Le désenchantement des immigrants français

[JayJay]

Ouais, pour conclure, si y'a 50% qui restent, on pourrait faire une émission ENJEUX sur eux ? (

Ce qui me fait rire de ces chiffres, c'est, je persiste, qu'ils ne sont absolument pas vérifiables! Et au contraire, le Consultat de France à Montréal fait des gorges chaudes de la présence française au Québec! Selon eux, ils ont 40 233 immatriculés au 31/12/2003 "soit une progression de 16 % en 1 an, de 34 % en 2 ans et de plus de 100 % en 8 ans". Ils expliquent en disant : "Cette évolution tient pour l'essentiel à l'importance de l'immigration française (environ 3 000 français arrivent chaque année au Québec)".

Alors, faudrait savoir...

[Lizzie]

oui mais Jayjay, les immatriculations se font au début de l'arivée au Québec (bon moi à Londres, je l'a faite 6 mois avant de partir) et cela ne veut pas dire que les immigrés restent ensuite. Ce qu'il faut voir, c'est le renouvellement de ces immatriculations qui sont valides si je me souviens bien 3 ans.

De plus, j'étais toujours immatriculée après être partie alors que celle ci était du coup valable jusqu'en 2003 donc je trouve que ca ne veut pas dire grand chose.

Lizzie

[Invité]

j'ai écouté le reportage de julie landry et franchement ça dit rien de nouveau.de plus si 'lon a ce projet et qu'on tient à le réaliser je ne vois pas pourquoi on se bourre le crâne avec des chiffres des statistiques...si ça marche pas pour le voisin c'est pas dit que ça marchera pas pour soi.en tout cas pour moi ça ne change rien du tout à mes projets! quitte à ramer je préfère ramer au Canada!

[La Féline]

si ça marche pas pour le voisin c'est pas dit que ça marchera pas pour soi.en tout cas pour moi ça ne change rien du tout à mes projets! quitte à ramer je préfère ramer au Canada!

Je partage entièrement ton avis !! Chacun a sa propre vie et ses propres ambitions. Je veux dire qu'il y en a qui partent avec femme et enfants, qui quittent le confort d'une bonne place en entreprise, donc un bon salaire, un bon logement, une bonne aisance alors je comprends qu'ils soient déçus en arrivant dans un autre pays où ils doivent régresser. Je pense que je serais un peu dans le même état d'esprit qu'eux si j'étais dans leur situation, mais ce n'est pas le cas, bien au contraire ; être sans conjoint, sans appart', sans boulot, que ce soit de l'un ou de l'autre côté de l'océan, qu'est-ce que ça change ? Pas grand chose aux yeux des autres, sauf que pour moi, il y a cet ettouffement, cette anxiété de ne toujours pas voir ma vie changer après presque 26 ans d'existence. Et si je dois ramer, c'est très bien parce que, d'une certaine manière, j'en ai besoin !!

[Nicolas]

Si même y'en a 50%, il en reste 50%

Sans vouloir défendre ce reportage, je pense que ce qui peut nous sembler un parti-pris est peut-être un constat de surprise pour les journalistes de radio-can : "ah bon y'en a qui aiment pas le Québec ?!". De là ils ont cherché : qui, et pourquoi.

Je pense qu'il faut le prendre comme un reportage et non comme un documentaire. Parce qu'il n'y a peut-être pas que les Français qui repartent, non plus. L'enquête aurait pu être très longue.

Non non je ne veux pas bosser plus tard à Radio-Can