Aérospatiale : un modèle québécois imité par le Canada

immigrer.com · 18 avril 2014

Canada

Le 17 avril 2014 à 17h35

L’industrie aérospatiale canadienne vient de se doter d’un consortium de recherche dont le modèle s’inspire de celui mis sur

pied au Québec il y a 10 ans.

Le Consortium en aérospatiale pour la recherche et l'innovation au Canada (CARIC) permettra de nouer des partenariats entre

les industries et les universités. L’industrie sera invitée à proposer des projets de recherche basés sur leurs besoins et les

principaux défis à relever dans le domaine.

Après avoir pris connaissance de ces projets, les chercheurs seront par la suite appelés à former des équipes en étroite

collaboration avec les partenaires industriels.

Pour Polytechnique Montréal, le modèle de partenariat favorisé par le Consortium de recherche et d'innovation en

aérospatiale au Québec (CRIAQ), dont elle est l’un des membres fondateurs, a été une source d’inspiration au Canada et

ailleurs dans le monde, et a mené à la création du CARIC.

La grappe industrielle du Québec de l'aérospatiale, Aero Montréal, estime que le CARIC permettra de contribuer au maintien

de la compétitivité de l’industrie par rapport à la concurrence internationale grandissante.

«Le réseau qui rassemblera les acteurs de l'industrie, des universités, des collèges et des laboratoires de recherche facilitera

les occasions de collaboration à l'échelle nationale pour les entreprises québécoises et permettra d'associer les PME en amont

du processus de développement de nouvelles technologies de pointe», a expliqué Suzanne Benoît, présidente‐directrice

générale d'Aéro Montréal.

Le financement du CARIC sera assuré par l'industrie, les gouvernements fédéraux et provinciaux, les universités et les centres

de recherche. L'industrie doit fournir une contribution en argent ou en prestation, dans tous les projets de recherche.

Le budget d'opération du réseau est d'environ 3,75M$ par année. Une fois qu’il sera entièrement opérationnel, la valeur des

projets de recherche pourrait atteindre plus de 20M$ par année.

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