Habitués sophie.1940 Posté(e) 19 octobre 2013 Habitués Posté(e) 19 octobre 2013 C'est vrai la realité plus que la fiction...... Citer
jekyssa Posté(e) 24 octobre 2013 Posté(e) 24 octobre 2013 Juste : merci.Envoyé par l'application mobile Forum IC Citer
DidinePhilou Posté(e) 24 octobre 2013 Posté(e) 24 octobre 2013 Bonjour, Je ne suis pas revenu sur ce forum depuis des années. Une fois le processus d’immigration et d’intégration réussi, je n’ai pas trouvé pertinent de le faire. Et puis, trois événements se sont passés cette semaine. D’abord, j’ai vu apparaître sur mon fil Facebook, habituellement alimenté par mes amis québécois, trois nouvelles d’amis français qui se plaignent une fois encore de la déroute de la France. De clic en clic, je suis tombé, effaré, sur des pages de forums de français qui se plaignent de leur situation et que « on trime bien pour rien dans la vie » et que «la droite au pouvoir » et que « la gauche au pouvoir » et que « les assistés yen a marre » et que et que et que. Le tout bourré de fautes et d’aigreur. Je sais que le français moyen se plaint, aucune surprise là-dedans. Mais de le voir de façon si criante et amère, si proche de moi, m’a surpris. Ensuite, je suis tombé, toujours sur mon fil Facebook à l’activité étonnement française cette semaine, sur un ami français immigré au Québec qui se plaint, encore, de sa situation ici et qui ne demande qu’à partir. Ce que je lui souhaite. Ce que je nous souhaite. Enfin, je réalise que cela fait 9 ans aujourd’hui que je suis arrivé ici avec mon chum, et que, moi, je n’ai aucune raison ni aucun envie de me plaindre, et que je suis bien satisfait de ma vie. Alors, secrètement, comme si j’avais honte de la faire (parce que le français du Québec a honte de ses compatriotes et à honte de regarder les forums d’immigrants), je suis venu sur immigrer.com, pour faire un tour, juste comme ça, histoire de voir ce qui se disait. Premier constat : rien n’a fondamentalement changé sur les inquiétudes des candidats à l’immigration et des néo-immigrants. Toujours les mêmes questions, de formulaires, de procédures, de coûts de la vie, de quartiers fréquentables à Montréal, etc… remis au goût de jour. Ne voyez rien de péjoratif dans mon propos. Je suis moi-même passé par là, j’avais les mêmes questions et j’ai trouvé sur ce forum beaucoup de réponses. Je trouve tout à fait normal et sain d’avoir un endroit pour se rassurer. Heureusement que cet endroit existe ici. Mais ce qui m’a surtout frappé, c’est le nombre d’insatisfaits de leur situation : des personnes insatisfaites dans leur pays d’origine aux personnes insatisfaites au Québec. Pas juste une petite montée de lait passagère, mais une vraie dépression, réelle, un mal-être quotidien. Et j’ai eu peur. J’ai eu peur que les gens qui doutent, ce qui est compréhensible dans un processus d’immigration, ne se fassent rattraper par cette morosité permanente qu’on leur insuffle d’un bord comme de l’autre de l’Atlantique. Et je me suis dit que moi qui n’avait rien pour me plaindre, je voudrais témoigner. Dire que tout ne va pas si mal dans le monde de l’immigrant, et que oui, la vie est belle, où qu’on soit, avec un peu de détachement des petites frustrations quotidiennes. Alors voici un petit bilan de mon parcours. Ne le voyez pas comme donneur de leçon, je ne juge pas ceux qui se plaignent. Mais voyez-le comme un témoignage positif et rempli d’espoir pour ceux qui se lance dans l’aventure, comme un champ des possibles. Je suis arrivé à Montréal à 25 ans, avec mon chum, et notre chat. Et 128 kg de bagages. Pas d’appart. Pas plus d’économies qu’il n’en fallait. Pas de travail. Mais avec le goût de la découverte. Je ne suis pas parti pour fuir. Je suis arrivé pour découvrir. Aujourd’hui j’ai 34 ans. J’ai changé de chat, mais suis toujours avec mon chum. Nous avons acheté un triplex (à rénover) sur le Plateau. À notre corps défendant, nous ne voulions pas vivre dans ce quartier, trop de français, pas assez anglophone. Mais nos critères étaient ce qu'ils étaient et au final, c’est formidable. J’ai un travail que j’adore dans une compagnie sensationnelle avec une équipe qui l’est tout autant. Pas un français n’y travaille sauf moi, que des québécois, qui ne font que rarement référence à mes racines. Pour mes collègues, je suis un membre de l’équipe. J’y suis montréalais, québécois, canadien; et un peu français une ou deux fois par an. Tsé, le genre de particularité dont tout le monde se fout fondamentalement, mais qu’on relève à l’occasion pour souligner ce qui fait de toi quelqu’un d’unique. Mon chum a un chouette travail lui aussi. Qu’avec des anglophones, et quelques rares francophones. Des péruviens, des slovaques, des grecques. Des Canadiens. Des Québécois. Ça fait 7 ans qu’il y travaille. Et ça va bien. Nous profitons grandement de la vie culturelle montréalaise. Sortons souvent au restaurant. Voyageons beaucoup. Loin. Souvent. Une question de priorité. Mettons que le triplex ne se rénove pas très vite. Nous sortons de l’île plus souvent en avion qu'en voiture. La campagne, ce n’est pas notre truc. Pis Montréal, c’est formidable. Pis les villes d’autres pays aussi. Nous payons beaucoup d’impôts. Tant mieux, c’est bon signe. Même si nous préférerions qu’ils soient mieux utilisés. Quand nous voyageons, on nous prend pour des Canadiens. Tant mieux. Nous avons prêté serment pour ça aussi. Nous aimons traîner dans le canapé en regardant Netflix. Nous aimons aller au théâtre. Nous aimons les croissants de Fous desserts le samedi matin. Nous aimons les brunchs improvisés la fin de semaine. Nous aimons la mixité sociale. Nous aimons les promenades ensoleillées dans les rues boisées. Nous aimons la neige et déneiger les escaliers en février. Nous nous sentons vivre. Nous n’avons pas de médecin de famille. Pis? En attendant, nous nous faisons soigner pareil, nous nous faisons opérer pareil, pis quand nous en aurons un, tant mieux. C’est sûr, la famille est loin. Quand tes parents sont malades pendant des mois, hospitalisés, décédés, tu culpabilises. Tu es jugé, critiqué, évalué. Quand tu dois vider l’appartement en quelques jours, tu as besoin d’énergie et de compréhension. Mais bien entouré, en restant toi-même et en assumant tes choix de vie, tout se fait. Avec amour et dignité. Nous voyons beaucoup de monde. De milieux différents : affaires, artistique, communautaire, etc. Nous pouvons voter, nous engager dans les politiques qui nous touchent, débattre avec respect. Pis mon chum m’a demandé en mariage cet été. Après 13 ans de vie commune. Tsé, tout arrive. Ça fait 9 ans jour pour jour que, tous les jours, je me dis combien nous avons eu raison de franchir le pas. Que la vie est belle. Les gens jaloux sont cyniques avec ce point de vue. Ils ont torts. La vie n’est pas facile tous les jours. Une question universelle de nuits blanches, de problèmes d’argent, de problèmes professionnels, de problèmes familiaux, etc. Mais ce qui compte n’est pas ce que tu vis, mais comment tu le vis. Je ne sais pas de quoi demain sera fait. Peut-être retournerons-nous en France un jour. Peut-être immigrerons-nous dans un autre pays. Mais pour l’instant, nous sommes bien ici. C’est ce qui compte. L’immigration ça peut marcher. Une question de perception. Et oui, un grand merci pour ce témoignage qui nous remonte le moral au milieu de toutes les démarches qui sont les nôtres maintenant. Beaucoup de gens pleurnichent en effet. Ils n'ont qu'à revenir en France AUJOURD'HUI, et comparez ce qui est COMPARABLE. On immigre pas chez les Bisounours au pays de Candy!!! Il y a forcement des choses qui plaisent moins, mais à contre balancer dans la grosse balance du "positif"...et avant de partir, voire même de "songer" à partir, on và chercher un maximum d'infos (même s'il faut en prendre et en laisser aussi), on se renseigne, on discute, on se déplace... On immigre pas comme on part en vacances, en se plaignant que l'hôtel et la bouffe ne sont pas à la hauteur de ce que l'on "imaginait"!! Sinon en effet, si vous avez le courage de vos opinions négatives, et bien revenez en France!!! et là croyez nous, nous qui sommes encore en France aujourd'hui, aurez largement de quoi "pleurnicher"!! Chaque société et pays a ses propres problèmes, avantages, inconvénients, on en perd, on en gagne...on est content, on est déçu....c'est comme ça. Seulement chacun a ses motivations et raisons qui le poussent à partir...et on part avec nos métiers, notre caractère, nos défauts, nos qualités, et notre histoire. Peut être que le jour où l'immigration vers la Lune ou Mars sera possible, les gens seront entièrement satisfaits.... Citer
Habitués sophie.1940 Posté(e) 27 octobre 2013 Habitués Posté(e) 27 octobre 2013 Bonjour, Je ne suis pas revenu sur ce forum depuis des années. Une fois le processus d’immigration et d’intégration réussi, je n’ai pas trouvé pertinent de le faire. Et puis, trois événements se sont passés cette semaine. D’abord, j’ai vu apparaître sur mon fil Facebook, habituellement alimenté par mes amis québécois, trois nouvelles d’amis français qui se plaignent une fois encore de la déroute de la France. De clic en clic, je suis tombé, effaré, sur des pages de forums de français qui se plaignent de leur situation et que « on trime bien pour rien dans la vie » et que «la droite au pouvoir » et que « la gauche au pouvoir » et que « les assistés yen a marre » et que et que et que. Le tout bourré de fautes et d’aigreur. Je sais que le français moyen se plaint, aucune surprise là-dedans. Mais de le voir de façon si criante et amère, si proche de moi, m’a surpris. Ensuite, je suis tombé, toujours sur mon fil Facebook à l’activité étonnement française cette semaine, sur un ami français immigré au Québec qui se plaint, encore, de sa situation ici et qui ne demande qu’à partir. Ce que je lui souhaite. Ce que je nous souhaite. Enfin, je réalise que cela fait 9 ans aujourd’hui que je suis arrivé ici avec mon chum, et que, moi, je n’ai aucune raison ni aucun envie de me plaindre, et que je suis bien satisfait de ma vie. Alors, secrètement, comme si j’avais honte de la faire (parce que le français du Québec a honte de ses compatriotes et à honte de regarder les forums d’immigrants), je suis venu sur immigrer.com, pour faire un tour, juste comme ça, histoire de voir ce qui se disait. Premier constat : rien n’a fondamentalement changé sur les inquiétudes des candidats à l’immigration et des néo-immigrants. Toujours les mêmes questions, de formulaires, de procédures, de coûts de la vie, de quartiers fréquentables à Montréal, etc… remis au goût de jour. Ne voyez rien de péjoratif dans mon propos. Je suis moi-même passé par là, j’avais les mêmes questions et j’ai trouvé sur ce forum beaucoup de réponses. Je trouve tout à fait normal et sain d’avoir un endroit pour se rassurer. Heureusement que cet endroit existe ici. Mais ce qui m’a surtout frappé, c’est le nombre d’insatisfaits de leur situation : des personnes insatisfaites dans leur pays d’origine aux personnes insatisfaites au Québec. Pas juste une petite montée de lait passagère, mais une vraie dépression, réelle, un mal-être quotidien. Et j’ai eu peur. J’ai eu peur que les gens qui doutent, ce qui est compréhensible dans un processus d’immigration, ne se fassent rattraper par cette morosité permanente qu’on leur insuffle d’un bord comme de l’autre de l’Atlantique. Et je me suis dit que moi qui n’avait rien pour me plaindre, je voudrais témoigner. Dire que tout ne va pas si mal dans le monde de l’immigrant, et que oui, la vie est belle, où qu’on soit, avec un peu de détachement des petites frustrations quotidiennes. Alors voici un petit bilan de mon parcours. Ne le voyez pas comme donneur de leçon, je ne juge pas ceux qui se plaignent. Mais voyez-le comme un témoignage positif et rempli d’espoir pour ceux qui se lance dans l’aventure, comme un champ des possibles. Je suis arrivé à Montréal à 25 ans, avec mon chum, et notre chat. Et 128 kg de bagages. Pas d’appart. Pas plus d’économies qu’il n’en fallait. Pas de travail. Mais avec le goût de la découverte. Je ne suis pas parti pour fuir. Je suis arrivé pour découvrir. Aujourd’hui j’ai 34 ans. J’ai changé de chat, mais suis toujours avec mon chum. Nous avons acheté un triplex (à rénover) sur le Plateau. À notre corps défendant, nous ne voulions pas vivre dans ce quartier, trop de français, pas assez anglophone. Mais nos critères étaient ce qu'ils étaient et au final, c’est formidable. J’ai un travail que j’adore dans une compagnie sensationnelle avec une équipe qui l’est tout autant. Pas un français n’y travaille sauf moi, que des québécois, qui ne font que rarement référence à mes racines. Pour mes collègues, je suis un membre de l’équipe. J’y suis montréalais, québécois, canadien; et un peu français une ou deux fois par an. Tsé, le genre de particularité dont tout le monde se fout fondamentalement, mais qu’on relève à l’occasion pour souligner ce qui fait de toi quelqu’un d’unique. Mon chum a un chouette travail lui aussi. Qu’avec des anglophones, et quelques rares francophones. Des péruviens, des slovaques, des grecques. Des Canadiens. Des Québécois. Ça fait 7 ans qu’il y travaille. Et ça va bien. Nous profitons grandement de la vie culturelle montréalaise. Sortons souvent au restaurant. Voyageons beaucoup. Loin. Souvent. Une question de priorité. Mettons que le triplex ne se rénove pas très vite. Nous sortons de l’île plus souvent en avion qu'en voiture. La campagne, ce n’est pas notre truc. Pis Montréal, c’est formidable. Pis les villes d’autres pays aussi. Nous payons beaucoup d’impôts. Tant mieux, c’est bon signe. Même si nous préférerions qu’ils soient mieux utilisés. Quand nous voyageons, on nous prend pour des Canadiens. Tant mieux. Nous avons prêté serment pour ça aussi. Nous aimons traîner dans le canapé en regardant Netflix. Nous aimons aller au théâtre. Nous aimons les croissants de Fous desserts le samedi matin. Nous aimons les brunchs improvisés la fin de semaine. Nous aimons la mixité sociale. Nous aimons les promenades ensoleillées dans les rues boisées. Nous aimons la neige et déneiger les escaliers en février. Nous nous sentons vivre. Nous n’avons pas de médecin de famille. Pis? En attendant, nous nous faisons soigner pareil, nous nous faisons opérer pareil, pis quand nous en aurons un, tant mieux. C’est sûr, la famille est loin. Quand tes parents sont malades pendant des mois, hospitalisés, décédés, tu culpabilises. Tu es jugé, critiqué, évalué. Quand tu dois vider l’appartement en quelques jours, tu as besoin d’énergie et de compréhension. Mais bien entouré, en restant toi-même et en assumant tes choix de vie, tout se fait. Avec amour et dignité. Nous voyons beaucoup de monde. De milieux différents : affaires, artistique, communautaire, etc. Nous pouvons voter, nous engager dans les politiques qui nous touchent, débattre avec respect. Pis mon chum m’a demandé en mariage cet été. Après 13 ans de vie commune. Tsé, tout arrive. Ça fait 9 ans jour pour jour que, tous les jours, je me dis combien nous avons eu raison de franchir le pas. Que la vie est belle. Les gens jaloux sont cyniques avec ce point de vue. Ils ont torts. La vie n’est pas facile tous les jours. Une question universelle de nuits blanches, de problèmes d’argent, de problèmes professionnels, de problèmes familiaux, etc. Mais ce qui compte n’est pas ce que tu vis, mais comment tu le vis. Je ne sais pas de quoi demain sera fait. Peut-être retournerons-nous en France un jour. Peut-être immigrerons-nous dans un autre pays. Mais pour l’instant, nous sommes bien ici. C’est ce qui compte. L’immigration ça peut marcher. Une question de perception. Et oui, un grand merci pour ce témoignage qui nous remonte le moral au milieu de toutes les démarches qui sont les nôtres maintenant. Beaucoup de gens pleurnichent en effet. Ils n'ont qu'à revenir en France AUJOURD'HUI, et comparez ce qui est COMPARABLE. On immigre pas chez les Bisounours au pays de Candy!!! Il y a forcement des choses qui plaisent moins, mais à contre balancer dans la grosse balance du "positif"...et avant de partir, voire même de "songer" à partir, on và chercher un maximum d'infos (même s'il faut en prendre et en laisser aussi), on se renseigne, on discute, on se déplace... On immigre pas comme on part en vacances, en se plaignant que l'hôtel et la bouffe ne sont pas à la hauteur de ce que l'on "imaginait"!! Sinon en effet, si vous avez le courage de vos opinions négatives, et bien revenez en France!!! et là croyez nous, nous qui sommes encore en France aujourd'hui, aurez largement de quoi "pleurnicher"!! Chaque société et pays a ses propres problèmes, avantages, inconvénients, on en perd, on en gagne...on est content, on est déçu....c'est comme ça. Seulement chacun a ses motivations et raisons qui le poussent à partir...et on part avec nos métiers, notre caractère, nos défauts, nos qualités, et notre histoire. Peut être que le jour où l'immigration vers la Lune ou Mars sera possible, les gens seront entièrement satisfaits.... Totalement en phase d'idéalisation.... SoFarSoGood a réagi à ceci 1 Citer
DidinePhilou Posté(e) 28 octobre 2013 Posté(e) 28 octobre 2013 Bonjour, Je ne suis pas revenu sur ce forum depuis des années. Une fois le processus d’immigration et d’intégration réussi, je n’ai pas trouvé pertinent de le faire. Et puis, trois événements se sont passés cette semaine. D’abord, j’ai vu apparaître sur mon fil Facebook, habituellement alimenté par mes amis québécois, trois nouvelles d’amis français qui se plaignent une fois encore de la déroute de la France. De clic en clic, je suis tombé, effaré, sur des pages de forums de français qui se plaignent de leur situation et que « on trime bien pour rien dans la vie » et que «la droite au pouvoir » et que « la gauche au pouvoir » et que « les assistés yen a marre » et que et que et que. Le tout bourré de fautes et d’aigreur. Je sais que le français moyen se plaint, aucune surprise là-dedans. Mais de le voir de façon si criante et amère, si proche de moi, m’a surpris. Ensuite, je suis tombé, toujours sur mon fil Facebook à l’activité étonnement française cette semaine, sur un ami français immigré au Québec qui se plaint, encore, de sa situation ici et qui ne demande qu’à partir. Ce que je lui souhaite. Ce que je nous souhaite. Enfin, je réalise que cela fait 9 ans aujourd’hui que je suis arrivé ici avec mon chum, et que, moi, je n’ai aucune raison ni aucun envie de me plaindre, et que je suis bien satisfait de ma vie. Alors, secrètement, comme si j’avais honte de la faire (parce que le français du Québec a honte de ses compatriotes et à honte de regarder les forums d’immigrants), je suis venu sur immigrer.com, pour faire un tour, juste comme ça, histoire de voir ce qui se disait. Premier constat : rien n’a fondamentalement changé sur les inquiétudes des candidats à l’immigration et des néo-immigrants. Toujours les mêmes questions, de formulaires, de procédures, de coûts de la vie, de quartiers fréquentables à Montréal, etc… remis au goût de jour. Ne voyez rien de péjoratif dans mon propos. Je suis moi-même passé par là, j’avais les mêmes questions et j’ai trouvé sur ce forum beaucoup de réponses. Je trouve tout à fait normal et sain d’avoir un endroit pour se rassurer. Heureusement que cet endroit existe ici. Mais ce qui m’a surtout frappé, c’est le nombre d’insatisfaits de leur situation : des personnes insatisfaites dans leur pays d’origine aux personnes insatisfaites au Québec. Pas juste une petite montée de lait passagère, mais une vraie dépression, réelle, un mal-être quotidien. Et j’ai eu peur. J’ai eu peur que les gens qui doutent, ce qui est compréhensible dans un processus d’immigration, ne se fassent rattraper par cette morosité permanente qu’on leur insuffle d’un bord comme de l’autre de l’Atlantique. Et je me suis dit que moi qui n’avait rien pour me plaindre, je voudrais témoigner. Dire que tout ne va pas si mal dans le monde de l’immigrant, et que oui, la vie est belle, où qu’on soit, avec un peu de détachement des petites frustrations quotidiennes. Alors voici un petit bilan de mon parcours. Ne le voyez pas comme donneur de leçon, je ne juge pas ceux qui se plaignent. Mais voyez-le comme un témoignage positif et rempli d’espoir pour ceux qui se lance dans l’aventure, comme un champ des possibles. Je suis arrivé à Montréal à 25 ans, avec mon chum, et notre chat. Et 128 kg de bagages. Pas d’appart. Pas plus d’économies qu’il n’en fallait. Pas de travail. Mais avec le goût de la découverte. Je ne suis pas parti pour fuir. Je suis arrivé pour découvrir. Aujourd’hui j’ai 34 ans. J’ai changé de chat, mais suis toujours avec mon chum. Nous avons acheté un triplex (à rénover) sur le Plateau. À notre corps défendant, nous ne voulions pas vivre dans ce quartier, trop de français, pas assez anglophone. Mais nos critères étaient ce qu'ils étaient et au final, c’est formidable. J’ai un travail que j’adore dans une compagnie sensationnelle avec une équipe qui l’est tout autant. Pas un français n’y travaille sauf moi, que des québécois, qui ne font que rarement référence à mes racines. Pour mes collègues, je suis un membre de l’équipe. J’y suis montréalais, québécois, canadien; et un peu français une ou deux fois par an. Tsé, le genre de particularité dont tout le monde se fout fondamentalement, mais qu’on relève à l’occasion pour souligner ce qui fait de toi quelqu’un d’unique. Mon chum a un chouette travail lui aussi. Qu’avec des anglophones, et quelques rares francophones. Des péruviens, des slovaques, des grecques. Des Canadiens. Des Québécois. Ça fait 7 ans qu’il y travaille. Et ça va bien. Nous profitons grandement de la vie culturelle montréalaise. Sortons souvent au restaurant. Voyageons beaucoup. Loin. Souvent. Une question de priorité. Mettons que le triplex ne se rénove pas très vite. Nous sortons de l’île plus souvent en avion qu'en voiture. La campagne, ce n’est pas notre truc. Pis Montréal, c’est formidable. Pis les villes d’autres pays aussi. Nous payons beaucoup d’impôts. Tant mieux, c’est bon signe. Même si nous préférerions qu’ils soient mieux utilisés. Quand nous voyageons, on nous prend pour des Canadiens. Tant mieux. Nous avons prêté serment pour ça aussi. Nous aimons traîner dans le canapé en regardant Netflix. Nous aimons aller au théâtre. Nous aimons les croissants de Fous desserts le samedi matin. Nous aimons les brunchs improvisés la fin de semaine. Nous aimons la mixité sociale. Nous aimons les promenades ensoleillées dans les rues boisées. Nous aimons la neige et déneiger les escaliers en février. Nous nous sentons vivre. Nous n’avons pas de médecin de famille. Pis? En attendant, nous nous faisons soigner pareil, nous nous faisons opérer pareil, pis quand nous en aurons un, tant mieux. C’est sûr, la famille est loin. Quand tes parents sont malades pendant des mois, hospitalisés, décédés, tu culpabilises. Tu es jugé, critiqué, évalué. Quand tu dois vider l’appartement en quelques jours, tu as besoin d’énergie et de compréhension. Mais bien entouré, en restant toi-même et en assumant tes choix de vie, tout se fait. Avec amour et dignité. Nous voyons beaucoup de monde. De milieux différents : affaires, artistique, communautaire, etc. Nous pouvons voter, nous engager dans les politiques qui nous touchent, débattre avec respect. Pis mon chum m’a demandé en mariage cet été. Après 13 ans de vie commune. Tsé, tout arrive. Ça fait 9 ans jour pour jour que, tous les jours, je me dis combien nous avons eu raison de franchir le pas. Que la vie est belle. Les gens jaloux sont cyniques avec ce point de vue. Ils ont torts. La vie n’est pas facile tous les jours. Une question universelle de nuits blanches, de problèmes d’argent, de problèmes professionnels, de problèmes familiaux, etc. Mais ce qui compte n’est pas ce que tu vis, mais comment tu le vis. Je ne sais pas de quoi demain sera fait. Peut-être retournerons-nous en France un jour. Peut-être immigrerons-nous dans un autre pays. Mais pour l’instant, nous sommes bien ici. C’est ce qui compte. L’immigration ça peut marcher. Une question de perception. Et oui, un grand merci pour ce témoignage qui nous remonte le moral au milieu de toutes les démarches qui sont les nôtres maintenant. Beaucoup de gens pleurnichent en effet. Ils n'ont qu'à revenir en France AUJOURD'HUI, et comparez ce qui est COMPARABLE. On immigre pas chez les Bisounours au pays de Candy!!! Il y a forcement des choses qui plaisent moins, mais à contre balancer dans la grosse balance du "positif"...et avant de partir, voire même de "songer" à partir, on và chercher un maximum d'infos (même s'il faut en prendre et en laisser aussi), on se renseigne, on discute, on se déplace... On immigre pas comme on part en vacances, en se plaignant que l'hôtel et la bouffe ne sont pas à la hauteur de ce que l'on "imaginait"!! Sinon en effet, si vous avez le courage de vos opinions négatives, et bien revenez en France!!! et là croyez nous, nous qui sommes encore en France aujourd'hui, aurez largement de quoi "pleurnicher"!! Chaque société et pays a ses propres problèmes, avantages, inconvénients, on en perd, on en gagne...on est content, on est déçu....c'est comme ça. Seulement chacun a ses motivations et raisons qui le poussent à partir...et on part avec nos métiers, notre caractère, nos défauts, nos qualités, et notre histoire. Peut être que le jour où l'immigration vers la Lune ou Mars sera possible, les gens seront entièrement satisfaits.... Totalement en phase d'idéalisation.... phase que tu as du connaître forcément.... Citer
Habitués sophie.1940 Posté(e) 28 octobre 2013 Habitués Posté(e) 28 octobre 2013 Bonjour, Je ne suis pas revenu sur ce forum depuis des années. Une fois le processus d’immigration et d’intégration réussi, je n’ai pas trouvé pertinent de le faire. Et puis, trois événements se sont passés cette semaine. D’abord, j’ai vu apparaître sur mon fil Facebook, habituellement alimenté par mes amis québécois, trois nouvelles d’amis français qui se plaignent une fois encore de la déroute de la France. De clic en clic, je suis tombé, effaré, sur des pages de forums de français qui se plaignent de leur situation et que « on trime bien pour rien dans la vie » et que «la droite au pouvoir » et que « la gauche au pouvoir » et que « les assistés yen a marre » et que et que et que. Le tout bourré de fautes et d’aigreur. Je sais que le français moyen se plaint, aucune surprise là-dedans. Mais de le voir de façon si criante et amère, si proche de moi, m’a surpris. Ensuite, je suis tombé, toujours sur mon fil Facebook à l’activité étonnement française cette semaine, sur un ami français immigré au Québec qui se plaint, encore, de sa situation ici et qui ne demande qu’à partir. Ce que je lui souhaite. Ce que je nous souhaite. Enfin, je réalise que cela fait 9 ans aujourd’hui que je suis arrivé ici avec mon chum, et que, moi, je n’ai aucune raison ni aucun envie de me plaindre, et que je suis bien satisfait de ma vie. Alors, secrètement, comme si j’avais honte de la faire (parce que le français du Québec a honte de ses compatriotes et à honte de regarder les forums d’immigrants), je suis venu sur immigrer.com, pour faire un tour, juste comme ça, histoire de voir ce qui se disait. Premier constat : rien n’a fondamentalement changé sur les inquiétudes des candidats à l’immigration et des néo-immigrants. Toujours les mêmes questions, de formulaires, de procédures, de coûts de la vie, de quartiers fréquentables à Montréal, etc… remis au goût de jour. Ne voyez rien de péjoratif dans mon propos. Je suis moi-même passé par là, j’avais les mêmes questions et j’ai trouvé sur ce forum beaucoup de réponses. Je trouve tout à fait normal et sain d’avoir un endroit pour se rassurer. Heureusement que cet endroit existe ici. Mais ce qui m’a surtout frappé, c’est le nombre d’insatisfaits de leur situation : des personnes insatisfaites dans leur pays d’origine aux personnes insatisfaites au Québec. Pas juste une petite montée de lait passagère, mais une vraie dépression, réelle, un mal-être quotidien. Et j’ai eu peur. J’ai eu peur que les gens qui doutent, ce qui est compréhensible dans un processus d’immigration, ne se fassent rattraper par cette morosité permanente qu’on leur insuffle d’un bord comme de l’autre de l’Atlantique. Et je me suis dit que moi qui n’avait rien pour me plaindre, je voudrais témoigner. Dire que tout ne va pas si mal dans le monde de l’immigrant, et que oui, la vie est belle, où qu’on soit, avec un peu de détachement des petites frustrations quotidiennes. Alors voici un petit bilan de mon parcours. Ne le voyez pas comme donneur de leçon, je ne juge pas ceux qui se plaignent. Mais voyez-le comme un témoignage positif et rempli d’espoir pour ceux qui se lance dans l’aventure, comme un champ des possibles. Je suis arrivé à Montréal à 25 ans, avec mon chum, et notre chat. Et 128 kg de bagages. Pas d’appart. Pas plus d’économies qu’il n’en fallait. Pas de travail. Mais avec le goût de la découverte. Je ne suis pas parti pour fuir. Je suis arrivé pour découvrir. Aujourd’hui j’ai 34 ans. J’ai changé de chat, mais suis toujours avec mon chum. Nous avons acheté un triplex (à rénover) sur le Plateau. À notre corps défendant, nous ne voulions pas vivre dans ce quartier, trop de français, pas assez anglophone. Mais nos critères étaient ce qu'ils étaient et au final, c’est formidable. J’ai un travail que j’adore dans une compagnie sensationnelle avec une équipe qui l’est tout autant. Pas un français n’y travaille sauf moi, que des québécois, qui ne font que rarement référence à mes racines. Pour mes collègues, je suis un membre de l’équipe. J’y suis montréalais, québécois, canadien; et un peu français une ou deux fois par an. Tsé, le genre de particularité dont tout le monde se fout fondamentalement, mais qu’on relève à l’occasion pour souligner ce qui fait de toi quelqu’un d’unique. Mon chum a un chouette travail lui aussi. Qu’avec des anglophones, et quelques rares francophones. Des péruviens, des slovaques, des grecques. Des Canadiens. Des Québécois. Ça fait 7 ans qu’il y travaille. Et ça va bien. Nous profitons grandement de la vie culturelle montréalaise. Sortons souvent au restaurant. Voyageons beaucoup. Loin. Souvent. Une question de priorité. Mettons que le triplex ne se rénove pas très vite. Nous sortons de l’île plus souvent en avion qu'en voiture. La campagne, ce n’est pas notre truc. Pis Montréal, c’est formidable. Pis les villes d’autres pays aussi. Nous payons beaucoup d’impôts. Tant mieux, c’est bon signe. Même si nous préférerions qu’ils soient mieux utilisés. Quand nous voyageons, on nous prend pour des Canadiens. Tant mieux. Nous avons prêté serment pour ça aussi. Nous aimons traîner dans le canapé en regardant Netflix. Nous aimons aller au théâtre. Nous aimons les croissants de Fous desserts le samedi matin. Nous aimons les brunchs improvisés la fin de semaine. Nous aimons la mixité sociale. Nous aimons les promenades ensoleillées dans les rues boisées. Nous aimons la neige et déneiger les escaliers en février. Nous nous sentons vivre. Nous n’avons pas de médecin de famille. Pis? En attendant, nous nous faisons soigner pareil, nous nous faisons opérer pareil, pis quand nous en aurons un, tant mieux. C’est sûr, la famille est loin. Quand tes parents sont malades pendant des mois, hospitalisés, décédés, tu culpabilises. Tu es jugé, critiqué, évalué. Quand tu dois vider l’appartement en quelques jours, tu as besoin d’énergie et de compréhension. Mais bien entouré, en restant toi-même et en assumant tes choix de vie, tout se fait. Avec amour et dignité. Nous voyons beaucoup de monde. De milieux différents : affaires, artistique, communautaire, etc. Nous pouvons voter, nous engager dans les politiques qui nous touchent, débattre avec respect. Pis mon chum m’a demandé en mariage cet été. Après 13 ans de vie commune. Tsé, tout arrive. Ça fait 9 ans jour pour jour que, tous les jours, je me dis combien nous avons eu raison de franchir le pas. Que la vie est belle. Les gens jaloux sont cyniques avec ce point de vue. Ils ont torts. La vie n’est pas facile tous les jours. Une question universelle de nuits blanches, de problèmes d’argent, de problèmes professionnels, de problèmes familiaux, etc. Mais ce qui compte n’est pas ce que tu vis, mais comment tu le vis. Je ne sais pas de quoi demain sera fait. Peut-être retournerons-nous en France un jour. Peut-être immigrerons-nous dans un autre pays. Mais pour l’instant, nous sommes bien ici. C’est ce qui compte. L’immigration ça peut marcher. Une question de perception. Et oui, un grand merci pour ce témoignage qui nous remonte le moral au milieu de toutes les démarches qui sont les nôtres maintenant. Beaucoup de gens pleurnichent en effet. Ils n'ont qu'à revenir en France AUJOURD'HUI, et comparez ce qui est COMPARABLE. On immigre pas chez les Bisounours au pays de Candy!!! Il y a forcement des choses qui plaisent moins, mais à contre balancer dans la grosse balance du "positif"...et avant de partir, voire même de "songer" à partir, on và chercher un maximum d'infos (même s'il faut en prendre et en laisser aussi), on se renseigne, on discute, on se déplace... On immigre pas comme on part en vacances, en se plaignant que l'hôtel et la bouffe ne sont pas à la hauteur de ce que l'on "imaginait"!! Sinon en effet, si vous avez le courage de vos opinions négatives, et bien revenez en France!!! et là croyez nous, nous qui sommes encore en France aujourd'hui, aurez largement de quoi "pleurnicher"!! Chaque société et pays a ses propres problèmes, avantages, inconvénients, on en perd, on en gagne...on est content, on est déçu....c'est comme ça. Seulement chacun a ses motivations et raisons qui le poussent à partir...et on part avec nos métiers, notre caractère, nos défauts, nos qualités, et notre histoire. Peut être que le jour où l'immigration vers la Lune ou Mars sera possible, les gens seront entièrement satisfaits.... Totalement en phase d'idéalisation.... phase que tu as du connaître forcément.... Oui.......j'ai passé par là.... Citer
DEGRILLASSE Posté(e) 29 octobre 2013 Posté(e) 29 octobre 2013 Bonjour, ça fait plaisir de lire ce genre de récit. Je suis allée pour la première à Montréal cette année (Et d'autre ville et province) et j'avoue avoir eu le coup de coeur, j'y suis donc retournée très rapidement (3 mois après). J'y ai même fait des connaissances. J'ai un emploi stable en France, avec les hauts et les bas de la vie quotidienne, mais pas de quoi me plaindre. Et depuis ces 2 séjours au Canada, je ne pense qu'à une chose, y repartir! mais cette fois plus longuement. Après tout, sa vie, on l'a fait partout, et pouvoir rencontrer une autre culture, pourquoi pas. Donc, je m'intéresse fortement à toutes les démarches à entreprendre. Et c'est vrai que je suis étonnée de tout le négatif que je lis, rarement des récits encourageants. Si la vie était si simple, cela serait ennuyeux! Mais avec de la volonté, une ouverture d'esprit et surtout une envie de vivre, on peut accomplir beaucoup de chose. dentan et carlot2012 ont réagi à ceci 2 Citer
Habitués Leilou Posté(e) 30 octobre 2013 Habitués Posté(e) 30 octobre 2013 Bonjour, ça fait plaisir de lire ce genre de récit. Je suis allée pour la première à Montréal cette année (Et d'autre ville et province) et j'avoue avoir eu le coup de coeur, j'y suis donc retournée très rapidement (3 mois après). J'y ai même fait des connaissances. J'ai un emploi stable en France, avec les hauts et les bas de la vie quotidienne, mais pas de quoi me plaindre. Et depuis ces 2 séjours au Canada, je ne pense qu'à une chose, y repartir! mais cette fois plus longuement. Après tout, sa vie, on l'a fait partout, et pouvoir rencontrer une autre culture, pourquoi pas. Donc, je m'intéresse fortement à toutes les démarches à entreprendre. Et c'est vrai que je suis étonnée de tout le négatif que je lis, rarement des récits encourageants. Si la vie était si simple, cela serait ennuyeux! Mais avec de la volonté, une ouverture d'esprit et surtout une envie de vivre, on peut accomplir beaucoup de chose. Et bien si tu es intéressé par une expatriation au Québec, voici plus d'info. Il y des séances information sur l'immigration au Québec en Francehttp://www.cic.gc.ca...nde-trousse.asp Si tu n'es pas éligible pour une demande de RP et que tu as entre 18-35ans tu peux essayer le PVT - les place parte vite!!http://www.pvtcanada...e-de-pvt-canadahttp://www.pvt-montreal.com/le-pvt/le-dossier-a-remplir Bonne chance! DEGRILLASSE a réagi à ceci 1 Citer
Habitués Leilou Posté(e) 30 octobre 2013 Habitués Posté(e) 30 octobre 2013 Bonjour, Je ne suis pas revenu sur ce forum depuis des années. Une fois le processus d’immigration et d’intégration réussi, je n’ai pas trouvé pertinent de le faire. Et puis, trois événements se sont passés cette semaine. .... J'ai adoré votre retour d'expérience! Beau parcours de vie! En ce qui nous concerne, Nous savons que notre intégration prendra du temps, que nos chemins peuvent être jonchés d'obstacles mais nous essayons en ce moment de tout planifier un max (bon on ne pas tout prévoir) pour mettre toutes les chances de notre côté pour une immigration réussie ou en tous les cas bien vécu ! Je crois sincèrement que quand on immigre par choix, on trouvera toujours le moyen de surmonter les obstacles de la vie. J'ai déjà vécu 5 ans aux US et une chose que cette expérience m'a apprise c'est que quand on s’en donne les moyens on peut réussir son immigration. Quand est loin de chez soi, on se doit dépasser, on doit quelque fois sortir des sentiers battus, on découvre et lentement digère des nouvelles mœurs et coutumes ; bref on vit une « nouvelle » vie en ce découvrant pleins de nouvelles facettes. Une immigration, c’est une expérience de vie incroyable qui demande patience et ouverture d’esprit ! Nous sommes impatients que notre nouvelle aventure canadienne débute … nous avons attendus plus de 2 ans nos RPs. Entre tant nous avons eu l’immense joie d’avoir un magnifique cadeau de vie (notre petit prince) donc nous avons consciemment décidé de repousser notre établissements définitifs afin d’avoir plus de temps pour accumuler un bon coussin financiers mais aussi de tout finaliser ici. Partir en couple avec un enfant ça demande une autre organisation !!! Bonne continuation et merci encore pour le partage ! Aaahahum et carlot2012 ont réagi à ceci 2 Citer
DEGRILLASSE Posté(e) 30 octobre 2013 Posté(e) 30 octobre 2013 Bonjour, ça fait plaisir de lire ce genre de récit. Je suis allée pour la première à Montréal cette année (Et d'autre ville et province) et j'avoue avoir eu le coup de coeur, j'y suis donc retournée très rapidement (3 mois après). J'y ai même fait des connaissances. J'ai un emploi stable en France, avec les hauts et les bas de la vie quotidienne, mais pas de quoi me plaindre. Et depuis ces 2 séjours au Canada, je ne pense qu'à une chose, y repartir! mais cette fois plus longuement. Après tout, sa vie, on l'a fait partout, et pouvoir rencontrer une autre culture, pourquoi pas. Donc, je m'intéresse fortement à toutes les démarches à entreprendre. Et c'est vrai que je suis étonnée de tout le négatif que je lis, rarement des récits encourageants. Si la vie était si simple, cela serait ennuyeux! Mais avec de la volonté, une ouverture d'esprit et surtout une envie de vivre, on peut accomplir beaucoup de chose. Et bien si tu es intéressé par une expatriation au Québec, voici plus d'info. Il y des séances information sur l'immigration au Québec en Francehttp://www.cic.gc.ca...nde-trousse.asp Si tu n'es pas éligible pour une demande de RP et que tu as entre 18-35ans tu peux essayer le PVT - les place parte vite!!http://www.pvtcanada...e-de-pvt-canadahttp://www.pvt-montreal.com/le-pvt/le-dossier-a-remplir Bonne chance! Bonjour et Merci pour votre message, Je me suis inscrite à une réunion d'information à Paris en Novembre. Mais tous les liens que vous m'avez fait parvenir me seront surement utiles. Bon courage et bonne chance à vous dans votre projet. Citer
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.