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Canada
Le 15 avril 2013 à 14h57 | Chu‐Anh Pham
L'industrie aérospatiale a parfois recours à des travailleurs étrangers pour faire face au manque de main‐d’œuvre.
En marge de l'assemblée annuelle d'Aéro Montréal, la grappe aérospatiale du Québec, sa présidente‐directrice générale, Suzanne Benoît
affirme que l'industrie embauche de la main‐d’œuvre extérieure, sans toutefois connaître son apport.
«C'est sûr qu'on va avoir besoin d'ingénieurs spécialisés, de spécialistes de la production. Il y a des organismes, comme Montréal
International, qui a un programme d'attraction de talents. Alors, on travaille avec eux. On travaille aussi avec le Comité sectoriel de la
main d'oeuvre en aérospatiale, le CAMAC, pour accélérer l'embauche de travailleurs qualifiés [...] Bombardier a sa propre équipe de
recrutement: ils vont chercher les meilleurs au monde dans les capitales aérospatiales.»
Alors que l'année 2012 a enfin connu une reprise, avec une augmentation de 1,2% des ventes, l'industrie aérospatiale estime que plus de
5000 postes seront à combler cette année, dont 2300 sont de nouveaux emplois. Les programmes de formation peinent à recruter des
jeunes.
Le ministre québécois des Finances, Nicolas Marceau, affirme que les travailleurs étrangers ne doivent en aucun cas remplacer des
emplois durables au Québec.
«Les travailleurs étrangers temporaires, c'est pas une solution permanente. Peut‐être qu'on aura toujours besoin d'avoir recours à ce type
de travailleur, mais le problème de fond, c'est d'augmenter la participation des travailleurs. C'est de faire en sorte que plus de personnes
demeurent sur le marché du travail. C'est aussi un problème de formation, d'adéquation entre les compétences et les emplois
disponibles.»
Chez Bombardier, l'entreprise admet avoir déjà embauché des ingénieurs étrangers, mais ceux‐ci sont désormais des citoyens canadiens.
Toutefois, le développement de la CSeries nécessite aussi une main‐d’œuvre plus diversifiée.
«On a des gens, qui sont certains de nos fournisseurs, qui viennent travailler avec nous pour développer la CSeries par exemple. On a des
gens qui sont notre fournisseur de fuselage en Chine. Donc, on a des Chinois qui sont ici à travailler avec nous pour la CSeries. On a des
gens de Belfast. On a des gens de Toronto. C'est différents programmes quand on fait du développement. On a des gens qui sont localisés
ici à Montréal. On a été chercher un certain nombre d'ingénieurs, mais honnêtement, ce n'est pas très élevé », explique Hélène Gagnon,
vice‐présidente Affaires publiques, Bombardier Aéronautique.

source : http://argent.canoe.ca/nouvelles/canada/des-travailleurs-etrangers-dans-laerospatiale-15042013

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