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Posté(e)

Je suis enfin devenu résident permanent après une procédure laborieuse par certains côtés mais en fin de compte assez rapide.

Attention : je ne suis pas sûr que mon témoignage intéresse la majorité d'entre vous, car je suis un cas rare sur ce forum : j'ai immigré en Ontario et je suis ici à Ottawa depuis 4 ans sur permis de travail.

Ma compagne canadienne et moi nous sommes rendus à la frontière hier après-midi, par une journée radieuse. Nous avons franchi le Saint-Laurent pour nous retrouver au poste américain d'Ogdensburg (New York), où le douanier nous a reçu de manière plutôt cordiale. Celui-ci a photocopié tous mes documents, ainsi que le passeport de mon amie -toutes ces infos allant probablement se retrouver dans les banques de données des agences de sécurité américaines :-( -puis il a établi un papier pour dire que j'étais un "refused alien", en précisant non sans humour qu'il ne fallait pas le prendre personnellement, mais que c'était simplement la procédure. Il nous a souhaité bonne chance, et après un séjour de 10 minutes aux États-Unis, nous avons repris le pont en direction du poste de Prescott (Ontario). Paradoxalement, le jeune douanier canadien qui nous a reçu ne semblait au courant de rien, et après avoir vaguement bafouillé quelques explications penaudes, il nous a envoyé voir l'agent d'immigration. Nous avons patienté quelques minutes, et celui-ci a entamé la procédure en regardant ma confirmation de résidence permanente (C.R.P.) et mon passeport et en rentrant des données son ordinateur. Il m'a demandé si j'avais été coupable d'une infraction au Canada ou en France, si j'amenais des bien avec moi (ce qui n'était pas le cas, puisque je vis ici depuis plusieurs années) et quelle était la valeur des fonds que je possédais. je lui ai montré mon relevé bancaire de la Banque de Montréal. L'agent m'a ensuite donné quelques infos sur la carte de résident permanent en me demandant à quelle adresse celle-ci devait être postée. Il m'a précisé que je devais obtenir une nouvelle carte NAS. Il a ensuite agrafé la CRP à mon passeport, qu'il avait tamponné au préalable. Je lui ai serré la main, et nous sommes partis. Nous avons ensuite donné ma fiche de déclaration douanière à la fonctionnaire de l'Agence des Douanes, et nous sommes repartis. Durée totale du processus au poste-frontière : 15 minutes.

Voici maintenant mes délais :

-Juin 2002 : nouvelle loi sur l'immigration. Ma profession (enseignant) n'est plus inadmissible, et je commence à constituer un dossier (ce fut laborieux, notamment pour obtenir un casier judiciaire et une lettre de recommandation d'Angleterre, où j'ai vécu un an)

-fin novembre 2002 : envoi du dossier au consulat de Buffalo

-7 janvier 2003 : début du traitement du dossier.

-11 décembre 2003 : réception des instructions VM et empreintes GRC ; demande de renseignements complémentaires

-12 décembre 2003 : prise des empreintes et envoi à la GRC

-15 décembre : envoi des renseignements complémentaires

-7 janvier 2004 : visite médicale à Ottawa

-6 mai 2004 : demande des 975 $ (DEPE)

-7 mai 2004 : envoi des 975 $ par traite bancaire

-11 mai 2004 : "Décision prise" sur le site de CIC

-20 mai 2004 : arrivée de la demande de passeport

-21 mai 2004 : passeport envoyé à Buffalo

-24 mai 2004 : arrivée du passeport à Buffalo

-7 juin 2004 : passeport tamponné à Buffalo (visa valide jusqu'au 7 janvier 2005)

-8 juin 2004 : passeport posté de Stoney Creek, Ontario

-9 juin : réception du passeport avec le visa et la CRP

-12 juin : franchissement de la frontière et retour

-13 Juin : "État de la demande de résidence permanente : complétée" sur le site de CIC. "Vous êtes devenu(e) résident(e) permanent(e) le 12 juin 2004 au bureau de Prescott".

Pour terminer avec ma prose :

-Je conseillerais à ceux qui décident d'immigrer de venir travailler de manière temporaire au Canada avent de franchir le pas (PVT, permis de travail, stage...). C'est la meilleure manière d'avoir un aperçu sur les conditions de vie et cela évite bien des déconvenues.

-Pourquoi ne pas venir en Ontario ? Il y a près de 500 000 Franco-ontariens dans la province. Bien sûr, la pression de l'anglais est énorme, et l'assimilation est indéniable. Mais on peut vivre en français de manière très correcte à Ottawa. Dans le comtés unis de Prescott-Russell (entre Ottawa et la frontière avec le Québec), 75 % de la population est francophone. On se croirait chez les voisins d'à côté. Dans les communautés du nord (Sudbury, Timmins, North Bay, Kapuskasing, etc.), la situation est beaucoup moins évidente, mais les francophones luttent avec une ardeur émouvante.

Merci à ceux qui ont répondu aux quelques messages que j'ai postés depuis deux ans, notamment à O'Hana. Ce forum rend de gros services. Qu'il vive encore longtemps.

  • Habitués
Posté(e)

Je comprends qu'en tant qu'Alien tu aies refusé de t'installer à Vancouver (pauvre Mulder ça lui fait de la job en moins). :huh

Sinon bonne chance pour ta nouvelle vie wink.gif

  • Habitués
Posté(e)

ben on ne peut pas vraiment dire "bienvenue au Canada" mais en tout cas, ca doit te faire un bien fou d'être enfin RP et ne plus avoir besoin de permis de travail

Félicitations

Lizzie

Posté(e)

Salut !

ton message m'a beaucoup séduit,

je me pose de plus en plus de doutes sur l immigration au quebec,

et l ontario me brancherait pas mal;

bon n'ayant pas encore visité le Canada, je prevois deja des vacances

la bas, pour les stages et autres ça risque d etre compliqué,

enfin je ne sais pas, je n'ai pas trop de contact la bas,

pour info, je suis ingénieur en telecoms & reseaux

bonne continuation !!

a+

JG

Posté(e)

Merci de vos messages.

Corsuman, il y aurait de la place pour toi dans le domaine des réseaux/ télécoms en Ontario. Attention, anglais absolument obligatoire, mais est-ce la peine de le mentionner ?

Je connais des Français et des Suisses qui ont fait leur trou dans le secteur, à Ottawa. Cela dit, j'ai perdu leur trace depuis bientôt deux ans et il est possible que certains aient été victimes de la crise qui a atteint les boîtes informatiques de la région

  • Habitués
Posté(e)

Attention, les télécoms à Ottawa ont vécu une crise énorme, ont fait des licenciements massifs - et la priorité "morale" sinon légale de ré-embauche va vers les licenciés. C'est quand même dur dur niveau informatique et télécoms ici. De plus, cote de sécurité quasi-obligatoire et difficile à obtenir, surtout pour un étranger (difficile mais pas impossible si vous avez vécu dans des pays qui ont des accords de sécurité avec le Canada).

Posté(e)
Attention, anglais absolument obligatoire, mais est-ce la peine de le mentionner ?

Je connais des Français et des Suisses qui ont fait leur trou dans le secteur, à Ottawa. Cela dit, j'ai perdu leur trace depuis bientôt deux ans et il est possible que certains aient été victimes de la crise qui a atteint les boîtes informatiques de la région

alors pour l anglais aucun souci

et c vrai que je serais plus rassuré en ayant des contacts la bas en fait

si tu as des infos, je suis preneur !

  • Habitués
Posté(e)

Félicitationss pour toi laugh.gif

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