Habitués Sarbacane Posté(e) 6 janvier 2013 Habitués Posté(e) 6 janvier 2013 Beaucoup de témoignages ont déjà été apportés. J’apporte ma pierre à l’édifice. Il est toujours difficile de ne pas montrer d’aprioris après avoir vécu de bonnes et de mauvaises choses. Je tâcherai donc d’être factuel en relatant des faits vécus. Je tâcherai d’être bref également… J’évite le chapitre des raisons personnelles pour lesquelles mon ami et moi avons décidé d’immigrer. Finalement, ça ne change rien au vécu. Nous sommes arrivés à Montréal le 8 juillet 2011 ouvert d’esprit et optimiste. Après avoir assisté au séminaire «intégration» du gouvernement, nous nous lançons dans notre installation. Nous avions hésité à savoir aller en région ou rester à Montréal. Afin de faire le meilleur choix, nous avons assisté aux sessions d’information sur les régions. Le bilan fut mitigé. Peu d’offre emploi et parfois présentation maladroite de certaines régions comme la capitale par exemple. Après avoir murement réfléchi et après avoir consulté un maximum de personnes, nous avons décidé de rester à Montréal avec le risque d’un taux de chômage élevé et doublé pour les immigrants. Beaucoup de témoignages corroboraient la complexité de «s’installer» en région. Je décide de prendre quelques cours d’Anglais au YMCA durant la fin d’année 2011. Mon ami commence à chercher du travail. C’est alors que nous nous rendons compte de la complexité de la chose au Québec. Bien que le gouvernement Québécois cherche à attirer des travailleurs qualifiés, diplômés et sachant parler Français, nous nous rendons très vite compte que la réalité du terrain est différente. Les employeurs Québécois n’ont que faire de l’expérience acquise à l’étranger, encore moins des diplômes acquis également à l’étranger et la langue Française ne semble pas être un atout. Que de déboires rencontrés durant cette période. Mon ami finit par décrocher un poste de prof de Français au YMCA. C’était un contrat tellement précaire avec aucune assurance d’avoir un minimum d’heures de cours qu’il ne nous permettait même pas de survivre. Notre épargne a fondu comme neige au soleil. Quant à moi, avec un diplôme d’école de commerce, 15 ans à la banque et beaucoup de postes dont le dernier comme directeur d’agence, je ne pus même pas décrocher un emploi de caissier. On m’a même dit de minorer mon CV pour ne pas effrayer un éventuel recruteur ayant peur que je puisse prendre sa place. Le temps passe et nous nous enfonçons dans le marasme. N’étant pas du genre à subir, il est venu le temps de prendre une décision. Deux options s’offraient à nous : Rentrer en Europe ou aller dans le ROC (Rest of Canada). Nous aurions eu des regrets de ne pas tenter notre chance ailleurs qu’au Québec avant de rentrer éventuellement en Europe. Après avoir discuté longuement avec mon ami, je décide de partir seul à Calgary. Chat échaudé craint l’eau froide on se disait. Mon Anglais étant intermédiaire, la remarque était la suivante : si je ne trouve pas de travail en 3 mois, je n’insiste pas. Mon ami est polyglotte et son Anglais est courant. Ma première journée à Calgary était le 17 mai 2012. Quelle différence! Le jour et la nuit. Calgary est une ville propre avec des infrastructures routières très correctes comparé avec Montréal. La proximité des montagnes rend l’air bien agréable à respirer. Certes, Calgary est une ville calme comparé avec Montréal. Ce n’était pas un point important pour nous. Je me mets à chercher du travail immédiatement et en 1mois et demi, je décroche un poste de directeur général d’une organisation avec un salaire décent comparé à ceux proposés à Montréal. Autant dire que cette fonction était impensable au Québec. J’organise notre nouvelle vie ici. Je dépose des CV pour mon ami et il s’occupe du déménagement. A peine arrivé mi-aout 2012 à Calgary, il décroche un poste de professeur chez Berlitz avec des horaires permettant de vivre ce coup-ci. Grâce au réseau que je commence à construire, quelques semaines plus tard, il décroche un travail dans le pétrole enfin à son niveau de compétence et bien payé. Nos premiers pas d’immigrants s’établissent enfin de manière superbe. Bilan et réflexion : à quoi bon faire venir des gens instruits et qualifiés si les employeurs québécois ne souhaitent pas les employer? C’est le plus grand paradoxe que nous ayant vu. Fort heureusement, nous avons rencontré quelques personnes sympathiques à Montréal ce qui permet de ne pas être catégorique mais quelle désagréable surprise de voir que les gens vous regardent de manière méchante quand vous dites «bonjour» à vos voisins ou quand vous avez votre propriétaire au rez-de chaussée qui entre-ouvre juste sa porte quand vous voulez lui donner le chèque du loyer. A Calgary, il est facile d’avoir un joli sourire ou même un «Hi!». Il faut garder la tête froide et dire qu’il faut de débrouiller en Anglais pour espérer faire quelque chose en Alberta. J’ai entendu également d’histoires difficiles d’immigrants à Calgary. Pour nous, nous avons su saisir notre chance car la vie, c’est souvent être au bon endroit, au bon moment avec les bonnes personnes. Un francophone à Montréal est noyé dans la masse alors que dans le ROC, ce peut être un plus. Je ne conseillerai à personne de venir à Montréal si vous avez fait de bonnes écoles ou si vous faites partie d’un ordre quelconque sauf à être armé d’une patience hors du commun et beaucoup d’argent pour survire. Par contre, si vous êtes un manuel style boulanger, venez au Québec sans problème. Avec le respect pour toutes les professions, je ne suis pas venu au Canada pour occuper un poste de serveur. L’humilité est une qualité mais il y a une différence entre l’humilité et l’asservissement. Nous sommes très heureux à Calgary et vive les montagnes Rocheuses! green20770, adoul et MNew ont réagi à ceci 3 Citer
MALAESTI Posté(e) 6 janvier 2013 Posté(e) 6 janvier 2013 Bonsoir sarbacane, Une amoureuse de Cabrel? Beau récit que tu as fait et surtout belle leçon d'espoir, de courage et beaucoup de chance aussi je crois. Comme quoi votre avenir est bien dans ce beau pays. J'aurais bien aussi tenté l'ouest surtout que mon mari et moi travaillons actuellement en raffinerie de pétrole. Et le pétrole est la-bas!!! Le bémol, mon mari a un anglais très approximatif et les enfants encore plus. Il faut surtout que le projet plaise à tous. Mais j'ai également lu de bien belles réussites au Québec. Alors que penser? Aujourd'hui le Québec de part la langue le français est le choix le plus simple et le plus facile mais est-ce le plus judicieux ? Je suis encore en pleine réflexion. Merci pour cette belle histoire. Cherrybee a réagi à ceci 1 Citer
Habitués Cherrybee Posté(e) 6 janvier 2013 Habitués Posté(e) 6 janvier 2013 Témoignage très intéressant. Juste une petite question. Comment cela s'est-il passé au niveau de vos relations avec vos collaborateurs, lorsque vous avez eu ce poste de directeur et avec un niveau d'anglais intermédiaire. Et deuxième question, combien de temps vous a-t-il fallu pour devenir totalement fluent au niveau professionnel en immersion totale? Citer
Habitués Blueberry Posté(e) 6 janvier 2013 Habitués Posté(e) 6 janvier 2013 Il est effectivement dommage que cela n'ait pas marché comme vous l'auriez souhaité à Montréal. Bonne continuation sur Calgary. Citer
Habitués Sarbacane Posté(e) 6 janvier 2013 Auteur Habitués Posté(e) 6 janvier 2013 Bonsoir sarbacane, Une amoureuse de Cabrel? Beau récit que tu as fait et surtout belle leçon d'espoir, de courage et beaucoup de chance aussi je crois. Comme quoi votre avenir est bien dans ce beau pays. J'aurais bien aussi tenté l'ouest surtout que mon mari et moi travaillons actuellement en raffinerie de pétrole. Et le pétrole est la-bas!!! Le bémol, mon mari a un anglais très approximatif et les enfants encore plus. Il faut surtout que le projet plaise à tous. Mais j'ai également lu de bien belles réussites au Québec. Alors que penser? Aujourd'hui le Québec de part la langue le français est le choix le plus simple et le plus facile mais est-ce le plus judicieux ? Je suis encore en pleine réflexion. Merci pour cette belle histoire. Bonjour Malaesti. C'est l'éternel question du choix. Peut-être qu'au grand nord du Québec, vous pouvez avoir une vraie chance de bien gagner votre vie mais au prix du climat certainement. Juste attention de ne pas commettre ce qui a été une erreur que nous avons du rectifier à savoir aller au Québec parce qu'on parle Français. L'Anglais quoiqu'il en soit est presque indispensable ou au moins plus que vivement recommandé. L'environnement est bien sur bilingue à Montréal. Le meilleur conseil, améliorez votre Anglais avant de partir.Je pense qu'il y a des avantages quelque soit le côté. L'est a pour avantage d'être plus proche de l'Europe, de New-York... L'ouest offre de meilleurs salaires. Pour moi, les salaires sont bas à Montréal et l'épicerie est très cher comparée avec la France. Je peux dire que je suis tombé en amour comme disent les Québécois de l'ouest Canadien qui certes nous sied parfaitement. A ta disposition...Il est effectivement dommage que cela n'ait pas marché comme vous l'auriez souhaité à Montréal. Bonne continuation sur Calgary. Merci Blueberry! Citer
Habitués Sarbacane Posté(e) 6 janvier 2013 Auteur Habitués Posté(e) 6 janvier 2013 Témoignage très intéressant. Juste une petite question. Comment cela s'est-il passé au niveau de vos relations avec vos collaborateurs, lorsque vous avez eu ce poste de directeur et avec un niveau d'anglais intermédiaire. Et deuxième question, combien de temps vous a-t-il fallu pour devenir totalement fluent au niveau professionnel en immersion totale? J'ai l'avantage dans un premier temps d'avoir des collaborateurs et un environnement francophones. Je ne suis pas encore «fluent». Il ne faut pas se mentir. C'est un processus long. Être seul à Calgary m'a obligé de «me forcer» à parler. On se rend vite compte que les gens sont indulgents et le plus importants est de comprendre et de se faire comprendre. That's it. Je suis capable de régler bien des situations de travail ou de la vie quotidienne mais je ne pense pas encore être capable de gérer tout en Anglais 8 à 10 heures par jour. Je me laisse le temps de l'amélioration. Je suis dans le meilleur endroit pour ça. Citer
Habitués Cherrybee Posté(e) 7 janvier 2013 Habitués Posté(e) 7 janvier 2013 Hiiii! On m'a parlé de 3 mois en immersion totale. C'est ce que je vous souhaite. Si vous pouviez nous faire un retour à ce moment-là, ça serait très apprécié Citer
Habitués fredouille and christine Posté(e) 7 janvier 2013 Habitués Posté(e) 7 janvier 2013 Bonjour, Merci pour ce témoignage, mais j'ai une question. Peux-t'on travailler dans une autre province du canada alors qu'on a un CSQ ? Il me semble qu'on ne peut pas travailler ailleurs au canada que pour la province ou on a été sélectionné. Il faut attendre d'avoir la nationalité canadienne pour pouvoir le faire. Merci pour vos réponses. Citer
Invité mckenzie Posté(e) 7 janvier 2013 Posté(e) 7 janvier 2013 (modifié) Après avoir assisté au séminaire «intégration» du gouvernement, nous nous lançons dans notre installation. Nous avions hésité à savoir aller en région ou rester à Montréal. Afin de faire le meilleur choix, nous avons assisté aux sessions dinformation sur les régions. Le bilan fut mitigé. Peu doffre emploi et parfois présentation maladroite de certaines régions comme la capitale par exemple. C'est étonnant ce que tu dis là parce que la situation de l'emploi dans une ville comme Québec par exemple est meilleure qu'à Montréal et même Toronto...Bilan et réflexion : à quoi bon faire venir des gens instruits et qualifiés si les employeurs québécois ne souhaitent pas les employer? Je sais que tu es déçu de ton expérience mais ce n'est pas une raison pour exagérer. Ton problème c'est que tu généralise ton échec à l'ensemble des immigrants. Il y a des immigrants qui réussissent au Québec. Par exemple deux informaticiens français sur ce forum qui ont immigré au Québec et qui travaillent dans leur domaine de formation et qui ont de meilleurs salaires au Québec qu'en France...Fort heureusement, nous avons rencontré quelques personnes sympathiques à Montréal ce qui permet de ne pas être catégorique mais quelle désagréable surprise de voir que les gens vous regardent de manière méchante quand vous dites «bonjour» à vos voisins J'ai jamais vu personne au Québec se faire regarder de façon méchante parce qu'il avait dit bonjour à ses voisins ! C'est bizarre ce que tu dis .Je ne conseillerai à personne de venir à Montréal si vous avez fait de bonnes écoles ou si vous faites partie dun ordre quelconque sauf à être armé dune patience hors du commun et beaucoup dargent pour survire. Par contre, si vous êtes un manuel style boulanger, venez au Québec sans problème. Ta généralisation est excessive. Il y a des immigrants français qui sont informaticiens , médecins, ingénieurs etc. qui ont immigré au Québec et qui travaillent dans leur domaines de formation au Québec et pour les médecins et informaticiens notamment, dans plusieurs cas, à de meilleurs salaires au Québec qu'en France. Juste attention de ne pas commettre ce qui a été une erreur que nous avons du rectifier à savoir aller au Québec parce qu'on parle Français. L'Anglais quoiqu'il en soit est presque indispensable ou au moins plus que vivement recommandé. Dans la région de Montréal, oui, la connaissance de l'anglais est très souvent nécessaire pour avoir un emploi ( bilinguisme exigé pour beaucoup d'emplois ). En région, dans des environnements massivement francophone comme la ville de Québec, Victoriaville, Drummondville, Granby, Trois-Rivières, etc., le bilinguisme n'est pas nécessaire dans beaucoup de cas. Témoignage très intéressant. Juste une petite question. Comment cela s'est-il passé au niveau de vos relations avec vos collaborateurs, lorsque vous avez eu ce poste de directeur et avec un niveau d'anglais intermédiaire. Et deuxième question, combien de temps vous a-t-il fallu pour devenir totalement fluent au niveau professionnel en immersion totale?J'ai l'avantage dans un premier temps d'avoir des collaborateurs et un environnement francophones. Je ne suis pas encore «fluent». Il ne faut pas se mentir. C'est un processus long. Tu es chanceuse d'être tombé sur des collaborateurs francophones et un environnement francophones en Alberta, province massivement anglophone, sinon tu serais peut-être encore au chômage puique toi-même tu admets ne pas parler couramment l'anglais... Modifié 7 janvier 2013 par mckenzie Citer
Habitués fabriced Posté(e) 7 janvier 2013 Habitués Posté(e) 7 janvier 2013 je suis d'accord avec MacKenzie sur ce sujet, une expérience personnelle n'est pas représentative de ce que les autres vont rencontrer en arrivant au Québec. Pour ma part, j'ai bossé 2 ans à Sherbrooke et les environs et ensuite j'ai fait des déplacement dans le Québec et je n'ai eu que rarement l'occasion de parler en anglais (je dirais même franglais tellement mon niveau est intermédiaire). Sinon c'est super de rebondir de la sorte. Félicitation. Citer
Habitués verozen Posté(e) 7 janvier 2013 Habitués Posté(e) 7 janvier 2013 Sarbacane, on 06 Jan 2013 - 21:39, said: Fort heureusement, nous avons rencontré quelques personnes sympathiques à Montréal ce qui permet de ne pas être catégorique mais quelle désagréable surprise de voir que les gens vous regardent de manière méchante quand vous dites «bonjour» à vos voisins Citer
Habitués Sarbacane Posté(e) 7 janvier 2013 Auteur Habitués Posté(e) 7 janvier 2013 Bonjour, Merci pour ce témoignage, mais j'ai une question. Peux-t'on travailler dans une autre province du canada alors qu'on a un CSQ ? Il me semble qu'on ne peut pas travailler ailleurs au canada que pour la province ou on a été sélectionné. Il faut attendre d'avoir la nationalité canadienne pour pouvoir le faire. Merci pour vos réponses. Oui tu peux. Après avoir eu ta carte de résident qui est fédérale, tu peux aller ou tu veux au Canada. Le CSQ te permet de revenir au Québec plus tard si tu le souhaites. Citer
Habitués Sarbacane Posté(e) 8 janvier 2013 Auteur Habitués Posté(e) 8 janvier 2013 (modifié) Après avoir assisté au séminaire «intégration» du gouvernement, nous nous lançons dans notre installation. Nous avions hésité à savoir aller en région ou rester à Montréal. Afin de faire le meilleur choix, nous avons assisté aux sessions dinformation sur les régions. Le bilan fut mitigé. Peu doffre emploi et parfois présentation maladroite de certaines régions comme la capitale par exemple. C'est étonnant ce que tu dis là parce que la situation de l'emploi dans une ville comme Québec par exemple est meilleure qu'à Montréal et même Toronto...Le taux de chômage est une chose et la réalité peut être une autre. Québec est avant tout une ville de fonctionnaire. Je connais des gens qui m'ont dit être plombés à Québec car c'est difficile d'évoluer dans une boite quand on est immigrant. Certains Québécois m'ont dit également qu'il était difficile de se faire des amis à Québec. C'est dire... Bilan et réflexion : à quoi bon faire venir des gens instruits et qualifiés si les employeurs québécois ne souhaitent pas les employer? Je sais que tu es déçu de ton expérience mais ce n'est pas une raison pour exagérer. Ton problème c'est que tu généralise ton échec à l'ensemble des immigrants. Il y a des immigrants qui réussissent au Québec. Par exemple deux informaticiens français sur ce forum qui ont immigré au Québec et qui travaillent dans leur domaine de formation et qui ont de meilleurs salaires au Québec qu'en France...Ce n'est pas exagérer que de dire une vérité. J'ai rencontré un informaticien de l'Inde travaillant en boucherie. A la question, pourquoi? La réponse était je ne trouve pas de travail dans ma branche ou on n'est pas prêt à m'embaucher. Bien sur que des immigrants réussissent. Encore heureux!Fort heureusement, nous avons rencontré quelques personnes sympathiques à Montréal ce qui permet de ne pas être catégorique mais quelle désagréable surprise de voir que les gens vous regardent de manière méchante quand vous dites «bonjour» à vos voisins J'ai jamais vu personne au Québec se faire regarder de façon méchante parce qu'il avait dit bonjour à ses voisins ! C'est bizarre ce que tu dis .Et pourtant, c'est vrai! Je ne conseillerai à personne de venir à Montréal si vous avez fait de bonnes écoles ou si vous faites partie dun ordre quelconque sauf à être armé dune patience hors du commun et beaucoup dargent pour survire. Par contre, si vous êtes un manuel style boulanger, venez au Québec sans problème. Ta généralisation est excessive. Il y a des immigrants français qui sont informaticiens , médecins, ingénieurs etc. qui ont immigré au Québec et qui travaillent dans leur domaines de formation au Québec et pour les médecins et informaticiens notamment, dans plusieurs cas, à de meilleurs salaires au Québec qu'en France.Je suis sur que c'est vrai ce que tu écris mais à quel prix! J'ai rencontré un médecin à Montréal et il m'a dit avoir vécu une période très difficile et longue pour pouvoir exercer. Pourquoi mettre tant de barrière alors qu'il manque de médecins et particulièrement à Montréal. La formation en médecine au Québec ne vaut pas ça. D'autres pays offrent également une formation de qualité. Juste attention de ne pas commettre ce qui a été une erreur que nous avons du rectifier à savoir aller au Québec parce qu'on parle Français. L'Anglais quoiqu'il en soit est presque indispensable ou au moins plus que vivement recommandé. Dans la région de Montréal, oui, la connaissance de l'anglais est très souvent nécessaire pour avoir un emploi ( bilinguisme exigé pour beaucoup d'emplois ). En région, dans des environnements massivement francophone comme la ville de Québec, Victoriaville, Drummondville, Granby, Trois-Rivières, etc., le bilinguisme n'est pas nécessaire dans beaucoup de cas.C'est certain. Témoignage très intéressant. Juste une petite question. Comment cela s'est-il passé au niveau de vos relations avec vos collaborateurs, lorsque vous avez eu ce poste de directeur et avec un niveau d'anglais intermédiaire. Et deuxième question, combien de temps vous a-t-il fallu pour devenir totalement fluent au niveau professionnel en immersion totale? J'ai l'avantage dans un premier temps d'avoir des collaborateurs et un environnement francophones. Je ne suis pas encore «fluent». Il ne faut pas se mentir. C'est un processus long. Tu es chanceuse d'être tombé sur des collaborateurs francophones et un environnement francophones en Alberta, province massivement anglophone, sinon tu serais peut-être encore au chômage puique toi-même tu admets ne pas parler couramment l'anglais... C'est possible ce que tu dis sur le dernier point. Personne ne saura. Néanmoins, il a été possible de décrocher des entretiens en Anglais. Je connais pleins de gens ici ayant un Anglais moins bon que le mien et ils travaillent. Modifié 8 janvier 2013 par Sarbacane Citer
Invité mckenzie Posté(e) 8 janvier 2013 Posté(e) 8 janvier 2013 (modifié) Après avoir assisté au séminaire «intégration» du gouvernement, nous nous lançons dans notre installation. Nous avions hésité à savoir aller en région ou rester à Montréal. Afin de faire le meilleur choix, nous avons assisté aux sessions dinformation sur les régions. Le bilan fut mitigé. Peu doffre emploi et parfois présentation maladroite de certaines régions comme la capitale par exemple. C'est étonnant ce que tu dis là parce que la situation de l'emploi dans une ville comme Québec par exemple est meilleure qu'à Montréal et même Toronto...Le taux de chômage est une chose et la réalité peut être une autre. Québec est avant tout une ville de fonctionnaire. Je connais des gens qui m'ont dit être plombés à Québec car c'est difficile d'évoluer dans une boite quand on est immigrant. Certains Québécois m'ont dit également qu'il était difficile de se faire des amis à Québec. C'est dire...Bilan et réflexion : à quoi bon faire venir des gens instruits et qualifiés si les employeurs québécois ne souhaitent pas les employer? Je sais que tu es déçu de ton expérience mais ce n'est pas une raison pour exagérer. Ton problème c'est que tu généralise ton échec à l'ensemble des immigrants. Il y a des immigrants qui réussissent au Québec. Par exemple deux informaticiens français sur ce forum qui ont immigré au Québec et qui travaillent dans leur domaine de formation et qui ont de meilleurs salaires au Québec qu'en France...Ce n'est pas exagérer que de dire une vérité. J'ai rencontré un informaticien de l'Inde travaillant en boucherie. A la question, pourquoi? La réponse était je ne trouve pas de travail dans ma branche ou on n'est pas prêt à m'embaucher. Bien sur que des immigrants réussissent. Encore heureux! Fort heureusement, nous avons rencontré quelques personnes sympathiques à Montréal ce qui permet de ne pas être catégorique mais quelle désagréable surprise de voir que les gens vous regardent de manière méchante quand vous dites «bonjour» à vos voisins J'ai jamais vu personne au Québec se faire regarder de façon méchante parce qu'il avait dit bonjour à ses voisins ! C'est bizarre ce que tu dis .Et pourtant, c'est vrai! Je ne conseillerai à personne de venir à Montréal si vous avez fait de bonnes écoles ou si vous faites partie dun ordre quelconque sauf à être armé dune patience hors du commun et beaucoup dargent pour survire. Par contre, si vous êtes un manuel style boulanger, venez au Québec sans problème. Ta généralisation est excessive. Il y a des immigrants français qui sont informaticiens , médecins, ingénieurs etc. qui ont immigré au Québec et qui travaillent dans leur domaines de formation au Québec et pour les médecins et informaticiens notamment, dans plusieurs cas, à de meilleurs salaires au Québec qu'en France.Je suis sur que c'est vrai ce que tu écris mais à quel prix! J'ai rencontré un médecin à Montréal et il m'a dit avoir vécu une période très difficile et longue pour pouvoir exercer. Pourquoi mettre tant de barrière alors qu'il manque de médecins et particulièrement à Montréal. La formation en médecine au Québec ne vaut pas ça. D'autres pays offrent également une formation de qualité.Juste attention de ne pas commettre ce qui a été une erreur que nous avons du rectifier à savoir aller au Québec parce qu'on parle Français. L'Anglais quoiqu'il en soit est presque indispensable ou au moins plus que vivement recommandé. Dans la région de Montréal, oui, la connaissance de l'anglais est très souvent nécessaire pour avoir un emploi ( bilinguisme exigé pour beaucoup d'emplois ). En région, dans des environnements massivement francophone comme la ville de Québec, Victoriaville, Drummondville, Granby, Trois-Rivières, etc., le bilinguisme n'est pas nécessaire dans beaucoup de cas.C'est certain. Témoignage très intéressant. Juste une petite question. Comment cela s'est-il passé au niveau de vos relations avec vos collaborateurs, lorsque vous avez eu ce poste de directeur et avec un niveau d'anglais intermédiaire. Et deuxième question, combien de temps vous a-t-il fallu pour devenir totalement fluent au niveau professionnel en immersion totale?J'ai l'avantage dans un premier temps d'avoir des collaborateurs et un environnement francophones. Je ne suis pas encore «fluent». Il ne faut pas se mentir. C'est un processus long. Tu es chanceuse d'être tombé sur des collaborateurs francophones et un environnement francophones en Alberta, province massivement anglophone, sinon tu serais peut-être encore au chômage puique toi-même tu admets ne pas parler couramment l'anglais...C'est possible ce que tu dis sur le dernier point. Personne ne saura. Néanmoins, il a été possible de décrocher des entretiens en Anglais. Je connais pleins de gens ici ayant un Anglais moins bon que le mien et ils travaillent. ------------------------ Les statistiques sur la bonne situation de l'emploi à Québec valent mieux que tes préjugés... ça c'est certain. Et à Québec, il n'y pas seulement des fonctionnaires, il y a aussi par exemple des compagnies comme CGI spécialisé en informatique et qui paient de bon salaires... Et tu bases beaucoup tes jugements sur des cas particuliers que tu généralises à l'ensemble des immigrants, c'est ça ton problème. Et l'histoire des gens qui te regardent de façon "méchante" parce que tu dis bonjour à tes voisins, je n'y crois pas tellement c'est farfelue comme histoire... je pense que tu as simplement inventé cette histoire parce que tu es amère de t'être planté au Québec. Pour ton information, les ordres professionnels existent aussi dans les autres provinces canadiennes, même chose qu'au Québec. Par exemple, il existe aussi un ordre professionel pour les médecins en Alberta et ceux qui veulent pratiquer la médecine en Alberta doivent aussi se soumettre aux exigences de l'ordre professionel des médecins de l'Alberta. Tu connais pleins de gens en Alberta ayant un Anglais moins bon que le tien et ils travaillent. ? Tu veux dire que ceux en Alberta qui ont un anglais déficient ont très souvent des emplois sous-payés genre passer la moppe dans les chiottes du restaurant McDonald le plus près ? Ce genre d'emplois ? Ceux qui ont un anglais médiocre et qui vivent en Alberta ont très souvent des emplois médiocres sous-payés aussi... Faut dire les choses comme elles sont. Modifié 8 janvier 2013 par mckenzie Citer
Habitués nafnaf80 Posté(e) 8 janvier 2013 Habitués Posté(e) 8 janvier 2013 Mais bon sang MC , t'en a pas marre de jouer à Mr je sais tout ? Punaise, c'est son expérience perso , son vécu perso et son ressenti. Même si tu n'es pas d'accord avec lui, essayes (oui, je sais c'est quasi impossible pour toi) un peu d'arrêter de tacler à tout bout de champ, c'est super pénible. Ce que je retiens du récit de Sarbacane, c'est sa volonté de vouloir s'en sortir et sa réactivité que je trouve louable. Je vous souhaite à tous 2 une belle vie à Calgary Sarbacane et Claranne ont réagi à ceci 2 Citer
Invité mckenzie Posté(e) 8 janvier 2013 Posté(e) 8 janvier 2013 (modifié) Mais bon sang MC , t'en a pas marre de jouer à Mr je sais tout ? Punaise, c'est son expérience perso , son vécu perso et son ressenti. Même si tu n'es pas d'accord avec lui, essayes (oui, je sais c'est quasi impossible pour toi) un peu d'arrêter de tacler à tout bout de champ, c'est super pénible. Ce que je retiens du récit de Sarbacane, c'est sa volonté de vouloir s'en sortir et sa réactivité que je trouve louable. Je vous souhaite à tous 2 une belle vie à Calgary Écoute bien, cette personne fait des affirmations qui sont erronées pouvant induire les futurs immigrants en erreur. Je corrige ces informations erronées. C'est tout. Et si tu n'aimes pas mes messages, tu n'as qu'a passer ton chemin. Laisse les gens s'exprimer. C'est super pénible ton affaire ! Je ne fais que corriger la désinformation de certains individus sur ce forum. C'est tout. Modifié 8 janvier 2013 par mckenzie Citer
Habitués Sarbacane Posté(e) 8 janvier 2013 Auteur Habitués Posté(e) 8 janvier 2013 (modifié) Mais bon sang MC , t'en a pas marre de jouer à Mr je sais tout ? Punaise, c'est son expérience perso , son vécu perso et son ressenti. Même si tu n'es pas d'accord avec lui, essayes (oui, je sais c'est quasi impossible pour toi) un peu d'arrêter de tacler à tout bout de champ, c'est super pénible. Ce que je retiens du récit de Sarbacane, c'est sa volonté de vouloir s'en sortir et sa réactivité que je trouve louable. Je vous souhaite à tous 2 une belle vie à Calgary Écoute bien, cette personne fait des affirmations qui sont erronées pouvant induire les futurs immigrants en erreur. Je corrige ces informations erronées. C'est tout. Et si tu n'aimes pas mes messages, tu n'as qu'a passer ton chemin. Laisse les gens s'exprimer. C'est super pénible ton affaire ! Je ne fais que corriger la désinformation de certains individus sur ce forum. C'est tout. Comment oses-tu affirmer que ce soit de la désinformation? Tous les faits relatés ont été vécus. Tu peux émettre ton avis mais en aucun cas induire que je suis un menteur. Auquel cas, j’induis que tu es un bigot étroit d'esprit. Visiblement, je ne suis pas le seul à remarquer ton comportement. Rien n'est parfait en ce bas monde y compris en Europe comme au Canada. Je base mes observations sur des cas particuliers, le mien comme d'autres immigrants que j'ai rencontrés. Tu fais pareil. Je ne considère par mon passage au Québec comme un échec. Au contraire, c'est une expérience qui m'a appris pleins de choses et on apprend tous les jours. Amère, en aucun cas je le suis car j'ai un cadre de vie ici exceptionnel selon moi. Si je n'avais pas rencontré ce blocage à Montréal, je ne serais pas dans cette belle partie du Canada. Je ne suis pas crétin. Je sais que les ordres existent partout au Canada y compris en Europe. La différence, c'est qu'un médecin Canadien aura bien moins de difficulté de s'installer en France qu'à l'inverse. Dernier point à ce sujet. Il a été impossible de trouver un médecin de famille à Montréal pour nous. Un service téléphonique officiel a mis environ 3 mois pour me dire que je ne pouvais pas être inscrit sur une liste pour avoir un médecin de famille car je ne souffrais de rien en particulier présentement. À Calgary, mon ami a passé une dizaine de coup de fil et il a obtenu un médecin de famille pour nous. Je suis d'accord sur le côté petit job si tu ne maîtrises pas l'Anglais à Calgary. Le côté positif, c'est que tu améliores ton niveau pendant ce temps la pour passer à autre chose. A Montréal, je ne comprends pas pourquoi cette spirale du petit job si tu maîtrises la langue principale. Encore une fois, même un petit job de caissier ou intérimaire à la banque a été impossible à décrocher avec 15 ans d'expérience. A bon entendeur... J'ai fait ce récit pour encourager les postulants immigrants à bien réfléchir sur l'endroit. Il y a de belles réussites au Québec. Il y a au moins autant de déception et beaucoup restent dans l'esprit «do not give up». Mon ami qui était professeur de Français à Montréal a rencontré tant d'immigrants que je peux te l'affirmer. Mon conseil (et ce n'est que le mien - aucune prétention à imposer une vision), si vous êtes éduqué et/ou qualifié, le Québec ne semble pas être la province pour vous à part quelques exceptions. Sans réseau, il est difficile de s'installer. Voilà tout. Après, ça reste du cas par cas. Modifié 8 janvier 2013 par Sarbacane green20770 et Claranne ont réagi à ceci 2 Citer
Habitués Blueberry Posté(e) 8 janvier 2013 Habitués Posté(e) 8 janvier 2013 Bonjour, Merci pour ce témoignage, mais j'ai une question. Peux-t'on travailler dans une autre province du canada alors qu'on a un CSQ ? Il me semble qu'on ne peut pas travailler ailleurs au canada que pour la province ou on a été sélectionné. Il faut attendre d'avoir la nationalité canadienne pour pouvoir le faire. Merci pour vos réponses. Non, en tant que résident permanent, tu peux travailler dans tout le Canada. Citer
Habitués Blueberry Posté(e) 8 janvier 2013 Habitués Posté(e) 8 janvier 2013 (modifié) Écoute bien, cette personne fait des affirmations qui sont erronées pouvant induire les futurs immigrants en erreur. Je corrige ces informations erronées. C'est tout. Et si tu n'aimes pas mes messages, tu n'as qu'a passer ton chemin. Laisse les gens s'exprimer. C'est super pénible ton affaire ! Je ne fais que corriger la désinformation de certains individus sur ce forum. C'est tout. Ce n'est pas de la désinformation auquel on a affaire ici. Simplement des gens qui partagent leur experience personnelle et les sentiments qui vont avec! Cela n'a pas marché comme ils l'auraient souhaité sur Montréal et ils sont maintenant ailleurs, ou, apparemment cela marche mieux pour leur situation personnelle. Aux dernières nouvelles, chaque immigrant a le droit de faire ce qui est le mieux pour sa personne. Parce que quelqu'un décide de quitter le Québec, pour des raisons diverses et variées, ne signifie pas un rejet total de la société Québécoise ou une critique systématique. Le Québec ne conviendra pas à tout le monde....on peut dire cela pour n'importe quelle province du Canada d'ailleurs. Et ce n'est pas une offense supreme de le mentionner! Modifié 8 janvier 2013 par Blueberry nafnaf80, Sarbacane, Claranne et 1 autre ont réagi à ceci 4 Citer
Habitués nafnaf80 Posté(e) 8 janvier 2013 Habitués Posté(e) 8 janvier 2013 Mais bon sang MC , t'en a pas marre de jouer à Mr je sais tout ? Punaise, c'est son expérience perso , son vécu perso et son ressenti. Même si tu n'es pas d'accord avec lui, essayes (oui, je sais c'est quasi impossible pour toi) un peu d'arrêter de tacler à tout bout de champ, c'est super pénible. Ce que je retiens du récit de Sarbacane, c'est sa volonté de vouloir s'en sortir et sa réactivité que je trouve louable. Je vous souhaite à tous 2 une belle vie à Calgary Écoute bien, cette personne fait des affirmations qui sont erronées pouvant induire les futurs immigrants en erreur. Je corrige ces informations erronées. C'est tout. Et si tu n'aimes pas mes messages, tu n'as qu'a passer ton chemin. Laisse les gens s'exprimer. C'est super pénible ton affaire ! Je ne fais que corriger la désinformation de certains individus sur ce forum. C'est tout. J'adore ton "Laisse les gens s'exprimer" , alors que tu es sans arrêt en train de contrer les uns et les autres qui ont une vision différente de la tienne. C'est comme ta fameuse vérité (fausseté) sur les trottoirs de Drummondville et leurs éclairages... Claranne et Sarbacane ont réagi à ceci 2 Citer
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