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Aérospatiale : besoins urgents de main-d'oeuvre

Source : Agence QMI - Les entreprises québécoises oeuvrant en aérospatiale ont un urgent besoin de main-d'œuvre qualifiée, notamment pour des monteurs de structures.

Pour tenter d’attirer jeunes, l'École des métiers de l'aérospatiale de Montréal (EMAM) a lancé une campagne publicitaire il y a quelques jours, mais les résultats ne sont pas encore au rendez-vous. «Une offensive supplémentaire sera menée lors des prochaines semaines, a souligné Josée Péloquin, directrice de l’EMAM. Tout de suite après les élections, nous devrons retourner en campagne de promotion.»

«Nos finissants sont sollicités par les entreprises, tant petites que grandes, a indiqué Mme Péloquin. Leurs représentants se déplacent pour les rencontrer. Nous faisons même des entrevues dans l'école afin d'accélérer les choses. Ceux qui termineront leur formation en octobre sont très demandés.»

Bombardier, Bell Helicopter, CAE, Pratt & Whitney ainsi que leurs fournisseurs sont très actifs sur le terrain de l'embauche.

Actuellement, l’EMAM dispense des formations d'un an et moins à environ 500 étudiants. L'entrée des étudiants et la sortie des diplômés se font à longueur d'année. Le salaire moyen des diplômés varie de 14 $ à 20 $ de l'heure.

Selon Josée Péloquin, le nombre de diplômés est insuffisant pour répondre à la demande. «Nous anticipons des besoins plus importants que le bassin d'élèves que nous avons. Nous recevons beaucoup d'appels afin d'augmenter la cadence.»

Répondre à la demande est toutefois possible. «En 2000, l'école était ouverte 24 heures sur 24, avec quatre plages horaires dont la capacité était de 450 élèves chacune. Nous faisions le tour de l'horloge avec des formations de nuit. En janvier prochain, nous aurons peut-être 800 étudiants et nous pouvons nous ajuster rapidement.»

Les ingénieurs sont également très recherchés par l’industrie. Par exemple, en juillet dernier, Bombardier Avions commerciaux mentionnait qu’il avait des postes à combler. «Nous avons des postes ouverts pour les ingénieurs en service pour les CRJ, la Série Q et les jets d'affaires», a expliqué Mark Masluch, porte-parole des services à la clientèle chez Bombardier. «Au Canada, il y a des occasions aux centres de réponse à la clientèle. Les sites sont à Mirabel, à Montréal et à Toronto.»

Selon les prévisions économiques sectorielles publiées par Emploi-Québec, il s'agit d’un domaine aux perspectives très intéressantes. Le génie aérospatial a une cote «très favorable», avec un salaire annuel brut moyen de 78 000 $.

Dans son ensemble, l’industrie aérospatiale occupe 42 000 travailleurs. Le salaire annuel moyen est de 60 000 $ chez les grands employeurs, selon les données compilées par Aéro Montréal et le Comité sectoriel de main-d'oeuvre en aérospatiale du Québec (CAMAQ).

[ 04-09-2012 ]

http://carriere.jobboom.com/actualites/2012/09/04/20166666.html

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