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[Portrait] Boucar Diouf, un humoriste immigrant


Laurent

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À lire ce matin dans la Presse :

Boucar Diouf n'avait jamais quitté l'Afrique avant d'immigrer au Québec. « Il y a trois chocs quand t'arrives, raconte-t-il. Il y a le choc linguistique, le choc culturel et le choc thermique ! »

MARTIN ROY, LEDROIT

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L'humoriste et animateur sénégalais Boucar Diouf a immigré au Québec en 1991 pour poursuivre ses études en océanographie à l'Université du Québec à Rimouski.

Une fois son doctorat en poche, il a enseigné la biochimie pendant huit ans à cette même université. « Huit ans de bonheur », lance-t-il en se remémorant son passage dans le Bas-Saint-Laurent.

La question se pose : comment un professeur universitaire s'est-il retrouvé, presque du jour au lendemain, sur les planches de toutes les salles de spectacle au Québec à faire rire les gens aux larmes ?

« J'enseignais la biochimie et je préparais toujours des capsules d'humour pour les étudiants, répond-il. J'appelais ces capsules : les Boucardises. Un jour, le Festival Juste pour rire était de passage à Rimouski pour des auditions. Ce festival faisait une tournée des régions et mes élèves m'ont inscrit à ces auditions. Ils m'ont dit : 'C'est un défi qu'on te lance.' C'est comme ça que j'ai commencé à faire de l'humour.

« J'ai combiné les deux pendant longtemps mais à un moment donné, comme on dit en Afrique : 'On ne peut pas courir et se gratter les fesses en même temps.' Il faut se décider. Donc j'ai décidé d'aller voir. Et je sais que c'était un risque à prendre parce qu'on compte plusieurs excellents humoristes au Québec. Mais je savais que si ça ne marchait pas, j'avais toujours l'enseignement. »

Lire la suite : http://www.cyberpresse.ca/le-droit/chroniqueurs/denis-gratton/les-grandes-entrevues/201203/09/01-4504220-lhumoriste-qui-venait-du-chaud.php

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  • Habitués

C'est amusant, le sous-titre de notre blog c'est "Un choc culturel, un choc thermique, un choc linguistique". Comme quoi, qu'on vienne d'Afrique ou d'Europe, on ressent des choses similaires !

J'aime ces billets de gens qui changent de vie du tout au tout. Ca montre cette possibilité de pouvoir changer, évoluer, sans pour autant se faire juger par ses paires ! En France, on pourrait considérer qu'il n'a pas été capable de rester professeur ou qu'il n'avait pas pris la bonne route au départ, alors qu'ici on va dire qu'il a su découvrir un nouveau chemin. J'aime cette façon de voir les choses !

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