Laurent Posté(e) 23 juin 2011 Posté(e) 23 juin 2011 Publié le 20 juin 2011 à 05h30 | Mis à jour le 20 juin 2011 à 05h30 Selon un rapport du Partenariat local pour l'immigration d'Ottawa Agrandir Le drapeau franco-ontarien pourrait bien flotter sur un monument de la francophonie érigé à Hawkesbury, le 25 septembre prochain. JEAN-FRANÇOIS DUGAS, LEDROIT Guillaume St-Pierre Le Droit La survie de la francophonie ontarienne dépendra en grande partie de l'immigration, révèle un rapport du Partenariat local pour l'immigration d'Ottawa (PLIO) dont LeDroit a obtenu copie. En 2009, 25 % des élèves qui fréquentaient les écoles francophones de la capitale fédérale étaient des immigrants de première ou deuxième génération. « Le calcul est simple, affirme la vice-présidente du Partenariat local pour l'immigration d'Ottawa (PLIO), Jephtée Elysée : ans ces élèves, 17 des 65 écoles francophones de la région seraient fermées. Ça ferait combien d'emplois perdus ça ? » Afin de s'assurer que les nouveaux venus fassent leur place au soleil dans la communauté francophone ottavienne, le PLIO misera dans les prochaines années sur une stratégie « radicalement » différente que par le passé. L'administration municipale, les conseils scolaires, les services de santé et sociaux, les employeurs et les associations immigrantes sont appelés à travailler ensemble dans le futur afin de refléter la complexité des problèmes d'intégration des immigrants. « Avant, on avait tous des intervenants qui, chacun de son côté, voyait ce qu'il pouvait faire. Par exemple, avant, c'était aux conseils scolaires de gérer le haut taux de décrochage chez les immigrants qui vivent dans les quartiers à faibles revenus. Mais on s'est rendu compte que ce n'est pas seulement un problème académique. » Le rapport de 180 pages est le fruit du travail d'une quarantaine d'organismes qui s'est échelonné sur un an et demi. Le document renferme la nouvelle Stratégie d'immigration d'Ottawa pour les années à venir. Le défi de l'intégration L'intégration réussie des immigrants aux communautés francophones en milieu minoritaires représente la planche de salut de ces dernières, croit Mme Elysée. « La qualité des services en français disponibles est en fonction du nombre de personnes, illustre-t-elle. Or, la progression démographique des francophones en Ontario s'est fait grâce à l'immigration dans les dernières années. Si on veut que la qualité des services offerts aux francophones soit assurée, les immigrants doivent rapidement savoir comment ils peuvent s'intégrer. » Le défi de l'intégration sera d'autant plus difficile que le financement des organismes qui y travaillent est systématiquement réduit. C'est une des raisons pour laquelle le PLIO, une nouvelle structure administrative créée en 2009 par Citoyenneté et Immigration Canada, veut travailler « à la mise en commun des ressources financières et des services » qui sont offerts par l'ensemble des groupes associatifs, explique la vice-présidente. source : http://www.cyberpres...rancophonie.php Citer
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