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740 000 postes à combler d'ici ... 2014 !


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Posté(e) (modifié)

Voilà qui est bien singulier : en 2008, on annonçait 700 000 postes à combler pour 2011... ce qui ne s'est pas produit. Nous sommes à la fin de mars 2011 et on nous prédit cette fois 740 000 postes à combler pour 2014. Imaginez ! 740 000 postes, ce n'est pas rien !

En 2006-2007, on (qui « on ? ») a fait un calcul d'une simplicité désarmante : il se créerait 240 000 emplois en 4 ans et pendant la même période, il y aurait 460 000 départs à la retraite. Sur quoi s'est-on basé pour avancer de tels chiffres ? « On » se le demande encore.

Voilà que maintenant, c'est 740 000 postes qui seront disponibles. Ceci est particulièrement ironique si l'on songe que des changements notables vont toucher le Québec en ce qui concerne la retraite.

Avec le dernier budget Bachand, les gens qui voudront prendre une retraite plus hâtive seront pénalisés, d'autres qui avaient songé à prendre leur retraite vont devoir travailler plus longtemps que prévu pour payer leurs dettes (taux d'endettement familial très élevé) et les entreprises, de leur côté, étudient sérieusement différentes possibilités qui permettraient aux « gens d'expérience » de rester plus longtemps actifs sur le marché du travail (horaire flexible, travail à temps partiel, télétravail, etc.).

En tout cas, je me demande sur quels savants calculs nos élites se sont basées cette fois pour en arriver à ce chiffre mirobolant !

Immigration: le rempart à la pénurie de main-d'oeuvre

Publié le 23 mars 2011 à 07h58 | Mis à jour à 07h58

  • Iris Gagnon-Paradis, collaboration spéciale

    La Presse

(Montréal) Dans un contexte de pénurie de main-d'oeuvre, les entreprises devront avoir recours à l'immigration pour pourvoir certains postes vacants. Mais est-ce que les mesures d'immigration s'arriment bien à leurs besoins ?

Selon les prévisions d'Emploi-Québec, il y aura près de 740 000 emplois à pourvoir au Québec d'ici à 2014, en raison des départs à la retraite et de la création de nouveaux postes. On estime que près de 15% de ces besoins en emploi seront comblés par une main-d'oeuvre nouvellement immigrante.

Tout un défi pour le Québec, alors que des entreprises continuent à perdre des travailleurs immigrants qui voient leur permis de travail temporaire arriver à échéance, affirme Philippe Rousseau, avocat chez Egan, société affiliée à Ernst&Young, qui travaille en matière d'immigration et de travail depuis une décennie. Selon l'avocat, le rôle du gouvernement en matière de recrutement et de rétention des immigrants est crucial: «Les gouvernements doivent prendre des initiatives en matière légale, pour mettre de l'huile dans la machine et améliorer les temps de traitement des demandes. C'est bien d'amener un travailleur étranger ici, mais il faut aussi savoir le garder!»

Car le Québec est loin d'être le seul à vouloir attirer les meilleurs talents, explique-t-il. «Dans une économie basée sur l'innovation, le Canada n'est pas seulement en concurrence avec l'Europe et l'Amérique du Nord, mais aussi avec les entreprises chinoises et indiennes. Comme l'économie est globale, la recherche de ces talents devient également globale. Dans ce contexte, tout atout ou léger avantage que la législation d'un pays peut offrir est déterminant.»

Car le risque est grand de voir ce bassin de travailleurs potentiels choisir des pays où la bureaucratie est moins lourde, avertit l'avocat. «Par exemple, il faut moins de six mois pour obtenir sa résidence permanente en Australie, alors que la durée est de 12 à 24 mois au Canada. Que pensez-vous qu'un ingénieur indien qui a le choix entre Montréal ou Sydney va choisir?»

Améliorer les processus

En visite chez Ernst&Young pour prendre le pouls du monde des affaires il y a quelques semaines, la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles (MICC), Kathleen Weil, a assuré être au courant des divers problèmes auxquels font face les entreprises en matière d'immigration, nous relate Me Rousseau.

Le Québec a d'ailleurs lancé l'an dernier le Programme de l'expérience québécoise. Ce programme, qui vise à faciliter le passage de résident temporaire à celui de résident permanent, s'adresse aux travailleurs temporaires spécialisés en emploi au Québec et aux étudiants étrangers diplômés du Québec. Il permet, à certaines conditions, d'obtenir le Certificat de sélection du Québec (CSQ), équivalent du «visa» québécois, à l'intérieur d'un délai très rapide de 20 jours.

D'autres programmes pourraient aussi être mis en place, suggère Me Rousseau. Par exemple, créer un permis de travail uniquement pour les professionnels, qui pourrait être délivré dans un délai beaucoup plus court. Ou encore, conclure une entente avec le fédéral pour qu'une personne détenant son CSQ puisse obtenir un permis de travail pendant que sa demande de résidence permanente est en traitement au fédéral. Une mesure semblable existe en Alberta, affirme l'avocat.

Nouveau visage de l'immigration

Beaucoup de personnes ont encore cette image quelque peu surannée de l'immigrant qui arrive avec ses valises en laissant son pays derrière et en espérant des jours meilleurs. Mais la nouvelle réalité de l'immigration est tout autre, avance l'avocat.

«Beaucoup de travailleurs temporaires sont amenés par leur entreprise au Canada ou alors sont recrutés par des entreprises d'ici qui ont un besoin ponctuel pour un talent et qui ne le trouvent pas localement. Ces professionnels arrivent le plus souvent avec un patrimoine financier, des études et des qualifications.»

En effet, selon les chiffres du MICC, le Québec a accueilli 53 985 nouveaux immigrants en 2010. Parmi ceux-ci, 69,5% font partie de la catégorie de l'immigration économique, qui regroupe entre autres des travailleurs qualifiés (62,8%) et des gens d'affaires (4,6%).

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/emplois/201103/23/01-4382212-immigration-le-rempart-a-la-penurie-de-main-doeuvre.php

Modifié par Ensaimada
  • Habitués
Posté(e)

Je crois déjà plus au 400 000 postes dans fonction publique ! Cette semaine j'ai reçu en mail le forum des jeunes fonctionnaires ! Ils veulent savoir pourquoi malgré les soit disant bonnes conditions de travail, ils perdent environ 30% des jeunes fonctionnaires pour le privé ... Je vais m'inscrire, j'ai comme l'impression que les bonzes dans les bureaux ne savent pas comment sont embauchés les jeunes fonctionnaires ! Dans ce merveilleux courriel, ils disaient les bonnes conditions, congé maladie cumulable, 4 semaines de congé, assurance, fonds de pension ...

Oui j'ai des petites nouvelles pour eux, ils nous embauchent occasionnelle un ans moins deux jours ce qui veut dire pas de congé maladie, pas d'assurance et pas de 4 semaines de congés ... En plus, on ne peut même pas appliquer sur les postes intéressant, parce qu'il faut être employé de la fonction publique permanente -_- C'est mieux d'être sur la liste des concours que déjà être employé de la fonction publique ! J'ai bien hâte de voir si en 2014 lorsque 40% des fonctionnaires seront à la retraite si leur conditions débiles vont tenir ! -_-

Ça fait jolie pour la population d'embaucher occasionnelle ! On n'est pas compté comme fonctionnaire, mais on fait le même boulot ! -_- C'était mon coup de gueule de la matinée !

  • Habitués
Posté(e)

Ceux qui nous balancent des chiffres ont une méthode de calcul bien simple cest juste de lextrapolation ils ont des données des années x -1 ,x-2 ainsi de suite , font de la magie (division , racine carrée, addition ) et après nous servent des chiffres qui sont bien loin de la réalité le FMI , la Bque mondiale navaient ni une "pute" d'idee de l'ampleur de la crise de 2008-2009 et ben bilan pres de 20millions de chômeurs en europe ...on a été pris de plein fouet en Europe on a léconomie allemande qui Curieusement a fait un taux de croissance impressionnant même le FMI navait pas prévue ca une croissance de plus de 3º/º .... le FMI avait des prévisions bien pessimistes :girl_devil:

  • Habitués
Posté(e)

Si ces chiffres ne sont pas fondés, les vrais victimes seront les immigrants qui vont venir ici et se casser les dents après avoir dépenser toutes leurs économies pour le dossier d'immigration, le voyage, l'installation et les 3 mois de survie à leurs propres frais.

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