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  1. O'Hana

    CV québécois

    Salut Guissmoo, Pour l'université, à moins que tu ne sois titulaire d'un doctorat et que tu recherches un emploi de professeur titulaire, la seule possibilité est d'appliquer comme chargé(e) de cours. Inconvénients : la précarité de l'emploi. Tu dois d'abord te qualifier auprès du département où tu voudrais enseigner en soumettant ton profil et le responsable va alors évaluer si la qualification te sera reconnue. Ensuite, durant l'été pendant une période précise, il y a affichage des cours sur le site internet de l'université (section ressources humaines) pour les sessions automne, hiver et été à venir généralement. Tu dois remplir le formulaire (format PDF) et l'envoyer ensuite avec ton c.v. au responsable du département dont dépendent les charges de cours que tu souhaites obtenir. La précarité intervient parce qu'à chaque nouvelle année, tu dois réappliquer car tu n'as aucune priorité tant que tu n'as pas réussi ta probation (six cours enseignés généralement). Et ça, c'est sans compter si un professeur désire enseigner un cours qui t'intéresse, il passe alors devant toi. Au cégep, tu envoies ton c.v. au département des ressources humaines du collège qui t'intéresse. Bien évidemment, consulte d'abord les programmes offerts ainsi que le contenu des cours pour évaluer si ton profil peut correspondre à un besoin dans l'établissement. O'Hana
  2. Invité

    CV québécois

    Bonjour, je cherche un emploi dans l'enseignement supérieur (cegep, université). Pouvez vous me dire comment fait on un CV pour ce genre d'emploi ou s'il faut avoir écrit des articles ou enseigner pour pouvoir avoir une chance d'être pris? merci
  3. Pratiquement toutes les villes québécoises de plus de 5000 habitants ont un site web. En général, leur nom de domaine suit le modèle suivant: www.ville.NOM.qc.ca Par exemple: Joliette = www.ville.joliette.qc.ca Lorraine = www.ville.lorraine.qc.ca Débute avec une carte du Québec. Il est assez facile de se faire une idée de... - la grosseur des villes - leur situation géographique - les routes qui y vont - leur degré d'isolement - leur position relative aux plaines, montagnes, lacs, rivières, estuaire ou océan De là, tu peux te construire une liste de noms de villes et commencer tes recherches sur Internet. Tu trouveras très facilement les sites officiels de ces villes. Pour la suite, eh bien tu pourras essayer de trouver des témoignages de gens habitant dans les régions ou les villes qui t'intéressent. Tu pourras aller sur meteomedia.com pour connaître le climat, et sur les sites d'emploi pour voir ce qui est en demande dans ces régions. N'est-ce pas là une approche méthodique? À éviter selon moi: - les sites touristiques, les témoignages de gens qui reviennent de voyage - se laisser trop envouter par des paysages de carte postale - avoir des préjugés trop forts sur "de quoi une ville québécoise doit avoir l'air" Quelques idées, en vrac... Une ville de 10000 habitants au Québec, c'est une ville de bonne taille. Et si elle est en région, elle a probablement une importance stratégique. Les villes universitaires sont toutes des villes intéressantes parce que très dynamique. Si une ville n'a pas de Cégep ou d'hôpital, elle est peu importante. Un village perdu ça demeure un village perdu. Toutes les banlieues se ressemblent. La moitié des centres administratifs des régions du Québec ne sont pas reliées au réseau autoroutier. Le train au Québec est à peu près inutilisable (cher, lent, horaires de dingues, gares mal situées). À part peut-être le train de banlieue... et encore... L'avion régional coûte très cher. La zone métropolitaine de Montréal s'étend sur environ 100 km x 50 km. De Saint-Jérôme au nord, jusqu'à Granby et Saint-Jean-sur-Richelieu au sud. Dans le sens ouest-est, c'est moins étendu (de la pointe ouest de Montréal jusqu'à Varennes).
  4. Bonjour, Si vos enfants avaient un bon niveau en France, pas de soucis à se faire pour suivre les programmes Québécois. Mes enfants avaient 10 et 13 ans quand nous sommes arrivés il y a 5 ans et ils n'ont jamais éprouvé de difficultés que ce soit en primaire, secondaire et maintenant CEGEP. La question qui demeure quand on arrive c'est le choix privé / public surtout pour le secondaire. Vous trouverez certainement des réponses dans la rubrique FAQ à ce sujet. Si cela n'est pas suffisant, je me ferai un plaisir de vous répondre. Patrick
  5. Invité

    La question linguistique revient hanter le PQ

    Le problème devrait être encore plus simple que ça. Pourquoi faire un test de français ? Puisque les allophones sont obligés d'aller à l'école primaire et secondaire en français, voulez-vous bien me dire pourquoi il faudrait leur faire passer un test de français avant d'entrer au cégep ? La seule réponse possible, c'est qu'il se pourrait qu'ils ne maîtrisent pas la langue française au terme de leurs études secondaires. Ça veut dire que, théoriquement, il y a des enfants qui évoluent au primaire ou au secondaire dans le système d'enseignement francophone du Québec et qui trouvent le moyen de ne pas savoir parler français, avec un diplôme de secondaire 5 en poche. Le PQ, dont je partage la finalité des intentions, étudie le problème d'un mauvais angle. Les tests de français, on les a déjà. On est supposé en avoir un au terme de chaque année académique. Donc, la solution, elle est simple: il suffit que le Ministère de l'Éducation impose des examens sévères à la fin de chaque année du primaire et du secondaire, et qu'il refuse d'accorder un diplôme d'études secondaires sans résultats probants. Sans résultats probants en secondaire 1, 2, 3, 4 ou 5, pas de collégial, point à la ligne, dans quelque langue que ce soit. Me semble que c'est logique: tu veux entrer collégial ? Eh bien commence par réussir tes examens du secondaire. Et il n'y aura pas de débat sur la langue. Évidemment, pour ça, faudrait peut-être qu'on commence par avoir un programme d'enseignement efficace au secondaire...
  6. Ce n'est pas tout à fait ça. En fait, les anglophones ont le droit d'envoyer leurs enfants à l'école anglaise dès le départ si au moins un des parents a été lui-même à l'école anglaise. Les francophones et les allophones eux, n'ont pas le choix d'envoyer leurs enfants à l'école française, au primaire et au secondaire. Or, rendu au CÉGEP (collégial), il n'y a pas de règles à suivre, les jeunes peuvent aller où ils veulent. Les statistiques disent qu'un fort pourcentage des allophones se tournent alors vers les CÉGEP anglophones. D'où l'idée de faire un test en français d'abord, pour s'assurer qu'ils maîtrisent la langue française, que le fait qu'ils aillent dans un CEGEP anglophone ne changera pas la donne. Le but de tout ça finalement: s'assurer que les allophones utiliseront le français dans la vie de tous les jours, pas l'anglais.
  7. Allez, j'en remes une couche sur le délicat sujet de la langue d'enseignement des allophones au Québec http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Polit...llophones.shtml Je ne comprends toujours pas pourquoi, le français n'est pas la seule et unique langue d'enseignement au Québec ? Ne fait il pas le contraire de ce qui serait logique de faire ? à savoir, enseignement au cégep en Français et test linguistiques anglais pour s'assurer d'une bonne maîtrise de cette langue ? Bonne lecture
  8. Zogu

    L'avortement au Québec

    Peut-être me suis-je mal exprimé. En fait, je voulais souligner le fait que ces femmes provenaient de milieux socio-économiques favorisés. Et vlan dans les clichés habituels sur les supposés "méfaits" de la pauvreté et du "manque de diplomes, manque de responsabilité"! Car on se rassure souvent en se disant que ces problèmes de société (avortement, drogue, suicide, et quoi encore), c'est pour "LES AUTRES", les pauvres, les bums, les moches, les hippies, les pas-vite, les gens à jobine, les étudiants pauvres, les lâcheux et les décrocheurs... tous ces gens qu'on ne côtoie pas et qui nous semblent remplis de tares jusqu'à la lie. On SE rassure, ça NOUS rassure, on se dit qu'on est à l'abri, que notre "classe moyenne-élevée" est un bouclier qui nous protège contre tous les problèmes. Et pourtant... Femme et homme, les couples que j'ai connus et qui ont vécu une grossesse non désirée étaient relativement riches et avaient au moins complété leur Cégep. Encore une fois: RICHE ou PAUVRE, ÉDUQUÉ ou NON, il semble y avoir des grossesses non désirées dans tous les racoins de la société. Mais on se ferme les yeux. Tabou! Je sais bien que le "safe sex" et la contraception sont des responsabilités partagées par les 2 protagonistes. Sauf qu'ici on parle d'avortement... et que la femme qui se présente à la clinique pour se faire avorter est souvent bien seule. Et que les statistiques ne mentionnent pas monsieur zizi-qui-a-fait-pan, juste madame gros-ventre-choix-difficile.
  9. Zogu

    A quoi ça correspond?

    Hé bien Mel, il serait temps que tu approfondisses ta connaissance du système scolaire québécois. Voici en vrac quelques informations pour guider tes recherches 1) Le système scolaire québécois est différent du système scolaire canadien. Il est aussi différent des systèmes français et américain. 2) Le niveau Secondaire est à peu près équivalent au Lycée. Après la fin du secondaire, il est possible de faire un cours dit "DEP" (cours professionnel) qui dure généralement 2 ans, rarement 1 an. 3) Le niveau Cégep s'insère entre le Secondaire (Lycée) et l'Université. Le diplôme obtenu au Cégep est le DEC. Ce niveau propose deux cheminements possible: - le Cégep général, qui dure 2 ans et qui prépare à l'université. - le Cégep professionnel, qui dure 3 ans et qui enseigne un métier. Je ne crois pas qu'il y ait de cours de secrétariat à l'université. Je sais qu'outre le secrétariat général, qu'on peut apprendre soit en DEP, soit au Cégep, il y a des cours de secrétariat spécialisés pour certaines disciplines, en particulier le "Secrétariat juridique". Certains collèges privés offrent aussi des cours de secrétariat, mais il faut être bien prudent avant d'investir là-dedans. C'est probablement moins sérieux que le diplôme que tu possèdes déjà. Pour la mise à niveau pour le clavier QWERTY, tu peux acheter un logiciel de pratique mais fais bien attention, le logiciel français TapTouche prétend supporter QWERTY mais le modèle de clavier qu'il supporte n'est pas vraiment standard.
  10. O'Hana

    A quoi ça correspond?

    Salut Mel, Grosso modo, ça ressemble pas mal à la Technique en Bureautique (DEC professionnel de trois ans dans un cégep québécois) : monographie Technique en Bureautique du College de Sherbrooke en format PDF Ou encore, dans l'ordre d'enseignement juste en-dessous, au DEP en secrétariat (secondaire professionnel d'une durée de 1485 heures) : monographie DEP en Secrétariat O'Hana
  11. Zogu

    A quoi ça correspond?

    C'est probablement à peu près un DEC général (Diplôme d'Études Collégiales), donc, niveau Cégep 2 ans. Probablement en Administration ou Sciences Sociales, dans ton cas, non? Si c'est dans un domaine spécialisé, alors sache que c'est certainement moins qu'un DEC professionnel (3 ans à temps plein). C'est quoi au juste ton diplôme? Ça contenait quels cours?
  12. Pour comprendre comment les québécois voient la religion, il faut se renseigner sur l'Histoire du Québec. Le mieux est de trouver des sources sérieuses et pas trop subjectives. Par exemple, un bon livre d'histoire rédigé en français par un québécois pas trop vieux. Il faut savoir que la colonie de Nouvelle-France a été créée à l'origine dans un souci de liberté religieuse: aucune loi particulière. Cependant le roi Louis XIV, en butte à des conflits religieux sur son territoire, impose la "pureté catholique" aux colonies. Désormais, les Français Protestants et les membres de toute autre religion n'ont plus le droit de s'établir en Nouvelle-France. Cela n'a pas empêché quelques-uns d'entre eux de passer à travers les mailles du filet. À la conquête anglaise en 1759-1763, les conquérants sont très minoritaires en sol canadien et ont peu des humeurs de la population. Le territoire est peu militarisé et les colons britanniques n'arrivent pas en masse. Pendant une génération, les Anglais ne peuvent changer les lois et la société canadienne: liberté totale de religion, liberté linguistique, et en plus les lois civiles françaises et le système seigneurial sont préservés. Notons qu'à cette époque les écoles ne sont pas dirigées par l'Église. Puis arrive la Révolution Américaine. Des Anglais américains restent fidèles à la couronne britannique et se réfugient au Canada. On les nomme les "Loyalistes" et ils colonisent rapidement l'Ontario actuel. En 1774-1775, les rebelles américains envahissent le Canada et tiennent la ville de Montréal pendant un hiver. La population montréalaise ne réagit pas, la ville de Québec tient le coup, et les Américains doivent se replier. Une autre invasion américaine sera repoussée au prix de combats acharnés quelques années plus tard. Pendant ce temps, le régime militaire temporaire se transforme en régime colonial. Puisque la population francophone est en déclin relatif (puisque de nombreux anglophones, surtout des Loyalistes et des marchands Écossais s'installent) et que la menace américaine devient moins vive, les autorités commencent à vouloir "assujettir" le peuple canadien-français. Des lois sont votées: pour accéder à tout poste important, tant au niveau public que privé, il faut renier la religion Catholique, faire serment d'allégeance au roi d'Angleterre et parler Anglais. En réaction à ces lois, la population canadienne-française se REPLIE dans ses acquis: l'agriculture, les terres héréditaires, la religion Catholique et la langue Française. Éventuellement, le peuple canadien-français se replie de plus en plus sur lui-même. Les villes grossissent et se peuple massivement d'anglophones (Anglais, Écossais, Irlandais), les canadiens-français développement plutôt un interminable chapelet de villages tout au long des rivières du Québec. Les églises poussent un peu partout. De nombreus irlandais se convertissent à la langue française pour pouvoir aller à l'église Catholique. Arrivent l'incontournable étape de l'émancipation. Les peuples de la colonie canadienne, anglophones et francophones confondus, ont développé le territoire et atteint un certain niveau de développement économique et social. Des hommes politiques exigent de plus grandes libertés de la part de l'Angleterre. Surviennent les événements de 1837-1838, une révolte populaire armée, une révolution qui n'aboutit pas et qui est réprimée dans le sang (et le feu). Après la révolte des Patriotes, le régime colonial britannique se durcit. Premier changement: la politique d'assimilation des francophones vers l'Anglais sera plus musclée. Second changement: le pouvoir colonial s'allie au pouvoir religieux catholique, afin de garder les curés "sous surveillance" et de maintenir le peuple québécois dans la pauvreté et loin du pouvoir. Les écoles deviennent religieuses: les francophones ont des écoles strictement catholiques, les anglophones ont des écoles protestantes. Les irlandais ont le choix. À partir des années 1840, et pour un peu plus d'un siècle, la société québécoise s'articule autour du mot d'ordre "Terre-Religion-Famille", l'Église s'impose en véritable dirigeant du peuple québécois. Des expressions telles "Né pour un petit pain" deviennent populaires. Une politique de natalité basée sur la Bible voit le jour: les femmes deviennent de véritables "usines à enfants". Il n'est pas rare que les familles francophones aient 15, voire 20 enfants. Cela accentue la pauvreté et le morcellement des terres. En effet, le père subdivise la terre familiale en lots plus petits, pour ses fils. Arrive les années 1860 à 1940, des années de famine, de crises économiques à répétition et de désarroi. Un québécois sur six quittera la province pour trouver de quoi survivre ailleurs: aux États-Unis dans les filatures et les usines, en Saskatchewan dans les champs, en Ontario dans les scieries, etc. Pendant près de la moitié du XXe siècle, le Québec est dirigé par Maurice Duplessis, un politicien véreux, un petit Mussolini. Outre le fait qu'il est "copain copain" avec les évêques et les cardinaux du Québec ("Le ciel est bleu, l'enfer est rouge"... le bleu, couleur politique de Duplessis!), Duplessis est un anti-communiste notoire, un anti-syndicaliste violent (police secrète et brigades de terreur anti-syndicales). Il vend les rivières à saumon du Québec aux américains et des territoires de chasse riches en gibier, afin de financer ses travaux d'infrastructure: routes, ponts, électrification. Il fait bénir tout ce qu'il construit par un évêque, ce qui impressionne grandement la population. Il faut dire qu'à ce moment-là, 100% des francophones du Québec sont officiellement Catholiques, et ceux qui ne se présentent pas à l'église et au confessionnal sont immédiatement suspects. Arrive enfin la Révolution Tranquille, en 1962. Croulant sous les scandales, le patronage, la corruption, le gouvernement Duplessis tombe en disgrâce et est remplacé par un gouvernement progressiste. EN MOINS DE 10 ANS, le Québec est profondément transformé. Les écoles, les hôpitaux, les orphelinats deviennent laïques (non religieux). Le réseau d'universités devient public et est normalisé. Des lois contre la discrimination, pour la liberté religieuse, etc., sont votées. Le Québec se transforme et devient moderne. Il s'ouvre au Monde (l'exposition universelle de 1967 fut le moteur de cet éveil), aux gastronomies, aux religions orientales, aux idées universelles, aux peuples ayant vécu des situations similaires (Catalans). Cela mène à une volonté d'indépendance (et à des référendums)... ainsi qu'à des dérapages malheureux (terrorisme et crise d'octobre 1970). Cependant, on ne peut pas effacer les effets (les séquelles?) de l'histoire religieuse du Québec en 2 géénérations. Mes parents ont vécu la Révolution Tranquille. Ma mère, par exemple, est passé de l'école religieuse (avec les bonnes soeurs à cornette) au Cégep!!!! Cela a dû être déroutant. L'église Catholique sortait tout juste du concile Vatican 2. Au Québec, les prêtres ont pris leur guitare et se sont mis à chanter. On a construit des églises "modernes" (architecturalement horribles). Etc. De nombreuses personnes ont vécu un rejet très violent de la religion, du pouvoir qui y est associé, du carcan moral, etc. Les gens qui ont vécu ce rejet quasi-total de la religion ont suivi un curieux cheminement. Ce sont les membres de la génération dite des "Baby Boomers". Nombre d'entre eux ont senti un gros vide spirituel, qu'ils ont comblé par les religions dites "nouvel-âge": les cristaux, l'énergie, la méditation, la projection astrale, la lumière, etc. D'autres ont plutôt versé dans l'orientalisme: Feng Shui, Yoga, Bouddhisme "soft". Enfin, une immense majorité de québécois non-religieux, non-pratiquants, croient aux anges!!!!! Ce qui est quand même rigolo. Aujourd'hui, la religion redevient un sujet "respectable" au Québec. Les gens de la plus jeune génération n'ont pas connu l'étouffant carcan catholique des années 1950. Ils sont en mesure de faire un choix éclairé, de choisir la religion de leur choix... ou aucune religion du tout. La majorité des québécois (plus de 75%) se déclarent "catholiques non pratiquants", ce qui signifie qu'ils conservent cette religion pour des raisons de tradition familiale. Évidemment, le paysage urbain du Québec est encore très marqué par la religion: on n'a qu'à compter le nombre de clochers, ou s'étonner de la taille des églises si on compare aux habitations modestes des gens. Cette saveur particulière est aussi notre fierté: en effet, notre jeune peuple n'a pas construit de monuments autres que ces églises. Et la société est très marquée encore par la religion, malgré le rejet des années 1960: les expressions, les jurons, certaines manières de penser, ont une forte connotation religieuse. Aujourd'hui, le Québec est religieux un peu malgré lui!
  13. Bon, quelues commentaires : 1) En réponse à Mel : Rachel Est et St-Denis, c'est le coeur du Plateau. Pas de problème (enfin pas plus qu'ailleurs dans un quartier achalandé en pleine ville) par contre, un logement SUR St-Denis j'y penserais à deux fois: très bruyant. 2) Hochelaga Maisonneuve : grosso modo, au Nord d'Ontario et particulièrement, disons, entre de Rouen et Sherbrooke, c'est plutôt correct. En général, quartier ouvrier décent, en pleine transformation. Il y a des rues fort jolies avec de grands arbres, des parcs, des jardins fleuris devant les maisons, etc. Au Sud d'Ontario ça craint pas mal plus. Dans les environs du CEGEP de Maisonneuve, il y a des coins très bien. 3) Si vous pensez acheter dans le coin ça peut être un très bon investissement (les maisons sont encore abordables et le quartier est, comme je le disais, en pleine transformation). Par contre il faut absolument faire inspecter par un professionnel qualifié (le mettre comme condition sur votre offre d'achat). Après avoir visité beaucoup d'immeubles dans le coin, j'ai constaté que la qualité de construction était plus inégale qu'ailleurs. Certaines maisons des années cinquante sont construites moins solidement que les maisons traditionnelles de la fin du 19e-début du 20e siècle (matériaux de moins bonne qualité) ; et même les maisons anciennes sont parfois construites moins solidement que leurs contemporaines du Plateau ou d'ailleurs. Le quartier était peut-être plus pauvre à l'époque et la qualité des matériaux s'en ressent. En particulier faites reviser les fondations, les poutres et solives de la cave, et les parements de brique. Dans ce dernier cas, les problèmes peuvent être arrangés (moyennant une somme assez considérable quand même) mais si les fondations ou le carré de madriers ont des problèmes majeurs, mieux vaut fuir en courant.
  14. Près du parc olympique?? craignos?? lol... Si je me trompe pas le CEGEP maisoneuve n'est pas loin... Station de métro pix9 pas tres loin du biodome ... Lol c'est un quartier que j'ai pas mal fréquenté en effet biodome le gros cinéma a côté du biodome puis le cegep de maisoneuve savais tu que c'été l'un des meilleurs voir le meilleur cegep public de montréal. En revanche c'est un quartier peu cher ca c''est vrai mais de la a dire que c'est creignos !!! lol j'habite paris donc si tu veux que je compare au niveau délinquance je dirais le 15 eme !! lol J ai pas tout vus mais bon de la a dire que c'est craignos ....
  15. USMEC

    Quelle école ?

    Bonjour, Une partie des répose se trouve ici : http://www.mels.gouv.qc.ca En revanche, c'est assez compliqué pour quelqu'un d'extérieur..Les correspondances de formation ne sont pas évidentes...Je pense que le plus simple est de ce rapprocher d'un CEGEP de la ville ou région et de dialoguer avec eux... @ plus
  16. loloanais

    TEMOIGNAGE

    <Nous partons nous aussi le 23 juin avec deux enfants de 14 et 16 ans et je suis étonné par le nombre de personne qui partent avec des enfants C'est vrai que c'est un peu plus dur pour les enfants de 16 ans car il quitte leurs amis A vous de leur expliquer que dans la vie on se fait toujours de nouveaux amis Est ce que qu'el qu'un peut me dire s'il a mis ses enfants dans une école québécoise ou une "école Francaise ? Est ce que ma fille doit aller dans un CEGEP elle est atuellement en seconde A bientot
  17. De plus en plus, trois villes gaspésiennes concentrent la richesse de la région. Il s'agit de Matane, Sainte-Anne-des-Monts/Cap-Chat et Gaspé. Cet article de La Presse dresse un portrait de Gaspé, qui est en plein "boom" économique depuis 5 ans. Notez que la croissance devrait se poursuivre, avec l'industrie de l'éolienne qui se développe. Gaspé verra sous peu la construction d'une usine de pièces. (PS: Gaspé est situé tout au bout de la Gaspésie, à 10 heures de voiture de Montréal. On peut s'y rendre par train de nuit, aussi. La ville est située dans un havre très joli, avec des plages et un parc national à quelques km.) ======================================== Gaspé est en pleine santé économique Geneviève Gélinas et Gilles Gagné 17 mai 2005 - 08h52 Source: Cyberpresse.ca Aujourd'hui, plusieurs municipalités du Québec ont les yeux tournés vers Gaspé, une ville qui respire pleine santé économique. Nos deux journalistes dans cette région dressent un portrait de ce dynamisme qui anime Gaspé depuis maintenant deux ans. Nous publions aujourd'hui un premier volet en deux textes et demain, un troisième texte complétera ce reportage. La ville de Gaspé connaît un boom économique d'une rare vigueur depuis deux ans. Ses succès font bien sûr l'envie des autres localités gaspésiennes, mais aussi de bien des villes québécoises de même taille. Le taux de vacance des logements est par exemple passé de 16,4 % en 1999 à 1,1% en 2004. Il manque de logements de toutes sortes, note l'agent immobilier Marc Carbonneau. «C'est rendu qu'on achète une maison plus vite qu'une paire de souliers, tellement on a peur que ça parte (...) Depuis quatre ou cinq mois, à chaque maison, on a deux ou trois acheteurs et on joue dans les offres. Au centre-ville, s'il y avait 15 à 20 maisons qui se construisaient, elles trouveraient preneurs en une semaine», assure-t-il. Son compétiteur Lewis Annett rappelle qu'il y avait 300 maisons à vendre à Gaspé il y a cinq ans. L'économie déclinait, comme le moral de plusieurs des 15 000 citoyens de la ville. «Mais il y a eu une création soutenue d'emplois depuis ce temps. Le marché pourrait aisément absorber de 40 à 50 maisons neuves d'ici la fin de 2005, et de 30 à 40 appartements de bonne qualité», estime M. Annett. Line Desrosiers, notaire depuis 21 ans à Gaspé, constate que les gens sont tellement confiants de vendre leur maison qu'ils transigent souvent sans agent immobilier pour épargner la commission. «Plus besoin d'afficher »à vendre«. Des acheteurs m'appellent pour savoir si je connais des gens qui vendent leur maison sans l'afficher». L'arpenteur-géomètre Christian Roy a aussi remarqué une effervescence peu commune depuis un an. «Ça fait 30 ans que je fais de l'arpentage à Gaspé et je n'ai jamais vu ça. D'habitude, c'est plus tranquille en janvier, février, mars, mais cette année, on n'a pas ralenti». M. Roy a vu des prix de terrains doubler en un an. L'inflation ne touche pas seulement le centre-ville. Elle déborde les limites du «Grand Gaspé», cette entité mesurant plus de 100 kilomètres de bout en bout, créée par la fusion forcée de 11 municipalités en 1970 afin de faciliter la négociation menant à la création du controversé parc national Forillon. «J'habite à 40 kilomètres du centre-ville de Gaspé et nos taxes municipales ont augmenté de 30% parce qu'il n'y a rien à vendre. Les gens cherchent des terrains et des maisons», explique Jean-Marie Thibault, résidant de l'arrondissement Saint-Georges-de-Malbaie, de la ville voisine de Percé. Le directeur général de Gaspé, Gaétan Lelièvre, avance qu'il coûte moins cher de construire une maison que d'en acheter une au centre-ville ou pas loin. Autre phénomène rare: les maisons se transigent à un prix supérieur à l'évaluation municipale. «En 2000, on pouvait acheter une maison pour 60 à 70% de l'évaluation municipale. En 2005, le prix est souvent 40% plus élevé que l'évaluation municipale ; il a donc doublé en cinq ans». Pascal Denis, copropriétaire de l'Auberge des commandants, confirme cette situation. «J'ai acheté mon bungalow 70 000 $ en 1999. J'y ai fait des améliorations de 30 000 $ et je suis certain que je pourrais le vendre 140 000 $. Mais je le garde parce que je vois tous mes amis qui sont revenus se chercher une maison, même un appartement». Mais «les gens de la ville qui déménagent ici ne trouvent pas ça cher», rappelle la notaire Desrosiers. Dans le secteur commercial, «mon année financière 2004-2005 sera sûrement ma meilleure depuis 18 ans», précise Claudine Roy, propriétaire du restaurant Brise-bise et de deux immeubles commerciaux : «Tout est loué, et les gens paient parce que leurs affaires vont bien. Et les gens cherchent, veulent louer des locaux commerciaux». Tout un revirement Il y a cinq ans, Gaspé se remettait du marasme qui avait, du reste, frappé bien plus fort Murdochville, en raison de la fermeture de la mine de cuivre, et Chandler, qui venait d'écoper la fermeture de la papeterie Gaspésia. Ces deux villes, situées à 100 kilomètres de Gaspé, venaient de perdre 900 emplois industriels bien rémunérés. «La situation a pris du mieux quand sont arrivés le centre d'appels du ministère de la Solidarité sociale (100 emplois en 2001) et le centre de gestion des prêts étudiants Desjardins (125 emplois en 2002). J'ai vendu beaucoup (de maisons) à des couples à qui (un emploi dans un de ces deux centres) a permis de solidifier la situation», précise Marc Carbonneau. Depuis, d'autres initiatives, de tailles diverses, animent l'économie. Transformant des crevettes à Rivière-au-Renard, Pêcheries Marinard donne dans la recherche biotechnologique en produisant du chitosane, un polymère aux usages multiples. Une firme de Lévis, Éocycle, s'est installée à Gaspé pour développer et produire des alternateurs éoliens de moyenne puissance. À Murdochville, la firme 3Ci est rendue à mi-chemin de l'érection de quatre parcs éoliens totalisant 360 millions $. Et ce qui se passe dans l'ancienne ville minière influence toujours Gaspé. Au moins cinq projets pointent à l'horizon afin de soutenir l'élan. Le Groupe GDS achève la construction d'une usine de produits du bois à valeur ajoutée, alors que la société danoise LM Glasfiber entamera sous peu la construction d'une usine de fabrication d'immenses pales éoliennes. La firme fournira les parcs éoliens (autres que ceux de Murdochville) qui seront installés en Gaspésie pour générer 1000 mégawatts d'énergie et d'autres clients nord-américains pour 1400 MW. L'un des parcs éoliens sera érigé pour 160 M $ à l'extrémité ouest de Gaspé, à l'Anse-à-Valleau De plus, un projet de carrière d'agrégats de construction par la firme Désourdy mijote depuis un an. Il créerait une trentaine d'emplois et activerait le port, comme LM Glasfiber et le Groupe GDS. Ces quatre projets devraient créer 200 emplois permanents. Enfin, la firme Amiska entame les démarches pour construire un centre commercial de 30 M $ avec de grandes surfaces, dont Wal-Mart, dit-on. Le projet irrite des gens craignant le développement anarchique d'une zone devant rester résidentielle, selon eux. Le conseil appuie le projet. Comment expliquer la croissance de Gaspé ? Le directeur municipal Gaétan Lelièvre, qui y vit depuis quatre ans, après 38 ans à Chandler, y voit un ensemble de facteurs. «Nous avons une masse critique, une reconnaissance, 15 000 voix qui ne parlent pas toujours ensemble mais qui l'ont fait quand c'était le temps, des services professionnels, un cégep, un bureau de l'Université du Québec à Rimouski, trois parcs industriels, des réseaux comme le Technocentre éolien, des services municipaux, trois rivières à saumons, le parc Forillon, les montagnes et la mer !» dit-il. Il aurait pu ajouter un climat de confiance qui alimente fort bien l'embellie économique, ces temps-ci.
  18. Zogu

    Universités française VS québécoise

    Comment traite-t-on l'échec universitaire en France? Au Québec, si tu échoues "un peu trop", on te jette dehors de ton programme d'études et la porte est définitivement fermée. Ça c'est au bacc. Très important de maintenir ta moyenne. Par contre, au Cégep, tu as le droit à l'échec, à beaucoup d'échecs même (!) et tu peux reprendre tes cours.
  19. USMEC

    EQUIVALENCE ETUDES

    Bonjour, Je regarde poi aussi pour mon fils que sera en PREMIERE l'an prochain... Voilà ce que j'ai trouvé sur le site d'un CEGEP, il faut peut être pas généralisé, mais celà demande beaucoup d'anticipation : Je continue mes recherches. @plus
  20. Merci Zogu d'avoir rendu très concret mon impression du système universitaire québécois. Je rajouterai que c'est justement la petitesse du marché québécois qui rend sa recherche universitaire très active : le réseau universitaire n'a pas le choix que d'innover et de développer pour rester compétitif. La réalité géographique québécoise fait en sorte aussi que les chercheurs québécois ont développé une aisance autant en français qu'en anglais : cela ouvre de plus grandes perspectives que ce soit dans l'accès à des recherches ou à échanger avec des collègues canadiens ou états-uniens par exemple. Lorsque j'ai fait mon mémoire de maîtrise, j'ai souvent constaté la pauvreté des recherches en français concernant mon sujet de recherche mais l'abondance lorsque je regardais celles en anglais. La distribution des programmes, essentiellement au niveau collégial, fait en sorte que souvent l'étudiant québécois doit quitter sa ville d'origine pour pouvoir suivre le programme de son choix. Ex : en techniques audiovisuelles, le Cégep de Jonquières est encore le plus réputé. Cela incite à la mobilité interregionale, ce qui prend tout son sens considérant la superficie du Québec ! O'Hana
  21. O'Hana

    EQUIVALENCE ETUDES

    Salut, J'hésite entre la sixième année de primaire et la première année de secondaire au Québec. Je crois que ça serait plutôt fin de secondaire (4 ou 5) : le cégep pré-universitaire dure deux ans (donc, ça serait en gros la Première et la Terminale dans un lycée français). Et un étudiant français ayant son baccalauréat français est généralement réputé avoir le niveau collégial complété ici. Remarque : il est important ici de savoir ce que votre fille Anais compte faire comme études que ce soit au cégep ou à l'université si elle compte y aller bien entendu. Il peut en effet avoir une question de préalables à aller chercher. Ex : pour aller en Sciences de la Nature au Cégep, cela prend les maths, chimie et physique les plus avancés au secondaire. Si elle n'a pas un niveau de science consistant actuellement, des programmes au cégep pourraient lui être refusés. En clair, dépendamment de ce que tu veux faire (université ou marché du travail), des programmes seront à privilégier au détriment d'autres au cégep et de ces programmes choisis va en dépendre les préalables à aller chercher ou pas au secondaire (ça a l'air compliqué au premier abord mais une fois qu'on a pogné le principe, c'est clair ). À ma connaissance, il faut faire le doctorat en médecine vétérinaire de la faculté du même nom de l'Université de Montréal (la seule faculté dans ce domaine au Québec). Le Cégep de la Pocatière proposer la Technique en Santé Animale qui ne forme pas des vétérinaires mais des techniciens en santé animale, la différence est de taille. O'Hana
  22. bONJOUR, Est ce que quelqu'un aurait la gentillesse pour m'informer sur l'équivalence des études pour mes enfants Guillaume est en sixième Anais est en seconde est ce qu'elle doit aller dans un CEGP? ou est -elle trop jeune je m'y perd Elle veut faire des études de Vétérinaire est ce que vous avez des infos ? on m'a parler du cegep de la Pocatiere Nous allons arriver le 23 juin à Quebec Comment faire MERCI
  23. Zogu

    Universités française VS québécoise

    Tu as raison, O'Hana. Les universités québécoises sont très intégrées. Intégrées comment? Ingégrées entre elles. Outre le réseau UQ (UQAM, UQAR, UQTR, ...), on rencontre beaucoup de projets de recherche communs. Par exemple, j'ai déjà participé en temps qu'étudiant en maîtrise en sciences cognitives/informatique à un projet de recherche sur la formation des radiologistes. Le but? Les aider, à l'aide d'un logiciel d'évaluation, à identifier plus précisément les cancers du sein. Puisque c'était un projet multi-disciplinaire et de grande ampleur, trois universités étaient impliquées: UdeM, McGill et Bishop. Aussi, certains projets en ingénierie sont intégrés de la sorte: un projet de voiture tout-terrain en matériaux composites de Sherbrooke a intégré des étudiants des HEC de Montréal et de l'école de design de l'UdeM. Intégrées "verticalement", à tous les niveaux d'études. Les projets de recherche universitaires sont vraiment stimulants. Mieux encore: souvent, des étudiants du bacc vont pouvoir y participer dans le cadre d'un cours à option dit "de projet" en 3e année. Dans les équipes de recherche, on retrouve souvent pêle-mêle des professeurs, étudiants post-doctoraux, étudiants au doctorat, chercheur libre (je l'ai été en 2001-2002), étudiant en maîtrise, étudiant "chanceux" au bacc, etc. On donne des responsabilités importantes: étudiant en maîtrise, je faisais la rédaction d'articles de recherche et j'ai même participé à un jury d'évaluation pour une conférence. Évidemment, grâce à l'intégration "verticale" du monde de l'enseigement au Québec, le parcours scolaire est compréhensible et logique; la continuité se fait bien entre le Cégep et le bacc par exemple. Pas de mauvaise surprise ou de "sauts dans le vide". D'ailleurs, un projet-pilote en Beauce prévoit le suivi des étudiants du primaire jusqu'à l'université. Reste à voir ce que ça pourra donner. Intégrées au monde de la recherche. Les grands instituts de recherche d'ici comme l'IREQ collaborent beaucoup avec les universités. Évidemment on pense à l'ingénierie. Mais il n'y a pas que ça dans la vie. À toutes les conférences internationales où je suis allé (et à celles où j'ai été invité mais dont j'ai décliné l'invitation), il y avait une présence québécoise. Comment se fait-il que les québécois soient partout? Ce n'est pas le monde de la musique, quand même! Il semble que les chercheurs québécois prennent part volontiers à des projets de recherche internationaux. Ici, les idées circulent publiquement. On publie beaucoup et on lit beaucoup. Ça fait avancer la recherche. Intégrées à l'industrie. En maîtrise en informatique, le tiers de mes collègues faisaient un projet de recherche en partenariat avec une entreprise. Cela allait du développement de simulateurs d'appareils électroniques à des "agents intelligents", des personnalités informatiques qui aidents les utilisateurs d'un logiciel. Tous y ont à gagner. Et l'étudiant commence à mettre les pieds dans le fameux "monde réel" (qu'on relance constamment au visage des universitaires, souvent à tort) avant la fin de ses études. Une de mes amies qui étudiait en anthropologie faisait un projet de recherche en partenariat avec plusieurs gros acteurs (gouvernement, entreprises, ONG): mesurer des jeunes filles pour évaluer l'incidence de l'anorexie. Le monde réel? L'étudiant québécois est déjà, souvent, un véritable citoyen et un travailleur. Finalement, certaines personnes pourraient prétendre que le monde de la recherche québécois est trop proche de l'industrie, ce qui pénalise la recherche fondamentale. Or, c'est TOUT LE CONTRAIRE qui se produit. Le Québec produit des quantités phénoménales de nouvelles idées, de découvertes médicales, d'innovations, de brevets. L'argument ne tient tous simplement pas la route. Il semble que des labos de recherche bien financée finissent toujours par donner des fruits, peu importe l'odeur de l'argent. Intégrées à la société. Il y a un réel désir au Québec de faire profiter toutes les régions de la présence universitaire. Présence qui amène des jeunes, des idées, une vie culturelle, des services "jeunes" comme les cafés et les bars, etc. Ainsi, chaque région a au moins son Cégep. On a fait des efforts réels pour ouvrir des universités un peu partout, pas juste dans les grands centres: Abitibi, Saguenay, Bas-Saint-Laurent, etc.
  24. Zogu

    Universités française VS québécoise

    J'ai connu des étudiants français qui sont venus étudier à Montréal et qui croyaient que ce serait plus facile qu'en France ou équivalent à la France. Or, certains ont échoué lamentablement. Comment expliquer ces échecs? N'oublions pas que même si le niveau de difficulté est équivalent à la France (ce qui est probablement le cas), l'étudiant étranger doit s'adapter à des manières de faire et à des mentalités différentes. En ce sens, il est désavantagé; il sera toujours en décalage, aura de la difficulté à évaluer les demandes des professeurs, et il devra donc travailler plus fort. Une chose qui revenait souvent, c'est que les cours ici ne sont que "la partie visible de l'iceberg". Tu n'as que 16 heures de cours par semaine, par exemple. Mais on te donne des dizaines d'heures de travaux pratiques, des recherches, des labos optionnels. Malheur à celui qui fait la fête en dehors de ses cours! Je dirais que selon mon expérience, les cours (séances magistrales avec professeur) ne comptent que pour le tiers des efforts. En réalité, un bacc c'est 45h par semaine ou plus de travail acharné. Sauf que t'es "à ton compte" pour la majorité de ces heures. Et que personne ne va faire de remarque si tu sèches tes cours, en plus! Combien d'heure ai-je passé à faire des recherches en bibliothèque, à questionner le prof ou les démonstrateurs hors des heures de cours, à faire les exercices optionnels, à m'écrire des fiches de référence (pour étudier), etc. Ceux qui ont la chance d'arriver au Québec avant l'université pourront s'adapter au monde scolaire d'ici pendant leur Cégep. Ils arriveront à l'université et auront une connaissance plus "instinctive" du système. N'oublions pas que l'université au Québec commence à un âge un peu plus avancé qu'ailleurs dans le monde; on exige un peu plus de l'étudiant.
  25. Des étudiantes allemandes en cours avec ma blonde l'ont fait pendant l'année universitaire de cegep. Je pense pas qu'il y ait de problème. Romain
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