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KoOziA

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Messages posté(e)s par KoOziA

  1. Je pense aussi que certains ont besoin de se trouver un prétexte pour partir. [...] C'est plus simple de se convaincre qu'on a pas eu le choix, on a été chassé, on ne pouvait plus continuer à vivre comme ça... [...] C'est surtout un état d'esprit.

    Je crois que cette affirmation est très juste et elle ne s'applique pas qu'à l'immigration. On se cherche souvent tout un tas de raisons de faire ou ne pas faire des choses, bien souvent pour se rassurer : je n'y peux rien, j'avais pas le choix, certains ont plus de chance que d'autre, gagner de l'argent est réservé à une élite, le système est pourri, etc... Bref, trouver un responsable. J'en ai encore débattu il y a peu dans un tout autre contexte. Dans certains cas, cela est extrêmement négatif, dans d'autres, cela peut aider à accomplir des choses et c'est tant mieux. C'est en tout cas une bonne façon de faire table rase sur une tranche de vie qu'on n'a pas su mener comme on l'entendait ou qui ne correspond plus à nos attentes, une sorte de deuxième chance quoi.

    Bien que comme le dit blueberry: "parfois, tu dois partir d'un endroit ou tu es bien, pour un tas de raison aussi, cela arrive" mais bon celà doit être une minorité quand même ...... chechemeu.gif

    Pas forcément une minorité. Une majorité de mes amis ont vécu un temps au moins à l'étranger. Certains y sont encore et continuent à voyager. Aucun n'est parti pour fuir la France. Ca fait partie surtout d'un projet de vie, d'un tout. C'est une expérience, une façon aussi de se dire que le monde est à nous. Quand on quitte une région comme la Bretagne, la Normandie ou le Nord pour aller vivre à Paris par exemple, je mettrai ma main au feu qu'il est bien rare qu'on déteste l'endroit d'où l'on vient au contraire. Mais on estime qu'on s'ouvre des portes en quittant sa terre natale, et pas que dans le travail. La Bretagne doit être numéro un des régions les plus désertées et curieusement c'est aussi la région qui détient le record de retour au pays... Je remarque le même phénomène (à moindre échelle) en Normandie. Je crois que pour beaucoup, partir, voyager, découvrir, c'est aussi un état d'esprit et au delà des portes que l'on ouvre, c'est aussi soi que l'on construit.

    Cela fait bientôt 10 ans que j'ai quitté ma région et je n'en serai pas là où j'en suis autrement, probablement replié sur moi-même avec quelques certitudes malvenues sur ce qui est bon ou pas dans la vie...

  2. Non pas forcement. Tu peux ne pas etre bien quelque part pour un tout un tas de raisons, mais cela ne veut pas forcement dire que tu detestes l'endroit en question. Et parfois, tu dois partir d'un endroit ou tu es bien, pour un tas de raison aussi, cela arrive.

    +1. Je dirais même que non, il n'y a rien de paradoxal et c'est très enrichissant de voir ce qui se passe autour de soi, ça permet de jeter à la poubelle tous les a priori qu'on a sur les autres. Moi j'ai toujours eu envie de partir, sans jamais avoir détesté mon pays, juste parce que je me disais que je ne pouvais pas avoir de recul sur ma vie autrement. Bon j'ai mis un paquet de temps à me décider, parce que je suis un peu poule mouillée de ce côté là, mais mieux vaut tard que jamais ! :P

  3. En conclusion, je pense y gagner autour de 10% par rapport à Paris.

    OK avec toi sur la façon d'aborder la question. Et quand on aime le confort, on le paye... J'en sais quelque chose :P

    Mon cas aussi fait partie de ceux qui sont intéressants :

    - Je viens avec un peu d'argent de côté (en euros)

    - Je serai indépendant et facturerai mes prestations à 80% en France (en euros)

    - Une petite simulation fiscale me montre que mon cas est positif en terme de déductions

    - Je ne quitte pas une position, car je suis en début de carrière et que je prolonge naturellement mon activité

    Bref, chaque cas est unique, pour certains c'est intéressant, pour d'autres non. Et encore on ne parle que de l'aspect financier, qui est loin de constituer le critère déterminant d'une immigration (enfin je pense)

    :bye:

  4. Par exemple, et entre autre, vous constaterez que le salaire net moyen à Paris est de 9 /h (135% du SMIC horaire), contre 10,1 /h à Montréal, soit un peu plus de 15$ (190% du salaire minimum). Cette information va à l'encontre de l'idée reçue selon laquelle les salaires sont moindres au Québec qu'en France. Et en plus on parle de Paris qui est tout de même très loin devant la province.

    Les statistiques, on peut leur faire dire tout ce qu'on veut. Ces salaires ne s'appliquent pas forcément aux nouveaux immigrants. Mais effectivement, je ne pense pas qu'il y ait une grosse différence.

    Un autre chiffre intéressant mais pas étonnant, l'indice de pouvoir d'achat intérieur est de 51 à Paris versus 75 à Montréal (1,5 fois supérieur), ajoutez à cela le taux de change intéressant ces temps-ci, ça fait une belle opportunité financièrement parlant quand on a un peu d'argent de côté en euros. (et on ne parle pas du salaire horaire...)

    La méthode utilisée est le Revenu annuel net divisé par le prix du panier de biens et de services, sans le loyer. On ne connait pas du tout la composition du panier. D'ailleurs, tout le document est en nuance sur la façon de comparer. Si tu compares un même ordinateur Apple ou un panier identique d'achat chez Ikéa, je doute fortement de retrouver un prix 50% plus cher à Paris. Par contre, je pense qu'on trouvera pleins de produits moins chers parce que la qualité est moindre.

    Oui j'entends bien et c'est pour cela que je dis qu'il faut prendre toutes les précautions d'usage, il s'agit de tendances générales.

    Maintenant, pourquoi me parler des nouveaux arrivants concernant les salaires ? Ton affirmation est assez évidente et serait à coup sûr tout aussi vraie (pour ne pas dire encore plus) en France pour les immigrants.

    Pour la méthode utilisée pour estimer les niveaux de pouvoir d'achat, le document compare un grand nombre de villes, il n'y a pas de parti pris, on peut estimer qu'il se rapproche d'une certaine réalité sans remettre en cause tout de suite les résultats. D'autre part, si tu n'obtiens pas encore tes 50% d'écart en fonction de ta consommation, intègre le loyer, ça devrait bien vite compenser (+100% à Paris versus Montréal).

    Mais encore une fois, on est hors sujet et je cherche simplement à donner des éléments statistiques puisque la question revient souvent sur le forum et que les réponses sont toujours très subjectives. Voilà au moins quelques données pour étayer...

  5. KoOziA ,

    certes nos parents ont voulu faire des études comme eux même avait car leurs parents voulaient pas qu'ils trvaillenet à la ferme etc... on est les enfants du baby boom enfin pour moi en tout cas ... Mais rien n'empêche de travailler dans une autre branche ... j'ai fait des études d'informatique à l'époque de la crise de l'informatique :maxpayne: et bien en sortant j'ai bossé ailleurs ...

    Ton amis travaille dans quel domaine ?

    Oui, biensûr, c'est ce que j'ai fait aussi. J'ai fait un DESS de marketing et en sortant j'ai bossé en tant que chasseur de tête, puis dans l'immobilier et puis j'ai finalement repris une formation en graphisme et je suis maintenant à mon compte. Mais bon, tu avoueras que commencer sa "carrière" autour de 30 ans, ça commence à faire tard, et j'ai pas les revenus d'un médecin pour compenser ! :D

    En plus, on réduit pas mal le champs d'action dans l'histoire, parce qu'on se met difficilement à l'informatique quand on a fait des études de psycho par exemple ;)

    Pour mon amie, elle est ingénieur agronome, 25 ans et dirige son labo à Tampa (FL). Là-bas, ils disent que se faire des amis est très difficile, et c'est souvent intéressé (de type réseau professionnel).

  6. Intéressant comme document. Mais tu y vois quoi d'étonnant ?

    Par exemple, et entre autre, vous constaterez que le salaire net moyen à Paris est de 9 /h (135% du SMIC horaire), contre 10,1 /h à Montréal, soit un peu plus de 15$ (190% du salaire minimum). Cette information va à l'encontre de l'idée reçue selon laquelle les salaires sont moindres au Québec qu'en France. Et en plus on parle de Paris qui est tout de même très loin devant la province.

    Un autre chiffre intéressant mais pas étonnant, l'indice de pouvoir d'achat intérieur est de 51 à Paris versus 75 à Montréal (1,5 fois supérieur), ajoutez à cela le taux de change intéressant ces temps-ci, ça fait une belle opportunité financièrement parlant quand on a un peu d'argent de côté en euros. (et on ne parle pas du salaire horaire...)

    D'autres chiffres valent la peine d'être soulevés (pression fiscale, etc..), mais ça partirait hors sujet. En tout cas, ce sont des données qui répondent à pas mal de questions que se posent les gens. A prendre avec toutes les précautions d'usage, puisqu'il s'agit de moyennes, rien de plus.

    Voilà, à garder de côté pour une discussion ad hoc ! ;)

  7. la génération sacrifié ....c'est marrant c'est ce que ressent chaque génération en France ou ailleurs ....

    Tu as raison, en l'écrivant, je sentais bien que l'expression n'était pas la bonne. Je voulais simplement mettre le doigt sur ce phénomène que nous avons subi ces dernière années, à savoir que nos parents nous ont poussés en masse à faire des études (croyant bien faire) et nous ont tout droit conduit vers des métiers bouchés (pas tout le monde, mais tout un pan quand même), parce qu'entreprendre des études de 3èmes cycles, c'est long et on ne pouvait pas prévoir à 5, 6 ou 7ans, l'évolution du marché. Autour de moi, ceux qui avaient entrepris de se lancer après des formations "professionalisantes" (type BTS) sont ceux qui ont le mieux réussi arrivé la trentaine, et de loin, comparé aux études de 3ème cycle. C'est ça notre paradoxe (génération 25-30 ans).

    Pour le rapport de pouvoir d'achat, c'est plus parlant c'est clair. Dans mon exemple, c'est de la Floride dont il s'agit, la vie y est chère mais pas plus qu'en France (on ne parle pas de NYC quoi ! ;))

    Pour ceux que ça intéresse, les dernières statistiques d'UBS de comparaison des grandes villes mondiales. On y voit les rapports de parité de pouvoir d'achat, salaires nets, etc... Il y a des chiffres qui risquent d'en étonner quelque uns.

    :)

  8. Moi je quitte la France car je ne m'y sens plus a ma place.On m'a dit étant étudiant " passe tes diplomes et tu auras du travail a coup sur " donc je me suis lancé dans ce defis des diplomes.Sortis des diplomes "fait tes preuves et tu auras une embauche a la clé"alors je fait mes preuves.Premiere entreprise puis deuxieme....et toujours rien (pour les irreductibles qui me dirons "et bien c'est que tu n'etais pas satisfaisant dans ton travail" je leur repondrai que toutes les entreprises m"ont faites une lettre ecrite de ma qualité de travail).Donc au fur et a mesure du temps plus d'opportunitée de travail de mon domaine car je suis dans une region assez restreinte dans l'industrie.Donc je viens au canada car la France n'a pas su me donner ma chance,peut etre que je trouverai le meme probleme sur place ,peut etre que la galere va etre au rendez vous MAIS ce seras une belle experience de vie et je veux tenter ma chance.On a beau dire ,je crois que des etudes ont demontrés que le pouvoir d'achat au quebec est plutot pas mal et que niveau travail (pour celui qui veut vraiment bosser) il y a de quoi faire.

    Je comprends ta position nico27. Je fais partie aussi de cette génération qui est arrivée mal fichue sur le marché du travail. Si tu étais arrivé 5 ou 8 ans plus tôt sur le marché du travail, ta position aurait été tout autre. Tes diplômes auraient été reconnus, probablement, alors qu'aujourd'hui il est probable qu'on te préfère des diplômes de second cycle, type BTS, je me trompe ?... Je sais les dégâts que cela fait, et je sais aussi que nous sommes un sacré paquet de cette génération sacrifiée malgré elle. En ce qui me concerne, j'ai réglé le problème en tirant un trait sur tous mes diplômes et en repartant de zéro à 28 ans... Maintenant je suis mon propre patron et j'ai décidé que mon CV était parfait pour m'auto-embaucher ! :innocent:

    Bref, je m'égare. Tu as en effet des chances de trouver ce que tu cherches à l'étranger. Une de mes amies, sortie d'un doctorat se voyait proposer un poste à 1200 en France et a été embauchée à 4000 $ / mois au USA avec voiture et appartement de fonction... Bref, les économies étant différentes, quand on est bloqué dans un domaine, c'est une bonne idée de regarder au delà des frontières ce qui se passe. Par contre, est-ce que la culture québecoise te conviendra ? Et son climat ? etc... Je sais que l'amie dont je parle vit assez mal l'intégration aux USA... Pour info.

    ;)

  9. Je donne mes 2 cents...

    Je suis en projet dans mon cas pour appréhender cette belle Contrée qu'est le Québec. Premier voyage d'affaires dans un mois tout pile-poil. J'ai hâte, j'ai hâte !

    Nous allons partir sur une idée qui a surgit un jour où notre parcours nous a déçu et où l'on s'est dit "mais pourquoi ne pas laisser tout cela de côté (un moment ?) et vivre à deux une expérience ailleurs ?" On ne part pas chercher une herbe plus verte, mais notre histoire nous a rendu la vie un peu pénible dernièrement (on vit à 1000km l'un de l'autre) et on espère se sentir bien là-bas (sinon, on aurait pas le projet, on n'est pas fous : ))

    Et puis, la tempête est passée, les nouvelles sont bonnes et le ciel s'éclaircit pour nous en France. Pourtant, nous ne remettons pas en cause notre projet, au contraire je dirais, car c'est rassurant de voir la vie d'un meilleur il et d'être plus forts pour tenter l'aventure dans une autre culture.

    Au final, cela me fait penser que je reproduit des choses que j'ai déjà faites à une échelle moindre par le passé. Ayant terminé mes études en Normandie, j'ai vécu 5 années à Paris. J'étais heureux de quitter mes racines, mais j'ai vite trouvé la vie parisienne insupportable pour moi. Cela fait 3,5 ans que je vis à Toulouse maintenant, et je n'ai jamais autant apprécié mes passages à Paris que depuis que je l'ai quittée. Comme quoi... Et je n'y retournerai pas vivre.

    Nous allons quitter Toulouse, une ville que l'on aime. Nous reviendrons peut-être, peut-être pas. Mais notre expérience permettra de prendre le recul nécessaire pour savoir si c'est là que nous devons revenir, ou si nous devons continuer à découvrir et apprendre ailleurs.

    En ce sens, je voulais juste réagir à ce que je lis souvent ou ce que je m'entends dire. Cette idée qu'il est mauvais de croire à une herbe plus verte ailleurs qui pourrait nous faire déchanter. Ben personnellement, je ne trouve pas cela mauvais de déchanter, cela montrerait simplement qu'on se sent mieux en France. C'est tout et tant mieux. Et si nous préférons rester à l'étranger, alors je suis convaincu, comme vous, que j'aimerai plus encore la France, que je ne l'aime actuellement, et non l'inverse...

    PS : désolé, si c'est pas très clair, j'ai le cerveau un peu embrouillé aujourd'hui, c'est peut-être à cause des excès d'hier soir ! :blushing:

  10. papisco, tu as posé plusieurs fois la même question qui a pourtant une réponse il me semble. Certains t'ont dit que pour vivre bien à deux il fallait au moins 1600$, d'autre 2000$. Je pense donc qu'on peut en conclure que 1600$ pour un célibataire ne doit pas être une vie de rebus ! ;)

  11. Normallement ta caisse ne doit pas rentrer dans les stats car c'est une épave et donc créant plus de dépenses. :dodotime:

    Euh, je sais pas si on peut parler d'épave pour une voiture à 15.000 qui sent encore le neuf... Mais bon, chacun a des repères différents... C'est vrai qu'à ce kilométrage là, tous les 30-40.000 km (un peu plus d'une fois par an) il y a une réparation à prendre en compte entre 500 et 1000 , mais en contrepartie j'ai très peu de décotte par rapport à une voiture neuve, donc le coût supporté est très raisonnable pour ce type de voiture.

    Mais comme je le disais plus haut, c'est vrai que les frais diffèrent pas mal selon la voiture et son utilisation... Par contre communauto, ça a l'air pas cher du tout; faudra que je m'intéresse de près au truc, car ma petite femme fait pression pour qu'on profite du changement de vie pour lâcher les bagnoles. C'est dispo au Centre de Montréal ? Genre je pense que nous nous installerons sur le Plateau car nous y avons pas mal d'amis déjà installés !

    :)

  12. C'est super d'avoir un aperçu comme ça. Ca donne un petit reflet intéressant !

    Merci.

    Par contre, quand vous intégrez une voiture vous ne donnez pas le cout réel, vous raisonnez donc à court terme et ça peut induire en erreur.

    Voiture = Décotte (ou emprunt) + Essence + assurance + entretien + réparations + péages (mais je crois que vous en avez pas) + parking (y compris stationnement en ville) + prunes éventuelles + taxes diverses + permis (chez vous).

    Au final, une voiture est bien plus dispendieuse que ce que je lis là ! En général on compte un loyer, mais c'est vague car tout dépend de l'utilisation et de la voiture en question. En france, j'ai calculé que la mienne me reviendrait à 1000/mois tous frais confondus si je ne l'avais qu'à titre particulier pour une Audi A4 de 2004 qui approche des 200.000km. Et dans mon cas, mon loyer est de 700/mois. C'est sûr que c'est plus cher que notre ex super 5 ! :P

  13. C'est vrai que le sujet est intéressant et des avis de résidants nous intéressent ! Je tiens juste à noter un truc pour souligner ce que je disais plus haut :

    En france, quand on parle de SMIC, on parle d'un salaire minimum mensuel à temps complet ou partiel, puis on ramène ça à un salaire horaire. De l'autre côté de l'océan, on parle d'une paye horaire. La nuance a l'air infime et pourtant elle est très importante.

    En effet, lorsque qu'on a un job au smic (très répandu, même après plusieures années d'expérience et dans les boulots difficiles) en France, on n'a pas forcément (et même rarement) la possibilité d'augmenter ses heures pour jouer sur la paye à la fin du mois. Du coup, vivre avec le smic est très difficile et rien ne motive à travailler. C'est tellement vrai que beaucoup font le choix de ne pas travailler car au fond, on n'est pas vraiment gagnant à ce tarif là en France.

    Au Quebec, il y a suffisament de travail et de flexibilité pour pouvoir augmenter son salaire même au taux minimum et donc bien vivre. Après on pourra toujours dire que c'est trop peu, mais finalement avec mes études j'ai pas démarrer plus haut si on ramène ma paye au temps de travail. J'étais même moins bien lotis.

    Et puis, ce que je ne savais pas c'est qu'il s'agit bien d'un salaire minimum (qui ne concerne pas beaucoup de salariés) contrairement à la France où c'est presque devenu la norme. Faudrait que je retrouve les études que j'avais lu. Je crois que le revenu moyen d'un foyer en France est de 2000 nets (y compris les aides sociales). Je vais chercher ça, mais ça laisse à réfléchir...

  14. Des homo ne peuvent pas éduquuer un enfant correctement croyez moi il y aura tjrs quelque chose qui clochera chez ce cdernier :innocent:

    Dis donc Napo, autant je suis tolérant quand je suis face à des idées différentes mais là, je pense que tu dépasses les bornes. Si tu n'es même pas fichu d'argumenter 3 idées, garde tes croyances et évite d'en faire des vérités inconditionnelles.

    Au passage, j'avais pas songé à ce que nous disait petiboudange plus haut : finalement, l'honnêteté ne paie pas, je suis bien d'accord... Et loi ou pas, accepté ou pas, rien n'empêche un couple homo de se faire passer pour des célibataires. C'est de bonne guerre... ;)

  15. si ce n'est peut-être que par exemple,je vois pas le mal à ce que ma fille regarde les simpsons en buvant son biberon du soir avant d'aller dormir...

    Es-tu sûre que ce n'est pas toi qui regarde les simpson, plutôt que ta fille ? :D

    Parce que si elle est au biberon, je pense qu'elle doit pas tout comprendre et c'est quand même un des plus mauvais exemples de dessin-animés à montrer à de jeunes enfants... Enfin, pour ma part, je suis loin de penser qu'il est pire de voire une femme nue à la télé (pour les jeunes enfants, ça n'a rien de sexuel, c'est juste l'enveloppe naturelle du corps) qu'un dessin animés montrant une famille composée d'un alcoolique et d'un fils vicieux qui passent leur temps devant la télé à regarder des émissions ultra-violentes. J'adore les simpson, mais franchement c'est un peu limite pour les gamins comme exemple... ;)

    En plus, tu vas acheter un DVD de blanche neige, tu calle ta fille devant, elle va te demander de le regarder 3 fois par jour et elle sera contente comme tout ! Pas besoin de lui imposer toutes les saloperies qu'on nous fait gober via le petit écran. Le pire pour les enfant sont sans contest la publicité et la violence.

  16. J'ajoute mes 2 cents en rappelant ce qui a déjà été dit :

    L'idée qu'une famille homoparentale puisse avoir un impact psychologique sur l'enfant est moins dû à une question d'identité (on sait très bien que l'identification se fait surtout avec l'entourage lorsqu'il y a un manque) qu'à la perception des homos que les hétéros imposent (inculquent) à leur enfants. Psychologiquement, je doute qu'il y ait un impact direct. Par contre, le regard de ceux qui ne comprennent pas les homos déstabilise parce qu'il montre du doigt quelque chose qui semble socialement anormal.

    En gros, si socialement un enfant peut être gêné (et encore...) par le fait qu'il ait 2 pères ou 2 mères, c'est de votre faute. C'est vous qui créez un état contre lequel vous luttez...

  17. Oui, c'est toujours plus dur tout seul. Mais au moins là-bas, si tu veux travailler plus pour arrondir ton salaire, ça se fait naturellement. Ce qui fait que tu peux très bien vivre au salaire minimum. 3500/2, ça fait tout de même 1750 $ / personne, je pense qu'on vit avec ça tout de même...

    Après, si l'idée c'est de travailler aux 35h... C'est sûr que ça va pas faciliter les choses, mais en même temps ça m'étonnerait vraiment qu'on arrive à quoi que ce qoit là-bas sans y mettre un peu du sien. Sauf avec une longue expérience, des diplomes et un métier reconnu. Mais bon, là on parle de salaire minimum, donc je pense pas que la question soit là.

    Au passage, lorsque j'ai commencé à Paris avec mon Bac+5 en poche, j'étais payé un peu moins de 1500 net / mois, mais en tant que cadre, je faisais assez facilement 60-70h/semaine, soit moins de 6/h. Donc je trouve le système canadien quand même vachement plus ouvert à ceux qui veulent bosser et 8$, je trouve cela plutôt bien pour un minimum. Par contre si je veux rien foutre, c'est sûr que j'ai tout intérêt à rester en France ;)

  18. Pour ma part j'ai un couple d'amis qui vient d'arriver là-bas. Donc pour l'instant au salaire minimum tous les deux (8$ de l'heure). Il tournent à un peu plus de 3500 $ / mois à eux 2. Mais ils font plus que 35h / semaine et ils comptent les pourboires.

    Avec ça, je t'assure qu'ils vivent très bien ;)

    Edit : Ils ont emménagé sur le Plateau dans un très bel appart.

  19. Désolé, je deviens flemmard ou bigleux, mais je n'ai pas vu l'intox concernant l'épuisement des ressources. Mais il est vrai, j'ai lu en diagonal... :blushing:

    Je maintiens néanmoins que la demande à fortement augmenté depuis les années 60 et est en train d'exploser avec le développement de l'Inde et de la Chine entre autre, soit au moins un triplement de la demande à développement équivalent.

    Le fait que l'énergie ne soit pas renouvelable a quand même un impact direct sur son court à long terme, même s'il est manipulé et exagéré. Mais ce court élevé contient des données que je maîtrise mal, je ne parle pour ma part que des enjeux les plus évidents. Après, je ne me suis pas penché plus en détail sur le sujet et j'aurai besoin d'eclaircissement supplémentaires d'experts (j'ai pas la science infuse).

    Mais enfin, on s'écarterait un peu du sujet en même temps ! ;)

  20. Mais encore une fois, l'écologie est une nécessité. Elle est simplement détournée et utilisée par les gouvernements pour servir leurs intérêts.

    Quels intérêts?

    Si on regarde juste pour le Canada, Harper a beaucoup plus dintérêt à maintenir sinon accentuer la production des 5 millions de barils de pétrole extrait chaque jour des sables bitumineux de lAlberta en polluant plus que jamais que de réduire la cadence au nom de lenvironnement

    Je crois que petit-prince a donné un point de vue, mais sincèrement, tu penses qu'un pays producteur a intérêt à augmenter sa production de pétrole ? Si c'est le cas, j'estime que tu comprends mal les enjeux pétroliers. Ceci étant, je suis loin d'être un spécialiste en la matière et je peux me tromper autant que toi...

    L'OPEP a-t-il céder quand Bush a débarqué sur ses grand chevaux en ordonnant que des mesures soient prises ? Avec ses grands sabots, il a surtout tendu une perche pour se faire renvoyer illico dans ses appartements... L'enjeux stratégique des pays producteurs est d'autant plus élevé que l'OPEP est puissant aujourd'hui et je peux t'assurer qu'il est bien plus important de maîtriser aussi longtemps que possible sa production que d'ouvrir les vannes pour prendre un peu de sous, d'autant qu'on dévalue d'autant la valeur de ses stocks, ce qui explique que chacun se cantonne sur sa position en espérant qu'un autre cèdera pour augmenter la production et donc sa rentabilité au baril...

    Bref, le pétrole est une saloperie, pas seulement pour l'environnement... C'est quand même l'énergie qui dicte les lois depuis le début du XIXème, et ça va pas en s'arrangeant...

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