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KoOziA

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Messages posté(e)s par KoOziA

  1. Heu si le fait que ce soit differé ou non change quelquechose.... Dans un cas (non differé) tu utilises ta carte bleue (de crédit française) comme une carte interac ici, c'est debité de ton compte automatiquement.... tu n'as rien àa fire, dans l'autre cas, l'argent te prete une somme (pour quelques jours ou quelques semaines, et même si tu n'as pas l'argent sur ton compte ça n'apparait pas, donc c'est rééllement une carte de crédit....

    Admettons, si tu veux.

    Ce que j'essaye juste de te dire c'est que non ce n'est pas de la vente forcée (personne ne te force à utiliser ta mastercard ou ta visa... tu peux payer à 100 % de ton temps en interac.. that's it... ) Il ne faut pas y voir une tentative d'extorsion de fonds car tu reçois un courrier de ta banque qui te rappelle que tu dois payer pour ne pas payer d'interets...

    Oui, mais soyons réalistes, le système bancaire les groupes bancaires et sociétés de crédits servent leurs intérêts, l'objectif est bien de t'amener (même si tu ne veux pas) à leur emprunter de l'argent à des taux considérables. Le fait de ne pas proposer spontanément de rattacher ces facilités de paiement aux comptes courants visent à t'amener à l'endettement (sans compter qu'il savent biensûr que tu ne peux pas t'en passer). En France, j'imagine que la législation protège d'avantage les consommateurs, ce qui explique, qu'on paye un abonnement annuel plutôt que des intérêts.

    Après tu pars sur un débat sur ce qui est mieux, mais on s'en fiche,

    paf ! ça doit être mérité ;)

    Tu n'es pas obligé de t'endetter et de vivre au-dessus de tes moyens parceque tu as une jolie carte qui t'autorise à avoir 10 ou 15k$ de crédit mais ça peut être très utile...

    J'en reviens à ce que je disais plus haut. En France on appelle ça du pousse au crime. Ca me rappelle la scène finale dans "l'Associé du Diable" : "Regarde mais ne touche pas", "Touche mais ne mange pas", etc... :innocent:

    Quand je te dis que tu as des choses à payer manuellement c'est juste pour t'expliquer que toutes les semaines ou toutes les 2 semaines dépendamment de la personne, il faut que tu ailles sur ton compte pour payer ton compte hydro, ta facture ceci et ta facture cela; dans ta routine, tu te rajoutes mastercard ou visa, et c'est tout...

    Bah oui, je comprends ce que tu me dis, mais vois-tu, ça fait toute la différence quand même à mon sens.

    Faire une action pour payer un service je veux bien, je ne paye pas, je n'ai plus accès au service, on me coupe, point.

    Faire une action pour éviter que si je ne faisais rien on me prélèverait des frais (pas belle ma phrase), qui de surcroît augmentent mon endettement... J'y vois clairement une nuance éthique.

    J'adhérerai volontiers à ton raisonnement si le système n'imposait pas l'usage de ce moyen de paiement (comme le disait bencoudonc, indispensable pour certains types d'achats). Mais je te dis, le système se développe doucement aussi en France via les cartes de magasins (type FNAC, Lafayette, etc...) et la recherche de rendre les clients captifs est vieille comme le monde. Mais je ne peux m'y résigner...

  2. Le problème c'est que, dans ce beau paysage libéral, tout le monde cache son jeu en ne dévoilant pas ses pertes (et d'ailleurs, à trop avoir titrisé les crédits, en ayant parfois créé de toutes pièces les organismes chargés de les racheter, certains ne doivent même pas trop savoir ce qu'ils ont perdu). Du coup, personne ne se fait plus confiance et tout le monde doit retirer du cash pour honorer ses dettes.

    Là encore, il n'y a rien d'inéluctable, mais les craintes des économistes se précisent un peu plus chaque jour et le discours change, lorsqu'on suit son évolution depuis une année. C'est aussi une différence avec la précédente bulle, qui avait éclaté plus brutalement.

    Mes 5 années de macro-économie sont trop lointaines pour que j'intervienne pertinemment sur le sujet (en plus, je n'ai jamais vraiment aimé ça), mais la discussion est tout de même intéressante et il y a quand même un fond de vérité dans ce que dit geez. (Avis personnel s'entend)

    Vous connaissez l'expression "on peut tromper une fois mille personnes..." ?

    Et bien, à mon sens, ça explique pas mal de choses dans l'économie libérale d'aujourd'hui. Les prévisions boursières connaissent le même phénomène : aucun modèle n'est plus en mesure de prévoir les fluctuations, parce qu'il n'y a plus de consensus.

    En effet, l'économie libérale est un marché de mimétisme où l'on atteint des extrêmes parce que tout le monde anticipe la même chose. Sauf qu'à force, plus personne ne panique sur les mouvements (question d'habitude du jeu des adversaires, comme au poker) et comme cela n'entraine pas de revirement violent, on n'est plus trop sûr de rien et chacun y va de son analyse.

    Résultat des courses : je pense qu'on ne revivra pas de jeudi noir. Mais on est en train de goûter sévère une bonne correction dans les dents. Et on s'en remettra.

  3. Koozia, c'est que souvent le proprio en question est mort et c'est la succession qui s'occupe de la vente, ou alors c'est une banque qui a dû reprendre le bien. Dans ce genre de cas, l'instance qui vend ne veut pas prendre la responsabilité de l'état de la bâtisse mais en contrepartie, il y a moyen de dénicher de bons investissements, moins chers que la normale, en faisant preuve de discernement et en payant un professionnel pour inspecter correctement les lieux.

    Ah, autant pour moi. Dans certains cas donc, ça peut se discuter, admettons. Mais bon, les banques... C'est toujours risque zéro de leur côté... Donc, j'en reviens à ce que je disais : je leur dirais... ;)

  4. Je rajouterais qu'une vente sans garantie légale ne doit pas inspirer confiance, car s'il n'y avait aucun doute sur la bâtisse, il semble assez évident que le vendeur effectuerait cette démarche pour faciliter la vente...

    Bref, si je devais acheter au Québec, cette mention = je fuis. De toute façon, même si cela ne préjugeait d'aucun défaut notoire, c'est quand même au vendeur de garantir son bien. c'est trop facile sinon. Donc quoi qu'il en soi, je dirai au vendeur qu'il a qu'à se le mettre où je pense :D

  5. Petite remarque, le fait que le débit soit différé ou non ne change rien au fait qu'il s'agit d'une carte de crédit. C'est juste le contrat que tu passes avec ta banque qui diffère. En France, l'habitude c'est un mode de paiement automatique (sauf Amex et cartes de crédits de magasins).

    Pour le fait de m'adapter, c'est une chose. Je m'adapte à un pays, ses murs, sa culture. Mais je t'avoue que s'il y a bien une chose qui pèche sur tout le continent américain, c'est bien ce système qui pousse à tout acheter à crédit. Et j'espère bien pouvoir éviter qu'une banque (qui n'a rien de sympathique en soi) m'impose du crédit. Pour cela je ne demande pas grand chose au fond, juste qu'on m'autorise le paiement automatique afin d'éviter l'erreur humaine qui est évidemment est un des aspects les plus rentable de ce système. Moi je paye comptant.

    Je donne un avis personnel : Obliger à intervenir manuellement pour éviter d'être ponctionner (intérêts à 19% dans ce cas de figure) relève de la vente forcée. Beaucoup d'entreprises s'y mettent en France avec en particulier les options gratuites 1 mois qu'il faut supprimer soi-même chez les opérateurs mobiles, mais c'est illégal chez nous, on est obligés de se battre maintenant...

    S'il faut payer manuellement un truc où 2 à côté de cela (Hydro), c'est bien moins un problème. Je survivrai ! ;)

  6. Je ne sais pas si ça marche dans toutes les banques, mais avec les miennes (RBC et Banque nationale) c'est possible d'avoir un paiement automatique, soit pour la totalité du solde, soit pour le versement minimum. Sinon, par internet, on peut aussi tout rembourser au fur et à mesure avec un clic ou deux, c'est pas très compliqué.

    Ah ! Tout de suite je trouve cela plus honnête. En effet, on peut faire ça depuis internet, mais devoir manuellement l'effectuer n'est pas du tout la même logique. Et moi, mon compte en banque, moins je fourre le nez dedans, mieux je me porte. Je déteste ça de devoir y aller et effectuer des opérations. Donc je suis le meilleur pigeon pour prendre des frais alors que je n'ai pas de problèmes de sous...

    Techniquement oui ; je ne sais pas si ça aurait un gros impact pour la location d'un appartement par contre.

    Ben, c'est déjà ça. Vu que si même un billet d'avion est difficile à acheter sans...

    il ne faut pas aussi confondre carte de crédit et carte de débit, beaucoup de personne font l'amalgame alors qu'elle sont différentes.

    Je ne confonds pas les deux. J'ai 4 cartes visa en France, je t'assure qu'il s'agit de cartes de crédit. Sauf que comme je l'ai dis plus haut, les paiements sont automatiques de mon compte courant vers les cartes.

  7. OK pour le garage, maintenant si ma voiture roule et que je n'ai pas besoin de la bricoler trop, je peux peut-être la mettre dans un parking souterrain ou louer un garage ? Est-ce que ça se trouve sur le plateau ça ou j'oublie tout de suite ?

    Pour l'assurance, j'ai trouvé des tarifs chez SilverWheel, ça ferait par exemple 130 $ par an pour une voiture qui vaut 10000 $, donc c'est pas bien élevé de ce côté là.

    Mais quels sont les autres frais à prévoir pour une voiture sur Montréal ? Les plaques, c'est cher ?

    Sinon, bonne idée, une vieille voiture ce serait pour rouler les beaux jours, 4 ou 5 moi par an.

  8. Bonjour tous,

    J'ai lu avec attention ce sujet et ça me chiffonne pas mal cette histoire quand même. Une carte de crédit chez vous, c'est pas différent de chez nous dans l'absolu. C'est à dire que la carte accepte dans une certaine mesure fixée par la banque les paiements effectués. Jusque là OK, c'est pareil.

    En revanche, en France (par ex), la banque opère le paiement des sommes via le compte courant automatiquement, soit au jour le jour, soit en fin de mois. Alors que chez vous, c'est à vous manuellement d'effectuer les paiements, c'est bien ça ?

    En dehors du fait que le système soit quand même très pervers pour les raisons évoquées plus haut et qu'en bon européen que je suis ça m'exaspère un peu, est-il tout de même possible de faire effectuer automatiquement les paiements par la banque ?

    Si ce n'est pas le cas, y a-t'il moyen de se passer complètement de ces cartes, qui ressemblent à si méprendre à de la consommation forcée ?

    Si là encore, pas de possibilité d'y échapper, peut-on en arrivant bloquer tout l'argent qu'on a avec soi sur un compte pour obtenir le crédit ad hoc ? Genre, bloquer 10.000 $ et avoir le crédit qui va bien derrière ? (ça c'est histoire de ne pas avoir de soucis pour louer un appart ou autre)

    Enfin, puisque le cas de l'Amex a été évoqué, serait-il intéressant que je m'en fasse faire une maintenant (à un an de notre départ) afin de disposer d'un historique ? Puis migrer cette carte de mon compte en France vers le compte au Québec ? (Amex est gratuite la première année en France)

  9. J'espère que la question n'a pas déjà été posée.

    Je suis un amateur de vieilles voitures. En France, jusqu'à présent je n'ai jamais pu m'en offrir une à restaurer, mais peut-être cela arrivera-t-il au Québec, sait-on jamais...

    J'ai cru retenir que les assurances auto coutaient un bras, qu'il y avait des frais d'immatriculation annuel, etc... Pour tout dire j'ai rien compris, parce que je me suis pas encore penché sur la chose.

    Première question donc, quelqu'un pourrait-il m'expliquer un peu ? Sachant que mon point de chute est Montréal centre

    Deuxième question : En France, assurer des véhicules de collection ne coûte pour ainsi dire rien quand le véhicule a plus de 25 ans, y'a t'il de telles dispositions au Québec ? Je vise des voitures d'années comprises entre 1965 et 1970. Par exemple, j'ai eu à une époque une vieille coccinelle qui pétaradait dans tous les sens ! :P Je crois que je payais 300 F (50 ) d'assurance annuelle. Par contre elle consommait 20L...

    Bien sûr, après la question de la restauration, du garage et tout le toutin, je verrai moi même si ça vaut le coup où non. C'est surtout pour ce qui diffère de la France. Et puis d'ailleurs, est-ce réaliste ce genre de projet quand on habite au coeur de Montréal (Plateau) ?

  10. je parle de ceux qui porte le voile et non ceux qui veulent l'imposé aux autres, ca c une autres chose qui se contradise avec ce que j'ai dit au dessus parce que ca commence a deranger les autres.

    Attention, par "imposer aux autres", ils entendait "qui impose aux autres le fait de porter le voile comme une pratique que l'on doit accepter". Hors, les québecois ne demandent rien et ils devraient subir quelque chose venu de l'extérieur.

    Faisons simple : Une femme qui porte le voile au travail ou à l'école gêne les occidentaux. Je ne pense pas qu'on puisse l'exprimer plus clairement. Or, l'occident a ses règles que ses citoyens respectent. Si des immigrants souhaitent être considérés comme citoyens à leur tour, ils doivent eux aussi se référer à ces règles. Ceux qui n'intègrent pas ce concept ou qui refusent cette idée en assument les conséquences = ils ne s'intègreront pas harmonieusement. C'est comme ça partout dans le monde à ce que je sache.

    je suis d'accort avec toi a propo "si les immigrants refusent d'adopter les usages de la société qui l'accueille, ça coince", a condition qu'ils soient au courant avant leurs arrivé.

    Le fait d'être au courant des règles avant d'arriver est le problème du seul immigrant, surement pas la responsabilité du pays qui accueille. On n'est pas des gamins de 3 ans qu'il faut prendre par la main...

    ;)

  11. C'est quand même dingue que tu te rappelles de tout, et bien mieux que moi, alors que j'y ai vécu 4 ans ! :fool: Le Kastoori, oui, c'est bien cela, j'ai du y manger 4 ou 5 fois, c'était bien pour le porte-monnaie. A côté, il y a le Nostress Café qui a ouvert la dernière année où j'étais dans le coin, le jeune couple était très sympa (je ne sais pas si ce sont toujours eux).

    Evidemment, ton après-midi très parisienne est vachement plus tentante que de faire la queue pour la tour Eiffel, mais bon, ce serait dommage quand même de ne pas l'avoir fait, c'est comme d'aller à Toronto sans aller voir les chutes du Niagara. En plus, tu as du t'imprégner de ce quartier en y restant un peu, car ce n'est pas un quartier qui émerveille au premier coup d'oeil, comme le Marais ou St Germain des près, c'est un quartier qu'on vit.

    Je me souviens de mon voisin du dessous, un journaliste, la cinquantaine (nous la vingtaine) qu'on aimait beaucoup, il travaillait de chez lui et je le voyais souvent posté devant la porte de l'immeuble, les mains dans le dos, comme s'il contemplait son domaine, il arrivait à conter une journée banale comme s'il s'était agit d'une aventure. Je ne l'ai plus revu depuis bien longtemps parce qu'à travailler de chez lui il appréciait beaucoup le Whisky et sa femme a fini par le mettre dehors lui aussi :drinks:

    Tout ça pour dire, que c'est une vie de quartier village, donc, pour un court passage, c'est fortement recommandé de s'y arrêter et de l'apprivoiser, mais Paris est riche d'un patrimoine qui ne se découvre pas en quelques jours...

  12. Moi quand je serai grande et riche j'aurai un duplex avenue Trudaine, coin rue des Martyrs. Ou alors Place Gustave Toudouze pas trop loin du petit restau indien avec une terrasse, histoire que le monsieur m'apporte à manger.

    Dis, si cette place est bien celle qui fait l'angle de la rue Clauzel et de la rue Henri-Monnier (où j'ai habité aussi), car j'arrive pas à rafraîchir ma mémoire là-dessus, c'est aussi un endroit super pour manger les soirs d'été en terrasse. L'indien je crois ne sert pas d'alcool, il faut aller acheter sa bouteille à la petite épicerie en face, c'est plutôt amusant et bon marché du coup.

    Mais bon, ce quartier il faut s'en imprégner, je ne sais pas si on a le temps de l'apprécier juste de passage et puis il faut quand même voir le reste à Paris et pour ça le temps manque vite. Rien que la Tour Eiffel, la file d'attente peut vite te plomber la demi-journée !

  13. ici on se lance avec zéro dollar (démonstration sur demande), en France il faut déjà être riche, ce qui est une autre différence de mentalité : tu es patron parce que tu es riche, et pas le contraire.

    Right, mais je te corrige, ça coûte aussi chez vous un paquet de fric de s'immatriculer !...

    .... 34 $

    OK je sors :hi:

  14. J'ai mis un an auprès du greffe (du 25 juin 2006 au 25 juin 2007) pour fermer une entreprise plus exactement pour l'intégrer dans une autre, et cela m'a couté 2000 rien qu'en formalités administratives, et je ne parle pas du temps passé sur le sujet. :hypnotize: :hypnotize:

    En parallèle, j'ai eu un courrier de l'Urssaf : contrôle en vos bureaux le 3 janvier 2007 (contrôle fiscal, comptable et social sur 3 ans), cela ne s'invente pas j'avais que cela à faire le 3 janvier ! :maxpayne: :maxpayne:

    Comme j'ai toujours préféré travailler en Société avec fiches de paye et non en entreprise individuelle j'ai toujours fait des chèques (gros) à l'Urssaf donc j'ai jamais eu de pd de prélèvement ni de calculs de cotisations sur des extrapolations de Chiffre d'affaires, et d'après ce que je viens de lire, c'est heureux.

    Evidemment plus d'entreprise donc plus de bureau, j'envoie une lettre AR en disant que les doc étaient chez le commissaire aux comptes (CAC) lui même disponible à partir du 20 janvier (c'est vrai en compta en janvier, on a rien à faire c'est bien connu).

    Le 3 janvier à 14h, j'ai un appel sur mon portable de l'hotesse d'accueil à la réception où nous avions nos locaux (on est monté à 5 salariés) me disant que le contrôleur de l'Urssaf était surpris que la société n'existe plus (il fallait l'attendre pour fermer nos portes :biohazar: ) Je lui parle du AR envoyé fin novembre, il me répond : "si vous croyez que je reçois les AR, il fallait m'appeler !!". :biohazar: :biohazar:

    Bref RDV est pris avec mon CAC qui connaissait sa supérieure hiérarchique :innocent: , donc au bout de qq aller retour, j'ai eu droit à une anonce de redressement de 300 que j'attends toujours !!!

    Arrivée ici, je m'inquiéte des formalités administratives, j'appelle et j'entends "Mais Madame, vous n'avez rien à faire, il vous suffit de déclarer vos revenus de travailleur autonome dans vos impôts en mars" :biohazar: :biohazar: :biohazar: :biohazar:

    Là j'ai halluciné : deux solutions je suis sur Mars où j'en viens, mais je ne suis pas prète à repartir :chouette: :chouette: du tout :chouette: :chouette:

    Eloquent... C'est à peu près le genre d'histoire qu'on m'a conté, tu n'es donc pas un cas à part. Par contre le contrôleur, tu es tombé sur le champion de la mauvaise foi ("je ne reçois pas les AR", "Vous ne m'avez pas attendu avant de fermer l'entreprise"), heureux que tu aies échappé au contrôle, parce que t'aurais jonglé... C'est vraiment une honte, y'a des gens qu'il faudrait spontanément éliminer avant qu'ils pissent au quatre coin de la pièce pour y faire leur territoire...

    Ca me rappelle la gestionnaire de l'appart que je loue, j'appelle d'urgence pour une fuite qui se propage de mon appart dans l'immeuble à cause du cumulus qu'ils n'ont jamais fait changer, ca reste lettre morte. Au bout de 24h, j'envoie un courrier avec copie au syndic, la fille m'appelle en pétard parce que je suis injuste et qu'elle ne traite pas les demande non-écrite (= c'est vot' faute). Depuis, elle a envoyé un courrier aux assurances en AR pour leur dire que j'avais laissé trainé (=c'est de vot' faute). Celle-ci j'ai fini par la faire filer droit, j'ai trouvé les moyens de pression qu'il fallait.

    Mais quand il s'agit de l'URSSAF, j'ose pas imaginer l'enfer qui frappe à la porte... Aucun moyen de se défendre...

    :help::vava:

  15. Chanceux(se)

    Oui, maintenant je me dis que c'est une chance d'y avoir vécu, mais quand on doit respecter des horaires de bureaux et qu'on n'a pas un sous, c'est tout de suite moins glamour. Paris la semaine, c'est un stress ingérable, des gens blafards et violents. Pour apprécier cette ville il faut une vie de bobo, de l'argent et du temps.

    Pour info, j'habitais au sixième étage de l'immeuble, le dernier, à une époque où je vivais avec une fille dont la famille elle était riche (elle par contre). Sa grand-mère lui avait rénové 3 chambres de bonnes pour en faire un 2 pièces d'un rare charme, avec une vue panoramique, dont une donnant en plein sur Montmartre, dont je rêvais en fumant ma clope le soir. Ca me rappelle qu'à l'époque, on avait un lapin nain bélier en liberté dans l'appart, j'l'adorais cette sale bête. Il mangeait tout.

    Bref, je m'étale là. Cette fille m'a fichu à la porte, je ne fume plus et j'ai quitté Paris depuis belle lurette maintenant ! ;)

    Dis donc, tu t'rappelles des boulangeries, rue des martyrs ? Pas la première en bas, les deux ou trois autres, trottoir de droit en montant, la baguette coûtait un bras, mais bordel qu'elle était bonne !

  16. :lol:

    Tu as raison, au milieu, pas de soucis... Tant qu'on paye. Fin 2007, ça a bien failli me mettre sur la paille (sérieusement) car je ne pouvais plus payer les provisions de charges et j'avais plus de quoi payer le loyer, tout ça alors que mon prévisionnel est bon pour l'année (bon c'est vrai que peut mieux faire, mais pas mauvais quand même), mais tenir la trésorerie pour l'URSSAF est assez périlleux, pour ne pas dire plus. Le pire, c'est en fin de carrière en France, impossible d'arrêter d'un seul coup car les cotisations se payent à plus d'un an et demi des gains sur lesquels elles sont calculées. Prenez le cas d'un médecin ou d'un expert comptable, quand on leur demande de payer 120.000 d'un coup, y'en a qui rient jaune...

    ...Mais bon, ils sont loin d'être à plaindre en même temps ! :D

    Pour moi, ce qui pose réellement problème en France, c'est l'immobilier inaccessible à ceux qui aujourd'hui n'ont pas déjà un apport (un bien qui a pris de la valeur en même temps que les autres), à moins d'aller vivre en banlieue, mais en France, quand on dit banlieue, c'est pas forcément le jolie coin au bord d'un lac...

  17. Ah ! Je vois une fine connaisseuse :) Ce quartier j'y ai passé 4 ans sur 5 à Paris (j'habitais au 8 rue ND de Lorette au début) et j'ai appris à l'aimer malgré la brutalité de cette ville. Elle a quand même quelque chose de magique je dois le reconnaitre et c'est loin d'elle qu'on se la rappelle dans ses plus beaux jours, qu'elle prend vie et nous apparait presque douce.

    C'est étrange comme je n'ai pas pu apprécié cette ville en y vivant et comme à chaque fois que j'y mets les pieds maintenant elle me touche. Le meilleur moment (sans commune mesure d'ailleurs), c'est de voir Paris le Dimanche matin à l'aube quand il faut beau, l'ambiance y est indéfinissable, presque surréaliste quand on la connait la semaine. On peut vraiment à ce moment prendre toute sa mesure.

    Un jour, si je suis très riche, que j'ai un immense loft, pas besoin de travailler et que je peux m'en éloigner autant que je le souhaite, peut-être que j'y retournerai ^_^

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