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immigrant_1978

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Messages posté(e)s par immigrant_1978

  1. Ok

    Merci. Donc il vaut mieux que je regarde si l'offre est excellente et s'il ya possibilité d'embaucher ma femme, sinon je changerai d'objectif.

    Merci encore une fois, On se tiens au courant.

    Thanks a lot indeed

    S'il y avait de l'offre en informatique la bas, je serai peut être parti le premier parce que j'aime bien la proximité de l'océan. :wub:

    Je vois très bien que tu travaille dans l'informatique.

    Il n'y a aucune offre pour toi là bas ? Cherche et tu trouvera surement.

    Bonne chance

    je t'avais donnée les chiffres de monster.ca plus haut pour te donner une idée; les offres sont trés limités la bas à Terre-neuve. D'autant plus que j'ai trouvé un poste en informatique ici en Alberta donc je prendrai pas le risque d'aller dans une province ou les offres sont limités meme si le cadre de vie est agréable la bas ( en plus de l'Océan, les gens de terre neuve ont une réputation d'être trés gentils et chaleureux).

  2. +1 :good:

    C'est la chose qui me fascine le plus dans la culture anglo-saxonne: leur capacité à gérer la diversité et on voit des exemples réussis aux États unis et au Canada anglais :hi: . Alors que d'autres cultures comme la France et le Québec ont du mal à gérer leurs minorités ( un héritage de leurs cousins français ?).

    La France est une catastrophe en matière d'immigration, c'est la poubelle de l'Europe...

    A mon avis le Québec ne suivra pas cet exemple car la France n'a jamais choisi ses immigrants (critères d'éducation, diplomes...etc).

    Bon la seule différence c'est que contrairement à la France qui a accueilli majoritairement des maghrébins analphabètes, le Québec accueille majoritairement des universitaires maghrébins. Mais le Québec ne fait pas mieux que la France parce qu'une grande partie de ces universitaires se trouvent sur le BS sans parler de ceux qui font des emplois sous qualifiés.

    Les cadres maghrébins en France et partout en Europe s'en sortent quand meme mieux que ceux de la France( attention je parle des cadres)

  3. Ok

    Merci. Donc il vaut mieux que je regarde si l'offre est excellente et s'il ya possibilité d'embaucher ma femme, sinon je changerai d'objectif.

    Merci encore une fois, On se tiens au courant.

    Thanks a lot indeed

    S'il y avait de l'offre en informatique la bas, je serai peut être parti le premier parce que j'aime bien la proximité de l'océan. :wub:

  4. Voilà ... c'est ça. Lorsque je remets les CV aux gestionnaires, accompagnés d'une liste de noms, ils s'étonnent tous de voir autant de noms à consonnance étrangère. Ils regardent tout ça, mais sont sceptiques. Quels sont ces diplômes ? Ont-ils réellement fait le boulot qu'ils décrivent dans leur CV ? Vont-ils comprendre la mentalité québécoise ? Vont-ils s'adapter à ntore façon de faire et de travailler ? Quel genre de relations auront-ils avec les autres ?

    Ensaimada,

    Pourquoi les employeurs de Canada anglais se posent moins de tels questions, je veux dire les questions des différences culturels et de différence de mentalités. Ils s'intéressent plutôt aux compétences techniques et qualités personnelles du Candidat.J'ai une expérience dans le milieu de travail au Canada anglais et je sais de quoi je parle et comme je suis passé par le Québec avant j'ai remarqué que de tels questions préoccupent beaucoup plus les québécois.

    Quand j'avais dit sur le forum qu'il y a beaucoup moins de discrimination à l'emploi au Canada anglais par rapport au Québec on ne voulait pas me croire et on m'avait reproché sur ce forum de faire du "Québec bashing "

    Honnêtement, je ne sais pas. Mais j'ai néanmoins lu des récits d'immigrants qui ne réussissaient pas au Québec, sont partis en Ontario, en Alberta ou en Colombie-Britannique ... et là on réussi à construire leur nid et à faire leur vie. Chance, hasard ? Je ne sais pas.

    Mon hypothèse est que les anglo-saxons sont plus habitués à gérer la diversité , à prendre des risques dans leur politique d'embauche .Ils savent aussi que leur culture est dominante et qu'ils n'auront pas d'efforts particuliers à faire pour que le nouveau-venu l'intègre : leur maitre mot est la rentabilité ...

    Les Canadiens-français ou québecois sont farouches vis-à-vis des étrangers ; pour survivre culturellement , ils ont developpé une forte cohésion de groupe . Et l'étranger est vécu comme une menace pour le groupe ...

    +1 :good:

    C'est la chose qui me fascine le plus dans la culture anglo-saxonne: leur capacité à gérer la diversité et on voit des exemples réussis aux États unis et au Canada anglais :hi: . Alors que d'autres cultures comme la France et le Québec ont du mal à gérer leurs minorités ( un héritage de leurs cousins français ?).

  5. Va faire un tour sur CareerBeaconou plutot ta femme afin qu'elle se fasse une idee ... sauf bien sur si tu connais deja le site.

    bye

    Merci beaucoup Tohonu,

    En fait c'est plutôt moi qui fais les recherches et non pas ma femme.

    Au fait, j'ai voulu ton avis par rapport (à la "région" ) à l'Ile de NL et plus précisément St John's Si tu t'y connais un peu. En fait, j'ai reçu une proposition de travail à l'université mémoriale (en anglais bien sur, chose à travailler) et ma femme accepte de me suivre là ou' je vais car de toute façon je suis contraint à travailler (recherche) dans les universités.

    Ton avsi m'aide beaucoup. Est-ce vraiment un endroit exclusif pour les pêcheurs comme vient de dire notre chèr ami "immigrant-1978" ?

    MERCI

    @+

    Tiens pour te donner une idée , en faisant une recherche des jobs en informatique sur monster.ca , browse jobs, Industry= IT/softwaare

    http://jobsearch.monster.ca/Browse.aspx

    ca donne 1553 jobs en Ontario , 515 au Québec, 462 en Alberta et seulement 10 à Terre neuve !

  6. Je n'ai jamais été la bas mais je crois que c'est la province canadienne ou le taux de chômage est le plus élevé.

    Donc à part travailler dans le domaine de la pêche, il n'y a pas beaucoup d'opportunités d'emplois qualifiés.

    Bonsoir,

    au fait j'ai eu une semi-propsition de l'université memorilae et ma femme dans l'informatique (ingénieur en info ) mais elle n'a pas encore des propositions.

    qu'est ce que tu en penses sachant que l'université est située à Saint Jhon ??

    Thank you !

    Aucune idée.

  7. Voilà ... c'est ça. Lorsque je remets les CV aux gestionnaires, accompagnés d'une liste de noms, ils s'étonnent tous de voir autant de noms à consonnance étrangère. Ils regardent tout ça, mais sont sceptiques. Quels sont ces diplômes ? Ont-ils réellement fait le boulot qu'ils décrivent dans leur CV ? Vont-ils comprendre la mentalité québécoise ? Vont-ils s'adapter à ntore façon de faire et de travailler ? Quel genre de relations auront-ils avec les autres ?

    Ensaimada,

    Pourquoi les employeurs de Canada anglais se posent moins de tels questions, je veux dire les questions des différences culturels et de différence de mentalités. Ils s'intéressent plutôt aux compétences techniques et qualités personnelles du Candidat.J'ai une expérience dans le milieu de travail au Canada anglais et je sais de quoi je parle et comme je suis passé par le Québec avant j'ai remarqué que de tels questions préoccupent beaucoup plus les québécois.

    Quand j'avais dit sur le forum qu'il y a beaucoup moins de discrimination à l'emploi au Canada anglais par rapport au Québec on ne voulait pas me croire et on m'avait reproché sur ce forum de faire du "Québec bashing "

  8. Crazy Marty a fait le parcours inverse par rapport au mien: de l'ouest canadien vers le Québec alors que moi j'ai fait le grand saut du Québec vers l'ouest canadien et c'était le meilleur choix de ma vie.

    Comme moi j'avais donné un bilan de l'ouest canadien par rapport au Québec, est ce que tu peux nous dire comment tu as trouvé le Québec par rapport au ROC ?

  9. Jimmy c'est sympa d'apporter de l'eau à mon moulin.... Si l'anglais domine mondialement comme tu le dis, il domine aussi en France (musique, informatique...)

    Donc ce qui fonctionne pour l'un fonctionne pour l'autre, et pourquoi reprocher à l'un ce qu'on fait soi-même (faites ce que je dis, pas ce que je fais ?)

    C'est la différence entre avoir un lointain voisin et un qui est directement dans ta cour.

    Un ancien premier ministre canadien (Pierre Elliot Trudeau) avait cette phrase qui explique bien le contexte: ''vivre sur le même continent que les États-Unis c'est comme dormir dans le même lit qu'un éléphant ; même si l'éléphant est bienveillant et gentil, s'il se retourne dans le lit il va t'écraser sans même s'en apercevoir''.

    Rien a voir avec la situation géopolitique de la France.

    jimmy

    Jimmy,

    Les mexicains sont aussi des voisins avec les États unis et pourtant ils ont bien gardé leur langue et leur culture loin de l'influence anglo-américaine et ils imposent même leur langue aux sud des États unis ou l'espagnol devient une deuxième langue de fait. Il y a même eu un débat il y a quelque années si l'hymne national américain pourrait être chanté en espagnol.

    Le Mexique , un pays voisin des États a su garder sa culture et son caractère latin, contrairement au Canada ( y compris le Québec)qui ressemble plus à un 51 éme état américain.

  10. quand tu travaille dans une entreprise anglophone tu parles anglais un minimum, si tu représente 0.01% du total des employés , c est pas les autres qui ont a parler francais pour te faire plaisir, y a bien comme j ai ecris des senegalais, des djibutiens, des somalis, des slovauqes sans compter les chinois, les coreens, les russes qui eux parlent un bon anglais alors pourquoi pas les gens de la belle province?

    Et pour la mauvaise ambiance quand t as un gus qui pointe son doigt vers quelques choses et qui dit ; 'heu,, thaaaaat, heuuuuuuu' surtout pour un un gars dont la mission consiste a protéger la vie des autres personnes sur le site ben excuse, il a qu a retourne a l ecole et apprendre l anglais ou changer de compagnie et rester au quebec s il veut pas faire l effort de parler anglais dans un environnement anglophone.

    HALLUCINANT !

    On dirait la même chose au Québec au sujet des anglos et/ou des immigrants on passerait pour les pires racistes, ségrégationniste ou xénophobe de la terre.

    Galileo, je pense que tu ne comprends pas mon propos; je suis tout a fait d'accord avec toi, il est tout a fait normal que les gens parlent anglais dans un environnement complètement anglos...surtout s'il s'agit d'une question de sécurité.

    Ce n'est pas de ca dont je parle, ce dont je parle c'est cette bullshitt véhiculé par le gouvernement canadien et par un grand nombre d'immigrants, surtout Francais qui blament les Québécois, qui les traites de tout les noms lorsque nous exigont au Québec que les immigrants et les anglos apprennent le francais.

    Ces même immigrants Francais qui vont dans le Roc ne se gène pas pour contredire les Québécois qui comme moi lorsque nous expliquons que ce n'est pas vrai, le Canada n'est absolument pas bilingues.

    Tu en vois a tous les jours sur ce forum des Francais qui propage ce fantasme qui disent que oui le Canada est bilingue, on peut très bien vivre en francais a Toronto, a Halifax ou a Vancouver..

    A ton avis , Jimmy , pourquoi les immigrants viennent au Québec ? C'est parce qu'ils sont francophones ...Je ne vois pas l'interet pour un immigrant anglophone ou ne voulant pas apprendre l'anglais de venir s'installer au Québec ...Autant aller en Ontario ou en Alberta ; il y aura plus d'opportunités pour lui ...

    T'es drôle toi !

    Près de 50% des immigrants au Québec ne parlent pas francais et plusieurs n'ont aucune intention de l'apprendre.

    Et c'est la tout le problème, le gouvernement canadien dit aux immigrants que le Canada est un pays bilingues , donc pourquoi apprendraient ils le francais puisqu'ils peuvent se débrouiller en anglais , même au Québec.

    Donc les Québécois passent pour de méchants racistes lorsqu'ils exigent que les immigrants apprennent le francais.

    ce que je soulève ici c'est avec quelle désinvolture Galileo affirme qu'il est parfaitement normal que les gens dans sa région parlent l'anglais, alors que lorsque l'on fait la même chose au Québec on est de gros méchants racistes.

    jimmy

    Jimmy,

    Je suis d'accord avec toi que les immigrants du Québec doivent apprendre le Français, tous comme les immigrants de l'Alberta qui doivent parler anglais.

    Mais paradoxalement, ce sont les immigrants francophones du Québec (maghrébins, Afrique de l'ouest, haïtiens) qui détiennent des taux de chômage plus élevés que les immigrants anglophones ( asiatiques) qui ne parlent pas un mot de français.

    Donc avant de d'exiger des immigrants d'apprendre le français, il faudrait peut être penser à aider ceux qui parlent déjà français à trouver un travail.

    Sinon ce serait pas crédible de dire que le Québec est une province francophone alors que les statistiques montrent qu'il est plus avantageux d'être unilingue anglophone au Québec que d'être unilingue francophone.

  11. Donc dans ce cas c'est pas le modèle français qui t'inspire mais plutôt le modèle soviétique encore plus stricte.

    Bonne idée :)

    D'ailleurs ca me rappelle un truc; mon coiffeur d'origine Cubaine me racontait que très jeune a Cuba les gens ont leur première expérience sexuelle. Dans son cas il a eu des expérisences hétéro et homo très jeune, genre 11-12 ans.

    J,étais surpris, je n'en revenais pas que la société cubaine était si évoluée.

    Il m'a répondu que ce n'était pas parce que la société était évoluée, c'est parce que c'est communiste, donc pas de religion. Pas des bêtises des religions qui abrutissent les gens, qui font filer coupable les femmes (et les hommes) parce qu'ils ont des pulsions sexuelles...enfin pas de bébittes que les osties de religion mettent dans la tête du monde.

    jimmy

    Et tu crois que si la religion est supprimée la société va devenir très liberée sexuellement ? Tu te trompes. J'avais des amis russes qui m'avaient raconté qu'à l'époque soviétique la société était trés conservatrice au niveau des murs. Ils avaient tout simplement remplacé la morale religieuse par la morale communiste. Leur modele de société soviétique était basé sur le modele de la famille traditionnelle et ils critiquaient les sociétés occidentales capitalistes justement pour ca et Lénin lui meme considérait la liberté sexuelle comme une débauche bourgeoise.

  12. En passant, notre « engouement » pour les bons vins et les fromages ne datent pas d'il y a vingt ans. Nous sommes sortis du bois bien avant cela. J'ai l'impression parfois que les Français s'imaginent qu'il y a encore du « colon » en nous.

    Ensaimada,

    Ce qui ennuyant avec les Québécois, c'est qu'ils connaissent peu leur histoire et en plus, dès qu'on ose écorcher leurs certitudes phantasmagoriques, on se fait traiter:

    1) de méprisant, d'inconscient, d'utiliser une mauvaise documentation? (Zogu)

    2) de prendre les Québécois pour des colons (toi)

    En quoi le fait de dire que le fromage (hors Cheddar frais ou non, tranché ou non), le vin, le pain genre baguette, la restauration hors cuisine canado-chinoise, étaient peu développés il y a 30-40 ans, renvoie une image de colons.

    A moins que ne pas paraitre colon soit le boute du boute, un peu comme les Russes, Ukrainiens d'aujourd'hui qui font tout pour ne pas paraitre soviétique (l'insulte suprême).

    Bon pour revenir à nos fromages:

    Pour ceux qui mettent continuellement le fromage d'OKa comme exemple de la tradition québécoise du fromage, je rappelle que le fromage dOka est né à la fin du 19e siècle des connaissances acquises par le père Alphonse Juin, qui fabriquait déjà un fromage renommé, le Port-Salut, alors quil résidait en France.

    Pour un bon reportage sur les produits laitiers au Québec (ben oui, il y a aussi les yaourts qui ne sont populaires au Québec que depuis peu):

    http://www.radio-canada.ca/actualite/semaineverte/ColorSection/agriculture/040321/lait.shtml

    Enfin, une petite histoire du fromage au Québec:

    1865-1890 : Implantation progressive

    Les premières fromageries du Québec se sont implantées dans les Cantons-de-lEst, à

    proximité de la frontière américaine. La première aurait été érigée en 1865 à Durham,

    dans le comté de Missisquoi (Fournier, 1995). Au début des années 1860, les Québécois

    importaient du fromage, mais en 1870, ils en ont exporté un demi-million de livres

    (Guay, 1992). Déjà en 1871, on comptait 10 fromageries pour ce même comté (Fournier,

    1995). Cest à Rougemont, en 1872, que les francophones ouvrirent leur première

    fromagerie pour être ensuite imités par les paroisses avoisinantes (Fournier, 1995). Ce

    mouvement dimplantation sest propagé dans les autres régions du Québec à partir de

    1890 (Fournier, 1995). Cette implantation a été favorisée par la conjoncture nordaméricaine

    des années 1860 et par la demande britannique en produits laitiers qui est

    devenu, à cette époque, un marché privilégié pour les cultivateurs canadiens (Guay,

    1992).

    Voyant limportance de lindustrie laitière, le gouvernement québécois autorisa, en

    1882, la création de la Société dindustrie laitière de la province et encouragea également

    la création de fabriques-écoles. Devant le nombre croissant de fabricants, cette société fut

    remplacée, en 1891, par un système de syndicats de fabriques et dinspecteurs ambulants

    (Fournier, 1995). Entre 1868 et 1906, lexportation du fromage a connu une croissance

    géométrique (Guay, 1992). Désirant exercer un contrôle sur cette industrie, le

    gouvernement ordonna à partir de 1912, que toutes les fabriques soient enregistrées et

    que les fabricants détiennent un certificat de compétence de lÉcole de laiterie de Saint-

    Hyacinthe, seule institution accréditée par le gouvernement (Fournier, 1995).

    Parallèlement à ces mesures visant à améliorer cette industrie viennent sajouter des

    découvertes et des innovations technologiques telles que les progrès enregistrés dans le

    domaine de la réfrigération artificielle, lintroduction du séparateur-centrifugeur en 1882

    et, finalement, le développement du réseau routier et ferroviaire. (Fournier, 1995).

    1890-1920 : Expansion rapide

    La production fromagère de lépoque est essentiellement celle du cheddar. Le Canada

    en produit et en exporte beaucoup grâce à son appartenance au Commonwealth. À la fin

    du XIXe siècle et au début du XXe siècle, quelque 200 millions de livres de cheddar

    fabriqué au Canada, dans de petites fromageries paroissiales ou locales, quittent les

    campagnes en train pour lexportation. Le Québec en produit pour le marché anglais et

    selon le goût anglais, mais il se distingue, pour sa propre consommation, par son intérêt

    pour le cheddar frais (MAPAQ, 2004).

    Cette phase se traduit par une diffusion intense des établissements à la grandeur du

    territoire (Fournier, 1995). Pendant cette période, le nombre a grimpé jusquà 348

    fabriques combinées (beurre et fromage), 669 beurreries, 605 fromageries et 57 postes

    décrémage pour un total de 1679 usines de transformation (Côté, 2005). Le sommet a

    atteint le nombre 2 142 (1 062 fromageries) en 1911 grâce à la production de fromage qui

    connaît une croissance extraordinaire (Guay, 1992). La qualité des produits est cependant

    le point faible dune industrie laitière en développement rapide (Guay, 1992).

    Lentrée en jeu de nouveaux pays producteurs donne un coup dur à lindustrie laitière

    canadienne bien quelle ait eu un court répit pendant la Première Guerre mondiale (1914-

    1918). La fin de la guerre marque la fin de la prospérité de lindustrie fromagère

    québécoise. Les principaux éléments responsables sont le contrôle insuffisant du lait, le

    trop grand nombre de fabriques, le système dinspection inadéquat et la qualité inférieure

    du produit. À cela vient sajouter la concurrence des autres produits laitiers (Fournier,

    1995).

    1920-1950 : Concentration des entreprises

    Les années 1920 furent catastrophiques pour lindustrie fromagère québécoise en

    raison de leffondrement des prix du cheddar sur les marchés. Les fabricants ont alors

    délaissé le fromage pour se tourner vers la production de beurre (Fournier, 1995). Le

    commissaire fédéral de lindustrie laitière J.-A. Ruddick est davis quil faut faire

    disparaître les fabriques en « bout de planche » si le Canada veut concurrencer la

    Nouvelle-Zélande et augmenter la qualité de ses produits laitiers (Guay, 1992).

    Larrivée de Kraft en 1921 avec son fromage fondu a aussi été un élément majeur

    avec lequel les petites fabriques devaient composer. En plus de cette importante société

    privée, plusieurs coopératives se sont formées à cette époque cherchant aussi à accaparer

    leur part du marché. NUTRINOR, AGRINOVE et AGROPUR sont des exemples

    dimposantes coopératives qui sont nées pendant cette période (Fournier, 1995).

    Ne parvenant plus à compétitionner avec les grands, plusieurs fabriques ont fermé

    leurs portes même après la tentative du gouvernement canadien de relancer lindustrie du

    cheddar pendant la Deuxième Guerre mondiale. À la fin de cette guerre, on note une

    baisse significative de plus de 50 % de la production fromagère tant québécoise que

    canadienne (Fournier, 1995). Les fabriques de fromage voient leur nombre réduit à 320

    en 1931.

    1950-1970 : Restructuration

    En 1950, on comptait plus de coopératives que de particuliers dans la gestion des

    établissements laitiers dautant plus que les législateurs provinciaux et fédéraux aidaient

    financièrement les petites entreprises à se fusionner (Fournier, 1995). Cela a amené les

    entreprises à se diversifier dans la production de divers produits laitiers tels que le beurre,

    le yogourt, la crème glacée et la poudre de lait pour pallier les fluctuations du marché et

    diminuer les coûts dexploitation et de mise en marché (Fournier, 1995). Parmalat

    Canada et Saputo inc. sont des exemples dentreprises de lépoque qui ont fusionné et

    diversifié leur production. La dernière est maintenant denvergure internationale

    (MAPAQ, 2004).

    La période des années 1950 aux années 1970 est aussi caractérisée par lamorce du

    développement de la fromagerie, quon nomme à cette époque « fromagerie de

    spécialité » (MAPAQ, 2004). Dans ces années, des savoir-faire ont été importés par des

    ressortissants français, suisses, allemands, grecs, italiens, hollandais, danois et juifs venus

    sinstaller au pays. Le travail de ces importateurs savère précieux, car il fait connaître de

    nouveaux fromages aux consommateurs québécois et canadiens et il donne lieu à une

    demande suffisante pour que puisse sinstaller une fabrication locale (MAPAQ, 2004).

    Lécole de laiterie a aussi contribué à lévolution des fromages de spécialité au Québec

    en faisant la démonstration et ladaptation, entre autres, des fromages gruyère, richelieu,

    gouda, bleu etc. (Fournier, 1995).

    À la fin des années 1960, la croissance des importations de fromages de spécialité au

    port de Montréal atteint 20 % ou plus par année. Cest alors que le bureau du ministère de

    lAgriculture du Canada, responsable du contrôle et de la compilation des volumes

    transités aux fins dinspection et détiquetage, réalise les possibilités que représente ce

    phénomène pour lindustrie. Quant au ministère de lAgriculture du Québec, son travail

    de conseiller, jumelé à lapport quil fournit pour appuyer et faire connaître ces nouveaux

    produits, prépare la première vague dimplantation de la fine fromagerie au Québec

    (MAPAQ, 2004).

    1970-1995 : Nouvel essor

    Cette période est principalement caractérisée par la naissance de nouvelles

    productions de fromages de spécialité et le cheddar frais du jour est en plein essor

    (MAPAQ, 2004). En 1960, la production de fromages fins ne représentait que 8 % de la

    consommation; elle est passée à 46 % en 1987 (Guay, 1992). Ces productions éprouvent

    cependant des difficultés, car lapprovisionnement est irrégulier et insuffisant, surtout

    lautomne et lhiver, un temps de lannée où lon note une baisse de la production de lait.

    Ces difficultés sont éprouvées par les petites et moyennes entreprises qui produisent non

    seulement des fromages fins, mais aussi du fromage cheddar frais ou destiné au

    mûrissement (MAPAQ, 2004).

    La principale difficulté des années 1980, outre lapprovisionnement en lait, est de

    faire connaître les produits et de lutter contre un préjugé très courant selon lequel les

    fromages importés seraient meilleurs parce quils sont faits en Europe, où lon possède un

    savoir-faire traditionnel (MAPAQ, 2004).

    Lindustrie laitière du Québec était aussi très critiquée par les autres provinces

    canadiennes en raison de la trop grande part de marché quoccupait la production du

    beurre et de poudre dans lutilisation de son lait (MAPAQ, 2004). La diversification des

    produits fabriqués au Québec en vue de la production de fromages fins était donc

    stratégiquement importante pour le maintien du plan national du lait; cest pourquoi, au

    début de 1984, on a fondé lAssociation des fabricants de fromages du Québec qui

    regroupa les entreprises intéressées à travailler à la mise en marché des fromages

    (MAPAQ, 2004). LOntario, à cette époque, produisait un plus grand volume de

    fromages de spécialité que le Québec (MAPAQ, 2004).

    En 1990, la tendance à la concentration força les coopératives laitières à se regrouper

    pour faire face à la concurrence des entreprises privées, nationales et multinationales, et

    sinscrit ainsi dans le mouvement de mondialisation des marchés (Guay, 1992). En 2003,

    le Québec comptait 103 fromageries sur son territoire (MAPAQ, 2004), nombre qui ne

    cesse de croître depuis.

    http://atlas.uqac.ca/saguenay-lac-saint-jean/docDownload/Route-fromage.pdf

    Ce sont les meme marques de fromage qu'on retrouve aussi ici en Alberta ( majoritairement du Cheddar) :unsure:

  13. Ou encore plus stricts, parce que comme disait l'autre, au fond, une religion c'est une secte qui a réussi... :8):

    Bien sur que les religions ce sont des sectes qui ont réussi.

    Ils ont réussi a abrutir les peuples...ah misère :(

    jimmy

    Donc dans ce cas c'est pas le modèle français qui t'inspire mais plutôt le modèle soviétique encore plus stricte.

  14. Oui ils sont pas facilement visible... Et heureusement pour eux ;)

    Les zoo ne manquent pas en Alberta, je ne sais pas s'il en existe comme j'ai vu à St félicien mais j'ai pu voir des orignaux... Si tu t'y intéresse je te conseil de chercher un zoo sauvage, ça vaut le détour...

    J'ai été dans les rocheuses mais j'ai rien vu et on avait croisé un couple qui étaient en randonnée depuis 6 jours mais ils n'avaient vu aucune bête sauvage. Peut être il faut être très chanceux pour les voir ( ou mal chanceux si on est attaqué).

  15. Du fait de la charte des droits et libertés, toutes les religions et SECTES coexistent,

    Oui je confirme, il n'y a pas de lois fachistes anti-sectes comme en France. Tout le monde a le droit d'être témoin de Jehovah ou mormon s'il le désire. D'autant plus que la définition de secte est un peu ambiguës: les grandes religions elle même seraient aussi considérés comme des grosses sectes.

  16. J'ai eu la chance de voir des orignaux plusieurs fois en Norvège et au nord de la suède que j'avais visité seulement pour quelques semaines, mais par contre j'ai pas encore eu la chance des les voir ici au Canada :(

  17. @ immigrant_1978

    Pourquoi ne nous parles-tu pas de l'héritage british des Canadiens-anglais?

    Ce serait un sujet trés intéressant. Moi je connais la France, le Québec et une partie du Canada anglais mais par contre j'ai pas eu la chance de visiter l'Angleterre pour comparer. Mais je me pose la question si le Canada anglais a gardé plus d'héritage britannique que les États unis vu que ces derniers ce sont révoltés contre l'Angleterre alors que les canadiens anglais ont gardé leur alliance avec les britanniques.Et déja une grande partie des canadiens anglais sont les descendants de loyalistes britanniques qui ont immigré des États Unis aprés la révolution américaine.

    Juste un petit détail qui m'avait attiré l'attention: Dans le Canada anglais les mots s'écrivent à la britannique: " centre" , "colour" alors qu'en anglais américain ils s'écrivent "center" et "color" mais prononcés à l'américaine.

  18. D'autre part, si tu te ballade dans certains quartier d'halifax, tu aura cette même impression...

    Donc l'architecture "européenne" se retrouve aussi dans des provinces anglophones...

    C'est vrai que j'ai pas eu la chance de visiter les provinces maritimes. Peut être parce que l'ouest canadien a une histoire plus récente par rapport au Québec et les provinces maritimes.

  19. l'Alberta est un excellent choix de point de vue économique et opportunités d'emploi et ca prend moins de temps pour trouver un travail ici.

    j'y suis installé depuis 3 mois et je travaille depuis un mois dans une grande entreprise d'informatique.

    Pour la scolarité de tes enfants, je sais qu'il y a des écoles publiques francophones mais je sais pas plus puisque j'ai pas d'enfants.

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