Pourquoi systèmatiquement dire que si les immigrants repartent dans leur pays d'origine, c'est à cause d'un problème d'intégration, de mauvaises conditions de vie, etc. Il existe bien d'autres raisons qui font qu'un retour dans son pays d'origine est envisagé. Un problème familliale, professionnel, de santé, etc. J'ai beaucoup de mal à croire que quelqu'un, au bout de 10 ans de vie au Québec, décide de retourner dans son pays pour les raisons invoquées. Au bout d'un an ou deux, je le comprends facilement, mais dix ans, ça m'étonnerait beaucoup. Et puis les chiffres, on peut leur faire dire tout et n'importe quoi. D'ailleurs, dans les thèmes de discussions qui parle du retour dans son pays, on s'aperçoit que les personnes ayant choisies de quitter le Québec le font assez rapidement après leur arrivée (moins de 3 ans si j'ai bonne mémoire), et bien souvent pour des raisons diverses. bien souvent, avant son départ, on a tendance à idéaliser sa future vie au Québec, se dire que l'on va y trouver un super boulot, bien payé, que tous les gens sont beaux et gentils, etc. Il est clair quand partant avec cet état d'esprit, au bout de quelques mois, on risque d'être rapidement déçu. Il faut rester réaliste et prendre conscience de ce qu'est l'immigration et de ce que cela entraine. Il faut partir sans préjugés, qu'ils soient bons ou mauvais, être extrémement motivé, et bien préparé. D'où l'importance de se renseigner, de s'informer, de bien connaître le pays dans lequel on va vivre. Comme beaucoup, j'ai souvent pensé que le Québec était la réponse à tous mes problèmes en France, que tout y serait plus facile, que ça soit pour moi, ma femme ou mes enfants. Je sais maintenant que cela n'est pas vrai, que d'immigrer est un choix difficile, qui demande pas mal de sacrifices, mais qu'au bout du compte, la petite partie de rêve que l'on peut avoir est à portée de main. Peut importe que des immigrants rentrent dans leur pays d'origine, c'est qu'ils n'étaient pas faits pour vivre au Québec, qu'ils s'y étaient mal préparé, ou bien qu'ils sont partis trop tôt. Moi, ce que je retiens, ce sont tous les témoignages des personnes qui vivent maintenant au Québec et qui ont réussi leur immigration. Je dis immigration, car je ne crois pas à l'intégration proprement dite. Mais bon, là c'est un autre sujet. Lisez donc tous ces témoignages et ces petits moments de vie, et vous verrez peut être que l'orgine de cette désillusion n'est pas forcément celle que vous citez.