cherry
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Qui dit 20% de francophones dit 80% d'anglophones de souche ou d'adoption qui fréquente McGill, une université anglophone. Je ne vois pas en quoi citer ce mémoire sert ton propos, il y a bel et bien une majorité d'anglos. Autre chose: ce mémoire vient de l'université même, et a été déposé dans un contexte précis, à savoir les Etats généraux sur la situation et l’avenir de la langue française au Québec. Cette dernière a tout intérêt à vendre son institution auprès des étudiants étrangers qui veulent devenir bilingues, comme elle a tout intérêt à montrer une ouverture envers les francophones. Tu sais, il y a une forte compétition entre les universités... En plus, quand tu lis le mémoire jusqu'à la fin, il y a en conclusion: «McGill recommande que soit maintenu le statu quo en ce qui concerne les cégeps» L'université fait référence au débat qu'il y a eu pour forcer les allophones a aller au CEGEP en français (la loi les oblige a faire leurs études secondaires en français, mais après c'est libre à eux). On se demande pourquoi...
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Tu ne t?es jamais senti d?affinités avec le Québec et les Québécois. Et tu ne t?en cache pas non plus.Ton discours est même à la limite du mépris. C?est ton droit et de ce fait l?on peut dire que tu t?es très bien adapté au ROC... Tant mieux pour toi. Quant à ta petite leçon de morale, tu peux te la garder. Mon discours, aussi borné soit-il, est pourtant le reflet de ce que pense bien des québécois et s?applique aussi à toi. Mais....oui, je sais, tu n?en a rien à foutre des Québécois. C'est vrai que Kroston est un grand symbole d'ouverture...
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Et eux, ils le sont avec moi? Vivant au Québec, une province dont la seule langue officielle est le français, où 80% des habitants sont francophones, tu trouves normal qu'on choisisse généralement l'anglais pour communiquer quand on se retrouve entre francophones et anglophones? Moi non. :closedeyes:
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Oui ce sont des Québécois... mais des Québécois ANGLOPHONES. Et pour la plupart, NON, ils n'ont pas connu la loi 101, pas comme les allophones en tout cas. Dans cette loi, il y a une dérogation pour les anglos si l'un des parents a fréquenté l'école anglophone. Ils sont donc allés pour la plupart dans des écoles anglophones dès le départ et n'ont côtoyé que des jeunes comme eux, des anglophones. Ils ont aussi grandi dans des quartiers majoritairement anglophones. Certains ne parlent pas un mot de français. Les jeunes du ROC et des USA n'ont pas non plus connu cette loi. Les anglos du Québec sont différents des anglos du ROC (perso, je préfère ceux qui sont nés ici), donc OUI, il y a eu une certaine influence de l'environnement. Mais ils sont AUSSI différents des francos du Québec. C'est DEUX cultures, et chacun vit dans sa bulle.
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Le Chinois qui tient le dépanneur que je fréquente parle anglais et baragouine seulement quelques mots de français. Je laisse donc mes principes de côté et lui parle en franglais moi aussi car je veux me faire comprendre. En plus, ça me permet de pratiquer mon anglais. Or, je trouve dommage qu'il se coupe ainsi d'un gros pan de la culture québécoise, surtout qu'il est ici depuis près de 20 ans. Mais je ne suis pas une ayatollah de la langue française coûte que coûte et je mets de l'eau dans ma vin, bien que je tienne à ma langue comme à la prunelle de mes yeux. J'adore parler, communiquer avec le plus de précision possible, et seule la langue française, qui est ma langue maternelle, me permet ces subtilités. Pour sa femme, c'est pire: elle ne parle ni anglais ni français, que mandarin! Vous imaginez son isolement? Or heureusement, elle a décidé récemment de suivre des cours de français. Pour le moment, elle ne connaît que les chiffres - ce qui est pratique quand tu tiens un commerce! - mais elle bûche fort pour apprendre le reste. À tous les soirs quand j'y vais, son cahier d'exercices est sur le comptoir. Quand elle me voit arriver, elle me saute dessus et me pointe des mots et expressions qu'elle ne comprend pas. Je les traduis alors en anglais à son mari, qui lui les traduit en mandarin à sa femme. Inévitablement, ça se termine toujours par le mot "difficile", prononcé par la femme en me regardant, l'air découragé. Tout ça pour dire que oui, il faut se comprendre. Mais il y a une limite à plier. Je le fais pour ces Chinois car j'ai de l'affection pour eux et qu'il y a une nette différence entre le mandarin et le français (ça me permet aussi de pratiquer mon anglais et je n'en ai pas souvent l'occasion). Mais je suis moins tolérante quand il s'agit de gens nés ici. Mais bon, c'est sûr que dans un monde idéal, ces Chinois parleraient français... :dodotime: Une autre anecdote: je suis tombée un jour sur un chauffeur de taxi égyptien. Il avait peine à me parler en français et faisait parfois le "switch" en anglais. Je me suis mise à lui parler en anglais par impatience... et il m'a expressément demandé de ne lui parler qu'en français pour qu'il apprenne. J'ai vraiment trouvé ça bien de sa part et me suis excusé d'avoir eu ce réflexe stupide. Un bonhomme fort sympathique. On a discuté longtemps, stationnés devant chez moi, de son bonheur de vivre ici, de sa joie de voir sa fille se faire des amis québécois et parler un meilleur français que lui. On s'est finalement quittés et je l'ai fortement encouragé à continuer à apprendre (il suivait les fameux cours de français subventionnés), tout en le remerciant chaleureusement pour son ouverture vers les francophones. Ah, si tous les allophones étaient comme lui...
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Ben ils vivent au Quebec, donc ils ont la culture quebecoise suivant vos dires .. il n'y pas d'assimilation ??? Vous me faites bien rire pour repousser les prbs qd cela vous arrange. Montreal c'est le Quebec que je sache, et Mc Gill ne connait que des etudiants purement anglophones non quebecois faut arreter? alors, quoi si ca c'etait passe a Toronto on aurait decrier la ville, mais la c'est Montreal alors pas touche, faut arreter un peu de se cacher deriere le seul arbre de Montreal (j'exagere mais vous aussi ) Euh non, pas nécessairement. En fait, il y a très peu d'échange entre les deux groupes linguistiques. Les anglos ont tout pour vivre uniquement en anglais: médias, écoles, hôpitaux, théâtres, cinémas, quartiers... Beaucoup d'anglophones nés ici ne connaissent absolument rien de nos artistes, même les grosses pointures comme Garou ou Isabelle Boulay À McGill, la majorité des étudiants ont l'anglais comme langue maternelle... ou sont des étudiants étrangers. Il y a entre autre beaucoup de jeunes provenant du ROC et beaucoup d'Américains. Et aux USA et dans le ROC, l'âge requis pour pouvoir fréquenter les bars est plus élevé qu'au Québec. Les fameuses photos ont été prises lors d'un party d'étudiants en gestion. Or, les francophones ont les HEC, une école hyper-reconnue.
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Les Haïtiens sont très nombreux et forme une communauté très bien organisée. Sinon, il y a beaucoup de Juifs, d'Italiens, de Grecs, de Portugais, d'Indiens, d'Africains, de Chinois, alouette. En fait, tu trouveras toutes les cultures ici. Si tu veux les stats exactes, fais une petite recherche, soit sur le site de Statistiques Canada, soit sur le site du Ministère de l'Immigration.
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Mais non désolé, si tu dis que l?avenir est a l?athéisme ça prouve que tu n?a pas du tout suivi ma logique, car elle ne mène vraiment pas a ça mais mène surtout a dire que l?avenir sera pour la liberté des croyances, a chaqu'un ses croyances comme a chaqu'un sa soupe, a chaqu'un sa liqueur????..mais je trouve un peut moins futé de dire a chaqu'un sa langue :heu1: Et au risque de me répéter je dirais, Qu?on prie uniquement pour sois mais on communique toujours avec les autres Et puis une petite question, pourquoi tu te met toujours en mode anonyme ?? Pour pouvoir vivre dans la langue de son choix, faut bien qu'on ait le choix, non? Et si on ne prend pas les mesures qui s'imposent, on n'aura plus le choix, tu comprends? En plus, ça a déjà été dit mais je le répète: la langue n'est pas qu'un moyen de communiquer, elle véhicule une CULTURE. Comme la religion dépasse le concept de la foi et a une influence directe sur le mode de vie. D'ailleurs, je ne t'apprends rien en te disant que les différences de croyances peuvent aussi nuire à la communication, à l'échange, à la compréhension. Enfin, si je me mets maintenant en mode anonyme, c'est que je n'aime pas qu'on attende après moi lorsque j'écris. Vous lirez mes réflexions lorsqu'elles apparaîtront. B) Eeeeuh, ironiquement, ça s'est passé à l'université McGill... une université anglophone. Les anglos sont excessifs quand il s'agit de faire la fête, parce que dans la vie de tous les jours, ils sont un peu plus coincés. Il faut bien que ça sorte! On n'a qu'à comparer l'ambiance sur la rue Crescent (fréquentée par les anglos) et celle de la rue St-Denis (fréquentée par les francos) pour s'en convaincre. Deux mondes.
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Jimmy: Eeeeuh, merci de me citer. Mais la vraie phrase, c'est ça: «Et à force de fréquenter ce forum, j'ai compris que ce n'est pas parce qu'on immigre en quelque part, qu'on embrasse la culture dans ce qu'elle a de plus profond. On veut bien visiter, manger chez l'habitant, apprendre des expressions rigolotes, apprendre l'anglais (!), travailler, mais venez pas nous faire ch**r avec votre patriotisme primaire et votre histoire, pas notre problème. De toute façon, vous n'avez pas d'histoire.» Touareg: Donc si je suis ta logique, l'avenir est à l'athéisme, la seule option possible pour rapprocher tous les peuples. Va demandez à tes ti-namis musulmans de rejeter leur religion car elle nuit à leur évolution... et surveille leur réaction. Et pour ceux qui pensent encore que le Canada est bilinguial coast-to-coast, sans vouloir vous offenser, voici un autre exemple confirmant votre bêtise: http://permanent.nouvelobs.com/etranger/20...P6234.html?0616 À noter que l'armée canadienne est constituée à 27% de francophones. Après trois jours de tollé, l'armée a finalement consenti semble-t-il à traduire ses manuels. La leçon à retenir de ça: les francophones - québécois et hors-Québec - ont toujours eu à se battre pour leurs droits linguistiques. Pour les Canadiens anglais du ROC, le bilinguisme ne va pas de soit (c'est une idée imposée par Trudeau pour contrer la montée du souverainisme au Québec)... et ils se passeraient bien de nous s'ils le pouvaient.
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Salut, Cherry donc je peux me balader avec ma femme et mon petit enfant à Montréal sans aucun problème la nuit je veux dire entre 20:00 et 23:00, on ma dit le marché Jean Talon a éviter la nuit, est ce que cet endroit et difficile? merci pour ta réponse. Pas de problème pour se balader, surtout quand vous n'êtes pas seuls, même à 2h00 du mat. Le marché Jean-Talon? Bof, c'est pas le quartier le plus dangereux de Montréal. Je crois qu'il y a là une guéguerre entre gangs de rue, mais généralement ils s'entretuent entre eux. J'ai une copine qui habite le coin et je ne me suis jamais sentie en danger. Montréal-Nord me fait plus peur. La rue Pascal entre autre, très mouvementée semble-t-il. À éviter. Mon quartier aussi jusqu'à un certain point, sur la rue Ontario près du pont Jacques-Cartier, car prostitution et junkies.
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Il n'existe pas de ville 100% sure, mais pour une grande ville nord-américaine, je crois qu'on est mal placés pour se plaindre. Il ne faut pas être naïf et chercher le trouble, mais il ne faut pas non plus devenir paranoïaque. La violence sous toutes ses formes existe, mais quand on se compare, on se console. À Paris par exemple, j'avais un mauvais feeling tant la tension était palpable. Ici, c'est vachement relax. En fait, la plupart des meurtres (et il n'y en a pas beaucoup) sont soit des réglements de compte, soit des drames familiaux. Ils impliquent donc généralement des gens qui se connaissent déjà. À vous donc de bien choisir les membres de votre entourage...
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Donc le mot " uniquement " utilisé n'a pas vraiment lieu d'être et pourrait inciter à une nouvelle polémique pour les susceptibles...Est ce que c'est ce que tu souhaite ?? Eeeeeuh, pas vraiment non. Mais c'est ce sont les faits. Et je suis assez intelligente pour savoir que les drames familiaux peuvent impliquer n'importe quelle "ethnie", merci. Je répète, au cas où tu aurais mal compris: je n'en tire AUCUNE conclusion. Je l'ai souligné car vous l'avez souligné pour l'histoire précédente. Et comme nous sommes sur un site d'immigration et que ce pauvre mec voulait retourner dans son pays d'origine, j'ai trouvé ça pertinent. D'autant plus qu'on s'est basé sur ces deux histoires pour dire que Montréal n'était pas une ville sécuritaire, ce que j'ai trouvé ironique...
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En fait, les deux histoires impliquent des immigrants uniquement... http://www.cyberpresse.ca/article/20060210...24/CPACTUALITES Je n'en tire aucune conclusion, mais c'est ça qui est ça.
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Bon, on respire par le nez. :closedeyes: Le rejet de la religion chrétienne s'est fait il y a à peine 40 ans. C'est une très bonne chose car la période qui a précédé la Révolution tranquille a été baptisée par les historiens "la Grande Noirceur". Ce n'est pas pour rien: tout, absolument tout, tournait autour de Dieu, au point où c'était malsain; les femmes étaient condamnées à être enceinte pendant toute leur vie de femme fertile (ça veut dire qu'elles avaient 10-15 enfants); les Canadiens français étaient "nés pour un petit pain" (lire pauvres, un état lié entre autre à la religion, pour qui l'argent était sale) et se faisaient manger la laine sur le dos par les Anglais; la langue française étaient pratiquement inexistante dans la rue; etc. La transition avant-après s'est faite rapidement et n'a pas été réfléchie. Ce changement était NÉCESSAIRE. Imaginez: les Québécois se sont enfin réveillés et sont sortis de leur coquille, ils se sont affirmés! Comme c'est récent et que nous sommes passés d'une extrême à l'autre, c'est normal qu'on en subisse encore les contrecoups. Mais j'ai espoir que ça se replace tranquillement, d'une génération à l'autre. Il va inévitablement y avoir un retour du balancier. Le hic dans toute cette histoire, c'est que les babyboomers (donc les premiers à avoir profité de ce changement) ont par-dessus le marché évolué dans un contexte où tout était accessible très facilement (sexe, drogue, job sans avoir à étudier très longtemps, divorce) et qu'ils ont échoué dans le transfert de leur sagesse (à supposer qu'ils en aient). Ils n'ont pensé qu'à avoir du bon temps et n'ont pas du tout pensé aux générations suivantes. Et c'est leurs enfants qui se suicident. Pourquoi? Parents absents et/ou divorcés, individualisme, marché du travail complètement bouché, absence de repères. Ma génération n'aborde pas du tout la vie de la même manière, par la force des choses, mais aussi parce qu'on ne veut pas faire les mêmes erreurs que nos parents. Si on ne fait pas beaucoup d'enfants, ce n'est pas par manque d'intérêt, mais par pragmatisme (c'est une bouche de plus à nourrir), et par peur de se tromper sur le conjoint (nous sommes les enfants du divorce). Ce n'est pas en ramenant la religion que l'on va en faire plus. Bref, chaque évolution de mentalité amène son lot de conséquences. Mais j'ai confiance que plus le temps va passer, plus ça va se placer. Les boomers vont tous prendre leur retraite (c'est déjà commencé) et les générations qui suivent vont enfin pouvoir faire leur part, se sentir utiles. Et plus le marché du travail sera accessible, plus on va faire d'enfants et revenir à la valeur de la famille. Je le sens et le vois autour de moi: les nouvelles de grossesse et les naissances s'accumulent.
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Ce n'est pas gai du tout cette histoire. Where did we go wrong ! jimmy Le rejet de la religion chrétienne telle qu'on la vivait est une très bonne chose. Mais elle était TRÈS présente et c'est là où le bât blesse: nous sommes passés d'un extrême à l'autre.
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Une bien belle chronique écrite par une forumiste ma foi... fort sympathique. Bienvenue au Québec! Cherry
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On s'en reparlera quand la France fera faillite... :closedeyes:
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Voici un texte qui appuie la thèse de O'Hana. À noter aussi que les taux de mortalité par suicide et d?hospitalisation pour tentative de suicide sont nettement plus faibles à Montréal que dans le reste du Québec. Bref, plus t'es isolé, plus tu as des chances de passer à l'acte.
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Ça ne m'étonne pas que l'école de Verdun t'ait rebuté, c'est un quartier assez pauvre. Et qui dit pauvreté, dit parfois enfants un peu en marge ou dysfonctionnels, leurs parents n'étant pas nécessairement très présents ou éduqués eux-mêmes. Mais fais attention avec l'école française. J'ai un ami, qui est arrivé ici très jeune et qui est allé à l'école française jusqu'à la fin du secondaire. Quand il est entré au CEGEP, il s'est retrouvé un peu perdu: il n'avait jamais eu d'amis québécois, n'ayant côtoyé que des Français! Ça lui a fait tout un choc et il en a voulu à ses parents de l'avoir mis à l'écart de la sorte, de l'avoir mis dans une bulle quoi. Finalement, il a découvert un autre monde et s'est mis a apprécié la culture québécoise, allant jusqu'à renier la culture française. Aujourd'hui adulte, il se cherche beaucoup. Parfois il se définit comme Français, parfois comme Québécois. Je ne crois pas que ses parents ont bien fait de l'isoler parmi des Français jusqu'à la fin de son adolescence, je crois vraiment que ça lui a plus nui qu'aidé. Il est un peu déphasé par-rapport à son environnement, a fait une dépression et à 37 ans, ses parents paient encore tout pour lui.
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Oui, il y a une forte pénurie de camionneurs, on en a parlé récemment aux infos. Il y a aussi une pénurie de chauffeurs d'autobus... et de professeurs d'anglais langue seconde (si, si, en Amérique du Nord!!! ). Pour ceux que ça interpelle...
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En effet, il y a un peu de snobisme, enrobé de préjugés pas toujours fondés, sur l'école publique. Je ne sais pas si ça a tant changé que ça depuis que j'y suis allée (j'ai 33 ans), mais je peux te dire que pour ma part, ça s'est TRÈS bien passé. Au secondaire, j'ai fréquenté une polyvalente publique de plus de 2500 élèves sur la rive sud de Montréal. Comme nous étions nombreux, il y avait plein de choix de cours complémentaires, plein d'activités parascolaires, et beaucoup d'équipement. Je ne me suis jamais sentie "déphasée" quand je rencontrais des jeunes qui fréquentaient le privé (d'ailleurs, mon frère est allé au privé). C'est du pareil au même. La seule différence, c'est qu'au privé, on trie les élèves dès le départ et ça donne l'impression que tous réussissent mieux, les cancres étant mis de côté. C'est tout, car le programme reste sensiblement le même et les examens du ministère sont exactement les mêmes. Ça donne aussi un faux sentiment de sécurité aux parents. Or, je peux t'affirmer hors de tout doute que les expériences diverses (cigarette, drogue, sexe, party) sont aussi accessibles qu'ailleurs sinon plus. D'ailleurs, plus il y a d'autorité, plus on a envie de la défier... Bref, c'est un leurre de penser que son enfant sera dans une bulle protectrice. J'ai permis à mes parents d'économiser des milliers de dollars (j'avais le choix) et franchement, je ne considère pas que je manque de culture ou que j'ai raté ma vie. Petit bémol: les écoles publiques dans certains quartiers de l'île de Montréal. Ça dépend de votre ouverture d'esprit et de la personnalité de votre enfant, s'il est influençable ou pas. À Montréal-Nord par exemple, il y a un gros problème de gang de rue et la culture hip hop règne en maître. Mais hors de l'île, il n'y a pas de quoi fouetter un chat.
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La communauté musulmane de Montreal se prononce
cherry a répondu à un(e) sujet de BiscuitDérable dans Québec
Une manif à Montréal n'est vraiment pas nécessaire. D'une part, les médias québécois ont choisi de ne pas jeter de l'huile sur le feu et se sont abstenus de publier les dites caricatures. Où je travaille, je peux vous dire qu'il y a eu une réunion extraordinaire à ce propos, réunissant tous les boss, qui a duré trrrrrrrès longtemps. Ils ne voulaient pas en rajouter mais en même temps, ils ne voulaient pas se faire "scooper" par le concurrent. Ils ont finalement opté pour l'apparition d'un seul dessin dans le reportage, histoire d'illustrer le propos. On m'a expressément demandé de ne pas en mettre dans l'ouverture du bulletin. Ensuite, le message comme quoi ces dessins ont choqué la population musulmane est passé. On a compris, à la dure même. Donc à quoi bon? Et si ça dégénérait, si l'iman qui organise la marche perdait le contrôle des fidèles, ça empirerait une situation déjà explosive. Ce n'est vraiment pas souhaitable, pour personne. Une lettre ouverte, une entrevue ou un débat télévisé serait peut-être une avenue à considérer si les musulmans du Québec veulent vraiment vider leur petit coeur...? Pour ce qui est du droit ou non de critiquer la religion musulmane ou une autre, je dis oui et sans condition. Personne, absolument personne, n'est à l'abri des critiques. :closedeyes: -
Alors vas-y, éclaire-nous toi. Tu sembles si sage et si calé dans tous les domaines, tu dois bien avoir une hypothèse? Sinon, fais la recherche toi-même, ô journaliste. :closedeyes:
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Eeeeuh, ouin, bof, sais pas trop, c'est plus un ensemble de facteurs. D'abord, le suicide est un acte qui est condamné par la religion catholique. Avant la révolution tranquille - donc avant qu'on remette la religion en question - on n'a pas les chiffres sur le taux de suicide. Supposons que la religion a eu pour effet de décourager les hommes québécois de passer à l'acte. Ensuite, la religion donnait des réponses toutes faites à des questions complexes. Normal qu'en jetant une religion qui a pourtant été très présente pendant des siècles, on se retrouve un peu perdu! En parallèle à ça, oui, les femmes se sont émancipées, grugeant du terrain qui appartenait jusqu'ici exclusivement aux hommes. Ça a engendré une certaine frustration et forcé les hommes à se redéfinir. Et au Québec, les femmes sont particulièrement libérées, alors... C'est connu, les gais, les agriculteurs et les autochtones sont ceux qui, toutes proportions gardées, se suicident le plus. Les gais parce qu'ils n'assument pas leur orientation, les agriculteurs car leur job est dévalorisé et très demandant en temps et travail (nous ne sommes plus à l'époque où tous les Québécois étaient des paysans), et les autochtones car, isolés et parkés dans leur réserve, ayant de gros problèmes d'alcoolisme et de toxicomanie, ils sont absolument incapables de se projeter dans l'avenir. Pourquoi les hommes se suicident-ils plus que les femmes? Comme l'a mentionné Gilles, c'est la même chose partout. De un, les femmes sont en effet plus fortes mentalement et ne réagissent pas de la même manière face aux problèmes. De deux, les hommes utilisent des méthodes radicales, contrairement aux femmes que l'on réchappe juste à temps (arme à feu ou pendaison vs cocktail de médicaments). En fait, je n'ai pas les chiffres sous les yeux, mais j'ai déjà entendu qu'il y avait plus de tentatives de suicide chez les femmes. Les hommes eux, réussissent leur suicide.
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Ouais ben, Sabine lui a signifié que son amour n'était pas réciproque. Le mec a l'air un ti-peu fou maintenant...





