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nelju

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  1. Cet exemple que tu donnes serait valable pour un venezuelien qui va dans l'Argentine. Les fondements de la langue maternelle sont les mêmes, quelques mots changent mais tu y te habitues. C'est diffèrent pour un latino-américain parce que ce n'est pas sa langue maternelle et généralement il a appris le français international dans l'école. Quand il atterrit a Québec et il essai de parler français a une confusion parce que il apprit: Moi et toi pas möe, töe, avöer, savöer, pantoute, asteure, grato etc. En plus la phonetique du français québécois est difficile aussi. Comprends-tu, la phonetsique quebecoise c'est dzure pour apprendre et imitser . Regarde ce lien et tu verras le defi que los allophones doivent reussir pour apprendre la phonetique québécoise: Liste des phénomènes phonétiques caractéristiques du français québécois. Dans l'Amérique latine il y a des gens de droite et de gauche. Rappelez-vous que le style de vie américain - pas nécessairement le mieux- est un modèle qui fait fantasmer beaucoup de gens a l'échelle mondiale et ceci n'a rien a voir avec Bush ou la politique. Désole, je l'ai écris de cette façon pour mieux exprimer l'idée. Donc, appelons-le français québécois. Les allophones doivent apprendre le français québécois ou les québécois doivent parler le français international? laissez-moi deviner la réponse . Il faut comprendre l'idée que tu entends si tu veux donner une réponse. C'est la seule façon d'établir une communication :dodotime: . Oui, ces langues sont proches du français international.
  2. J'ai connu certains immigrants allophones qui ont abandonne Québec ou ils ne sont pas a l'aise dans cette province pour les raisons suivantes: -Difficulté pour apprendre la langue (la prononciation du français québécois est difficile). Même après de plusieurs années ici certains allophones trouvent difficile comprendre les québécois quand ils sont en train de parler le ''slang'' québécois. -Intolérance par rapport a l'utilisation du anglais comme moyen de communication (il ne faut pas s'étendre beaucoup sur ce point en lisant les messages en haut) - Identification avec la culture étasunienne et anglo-saxonne (j'en suis un). Généralement les allophones connaissent l'anglais et ils ont un niveau remarquable que l'on peut améliorer plus facilement que apprendre le français. - L'imposibilite de s'intégrer, c'est-a-dire trouver un bon travail. Le motif principal c'est la difficulté de maîtriser la langue ou plutôt le ''slang'' et prononciation et je dis ceci sans aucune méchanceté. - Manque d'identification et méconnaissance de la culture québécoise: artistes, écrivains, politiciens, chanteurs. - Rejet du mouvement souverainiste. Mais d'après moi, les allophones ont la tendance a se pencher sur l'anglais parce que c'est plus pratique et facile a maîtriser, rien de plus. Pour comprendre ceci, il faut être allophone. Bonne nuit.
  3. Une bonne question.
  4. nelju

    Philanthropie

    Statistique Canada a divulgué, lundi, les résultats d'une enquête effectuée à l'échelle nationale et qui dresse le portrait de la philanthropie canadienne en 2004. D'un point de vue géographique, le Québec s'affiche comme la province la moins généreuse du Canada. La moyenne des dons québécois étant de seulement 176 $, comparativement à un sommet de 500 $ en Alberta ou à la moyenne nationale de 400 $. C'est aussi au Québec qu'on observe le plus faible taux de bénévolat du pays, avec 34 %, contre une moyenne canadienne de 45 %. La Saskatchewan a enregistré le taux de bénévolat le plus élevé avec 54 %, suivie des Territoires du Nord-Ouest et du Yukon avec respectivement un taux de 53 % et de 52 %. Et si c'est au Québec, donc, qu'on observe le moins de bénévoles au prorata de la population, c'est aussi dans cette province, à l'exception du Nunavut, que les bénévoles consacrent le moins d'heures par année (146 heures). Les bénévoles de la Colombie-Britannique ont contribué en moyenne 199 heures. À l'échelle canadienne, plus de 22 millions de Canadiens, soit 85 % de la population âgée de 15 ans et plus, ont fait un don de charité en argent à un organisme de charité. Et plus de 12 millions de Canadiens ont consacré, au cours de la même période, près de 2 milliards d'heures à faire du bénévolat. Il ressort de l'étude de Statistique Canada que le gros des dons est issu d'un groupe relativement restreint de donateurs. Le groupe qui a fait des dons de 325 $ et plus, soit le quart des donateurs, est responsable, dans les faits, de 82 % de la valeur totale des dons. Ces donateurs plus généreux que la moyenne sont aussi plus âgés, ont un revenu plus élevé et tendent à être plus scolarisés. Le même phénomène a été observé du côté du bénévolat. Il appert dans ce cas que le groupe qui a consacré en tout plus de 180 heures de bénévolat en 2004, représentant aussi le quart des bénévoles, est à l'origine de 77 % de toutes les heures consacrées à cette activité. Encore une fois, les bénévoles les plus généreux sont les personnes âgées, et ce, même si c'est au sein des jeunes qu'on observe le taux de bénévolat le plus élevé. Source: http://www.radiocanada.ca/nouvelles/societ...nada-stat.shtml
  5. Je suis d'accord avec toi. Il est fatigant tout ce discours contre les Etats-Unis. Je trouve que les idées de Stephen Harper de resserrer les liens avec les americains sont correctes et j'appuie la majorité de ses politiques.
  6. Du cote anglais, Nelly Furtado. J'aime surtout ses chansons ''Try'' et ''Like a Bird''. Avril Lavigne est intéressante aussi.
  7. Je ne connais pas beaucoup sur le thème mais en arrivant a Montréal tu trouveras ton bonheur parce que parmi certains jeunes cette façon de se habiller est très répandue.
  8. Cet incidente attisera sûrement les préjugées mais après les attentats terroristes de sept-2001, Canada n'a pas fermé ses portes a l'immigration.
  9. nelju

    La loi 101 expliquée

    De la section 5 j'ai trouvé drôle cet extrait : ''Certains médias américains alimentés par Toronto n?hésitent même pas à trafiquer l?information. Ainsi, en février 1998, le réseau américain CBS, dans son émission d?affaires publiques Sixty Minutes, a diffusé un reportage qui laissait croire qu?un francophone avait logé une plainte à l?Office de la langue française contre un perroquet unilingue anglais (lequel n?a jamais existé).''
  10. nelju

    Le Monténégro dit oui

    J'ai trouve un lien très intéressant. Le point de vue sur les référendums de une journaliste canadienne appelé Diane Francis. C'est l'opinion de une anglophone canadien et sa vision des faits avec entrevues a certains acteurs de la vie québécoise pendant le deuxième référendum. La journaliste tient des propos très fortes vers les Québécois souverainistes. Pour moi, c'est une version biaisée et dépassée des faits après du deuxième référendum mais au moins permet voir la vision de une journaliste canadien anglophone. Diane Francis Diane Francis, Wikipedia Diane Francis, National Post Fighting for Canada Quotes du livre: ''Les dégâts furent incalculables. Cette loi changea la vie de bien des gens. Des familles furent divisées. L'économie de Montréal, la ville la plus importante du pays, en fut réduite à une économie de seconde zone. L'impuissance de Trudeau à combattre la Loi 101 déclencha une migration massive hors du Québec. La gigantesque compagnie d'assurances Sun Life plia bagages, imitée par une bonne partie de l'establishment financier. On estime que 120 000 anglophones et des centaines de sièges sociaux émigrèrent ailleurs au Canada, entre 1976 et 1986, d'après les médias et les données de recensement sur les mouvements de population. Au cours des trente dernières années, un total de 300 000 anglophones ont quitté le Québec. Malgré une telle injustice, pas un seul Canadien anglais ne partit en guerre. Ceux qui quittaient le Québec n'étaient pas considérés comme des réfugiés politiques (ils l'étaient, pourtant). Ils n'avaient pas le profil de la victime-qui-inspire-la-sympathie. Ils comptaient, après tout, parmi les citoyens québécois les mieux nantis et les plus mobiles. De plus, certains d'entre nous pensaient qu'ils avaient peut-être été intolérants envers l'élément français et qu'ils avaient intérêt à aller vivre ailleurs.'' ----- ''Les séparatistes changèrent les règlements pour la première fois dans l'histoire électorale canadienne : ceux qui avaient prétendument le droit de vote devaient fournir la preuve qu'ils étaient « domiciliés », par opposition à « résidant ». La distinction étant que les personnes domiciliées devaient convaincre les responsables officiels qu'ils avaient l'intention de vivre au Québec de façon permanente. Sinon, ils étaient rayés de la liste. Cela permit aux séparatistes d'éliminer ceux qui étaient susceptibles de voter pour le Non, tels les étudiants des autres provinces qui fréquentaient les universités anglophones, ainsi que les travailleurs qui étaient en détachement au Québec.'' ------ ''On pense à l'indigne remarque de Lucien Bouchard durant la campagne référendaire, quand il a déclaré qu'un des problèmes au Québec est l'insuffisance des naissances de bébés de race blanche. Il s'en est excusé par la suite.'' ------ ''La léthargie de la situation économique du Québec serait encore aggravée par une indépendance inconditionnelle. C'est notamment l'opinion d'hommes d'affaires en vue, comme Jean Monty, de Northern Telecom et Matthew Barrett, président de la Banque de Montréal, dans des déclarations qu'ils ont faites au lendemain du référendum. L'indépendance entraînerait une crise financière à cause de la dette, et probablement une crise du dollar. Des économistes et des groupes d'études éminents appuient ce point de vue.'' ----- ''En avril 1996, il devint évident que la stratégie séparatiste consistait à donner quelques tours supplémentaires à la vis linguistique et ce, pour se débarrasser des partisans du Non. Un pas de plus dans l'étapisme. Ce même mois, les purs et durs du Parti québécois proposèrent des mesures encore plus discriminatoires contre les anglophones, en se fondant sur un rapport qui affirmait que la langue française n'était pas assez protégée au Québec. Selon eux, la seule façon de la sauvegarder, à part la séparation, était de faire de nouvelles interventions législatives. Québec avait d'abord refusé aux enfants québécois de fréquenter les écoles anglaises, sauf si l'un des parents avait été éduqué en anglais au Québec. Après que la Charte des droits eut été adoptée en 1982, l'accès avait été par la suite permis aux enfants dont l'un des parents avait été éduqué en anglais au Canada, pas seulement au Québec. (Naturellement, les enfants d'immigrants et les enfants francophones n'entraient pas dans cette catégorie. Ils n'avaient plus le droit de fréquenter des écoles anglophones depuis 1977, à moins que les parents aient été transférés de l'étranger ou aient obtenu une exemption spéciale de la « police de la langue ».) Le programme du PQ de 1993 proposait des changements encore plus draconiens, à savoir que ces restrictions seraient étendues au-delà de l'école secondaire, jusqu'au niveau collégial. Cette mesure versait dans l'extrémisme, parce que les immigrants et les francophones qui comprenaient que leurs enfants devaient aussi connaître l'anglais envoyaient ceux-ci dans les CÉGEP anglophones. Si ces nouvelles restrictions étaient appliquées, elles entraîneraient immanquablement le déclin des institutions anglophones qui avaient survécu jusqu'alors. '' Maitres Chanteurs chez nous, Le Canada en Otage
  11. nelju

    Le Monténégro dit oui

    ''Il est difficile d'évaluer combien d'anglophones, d'immigrants et d'entreprises ont quitté le Québec exclusivement en raison de ses politiques linguistiques. Le climat sociopolitique généré par la montée du nationalisme et l'élection d'un parti indépendantiste en 1976 ? le Parti québécois ? peuvent aussi être mis en cause. Selon les différents recensements canadiens, 52 200 anglophones ont quitté le Québec entre 1966 et 1976, contre 106 300 entre 1976 et 1981. Du début des années 1970 à 2003, 244 000 anglophones ont quitté le Québec pour s'installer dans d'autres provinces canadiennes (Statistique Canada, 2003). En outre, la population de langue maternelle anglaise est passée de 789 000 en 1971 à 190 000 en 1996 En 1982, le Conseil du patronat du Québec estime que 25 % des sièges sociaux établis au Québec ont quitté la province depuis l'adoption de la Charte de la langue française. La compagnie d'assurance Sun Life est de ceux-là. En 1978, elle a déménagé son siège social à Toronto, à grand renfort de protestations contre la politique linguistique québécoise.'' Source: http://archives.radio-canada.ca/IDC-0-17-1...e/loi_101/clip8
  12. nelju

    Le Monténégro dit oui

    En lieu de s'opposer les gens partiront ailleurs, quelques entreprises aussi et les immigrants ne viendront plus. Un effet possitif pour ceux qui restent ici: il va avoir plus de jobs disponibles (peut-être) mais comment arreter le viellisement de la population
  13. Un sondage mené sur le web dans six grandes villes du Canada démontre que ceux qui seraient les plus méfiants de leurs voisins s'ils étaient de culture différente de la leur, sont les Montréalais. Ils sont 23 pour cent à admettre leur inconfort à cet effet, selon Ipsos-Reid, comparativement à 15 pour cent des gens de Toronto et d'Ottawa, 12 pour cent des résidants de Vancouver et de Calgary et 9 pour cent des gens d'Edmonton. Source : http://www.cyberpresse.ca/article/20060309...77/CPACTUALITES
  14. nelju

    Harper et la francophonie

    Petit-Prince, les gens savent que les politiciens sont a peu prés les mêmes partout dans le monde. Je dirais la même chose sur les politiciens souverainistes. Il ne suffit pas qu'un leader souverainiste serre la main d'un immigrant ou qu'il donne quelques sièges dans l'assemblée nationale pour convaincre les néo-québécois (même si ceci est positif). Il y aura toujours des gens qui veulent faire de la politique parmi les immigrants mais ceux-ci sont un pourcentage infime des immigrants. Sais-tu comment les québécois souverainistes pourraient convaincre les immigrants?. En faisant l'effort pour les intégrer. Cela c'est la meilleure politique. Le majorité des gens qui arrivent ont d'abord comme soucis le recherche de logement, le travail, l'apprentissage de la langue. Comment peut-on demander qu'ils prennent la défense du français ou de la souveraineté sans avoir réussi les premières étapes de l'immigration?. J'ai un ami colombien. Il est arrivé ici comme un réfugié. Il ne connaît pas trop et il s'en fou de la défense du français et de la souveraineté. J'ai lui demandé s'il voterait oui dans un référendum. La réponse? oui, parce que j'aime les gens de Québec. Ils m'ont donne la opportunité de vivre et travailler ici. J'ai eu de copines québécoises et les gens d'ici sont très bien. Il est arrivé ici quand il avait 17 ans. Mais il y a des immigrants qui ne veulent pas une séparation. Pourquoi? je pense que d'abord un souci économique. Si le Québec eût la richesse pétrolière qui a l'Alberta la majorité des immigrants serait pour la séparation. Les gens connaissent bien les risques de une séparation. Ni M. Gilles Duceppe ni M. Andre Boisclair vont convaincre les immigrants de voter oui dans un référendum en parlant de culture québecoise et langue française. Je sais que pour les européens ça va bien avec ce discours mais pour le majorité des immigrants ça ne marche pas. Désolé, mais c'est la réalité. D'autre part une défense très passionné de la langue française peut donner l'impression de intolérance parmi certains immigrants et le souci de un Québec souverain donne des résultats parfois pas si beaux comme l'on peut voir ici: Source: http://www.cric.ca/pdf_re/youth_quebec/Que...grounder_FR.pdf
  15. nelju

    Harper et la francophonie

    Laurence, la methodologie utilisé pour faire ce sondage est semblable a l'on que peut voir dans le sondage de Cherry mais ce n'est pas le même échantillon. Léger Marketing CROP Les résultats ne se contredisent pas. L'approche c'est un peu différente. Ces sondages appuient le point de vue de Cherry et Curieuse quand elles affirment que les jeunes de la loi 101 se rassemblent dans les intentions de vote aux québécois: 51% des jeunes québécois (tous les jeunes Québécois confondus) voteraient oui vs 40% des jeunes Québécois issus de l'immigration récente. Il faut dire aussi que si tu fais une classification linguistique des jeunes Québécois le portrait c'est: voteraient OUI ----------------- Jeunes francophones: 59% Jeunes Allophones: 30% Jeunes Anglophones: 9% On peut voir aussi que le sondage mené par le CRIC est plus ample que le sondage cité pour Cherry.
  16. nelju

    Harper et la francophonie

    100 % d'accord. Dans la réalité que je vois tous les jours ici a Montréal, c'est exactement comme ça. Vous pouvez vivre en français. D'accord. Je peux vous comprendre, vous avez raison. Sans cet loi la défense de la langue française serait plus difficile mais il y a des conséquences négatifs. Dans tous les systemes éducatifs du monde s'encourage l'apprentissage de une seconde langue. L'anglais est sans doute une outil de communication, de commerce, scientifique et professionnel. Il n'y a pas mal des entreprises qui demandent une bonne connaissance du anglais ici a Montréal. Les québécois font une grand partie de son commerce avec les États-Unis. Aujourd'hui c'est une réalité que les gens étant bilingues, même trilingues ont une avantage competitif. Dans l'avenir il sera la même chose au moins que le Québec, décide s'enfermer sur soi-même. Dans la hypothèse de un Québec indépendante je pense que la plupart du commerce serait fait avec les États-Unis et le Canada anglais. Je sais et j'espère que vous ne confondez pas ça avec le linguicisme. Source: http://www.ceetum.umontreal.ca/pdf/Bourhis...aire3.2006c.pdf
  17. nelju

    Harper et la francophonie

    Une forte majorité de jeunes Québécois soutient certaines des principales valeurs canadiennes et des grandes réalisations du pays. Une écrasante majorité ? 92 % ? de Québécois ayant entre 18 et 34 ans reconnaît que le Canada jouit d?une bonne réputation sur le plan international. Près des deux tiers ? 62 % ? reconnaissent que les politiques gouvernementales applicables dans l?ensemble du Canada ont des effets bénéfiques sur la qualité de vie des citoyens en raison du partage des richesses qu?elles occasionnent. À propos d?une autre affirmation parfois faite à propos du Canada, 53 % reconnaissent que le fédéralisme a pour effet de renforcer différents groupes et différentes régions en les amenant à collaborer. Ce sont là quelques résultats clés d?un vaste sondage auprès des Québécois ayant entre 18 et 34 ans, mené par le Centre de recherche et d?information sur le Canada (CRIC). En tout, ce sont 1 212 jeunes Québécois qui ont été interviewés par CROP entre le 13 février et le 6 mars 2006. Parmi les répondants, on comptait 456 francophones, 378 anglophones et 378 allophones (des Québécois dont la première langue apprise et encore comprise n?est ni le français ni l?anglais). La marge d?erreur de ce sondage est de 3 %, 19 fois sur 20. Leslie Seidle, chercheur principal invité au CRIC, a souligné l?importance d?avoir, dans l?échantillon, une représentation aussi importante d?anglophones et d?allophones. Selon M. Seidle, qui a coordonné le sondage pour le CRIC, « à ce jour, aucun sondage d?opinion n?a dressé un portrait aussi détaillé des attitudes politiques des jeunes Québécois et des liens que l?on peut établir entre leurs origines et ces attitudes. ». Si ces résultats confirment la vigueur de l?identité québécoise parmi les jeunes Québécois francophones, en ce qui a trait aux jeunes anglophones et allophones, c?est une toute autre histoire. La majorité, soit 53 %, des jeunes anglophones se considèrent soit comme uniquement Canadiens, soit d?abord comme Canadiens mais aussi Québécois; du côté des allophones, cette proportion s?établit à 47 %. Cependant, près du tiers des jeunes anglophones et allophones ? 32 % et 30 % respectivement ? se considèrent également comme Canadiens et Québécois. En réponse à une question sur leur attachement au Québec, 58 % des jeunes Québécois francophones s?y disent très attachés et 35 % assez attachés, ce qui donne un total de 93 %. Parmi les jeunes anglophones, 83 % en tout se disent très ou assez attachés au Québec; chez les jeunes allophones, cette proportion atteint 76 %. En ce qui a trait à l?attachement au Canada, une nette majorité de jeunes Québécois francophones ? 58 % ? se déclarent très ou assez attachés au Canada. Ce sont les jeunes anglophones qui sont le plus attachés au Canada : 92 % se disent très ou assez attachés à leur pays. Parmi les jeunes allophones, l?attachement au Canada ? 80 % s?y disent très ou assez attachés ? est quelque peu inférieur à ce qu?on observe chez les jeunes anglophones. En réponse à une question connexe, une importante majorité de jeunes Québécois francophones ? 59 % ? déclarent vouloir demeurer Canadiens. Chez les jeunes anglophones et allophones, 95 % et 88 % respectivement affirment vouloir demeurer Canadiens. Commentant ces résultats, Michel Desjardins, président et chef de la direction du Conseil de l?unité canadienne, a déclaré : « Manifestement, une grande proportion de jeunes Québécois dediverses provenances s?identifient fortement au Québec tout en demeurant attachés au Canada. Les opinions sur le régime fédéral. On a demandé aux jeunes Québécois si les intérêts du Québec sont bien ou mal protégés au sein de la fédération canadienne dans sa forme actuelle. Pour 53 % des répondants, les intérêts du Québec sont bien protégés. Toutefois, un peu moins que la majorité des jeunes francophones ? 48 % ? étaient d?accord avec cette affirmation. Parmi les jeunes anglophones et allophone, 77 % et 71 % respectivement ont affirmé que les intérêts du Québec sont bien protégés au sein du régime fédéral actuel. L?appui à la souveraineté du Québec Si un référendum avait lieu aujourd'hui sur la même question que celle qui a été posée lors du dernier référendum de 1995, 54 % des Québécois ayant entre 18 et 34 ans voteraient OUI. Cette proportion est supérieure de dix points à celle de l?ensemble de la population du Québec, selon les résultats du sondage CROP-Express de février 2006. Dans le sondage du CRIC auprès des jeunes, 29 % des répondants allophones ont déclaré qu?ils voteraient OUI en réponse à la question de 1995 sur la souveraineté-partenariat, tandis que 14 % des jeunes anglophones seulement suivaient la même tendance. On a également demandé aux répondants du sondage auprès des jeunes comment ils voteraient sur une nouvelle question élaborée par le CRIC sur la base du programme 2005 du Parti québécois : « Si un référendum avait lieu aujourd'hui sur la question suivante : Voulez-vous que le Québec accède au statut de pays, voteriez-vous OUI ou voteriez-vous NON ? ». Une faible majorité de tous les jeunes Québécois ? 51 % ? voterait OUI sur cette question (par rapport à un peu plus d?un tiers ? 36 % ? pour l?ensemble de la population du Québec). Parmi les jeunes francophones, 59 % voteraient OUI, mais seuls 30 % des jeunes allophones et 9 % des jeunes anglophones les imiteraient. Source: http://www.cric.ca/pdf_re/youth_quebec/Que...grounder_FR.pdf
  18. nelju

    Harper et la francophonie

    Oui: Près du quart des "ethniques" auraient voté oui Pierre Serré ne conteste pas le fait que les allophones - les personnes qui parlent une autre langue que le français ou l'anglais à la maison - votent massivement contre le PQ et son option. Les immigrants ne sont pas seulement allophones, il y a aussi des francophones et des anglophones. Par conséquent, pour analyser le comportement électoral des minorités ethniques, il faut ranger la catégorie "allophone" au placard et se pencher plutôt sur le vote des Québécois d'origine ethnique autre que française ou britannique, baptisés "allogènes". Un raisonnement qui lui permet de conclure qu'au référendum de 1995, les allogènes, quelle que soit leur langue d'usage, ont voté à 23% pour le OUI. C'est-a-dire 77% ont voté NON. N'est ce pas une grande majorite des immigrants?
  19. nelju

    Harper et la francophonie

    Encourager l?immigration vers des communautés francophones en situation minoritaire Profil des communautés francophones et acadiennes du Canada Vers la francophonie canadienne de demain Cadre strategique pour favoriser l'immigration au sein des communautes francophones en situation minoritaire.
  20. nelju

    Harper et la francophonie

    Tu es serieux, Biscuit? . Je pense que je dois me cacher si elle me regarde quand je suis en train de parler l'anglais.
  21. nelju

    Le voile de la peur (ben oui!)

    Non, je suis très tolérant avec la homosexualité. Cela ne me dérange pas du tout. Ils sont êtres humains comme tous. J'écris sur certains excès que je ne voyais pas si répandues dans mon pays d'origine. La consommation excessif du tabac, drogues comme la marijuana et les clubs échangistes parmi autres. Je pense que nous pouvons être d'accord que la consommation excessif de drogues comme l'alcool, le tabac et la marijuana comme tant d'autres peuvent nuire le bien être physique et mental de ceux qui les consomment en excès. Moi, j'aime avoir tous mes cinq sens en parfaite condition. C'est pour ça que je ne fume pas, je ne bois pas et je n'ai pas utilisé ni utiliserai jamais n'importe quelle drogue. Mais bon, chacun peut faire avec sa vie ce qu'il veut et ça ne me dérange pas si je ne suis pas affecté d'une façon directe parce que je suis pour la liberté de choix personnel. Je dis la même chose concernant la sexualité chacun peut faire avec son corps ce qu'il veut mais je pense que il faut avoir respect de soi-même et s'engager en relations ayant l'équilibre entre l'affectif et l'attraction physique. Je ris un peu quand je vois certains criant au scandale quand parlent sur la polygamie et tu vois les clubs échangistes qui poussent partout ici a Québec. Mais bon, c'est moi qui pense comme ça et je n'oblige personne a faire pareil.
  22. C'est sur, j'aimerais aller aux spectacles et m'inscrire dans ta classe de danse. Il serait très interessant, j'adorerais y être C'est dommage que chuis a Montréal mais rêver ne coûte rien.
  23. nelju

    Le voile de la peur (ben oui!)

    C'est très touchante ce que tu écris petitboudange, je pense pareil que toi, si quelqu'un veut pratiquer sa religion de une façon consciente est correct. L'imposition de n'importe quelle chose a nos jours est illogique. Nos sociétés -occidentales, musulmanes, orientales, etc- ont ou devraient avoir les moyens de faire choix éclairés sur sa façon de vivre. Je trouve que le limite entre le correct et le incorrect est l'usage de la violence sous un prétexte quelconque pour imposer modelés religieux, politiques ou sociales. En dehors de la religion on peut voir aussi comme certains façons de vivre qu'on peut voir ici dans ces sociétés occidentales nuisent l'être humain. La consommation excessif de alcohol, tabac, drogues et un excesif libertinage sexuel qui mine la moral des enfants, cela peut aussi a la longue nuire ce qu'ils peuvent faire avec sa vie de une façon pareil a la fille de ton histoire.
  24. Merci pour l'invitation. Tu es tres gentille.
  25. Sondages Harper et les Québécois en lune de miel Une série de sondages publiés samedi dans des quotidiens distincts indiquent que les Québécois sont favorables au premier ministre canadien, Stephen Harper. Selon un sondage de Léger Marketing réalisé pour Le Devoir, 70 % des Québécois sont satisfaits du travail qu'il a réalisé depuis son élection, en janvier dernier. Le taux de satisfaction chez les électeurs bloquistes, libéraux et néo-démocrates oscille entre 61 % et 65 %. Une deuxième enquête d'opinion de la firme Ipsos Reid, publiée dans le National Post, montre également que 70 % des Québécois considèrent que le gouvernement conservateur est « sur la bonne voie » depuis son accession au pouvoir: leur taux de satisfaction est à peine 1 % plus bas que celui atteint en l'Alberta, qui forme pourtant le coeur de l'électorat conservateur. Au niveau national, le taux de satisfaction est de 60 %. Un budget bien accueilli Le sondage du Post indique en outre que 60 % des Québécois approuvent le budget déposé mardi par le ministre des Finances, Jim Flaherty. Seuls les Albertains se réjouissent davantage, avec un taux de satisfacfion de 67 %. Un troisième sondage Léger Marketing, publié dans le Journal de Montréal, arrive à des conclusions similaires pour le Québec, où 56 % des électeurs sondés se disent favorables au budget. Les deux firmes diffèrent cependant quant à l'influence que peut avoir le budget sur les intentions de vote. Selon Ipsos Reid, le budget pourrait inciter 45 % des Québécois à voter conservateur, contre seulement 27 % selon Léger Marketing Selon le sondage réalisé pour le compte du Devoir, qui n'établit toutefois pas de lien entre budget et intentions de vote, le Parti conservateur obtient 27 % des intentions de vote, 5 % derrière le Bloc québécois, après répartition des indécis. Les libéraux recueilleraient 21 % des voix, contre 15 % pour le NPD et 4 % pour d'autres formations. Méthodologie des enquêtes Les trois enquêtes ont été réalisées avant que le premier ministre Harper et son homologue québécois, Jean Charest, n'annoncent, vendredi, que le Québec aura une présence permanente au sein de la délégation canadienne à l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). Le sondage Léger Marketing/Le Devoir a été réalisé entre les 26 et 30 avril auprès de 1002 Québécois. La marge d'erreur est de 3,1 %, 19 fois sur 20. le sondage Ipsos Reid/National Post a été réalisé par téléphone auprès de 1001 Canadiens entre le 2 et le 4 mai. Sa marge d'erreur se situe à 3,1 %, 19 fois sur 20. Enfin, le sondage Léger Marketing/Le Journal de Montréal, a été réalisé le 4 mai auprès de 704 Québécois. Sa marge d'erreur est de 3,7 %, 19 fois sur 20. Au Québec, les conservateurs ont réussi une percée surprise lors de la dernière élection, recueillant 10 sièges et 24 % des voix. Les analystes s'entendent pour dire qu'ils poursuivent depuis l'opération charme menée au cours de la campagne électorale auprès des Québécois. Source http://www.radiocanada.ca/nouvelles/Politi...er-quebec.shtml
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