Zogu

PS: J'ai un amis qui était pilote "de brousse" pour Air Inuit, mais il a perdu son emploi le mois dernier

(pardonnez-moi mais j'ai répondu trop vite. zoum, j'ai effacé mon message!)

Je n'ai jamais prétendu le contraire! Mais je vous ai donné une valeur réelle et actuelle de frais de scolarité dans une école privée. C'est ce qui avait été demandé. Le reste, faut le calculer intelligemment.

Je suis allé à Saint-Sacrement pendant tout mon Secondaire (5 ans) et ma soeur aussi. Il y a des examens d'accès mais ils ne sont pas si difficiles. Français, Maths, Logique et Anglais (ce dernier ne sert qu'au classement, pas à la sélection). La cantine n'est pas comprise dans le prix. Par contre il y a des repas nourrissants à cafétéria, à bas prix. La plupart des enfants apportent leur lunch et peuvent même utiliser des frigo fournis sur place. C'est une excellente école et un superbe milieu de vie. Installations sportives, patinoires, salles de concert, etc. Accès aux parcs du Vieux-Terrebonne. Sorties culturelles. Équipes sportives de compétition dans beaucoup de sports (ma soeur faisait du volleyball en compétition au niveau provincial). Ah oui... le service de bus scolaire était compris dans le prix. Par contre je n'ai pas d'info sur les écoles dans l'ouest de Montréal, désolé. Mais sinon tu peux toujours aller habiter près de Terrebonne! Il y a des apparts et des condos de libres sur l'île Saint-Jean actuellement. Hihihi.

Voici une liste des aéroports du Québec. http://www.tc.gc.ca/quebec/fr/aeroports/menu.htm Elle est "presque" à jour.

Les conditions sont bien meilleures à l'hôpital Pierre-Legardeur à Lachenaie, où l'une de mes amies a accouché. Les chambres en obstétrique sont toutes individuelles. L'accouchement se fait dans la chambre et non dans une salle spécialisée (les équipements sont amenés dans la chambre). Comme ailleurs au Québec, l'enfant n'est pas séparé de sa mère. La chambre est spacieuse, il y a un petit frigo (vous pouvez apporter des p'tits plats à votre goût), il y a aussi une chaise-fauteuil où papa peut roupiller. La cafétéria a des heures d'ouverture étendues et même si la nourriture servie à la chambre est moche, on peut toujours aller y acheter un bagel avec fromage à la crème. Miam. Je vous donnerai notre expérience sur l'hôpital de Rimouski, nous irons visiter le département d'obstétrique à la mi-janvier.

Foix et l'Ariège, quel beau coin de pays! Un Québécois s'y trouve bien à l'aise... Oups je me répète... PS: OUI Lanaudière est une région superbe, tant qu'on se tient au nord de Mascouche et de la morne banlieue. C'est une région de bons fromages de chèvre, d'érablières de collines, de champs et de boisés. Je recommande de visiter Joliette et les villes environnantes, Lanoraie peut-être, Lavaltrie, Rawdon.

L'attente, n'est-ce pas une occasion rêvée, un cadeau inespéré, pour se plonger dans les études et apprendre par coeur sa future terre d'accueil?

Dommage qu'on n'ait pas débuté un nouveau fil de discussion sur la naissance/maternité dans les hôpitaux au Québec et sur les félicitations à Totof. Quoique... le titre parle quand même de 14 heures, c'est une durée de travail ça... oulala... Zogu, futur papa!

Et l'andouille? :niark: PS: L'invention vendue à Playtex est le biberon à sac flexible et non la tétine. L'inventeur était un monsieur Saint-Germain (et non "Germain"). Notons au passage qu'il s'est fait fourr..... dans la vente du brevet à la gentille multinationale.

ps: Au niveau Secondaire, les frais annuels sont de l'ordre de 2300$ par année environ dans une école privée (exemple: Collège Saint-Sacrement à Terrebonne). À cela, il faut ajouter l'uniforme scolaire (s'il y a lieu), les manuels scolaires, et d'autres frais...

Félicitations à papa Totof! Longues nuits... euh je veux dire: longue vie!!!

Pour revenir au sujet initial, voici mes stats pour ce matin. Clinique sans rendez-vous (à Longueuil), arrivée à 8h45. J'étais le 13e sur la liste. Durée d'attente: 2h45. Diagnostic: bronchite et infection de la gorge. Prescription: antibiotique, Biaxin 500x2 (x 7 jours) Docteure: une gentille dame avec un sourire.

1. Vous cherchez un enseignement dans quelle langue? 2. Quel est le niveau scolaire (ou l'âge) de l'enfant?

Nene veille au grain. Souverainistes, prenez garde! lol

Je me désole quand je vois le ton de ce fil de discussion, qui est à la confrontation et au sarcasme. Pourquoi se taper sur la gueule? C'est hallucinant de voir des conflits ethniques "Québec versus France" sur ce site.

Très bien écrites, les nouvelles règles... à part le verbe "quoter", à remplacer par "citer", bien entendu!

Ben... normalement pour trouver un emploi dans ce domaine, tu fais la tournée des grands magasins et tu trouves un annonce d'emploi affichée sur place (parfois dans la vitrine, par exemple "conseillère de mode demandée" ou "vendeuse demandée"). Ou encore, tu peux demander un formulaire de demande d'emploi et le remplir sur place. Ou encore, demander à parler au gérant ou à la gérante. Quant aux "boîtes d'interim" cela n'existe pas ici, du moins pas sous ce nom. Il y a des "agences de placement", et en général leur mandat se limite à des secteurs d'activité précis: secrétariat, travail de bureau, informatique, entretien, hôtellerie, etc. En général il n'est pas nécessaire de passer par des boîtes qui te bouffent une partie de ton salaire pour trouver un emploi.

Les urgences, tu y vas dans trois cas: 1. Si c'est très grave. Dans ce cas, tu auras un code rouge et tu passeras très rapidement de toute façon. Exemple: t'arrives en ambulance avec une hémorragie, ou bien ton voisin vient de perdre conscience devant ta porte. 2. Si ça ne peut vraiment pas attendre et que tu n'as aucune idée de l'emplacement des cliniques. Dans ce cas, si c'est vraiment légitime (disons un code orange ou jaune), tu risques d'attendre quelques heures quand même. Exemple: une grosse foulure de la cheville. 3. Si tu es hors des heures normales d'ouverture des cliniques. Dans ce cas, à toi de déterminer si ça vaut la peine de perdre 4 heures en salle d'attente pour ta sinusite ou pour ta foulure du pouce gauche. Les cliniques sans RDV et avec RDV sont toutes les petites cliniques médicales qui offrent des services au niveau local. Il y a les cliniques des CLSC, des cliniques de quartier (il y en a beaucoup), quelques cliniques situées dans des centres pour personnes âgées, les cliniques de santé-voyage, les cliniques externes d'hôpitaux, les cliniques spécialisées, etc. Note bien que TOUTES les cliniques au Québec acceptent le carte d'assurance maladie et doivent prodiguer des soins de santé essentiels gratuitement. (Ce qui n'est pas essentiel: les soins de type cosmétique, les petites chirurgie style enlever un grain de beauté, certains vaccins de voyage, etc.) Pour t'y retrouver, le mieux est de consulter le bottin téléphonique local quand tu arriveras ici; en général, pour chaque clinique il est mentionné si celle-ci accepte les patients sans RDV. En arrivant au pays, prends bien soin de recueillir cette information et, au besoin, d'appeler -- fais-toi une liste, ça sera très accessible si tu te blesses ou si tu tombes malade. C'est une tâche essentielle, que j'effectue à chaque fois que je déménage. Sinon, rien ne sert de trop s'en faire avant d'avoir mis les pieds ici. Inscris plutôt cette tâche dans ta liste de choses à faire dès ton arrivée ici. Pour les médecins de famille: il s'agit d'un médecin qui a ton dossier en main, et qui est au courant de ton vécu médical. Tu l'adoptes pour toi et pour ton conjoint, tes enfants... Normalement, il est en mesure de mieux comprendre tes problèmes de santé qu'un médecin que tu rencontres pour la première fois. Malheureusement, il y a actuellement une crise très aiguë dans ce domaine, et il est quasi illusoire d'espérer trouver un médecin de famille. Nous attendons avec impatience une réforme de ce service autrefois très apprécié; malheureusement, le gouvernement provincial actuel est maître dans l'art de l'improvisation malheureuse, alors qui sait ce qui va arriver!

Mieux encore, voici un dossier relativement complet et neutre sur la question constitutionnelle canadienne. http://www.radio-canada.ca/nouvelles/dossiers/constitution/ Pour le point de vue strictement québécois de 1987 à 1992, c'est ici: http://www.republiquelibre.org/cousture/MEECH.HTM

Note en bas de page pour ceux qui ignorent l'histoire politique du Canada entre 1984 et 1992: En 1984, Brian Mulroney, alors chef du Parti Conservateur Canadien, a promis de régler la question constitutionnelle restée en plan depuis 1982 (ce problème a été légué par le toujours très arrogant Pierre Trudeau, qui avait refusé de négocier avec le Québec). La proposition négociée avec le Québec prit le nom d'Accord du Lac Meech (1987-1990 pour les négociations pancanadiennes). Du côté du Québec, les Libéraux modérés de Robert Bourassa ont tenu à préserver les acquis du Québec et ont pondu le rapport Allaire, qui établit 5 demandes essentielles pour le Québec, et statuent que la seule alternative est la sécession du Québec. (Eh oui, ce document "quitte ou double" est issu du Parti Libéral Québécois!) Mulroney a échoué DEUX FOIS dans sa tentative de concilier les demandes du Québec et les intérêts du Canada (accord manqué du Lac Meech, référendum pancanadien de Charlottetown mis en Échec). Notez que la proposition rejetée de Charlottetown était une version ramollie de Meech. Le Parti Conservateur a littéralement implosé ensuite, et des membres dissidents ont fondé le Bloc Québécois (incroyable mais vrai!). Dans l'ouest canadien, les éléments les plus conservateurs ont fondé le Reform Party, qui a erré longtemps. Ces politiciens de l'ouest forment maintenant une aile importante du nouveau Parti Conservateur, qui est nettement plus à droite que son ancêtre des années 1980. Au Québec, le parti Libéral de Robert Bourassa a subi les contrecoups de double échec. Vous imaginez, le parti Libéral provincial obligé de mettre en branle le second volet de leur ultimatum (la souveraineté, rien de plus!)... Robert Bourassa a démissionné, les Libéraux ont perdu l'élection suivante et la voie était pavée pour le référendum de 1995. En plus, des membres importants du Parti Libéral ont fait défection pour former l'ADQ (dont Jean Allaire et Mario Dumont). Une autre conséquence de ces échecs à répétition a été la radicalisation du Parti Libéral du Québec vers un fédéralisme très clair, et une mise en veilleuse des revendications du Québec par ce parti. Notez que Jean Charest, actuel premier ministre du Québec et chef du Parti Libéral du Québec, a été pendant un temps chef du Parti Conservateur Canadien (ouf!), mais qu'il a fait piètre figure. Notons que la Constitution Canadienne de 1982 n'a toujours pas été signée par le Québec, et que seul le texte en Anglais a cours légal actuellement (!)

Si les Conservateurs ressortent les 5 clauses de Meech, toutes les provinces canadiennes pourraient obtenir des compétences accrues en matière d'immigration. Reste à voir ce que Harper a en tête... mais le parti Conservateur a déjà signifié qu'il serait plus flexible que les Libéraux pour traiter avec les provinces et peut-être décentraliser un peu plus le Canada. C'était d'ailleurs le dada de Mulroney, pour ceux qui ont la mémoire longue... L'histoire se répétera-t-elle?

Les trois grands quotidiens au Québec sont: La Presse: http://www.cyberpresse.ca/ (note: En politique, La Presse est fermement alignée derrière l'option fédéraliste. Voir en particulier ce que André Pratte a avoué cette semaine quant à l'orientation de ce journal.) Le Devoir: http://www.ledevoir.com/ (note: Un journal beaucoup plus cérébral que les autres et relativement équilibré en politique. Malheureusement, la plupart des articles sont payants.) Le Journal de Montréal, représenté par le site Canoe sur Internet: http://www.canoe.com/ (note: À saveur plus populiste que les deux autres, ce journal fait aussi la promotion de Star Académie et des artistes "appartenant" au groupe Quebecor. Bonjour la convergence des médias...)

Mes prévisions au Québec... si la tendance se maintient... Entre 55 et 57 comtés pour le Bloc. Entre 2 et 4 pour le Parti Conservateur (peut-être la Beauce...). Et le reste (entre 15 et 18) pour les Libéraux. Le Bloc pourrait bien récolter une majorité absolue de votes au Québec (entre 50% et 54%), ce qui serait une première pour un parti souverainiste. Notez bien que le mandat du Bloc est de représenter les intérêts du Québec à Ottawa, tant que le Québec n'est pas indépendant. Il s'agit d'un parti avec un mandat très particulier, mais sa situation n'est pas unique en droit international.

Je tiens à préciser qu'il se double des films en langue internationale autant en France qu'au Québec. L'industrie du doublage est assez inégale, et il est clair que certains studios de doublage font plus d'efforts que d'autres. Lire: il existe des studios à rabais et des studios de qualité. J'écoutais une série biographique sur Elvis récemment et il est clair que le doublage avait été fait par un studio à rabais en France: absence de sons d'ambiance, mauvais synchronisation voix-bouche, phrases bizarres et accent à la Johnny Halliday à couper au couteau. Elvis qui croasse: "Ouaaaaiiiis, poupée, vise ma tronche!" On perçoit immédiatement le manque de professionnalisme! Dans le coin québécois, on pourrait nommer comme exemple le film "Terminator" avec la voix de méchant de pacotille de Yves Corbeil (mais cet exemple a déjà été soulevé plusieurs fois dans cette discussion!) Encore une fois, on percevait un réel manque de moyens de la part de la boîte de doublage. Mais il n'y a pas que les enjeux portant sur les coûts et sur la qualité. Dans certains cas comme Madagascar, le problème n'est pas au niveau du budget mais de la portée du doublage. Le doublage de ce film pourrait être qualifié de "régional" ou de "national", car il ne plaira pas à toute la francophonie. Il s'agit d'un produit qui a un intérêt surtout national (la France), donc qui n'est pas tout à fait exportable. Même chose pour les Simpsons; quand on doit doubler ce type d'humour très culturel, autant faire plusieurs versions avec une forte saveur locale... plutôt que d'utiliser un français aseptisé. Je dirais que la saveur locale peut être une bonne chose, surtout dans les comédies. Le principal défaut de Madagascar, ce n'est pas le doublage franco-français (qui plairai à un marché de 60 millions de joyeux cinéphiles), mais l'absence d'un doublage québécois. Heureusement, le studio a promis de corriger le tir pour les prochains films. Histoire de mousser ses performances au box office.