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Toujours triste de voir le projet de quelqu'un tourner en eau de boudin Si je comprends bien, ils sont arrivés en été et "en ont arraché" au cours de l'hiver? Ca ne m'étonne pas outre mesure. On a eu un hiver particulièrement frette cette année! J'ai lu les stats sur l'émigration française au Québec. Le plus haut taux de départ est lors du second hiver. Le premier, il est tout joli, le froid est vécu de manière un peu stoïque. Ce n'est qu'une mauvaise épreuve à passer... sauf que lorsque la fameuse épreuve dure 4 mois et reviens au bout d'un été trop court, on se souvient du premier hiver... gros soupir... et c'est reparti! ...résignation ou découragement? Mais certains arrivants trouvent même le premier hiver trop dur. Je les comprends; si je n'étais pas né ici, je serais horrifié. J'ai souvent comparé l'hiver québécois à une espèce de massue qui nous taperait sur le crâne pendant 4-5 mois. Enfin... moi ça ne me fait pas l'effet d'une massue, à part qu'en février-mars je suis hyper fatigué... mais il y a des gens qui sont de plus en plus amochés à mesure que le froid s'installe. Et qui râlent chaque matin en ouvrant la porte. Et ce n'est pas seulement une question d'attitude... des fois, c'est le corps qui est pas fait pour endurer le froid. J'ai pourtant connu un camerounais nommé Jade, hyper sympa, qui a acheté trois manteaux au courant de l'hiver (de plus en plus rembourrés, les manteaux!) et qui portait une tuque immense et bigarrée... un peu rasta... de la neige, il en redemandait, le twitt... parfaitement adapté à l'hiver, rendu au printemps, il se promenait sur Saint-Denis, en shorts, par 5 degrés venteux. La vie est étrange et merveilleuse. Je me demande si le fait d'arriver en plein été ne rend pas le choc davantage violent. Peut-être que psychologiquement, la meilleure chose serait d'arriver en mars ou avril, et de voir les choses s'améliorer à travers le printemps? L'hiver suivant (le premier!) serait peut-être plus facile à vivre. C'est sûr, le climat, on en a tous une idée un peu folklorique. On croit qu'il fait extrêmement froid en Alaska ou en Islande (pas tant que ça pourtant!). On imagine l'hiver tout plein de neige bien blanche (alors que le vent, la glace et le froid sont souvent dominants, sans parler de la diminution de luminosité). Et les courbes de température donnent une idée bien superficielle de "température moyenne en janvier: -9". Ça cache le fait que la température oscille en fait entre 0 et -35. Et -35, il faut l'avoir vécu pour savoir ce que c'est. Sans mitaines, les mains gèlent à en faire mal en moins de 30 secondes. Nulle part en France, en Grande-Bretagne, en Belgique, en Suisse ou en Allemagne on ne trouve de telles conditions climatiques. Pour cela, il faut aller voir du côté de Moscou ou remonter au nord de la Scandinavie. Mais alors, les données sont faussées car eux, ils ont ces températures à des latitudes beaucoup plus obliques, avec le soleil de minuit. Le nouvel arrivant se croit courageux car il croit connaître l'hiver... mais l'hiver, il l'attend au tournant, avec sa massue! Il faut rester humble, et ne pas croire qu'on va vivre quelque chose de connu ou même de prévu. Mais bon, je suppose que le climat n'explique pas tout... peut-être que ça ne "cliquait" pas assez pour eux avec la ville, la culture ou les gens. Si le climat est froid, les gens peuvent le paraître encore plus. Les rapports personnels sont très différents ici. On n'approche pas les gens de la même manière, on ne se fait pas des amis de la même manière non plus, pas aux mêmes endroits, pas pour faire les mêmes activités. Ca peut être très décevant pour celui qui n'a pas encore trouvé la clé. -Hugo
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Est-ce que tu es ergothérapeute? Si c'est le cas, il y a un ordre professionnel au Québec: http://www.oeq.org/ S'il s'agit de suivre des enfants issus de familles dysfonctionnelles, alors c'est du ressort de la DPJ je crois: http://www.cdpdj.qc.ca/ Enfin, pour les services de garde (de manière générale), il faut consulter les CPE: http://www.fcpeq.qc.ca/ En attendant qu'un expert te réponde, ça te fait un peu de lecture... Bonne chance! -Hugo
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La pomme tombe au pied du pommier. Mais... La samarre, elle, s'envole loin de l'érable! Nos parents se prennent pour des pommiers, ils croient que nous sommes leurs fruits... paf, on sort de la maison et on emménage l'aut' bord d'la rue... à 3 minutes de marche. Mais certains fruits ont des ailes!!! Les immigrants sont des samarres... ce n'est pas juste la bougeotte, c'est un vent fort qui nous porte. Une manière de faire passer le pépin (!), c'est de planifier la première visite des parents à notre nouveau chez-nous, et ce dès l'annonce du départ. Du genre, "Maman, je déménage au Canada. Tu passes tes prochaines vacances chez moi! Tu vas voir, ça va être chouette." Faut leur présenter cela d'une manière constructive, les impliquer. Sinon, forcément, ils vont voir cela comme une perte immense pour eux. Car c'en est une. Mais, surtout, surtout, ne pas leur demander la permission. Les mettre devant le fait accompli; le choix est fait, le projet est en branle. Leur ouvrir grand les porte pour qu'ils participent à ce projet. Car ce qui blesse le plus un parent, c'est lorsqu'il ne peut plus se sentir utile à son enfant. Comment vos parents peuvent-ils participer à votre nouveau projet de vie? Peuvent-ils venir passer 3 semaines de vacances chez vous à chaque été, et voyager avec leurs petits-enfants, tout en découvrant l'Amérique? Peuvent-ils devenir des "passeurs" de produits du terroir français, que vous réclamerez souvent à grands cris désespérés? (Ensuite ils ramèneront des gallons de sirop d'érable, qu'ils écouleront sur le marché noir en camargue profonde. Et le cours de l'érable dégringolera à la bourse de Paris.) -Hugo PS: Je compte utiliser cette technique du "fait accompli + propositions" lorsque je dirai à ma mère que je déménage à Rimouski, à 6h de route de Mascouche. Je vous tiens au courant du résultat.
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Limite de combien, d'abord? La dernière fois que j'ai dit "à volonté" à quelqu'un, tout mon buffet est parti dans une seule assiette LOL -Hugo, perplexe
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Ma soeur a vécu la même chose aux États-Unis. Son employeur s'est foutu de sa gueule et n'a pas fait le suivi de son dossier. Elle reviendra au Canada les poches vides... dans 3 mois... -Hugo
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Salut encore! Dans le monde de la traduction, il est possible de faire pas mal d'argent, mais évidemment c'est comme "freelance" (travailleur autonome) et donc tu n'as pas d'employeur, juste des clients. Voici ce qu'il faut pour faire de la traduction technique au Canada: - savoir traduire de l'anglais vers sa langue maternelle (le français) - connaître un ou plusieurs domaines techniques (exemples: informatique, transports, pharmaceutique, électricité) - s'abonner à Termium.com (base de donnée terminologique officielle trilingue du Canada) - posséder un ou plusieurs logiciel(s) de traduction assistée (Otis, SDLX, Trados) - savoir utiliser ce(s) logiciel(s) - trouver des clients (c'est facile, tu vas sur un site d'échange comme Proz.com, ou tu envoies ton CV à des compagnies comme SDL) Sache que tous ces points sont essentiels; on ne s'improvise pas traducteur (comme pour l'escalade, il faut de l'équipement!). Évidemment cela implique quelques investissements importants, mais un traducteur compétent récupère son argent très rapidement! -Hugo PS.1: Si tu fais plus de 40 000$ par année, il faut obtenir un numéro de TPS au fédéral. PS.2: Ne jamais traduire vers l'anglais. Ce serait une gaffe. A moins d'être parfaitement bilingue, ce qui est vraiment très rare. PS.3: Si tu ne connais aucun logiciel de traduction, ça ne vaut pas la peine. Quoique... il est toujours possible d'apprendre Trados avec une version démo. PS.4: La tarification fonctionne généralement au mot. En général 10-20 cents par mot pour de la traduction, 3-8 cents par mot pour de la révision. Les répétitions de phrases (ou de segments) ne sont pas payées (c'est pour cela que les logiciels de traduction assistée sont essentiels).
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En passant, grâce aux programmes fédéraux de bilinguisme, il y a beaucoup de postes ouverts pour: - fonctionnaire bilingue - prof de français dans les villes de: - Calgary - Winnipeg (où il y a un fameux quartier francophone et une belle communauté) - Vancouver (il y a un collège francophone) Il est aussi possible (si vous avez les qualifications) d'être chargé de cours à Moncton ou Ottawa, dans les universités bilingues et francophones. Moncton, surtout, offre un superbe cadre de vie. J'ai des amis dans chacune de ces villes. Sauf Winnipeg: mon amie là-bas (qui enseignait le français) est revenue au Québec pour élever son enfant avec le bon accent. (Vraiment! C'est elle qui le dit!) Donc vous n'avez aucune raison de ne pas partir vers l'ouest! Seul défaut: Winnipeeeeg, les nuits sont loooongues! (elle est pas de moi, celle-là) -Hugo PS: L'hiver à Winnipeg et Saskatoon, il fait froid en titi. Beaucoup plus qu'à Montréal ou Québec. Beause le vent arctique des plaines. C'est un fait à considérer. Le ZoguLien du jour: Pour connaître le climat de chaque ville canadienne, consulter MeteoMedia, ils offrent les courbes de climat, d'ensoleillement et de précipitations pour la plupart des centres urbains. http://www.meteomedia.com Choisissez une ville canadienne (par province), puis cherchez la section "LIENS LOCAUX POUR ____" (panneau à droite), cliquez le lien "Statistiques". Bingo!
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Puisque vous êtes chouettes... et puisque les sites d'hébergement et de comptes gratuits offrent souvent un service pourri ou perclus de pubs... Je vous offre d'héberger vos avatars en format GIF, PNG ou JPG dans mon domaine web!!! Gratis. Puisque j'ai bien quelques centaines de KB de libres à partager... Vous m'envoyez votre image ou photo de taille 64x64 par courriel, je la dépose dans mon espace web, et je vous envoie l'URL par courriel. Ca vous va? Limite d'un avatar par personne -Hugo
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Bon, je ne suis pas journaliste mais comme tout montréalais qui se respecte, je connais bien la galère de la recherche d'appartement. Ce que je vais dire ici vient de mon expérience à Montréal et à Sherbrooke, mais s'applique aussi à la ville de Québec. Au Québec, il y a une vénérable et curieuse TRADITION: presque tout le monde déménage en même temps, c'est à dire le 1er juillet. Vous pouvez imaginer le fouillis atroce dans les rues... autant rester à la maison ou se déplacer à pied! Tout ça parce que le bail standard dure 1 an, et qu'en général les propriétaires s'arrangent pour qu'il débute le 1er juillet. Question de climat avant tout: déménager entre décembre et avril n'est pas de tout repos, vous imaginez vos boîtes de carton dans la neige? Bref, la meilleure période pour chercher c'est entre mars et juin. Après ça, c'est foutu. Le taux d'appartmenents disponibles (du moins pour les 4 1/2 et les 5 1/2) frise le zéro pointé. Les appartements 3 1/2 sont un peu plus faciles à trouver, surtout dans les quartiers moins riches. Les familles à faible revenu déménagent un peu plus souvent (parfois de manière forcée), c'est une dure réalité de la vie. En passant, le 1er juillet est la fête du Canada, alors vous imaginez les québécois qui déménagent et qui s'en balancent un peu des pétards et des spectacles de drapeaux... la TV même pas branchée, boîte de Timbits sur le comptoir et grosse Mol tablette, on déménage des sofas!!! Pour ce qui est de trouver un appartement, le mieux est d'avoir quelqu'un sur place qui cherchera pour vous. D'ailleurs, Immigrer.com offre (je crois) un tel service. Il n'y a pas de "listes d'attente" au Québec, puisqu'il y a quand même un taux d'inoccupation autour de 1%... mais par contre le marché est très vif, parfois les appartements sont annoncés pendant moins de 2 jours. Si vous n'avez pas d'enfants et d'animal domestique (surtout les chiens), c'est plus facile de trouver, aussi. Malheureusement, et malgré les lois qui l'interdisent, il y a de la discrimination contre les familles avec enfants, et du racisme contre les "gens de couleur". C'est moche, mais soyez avertis, si le propriétaire affirme avoir loué miraculeusement son appartement au cours de la 1/2 heure précédente, il y a anguille sous roche. Pour la recherche, si tu n'as pas des "pros" pour t'aider sur place, assure-toi d'avoir en main le "Guide pratique du locataire" de l'Office de la Protection du Consommateur du Québec. Tu y apprendras tes droits et tes recours, ainsi que les détails importants (comment préparer les références d'anciens propriétaires, comment fournir une preuve de salaire ou de revenu, etc.). http://www.protegez-vous.qc.ca/achats/stat...s_list2-15.html Souvent, aussi, les propriétaires exigent un mois de loyer d'avance, au moment de la signature du bail. Bail qui est d'un an (sauf avis contraire), et qui ne peut être résilié sans pénalités. Maintenant, laisse-moi te relancer avec une question: quand tu parles du mondes de l'écriture et de la rédaction, est-ce que c'est parce que tu accepterais de travailler comme rédactrice, comme correctrice d'épreuves ou comme traductrice? Si oui, je peux t'aider, j'ai de très bons contacts dans ce milieu. -Hugo
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Ouais! Juste besoin d'un peu de respect pour les animaux qu'on exploite. Moi, j'achète uniquement des oeufs de poules en liberté Naturoeuf. Ils sont disponibles maintenant dans les épiceries (chez Métro en tout cas). Tant qu'à manger des animaux, autant s'assurer qu'ils n'aient pas eu une existance abominable. C'est mieux pour eux autant que pour nous! http://www.burnbraefarms.com/francais/product/free_run.html Ah oui, et chez Rachelle Berry, ils ont du beurre baratté à la main... c'est frais et (oui!) juteux comme le bon vieux beurre. Ceux qui ont goûté du vrai beurre fait main savent de quoi je parle. Et c'est garanti "vache souriante"! -Hugo PS: Faut supporter le virage bio, ça diminue la souffrance des animaux et l'exploitation des cultivateurs.
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As-tu essayé le logiciel Impôt Rapide? Je l'ai utilisé pendant des années, il est futé et facile à utiliser. Surtout, il ne coûte pas cher et contient une mine de renseignements et d'explications. Ils ont maintenant une version web qui soumet élecroniquement votre déclaration aux bons paliers du gouvernement. http://www.impotrapideweb.ca/ Bonne chance! -Hugo
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Pour les anchois il y en a un peu partout. Mais disons que le Super C, c'est surtout pour acheter les produits quotidiens comme les céréales et le détersif. En passant, ne pas acheter les anchois Pastene en conserve (ceux enroulés autour d'une câpre), ils pleins d'arètes si raides qu'elles vous hérissent le palais. Je trouve des anchois dans la plupart des supermarchés Metro et Loblaws. Pour les poissons frais, par contre, ça fait pitié... z'ont en général l'oeil glauque et l'odeur puissante. Pour le poisson il y a les merveilleuses poissonneries La Mer (sous le pont Jacques-Cartier) et Nouveau Falero (sur l'avenue du Parc, près de Bernard) qui ont vraiment de tout, et très frais, y compris les anchois bien entendu. Importés d'Italie et du Portugal, en pot de vitre. Aussi, la plupart des épiceries fines, comme le marché Maria sur Saint-Viateur, ainsi que les Cinq Saisons à Outremont. Mais bon, c'est plutôt loin de votre secteur! -Hugo
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En effet, indépendance et autonomie ne sont pas la même chose. Cependant, il existe divers degrés d'indépendance, comme il existe divers degrés d'autonomie, et les deux peuvent presque se rejoindre. Aujourd'hui, les pays eux-même sont organisés en grands ensemble (comme cette fameuse Union Européenne que plusieurs semblent ne pas adorer). Leur indépendance en est diminuée. Je crois que l'indépendance commence très exactement au moment où un territoire n'est plus chapeauté par un gouvernement qui lui est extérieur. Autrement dit, sa participation à un ensemble plus grand (association politique, union douanière, etc.) devient absoluement volontaire et révocable. C'est le principe même de souveraineté: le droit inaliénable des citoyens d'un territoire de décideur eux-mêmes, sans contrainte extérieure, de leur avenir. En ce sens, aucun des états nommés dans cette discussion ne sont indépendants (Corse, Bretagne, pays Basque espagnol, Écosse, Catalogne, Québec). Tous ont une certaine autonomie. Mais ils serait faux de croire que dans tous les modèles confédératifs ou fédéraux, il y a autonomie des régions (ou provinces, ou états). Dans le modèle américain, par exemple, les "états" ont plus une importance commémorative que politique aujourd'hui. Le "patriotisme" d'un texan tient plus dans son amour du gros steak, du Lone Star Flag, et de l'Alamo. Green go! Le degré d'autonomie dont jouit le Québec actuellement est nettement inférieur à ce qui est acceptable pour une nation désirant survivre et progesser. Il ne faudrait pas subir ce que subissent les bretons: un lent étranglement de leur culture. C'est pour cela que je posais la Catalogne (ou encore l'Écosse) comme modèle intéressant: cela nous permet de nous situer. Si un pays comme la Slovénie a pu devenir absolument indépendant... et de manière pacifique... alors pourquoi pas nous! Mais je crois quand même que des liens politiques et économiques forts avec le Canada sont nécessaires. Si on a le choix de coucher avec un aigle ou avec un castor... je choisis le castor. Il n'y a qu'à regarder la navrante histoire d'Hawaii: moins de dix ans après avoir signé des ententes de libre-échange avec les USA, ils se sont fait bouffer tout rond. Ca donne à réfléchir. Pour finir, voici un exposé très intéressant sur Claude Morin et la théorie politique de l'ÉTAPISME. C'est écrit par Michel Vastel, chroniqueur français bien connu ici. http://www.vigile.net/ds-souv/docs/vastel-morin.html Je suis moi-même étapiste: Meech est un cul-de-sac, tout comme est la reconnaissance symbolique de la "société distincte". Mais la voie de l'indépendance peut se faire par étapes. N'y a qu'à voir les parcours du Nunavut et du Groenland. Deux beaux exemples d'ÉTAPISME qui a fonctionné. L'un gagne graduellement de l'autonomie, alors que l'autre est en voie d'atteindre l'indépendance totale. -Hugo
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Dans le cas du Québec, cela est justement au coeur de la question. Après tout, ce que René Lévesque proposait, le "beau risque", c'était la Souveraineté-Association, une union confédérative d'états souverains partageant (probablement) monnaie et défense. Évidemment, chaque acteur important de l'histoire politique du Québec a sa conception du "fait québécois". Bouchard était un 'indépendentiste pur', Bourassa un 'confédératiste asymétrique', Landry un 'castor prudent' ... et Charest, un chancre mou. Quant aux Bretons, en effet, l'état français ne leur a pas rendu la vie facile. Ma copine étant traductrice, elle a plein de documents sur la situation des langues minoritaires. Dans l'un des dossiers, on traite de la langue bretonne. On y voit que l'isoglosse (ligne de démarcation des langues) a reculé énormément au cours des 50 dernières années. Le territoire où le breton est vivant a diminué de 50%. Ce qui me désole, c'est que le projet de télévision de langue bretonne n'a pas du tout fonctionné. Ils ont de graves difficultés financières. Sabotage politique ou manque d'intérêt de la part de la population? En tout cas, c'est triste. -Hugo
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Réponse pour madmolf: J'ai fait ma maîtrise en informatique et pédagogie. La maîtrise ici, c'est comme la maîtrise française + 1 an je crois. Les sciences cognitives c'est les sciences de la pensée et de l'apprentissage. J'ai fait de la recherche dans le domaine des schémas cognitifs (comment nous représentons l'information en pensée) et sur la planification pédagogique (comment organiser la matière de l'enseignement). Côté emploi, il y a de nombreuses entreprises qui oeuvrent dans le domaine pédagogique. Et cela rejoint souvent le design d'interface et le multimédia. En fait, il y a souvent 90% de ressources multimédia et seulement 10% de pédagogie dans les produits développés. Cela représente l'effort de développement; il y a une donc une forte demande en multimédia! Actuellement, je ne travaille pas dans mon domaine. Je travaille en extraction d'information (analyse de texte automatique). J'aimerais bien un jour faire du design en pédagogie informatique (cours adaptatifs), puisque c'est ma spécialité. Côté 'accessibilité' (interfaces graphiques spécialisées), c'est un domaine émergeant. Il commence tout juste à y avoir de l'emploi. Comme la population est vieillissante, on peut s'attendre à une forte croissance dans ce domaine. Ma mère et ma belle-mère ont d'ailleurs la vue à la baisse, alors je connais le problème. Faut pas juste grossir les caractères... par exemple, elles ne pourraient pas utiliser le forum de Immigrer.com, à cause des tout petits boutons et icônes! Le web va subir de grosses transformations, c'est sûr! Pour ta recherche d'emploi, n'oublie pas qu'en informatique au Québec il y a UNE entreprise qui regroupe plus de 60% des emplois. Il s'agit de CGI, une boîte de consultants "tout azimut"... ils ont englobé tous leurs concurrents! http://www.cgi.com Donc fais gaffe, si tu manques ton coup avec eux, ça fait une grosse porte de fermée!!! Sinon, nous avons plusieurs entreprises en multimédia et en dans le domaine des jeux, comme UBISoft, Electronic Arts, etc. Electronic Arts vient d'ailleurs d'inaugurer ses bureaux à Montréal! Ils vont sûrement avoir besoin de rédacteurs de contenu web en français, etc. http://www.info.ea.com/pr/downloads/pr462_french.doc Chez Bell Emergis, autre grosse entreprise, je sais qu'ils emploient des spécialistes en ergonomie des interfaces. Mais ils sont actuellement en décroissance. http://www.emergis.com Autre lien: la Cité du Multimédia, qui regroupe plusieurs petites entreprises. http://www.citemultimedia.com -Hugo
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Excellent choix! Si tu as besoin de trucs sur la région (Terrebonne, Mascouche, Lachenaie), n'hésite pas à demander. J'ai habité 15 ans dans cette région, et j'y vais toutes les semaines pour jouer à Risk, à Uno ou à Cranium avec mes potes. -Hugo PS: Habiteras-tu près de L'Ile des Moulins?
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Eh oui. Pourquoi voir de la barbarie chez les québécois, alors qu'il y en a tout autant (mais sous des formes différentes) en Europe? Les oies gavées de force souffrent pendant plusieurs mois; leur foie devient gigantesque, elles ont une cirrhose permanente. C'est une véritable torture. Quand je mange un bon rouleau de foie gras, j'ai une petite pensée coupable pour ces pauvres animaux; mais ça goûte rudement bon! On pourrait chercher d'autres exemples. Par exemple, j'ai déjà travaillé dans un abattoir de poulet cachère. Les pauvres volatiles étaient saignés lentement. C'est une manière cruelle et sanglante de tuer les animaux. Mais j'acceptais ce fait, car c'est la manière rituelle qu'ont les juifs de mettre leurs animaux à mort. Moi, je dis: "Ne critique pas ton frère si tu n'as pas porté ses mocassins une journée entière." C'est un vrai proverbe Micmac. -Hugo
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Je me demande si le modèle catalan pourrait s'appliquer au Québec. Juste une interrogation politique, comme ça... Le lien Barcelone-Madrid ressemble beaucoup à la Souveraineté-Association telle que présentée par René Lévesque. Le plus rigolo, c'est que l'éveil linguistique de la Catalogne a été en quelque sorte catalysé par le Québec et la loi 101. Ils ont épluché notre législation, et ils ont adopté des lois linguistiques semblables. Bref, la Catalogne est un peu comme un Québec qui aurait acquis son autonomie en accéléré... alors que nous, notre moteur est resté calé au coin de la rue. C'est le lièvre et la tortue... sauf que le lièvre, c'est nous! -Hugo PS.1: Je suis souverainiste, mais je me plais à étudier le spectre des possibilités qui s'offrent à nous. Du "Meech distinct" à l'indépendence pure, il y a différents scénarios. PS.2: La Bretagne, la Corse et le pays Basque sont un peu des anti-modèles pour nous. Chacun a échoué à sa manière dans sa recherche d'une forme d'autonomie (culturelle ou politique). PS.3: Avez-vous vu l'un des modèles politiques proposés pour l'Irak? Il s'agit du canton Suisse! Surprenant... mais pourquoi pas!
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Bon, voilà qu'on se fait faire la morale par les cousins Je tiens à vous rappeler que, même s'ils ont de jolis petits yeux tristes, les bébé phoques ne sont absolument pas en voie d'extinction. Au contraire, il y a souvent surpopulation sur les îlots et sur la banquise. J'ai sur ma table de chevet un beau petit signet en fourrure de blanchon. Quant à la barbarie des images montrées, voici le truc: il y a une dizaine d'années, un activiste new-yorkais a payé quelques gros-bras pour mettre en scène un carnage bien pire que ce que c'est en réalité. Et c'est toujours ces mêmes images qu'on nous montre. Curieux, non? Ca ressemble à une autres campagne de salissage anti-Canada... eh oui, les américains nous égratignent au passage, année après année, on dirait que ça les soulage de quelque chose (peut-être est-ce le fait qu'ils ont perdu 2 guerres contre le Canada au XIXe siècle?)... Il y a 10 ans, la vague d'indignation était contre le projet hydroélectrique Grande-Baleine. Devinez quoi? La campagne de salissage new-yorkaise était financée par la New England Power Corporation. Aujourd'hui, il n'y a pas de barrage sur la rivière Grande-Baleine (le projet a été abandonné). Par contre, la New-England Power Corporation a bâti une dizaine de centrales au mazout et au gaz, et elle fait tout plein de profit. Et en plus, avec les vents dominants, c'est au Canada que leurs fumées se dispersent. Quels dindons nous sommes! Et tiens, laissez-moi m'indigner à mon tour. En France, ON GAVE LES OIES. Quelle horreur! Quelle cruauté envers les animaux! Publions des articles pleine page dans le New-York Times! -Hugo PS: Au centre-ville de Vancouver, on chasse les caribous en leur lançant des Timbits.
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Hé, Le_Saint, comme ça tu débarques à Matane dans pas longtemps? Cool! C'est prévu pour quand? Comme je ne connais pas grand'monde dans cette région, faudrait garder l'contact. Es-tu au courant s'il y a une épicerie qui vend des produits méditerranéens dans le coin (à Matane, Rimouski ou autre)? Moi je cuisine maghrébin des fois, ça fait changement du steak-frites, mais ça me prend les bons produits hein C'est bon de savoir qu'il y aura au moins un algérien à grelotter dans le Bas-du-Fleuve, je serai moins dépaysé en quittant Montréal. Et comme ça je pourrai dire à mes potes: si y'en a un qui a survécu au nord de Montréal, c'est que c'est pas mortel, alors vous pouvez me rendre visite! Si ça te chante, on se planifiera un méchoui on the beach! -Hugo
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Bonjour! Vous arrivez au Québec et vous avez un peu la trouille, parce que vous ne connaissez pas vraiment vos droits, les lois, les habitudes de consommation? Ou encore, vous aimeriez bien trouver réponse aux questions suivantes: - Lorsque je loue un appartement, quels sont mes droits? - Quelles sont les arnaques les plus courantes au Québec? Comment s'en protéger? - Louer une voiture, acheter, ou bien "louer pour acheter"? - Comment interpréter les publicités "ne payez pas un sou pendant 24 mois"? - Colocation: quels sont les risques et avantages? - Comment faire mon budget et prévoir mes impôts? - Comment acheter une maison sans me faire roubler? - Comment composter, comment recycler, comment consommer bio? - Quelles agences de voyage arnaquent leurs clients? - Etc. Eh bien... je suis abonné à la revue Protégez-Vous, publiée par l'OPC (Office de la Protection du Consommateur du Québec) depuis des années, et ils ont réponse à tout! Revue Protégez-Vous En plus de la revue courante, qui publie des études comparative sur des produits de consommation, il y a plusieurs GUIDES très utiles pour ceux qui ne sont pas au courant de la législation québécoise. Certains de ces guides doivent être commandés, d'autres sont disponibles en format PDF. Guide Pratique de la Vie à Deux Finances Personnelles Guide Pratique - Acheter une Maison Guide Pratique du Locataire Contrat de Vente / d'Achat d'Auto d'Occasion Achat d'un Véhicule d'Occasion Chez un Commerçant Guide du Commerce Éthique (Équitable) Guide Efficacité Énergétique Autres Ressources pour Consommateurs Avertis
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Oh, mais ça dépend du point de vue. Certains diraient que le système est loin d'être parfait. Puisque je n'ai jamais été malade dans d'autres pays, je ne peux pas vraiment donner mon expérience personnelle ou comparer. L'accès universel aux soins médicaux coûte cher socialement. Notre taux d'imposition est plutôt élevé et le budget de santé provincial est, genre, 40% des dépenses gouvernementales. Et ça va en augmentant, avec le vieillissement de la population. La qualité des soins n'est pas impeccable, bien que les médecins fassent toujours leur possible et souvent, l'impossible. Les salles d'attente débordent tout le temps, et les délais d'attente pour certaines interventions sont scandaleux. C'est malheureux pour les médecine et pour les auxiliaires (infirmières, etc), mais l'état leur en demande beaucoup trop. Il y a de l'épuisement professionnel. Mais bon... nous avons l'accès universel, et les pauvres d'ici sont en bien meilleure santé que les pauvres aux USA. Même chose pour le collège et pour l'université: avec le régime de quasi-gratuité, les chances sont à peu près égales pour tous. Ayant été étudiant et pas très riche, je peux remercier cent fois notre système de santé pour avoir guéri mes multiples sinusites, bronchites, pour m'avoir plâtré mes fractures sportives, et pour m'avoir financé mes vaccins tropicaux! -Hugo
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Ben là, ça me scie les jambes! On vous a mal renseigné! Le Québec a un système hospitalier complètement public depuis les années 1960. C'est un régime universel pour tous les citoyens et résidents permanents. Pour les visiteurs, par contre, ça coûte des bidous. Donc, TOUS les soins hospitaliers sont absolument gratis. Y compris les longs séjours à l'hôpital (aux USA, ça vous mettrait sur la paille), la médecine familiale, le dépistage des MST et les spécialistes (dermatologues, allergologues, ORL, ...). Tous les hôpitaux sont publics, et il y a un réseau de cliniques locales publiques (les CLSC). Exception notoire: il faut payer ses radiographies. Pour ce qui est des lunettes et des lentilles correctrices, rien n'est couvert par l'assurance collective. Ni par la plupart des assurances privées, d'ailleurs. Les soins dentaires des enfants sont partiellement couverts je crois (mais je sais que ça a changé récemment). En général il faut une assurance privée pour se faire rembourser les traitements dentaires commes les nettoyages, les plombages, etc. C'est idiot, ça fait un peuple carié. Mon traitement de canal m'a coûté 600$, dont 60% était remboursé par mon assurance professionnelle, donc on m'a remboursé 360$. Les traitement corporels comme les massages, la chiropratique et l'ostéopathie ne sont pas couverts par l'assurance collective. Les consultations de psychologie non plus. Par contre, les assurances privées et professionnelles couvrent ces traitements à 80%. Côté médicaments, il y a le régime universel de "L'assurance médicaments" du Québec, qui est cependant optionnel. Vous pouvez refuser de le prendre si votre assurance privée couvre les médicaments. Si vous prenez "L'assurance médicaments" du Québec, cela vous coûtera quelques dizaines de dollars par mois. Tous les médicaments d'ordonnance (par un médecin) sont remboursés à différents %. Par exemple, un pot d'antibiotiques valant 60$ vous coûtera 12$ en bout de ligne. Exemple véridique: Ma mère a eu une leucémie et elle a été hospitalisée pour des traitements pendant 3 mois. Ca ne lui a rien coûté. Elle en est guérie, mais elle prend à chaque mois des médicaments valant 700$ (qui lui coûtent en fait 100$), et elle fait 1 visite par semaine chez le médecin. Gratuite. -Hugo PS: Les médicaments en vente au Canada coûtent à la base 3x moins cher qu'aux USA.
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Je suppose qu'on peut trouver ces infos ailleurs, mais voici quand même. Il est toujours possible de négocier les prix à la baisse dans l'immobilier au Canada. Un prix affiché n'est pas final. Par contre, une offre d'achat est UN CONTRAT et il y a des pénalités lourdes si vous faites une offre puis vous la brisez. Il est nettement préférable (en tant qu'acheteur) de faire affaire avec un agent immobilier, qui traitera avec l'agent immobilier du vendeur. Ca évite de se faire enfirwâper! Le prix de vente inclut la commission des deux agents immobiliers (l'agent du vendeur et l'agent de l'acheteur). Ce n'est pas un supplément payé par l'acheteur. Cette commission fait en général 6% du prix de vente. Par contre, certains agents vont accepter de diminuer leur commission à 5% s'ils sont chouettes. Au niveau des frais supplémentaires, prévoir les frais de notaire qui s'élèvent à 600$-1000$. Il y a aussi la taxe municipale dite "de bienvenue" (payée lors de la prise de possession de l'immeuble) qui oscille entre 1000$ et 4000$ selon la valeur de la propriété. Et l'acheteur peut exiger qu'une inspection de la propriété soit effectuée par un expert impartial: un inspecteur en bâtiments. Cette clause peut faire partie du contrat d'achat. Cependant, cette inspection est aux frais de l'acheteur, et les frais s'élèvent à 300$-600$. L'inspection assure une base légale, au cas où le vendeur aurait caché des vices importants lorsqu'il a présenté sa propriété à l'acheteur (moisissures au sous-sol, solage fissuré, électricité non réglementaire, ...). Finalement, il se peut que la Société d'Habitation du Québec exige qu'une assurance soit prise sur l'hypothèque. Cela occasionne des frais initiaux minimes (70$ je crois). Récapitulation et exemple (pour une maison type de 130 000$): - prix de vente négocié: 130 000$ - commission de l'agent immobilier: inclus dans le prix du vendeur - frais d'inspection: 400$ - frais de notaire: 800$ - taxe dite "de bienvenue": 3000$ C'est tout. Le reste, c'est entre vous et vos déménageurs! -Hugo PS: Pour les condominiums (condos), c'est plus compliqué.
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Bonjour! Je n'ai pas pris le temps de lire toutes les FAQ du site, donc, pardonnez-moi si l'information que je donne ici est redondante. Mon copain Chakib (encore lui!), qui est arrivé d'Algérie en 2002, n'avait aucune idée du plan général de Montréal et de la région métropolitaine. Il ne connaissait pas les autoroutes, les rivières, les villes, les trains. Il faisait le trajet entre son petit 3 1/2 et le bureau tous les matins. Sa connaissance géographique s'arrêtait là. Par contre, il avait vu les chutes du Niagara. Comme quoi on découvre pas toujours ce qui est le plus essentiel en premier. Bref, quand il a obtenu sa citoyenneté et qu'il s'est mis à la recherche d'une maison à acheter, il ne connaissait rien du tout!!! C'était vraiment marrant de le voir partir à la recherche de panneaux "à vendre" dans des quartiers industriels ou commerciaux. Quand on a fini de rigoler (et après avoir repris notre souffle), on lui a fait cadeau d'une carte géographique de la région, et on lui a donné deux conseils: 1. Toujours faire affaire avec un agent immobilier. C'est lui (ou elle) qui va vous débusquer les bonnes affaires, qui va vérifier les détails légaux, qui vous aidera à négocier l'achat. J'ai une amie qui travaille chez RE/MAX, elle a aidé Chakib à trouver son bungalow à Longueuil. 2. Utiliser le système MLS. Croyez-le ou non, il existe une base de données PUBLIQUE des propriétés en vente au Canada. Elle est accessible par Internet. En utilisant MLS, vous pouvez faire le tour d'une région, comprendre quel genre de personnes habite là, leur style, leur richesse (ou pauvreté), les terrains, la végétation, les routes, les activités. C'est un outil très puissant. D'ailleurs, j'ai donné le lien à mon pote Rachid (qui arrive lui aussi d'Algérie). Il va récupérer sa femme en juin là-bas, et puis ils vont revenir et commencer à chercher. Il passe déjà des heures sur MLS à fantasmer sur des maisons à Chambly et à St-Jean-sur-Richelieu. Voici le lien. http://www.mls.ca