JayJay

Je suis désolée de ce qui t'arrive mais OUF OUF OUF que tu te sois aperçue de sa vraie personnalité avant. Comment vas-tu faire pour la suite?... Vous êtes mariés si j'ai bien compris? Je sais que tu dois te sentir flouée... Moi aussi j'ai rencontré mon mari via Internet mais heureusement, nous avons eu bcp de chance et avons pu cohabiter plusieurs, plusieurs mois ensemble (j'ai été mutée de Montréal à Paris) avant de nous marier. Heureusement car je crois que c'était un peu de la démence. La vie quotidienne est parfois terrible sur un couple. N'IMPORTE QUEL couple, peu importe les circonstances de sa rencontre. Au début, tout est nouveau, tout est beau. Mais la passion finit par s'étioler. "Pour le meilleur et pour le pire", qu'on a dit devant l'adjoint du maire, et quand le pire arrive, c'est très difficile à mettre en pratique, même pour le couple le plus solide qui soit. Je ne crois pas qu'avoir passé des vacances de trois-quatre-cinq semaines soit suffisant pour juger de la solidité d'un couple. La distance (et l'abstinence ) nous fait idéaliser l'autre. Comme pour tout couple, il y a un moment où l'autre prend une "drop". On apprend parfois à vivre avec cette "drop", d'autres fois c'est impossible, on se rend compte qu'on ne partageait finalement pas les mêmes valeurs, on arrête d'admirer l'autre, on ne se sent plus "redevable". J'ai eu beaucoup de chance, ça ne m'est pas arrivé avec mon mari rencontré sur Internet. Mais ça m'est souvent (!) arrivé avec des gars, bien québécois, rencontrés de façon plus orthodoxe. Personne n'est à l'abri de la "drop". Il n'y a pas que les Marocains qui blessent et flouent dans ce monde. Moi j'ai connu des mecs beaux, à l'aise financièrement, intelligents, drôles, charmants... et QUÉBÉCOIS pure laine, qui auraient pu choisir QUI ils voulaient dans ce vaste pool féminin, et qui étaient de parfaits salauds aussi. Je suis sceptique du marché de la rencontre (et surtout du tchatte) sur Internet... mais en "achetant local", on n'est pas nécessairement à l'abri des déceptions non plus. Je te souhaite bon courage pour l'avenir...

Renseigne-toi ici plutôt: http://www.ecoledubarreau.qc.ca Je crois qu'ils admettent les étudiants diplômés de l'étranger. Le cours du Barreau dure un an (après l'obtention d'un LLB - ou l'équivalent - d'une durée de trois ans) et il me semble que c'est à l'intérieur de ce cours qu'il faut suivre un stage. Les examens ont lieu une fois par an, il me semble toujours, et on a un droit de reprise plus tard dans l'année. Pour la mobilité géographique, je me suis mal exprimée, et Max a raison - il y a tellement de différences que la plupart des avocats ne passent pas d'un barreau à l'autre (j'ai connu des exceptions, elles sont rarissimes). En effet, il y a presque autant de Barreaux qu'il y a de provinces (vive la diversité canadienne!). Au Canada, le droit de toutes les provinces SAUF le Québec est basé sur le Common Law (britannique). Il me semble qu'il est faisable pour un avocat d'une province anglophone de devenir membre du Barreau d'une autre province. Mais il est plus difficile de devenir membre du Barreau québécois car au Québec, le droit est basé sur le système de droit civil français. Cela a des ramifications jusqu'au droit constitutionnel, par exemple. Selon le Common Law, c'est le Parlement qui droit protéger les droits civiques. Mais avec la "nouvelle" constitution canadienne, les droits civiques sont protégés par la Constitution, comme le modèle américain, ou comme le modèle français si je ne me trompe. Pourquoi le Québec a-t-il gardé le droit civil français après la Conquête? C'est un des "privilèges" que les Anglais nous ont laissés (avec la langue et la religion). Plus d'infos http://canada.justice.gc.ca/fr/dept/pub/just/CSJ_page7.html. Je me fais vieille et ma mémoire flanche!

Ouuuups... je croyais que ça avait planté en essayant d'ouvrir ce thread... merci d'aller plutôt sur la discu ouverte par Happytaz. Désolée.

Bon, très bien que qq'un l'ait mentionné. j'ai essayé d'ouvrir un message mais ça a planté. Moi j'ai juste vu le reportage sur le lavage des mains dans les hôpitaux...

J'ai oublié de vous dire! Télé-Matin (France 2 et TV5 à l'étranger) fait un spécial "Canada" cette semaine et diffusera des reportages toute la semaine. En ce moment : un reportage sur le lavage des mains dans un hôpital québécois...

"Dans mon temps" (j'ai été admise à la Fac de droit à l'UdeM + McGill mais n'y suis pas allée), il fallait faire un stage de 6 mois pour obtenir son baccalauréat et avoir le droit de passer les examens du Barreau (obligatoires pour avoir le titre d'avocat décerné par le Barreau du Québec). Et pour avoir un stage... eh ben il fallait avoir fait ses études en général au Québec. Le droit québécois/canadien est très différent du droit français. Déjà au civil, ça relève du Québec (code semblable au code Napoléon). Au pénal, ça relève du fédéral (code britannique - attention, pas américain, mais britannique). Ensuite il y a toutes les spécificités canadiennes : droit du consommateur, droit constitutionnel (mon préféré), droit du travail, etc. Je ne vois pas comment on peut obtenir un stage sans avoir toutes ses notions. À savoir : l'examen du Barreau est très, très difficile. Encore là, je ne sais pas comment on pourrait le passer sans avoir fait son baccalauréat au Qc, sinon au Canada. À noter que mêmes les avocats n'ont pas (ou rarement) de mobilité géographique entre provinces...

Je suis atteinte de la même "maladie" (l'Europe) mais aussi de faibles niveaux de fer dans le sang, ce qui m'élimine du rang des donneurs. À mon plus grand bonheur. Ben oui, j'ai accouché 2 fois, je me suis fait extraire 4 dents de sagesse dont une qu'ils sont allés chercher jusque dans la joue, j'ai eu un total de 15 à 20 prises de sang/perfusions dans le dernier mois de ma grossesse... bref je suis très courageuse, mais je ne veux plus jamais qu'on me perce les veines juste par altruisme!!! Niet.

J'ai honte... mais c'est quand même un peu vrai...

Oh ben vous vous mettez contre moi les gars? Je persiste, je trouve ça plus "clean" au sortir de Roissy. Je suis une de ces personnes bizarres qui trouvaient à la Défense un certain charme, remarquez. Suis pas nette. C'est l'histoire des fils électriques extérieurs et des poteaux tout croches qui me perturbe en fait. Mais cet inconvénient est compensé par le fait qu'on peut à peu près se balader sans traîner sur ses beaux Converses tout blancs et tout neufs une odeur de "caca-chien" comme dit mon fils. Malgré cette toute petite critique, je trouve quand même Montréal très belle.

Bah, avoue quand même que lorsqu'on sort de Dorval et qu'on voit ces manufactures et ces industries hétéroclites, les terrains vagues, les parkings sablonneux, les fils électriques (AAAAAARGH les fils électriques!!!!!!!!), les grosses affiches publicitaires plantées n'importe comment, le plan urbain manifestement absent... ça fait quand même un peu peur non? Il y a des quartiers qui sont intéressants, mais c'est pas beau partout, loin de là. Il y a des boulevards qui, on dirait, imitent un peu trop les boulevards grisâtres de Laval. Par une journée de ciel bleu et de beau soleil, on ne remarque p-ê pas trop, mais qd il pleut ou qu'il fait gris, c'est pas toujours sexy, sexy. L'homme et moi sommes allés jusqu'à Wakefield (Outaouais) cet après-m', et ça y est, on rêve de s'y acheter un vaste terrain et de se faire construire une immense maison toute neuve et toute... immense. Première fois que je vois mon mari soupirer devant des maisons. Son sang gauchiste a fait demi-tour...

En toute fin de procédure , mariée + enfants, procédure entamée de France et terminée au Canada SANS visa.

C'est pas plutôt à Peterborough? 1000 $ par mois... ça ne le fait pas à mon avis. En colocation, tu seras plutôt serrée, seule n'y pense même pas.

Outremont... J'allais me faire coiffer chez Jacques Dessange et après j'allais m'engouffrer une assiette de pain doré avec montagne de fruits et crème anglaise chez Eggspectation... Dans le West Island, j'ai habité Kirkland... les grosses maisons cossues, les pelouses vertes vertes vertes... les joueurs de hockey qu'on croise tout le temps... les centres commerciaux, aaaaaah les centres commerciaux... les gros restos familiaux, le défunt Red Lobster notamment, menoum. J'ai le bonheur quétaine parfois. Côte des Neiges... quand tu la descends, ça fait dur, mais quand tu la remontes, que tu vas traîner dans les coins de Renaud-Bray et de la Pâtisserie des Ducs de Lorraine... mmmmmmm... et si tu marches longtemps sur Queen Mary, tu peux aller manger de l'excellent indien chez Sitar, si ça existe encore (ça fait 10 ans que j'y suis allée). Le Plateau. Moi j'ai connu le Plateau du temps que les 7 1/2 étaient 550 $ !!! Que dire... C'est maintenant devenu une gigantesque et perpétuelle ode au café et plus récemment aux bars à sushis. Ahunstic, plutôt boring, Ahunstic. Mais ça commence à se réveiller. J'entends parler d'un resto italien à TOMBER, et de bars à sushis dans le coin... Il abrite la plus fabuleuse piscine de Montréal, au Centre Claude-Robillard (gratuite pour les résidents... habituez-vous à ce mot... gratuit...). "La ligne verte" est, Hochelaga... dans le bout de Pie-9, etc... Que diriez-vous d'aller faire du ski de fond dans le parc Maisonneuve tout à côté? De vivre à proximité d'un des 10 plus beaux jardins botaniques au monde? D'être à côté d'une autre superbe piscine de Montréal? D'être à environ 15-20 minutes en métro du centre-ville de Montréal? NDG... NDG, rue Sherbrooke Ouest... le quartier étudiant mêlé au quartier petite bourgeoisie anglo mêlé aux maisons cossues... les bagels, les restos (notamment un superbe chionis, Chiang Kiang), la boutique de perles sur la rue Victoria... Une version anglophone du Plateau, version années 80-90 quand ça commençait à être "in". Je m'arrête ici, j'ai une couche à changer...

Outremont... oh là là... il va devoir ramer, ton chum, Nat92!!! (C'est une blague - je sais bien que ça fait belle lurette que les hommes ne gagnent plus la vie de leur blonde... ). Moi j'aime tous les quartiers, je leur trouve tous des qualités. J'ai habité PARTOUT à Montréal. Le seul coin où je n'irais vraiment pas est l'Est de l'Est, là où sont les raffineries. Disons que j'ai moins aimé mon expérience sur Van Horne et Linton, mais c'était une très mauvaise période de ma vie, et l'avantage indéniable de ce quartier était que j'étais à 15 minutes de mon université, quand même.

C'était au figuré, je ne parlais pas des Amérindiens mais des Québécois de souche. Je voulais dire que si les immigrants avaient le tant soi peu de l'ombre d'un passe-droit relativement à l'emploi, les Québécois finiraient par avoir de méchants préjugés à leur égard. Déjà qu'on entend relativement fréquemment les gens maugréer au sujet des réfugiés qu'on "fait vivre", ou à l'égard des programmes de discrimination positive de la fonction publique... Tout se passe vite sur le marché du travail au Québec, il faut oublier vos références françaises. Un employeur voit ton cv, il t'appelle, il veut te voir le lendemain. Souvent il y a des tests complémentaires, et une 2è entrevue. Ça va être possible de te déplacer aussi rapidement et fréquemment que ses besoins l'exigent? Eh ben non, de façon réaliste, ce n'est pas possible, et l'employeur le sait. Il ne faut pas arriver ici en étant convaincu que le cv et l'expérience française va les éblouir. Un exemple, en France qd j'interviewais des gens et que je demandais une maîtrise des outils bureautiques, je me retrouvais à 95% avec des espèces de nouilles qui savaient bien se vendre mais qui échouaient lamentablement les tests informatiques. D'ailleurs mon ancienne boîte m'a contactée cette semaine... aucune de leurs ressources (extrêmement bien payées) n'arrivait à mettre un foutu axe horizontal dans un graphique!!! Ici... ici le bassin de compétences est extrêmement vaste. La plupart des gens se fichent de l'expérience française, ils demandent des références canadiennes. Il faut donc piler sur son orgueuil parfois, du moins les premiers mois. Alors à moins d'avoir des compétences extrêmement rares et très recherchées, à mon avis il ne faut pas s'attendre à des résultats très probants pour la recherche d'emploi, encore moins s'il s'agit de candidatures spontanées. En passant, pratiquement aucun employeur ne se donne la peine d'accuser réception d'une candidature, même lors d'affichage de poste. Ça, c'est la réalité pour les "locaux" comme pour les immigrants.

Qu'entends-tu exactement par là? Qu'ils devraient garantir un emploi? Je ne suis pas sûre que ce serait une mesure très populaire auprès des "autochtones" si les immigrants avaient des emplois garantis, protégés, ou même si certains quotas leur étaient réservés... Quant à moi j'ai été embauchée à distance et je ne ferai plus jamais. Ça été une source de déception de leur côté ET du mien. Ce que nous avons fait, cependant, c'est prospecter sur Jobboom et Workopolis pendant une période de 2 ans, pour adapter nos c.v. selon les "termes" du marché qui nous concerne.

En fait le fils de mon mari a reçu la lettre car on avait donné ses coordonnées comme adresse "théorique" de mon mari. Son fils a simplement appelé pour dire la 1è phrase. Ce qui se passe, c'est que nous n'avions pas encore payé les frais. Ce que dit la lettre d'après ce que j'ai compris, c'est que le visa est prêt à être émis si on veut bien payer les frais. Mon mari ne sait pas ce que dit le reste de la lettre (j'étais pas là lorsqu'il a reçu l'appel de son fils donc je n'ai pas pu exercer ma supervision ) et son fils devait nous taper le reste de la lettre, mais il ne l'a pas fait. Donc nous ne savons pas ce que contient le reste de la lettre. J'ai vu pire. Lorsqu'ils ont rempli les formulaires obligatoires, ses enfants (majeurs) ont parfois mis genre trois mois à remplir leur partie (même s'ils n'immigrent pas, les enfants majeurs non à charge doivent remplir des formulaires). Soupir... faites des enfants, qu'ils disaient.

WOW je suis vraiment néophyte en la matière; on dirait que je viens tout juste de me réveiller et de réaliser que mon mari allait devenir résident!!! OK ma question est : Peanut, tu dis "tout courrier important dont le visa". Cela veut-il dire qu'ils peuvent envoyer le visa SANS qu'on ne leur ait fait parvenir le passeport??? Ou doit-on leur faire parvenir le passeport? (C'est ce qu'on s'apprête à faire cet après-midi, l'envoyer par FedEx ou par ExpressPost).

À tous ceux qui se posent la question, et notamment à ceux et celles qui m'ont envoyé des MP pour s'enquérir de la situation... Le fils de mon mari a reçu une lettre destinée à son père disant que... LE VISA EST PRÊT À ÊTRE ÉMIS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Ma question subsidiaire est : Visiblement, DeeJay ne va pas se payer un aller-retour en France pour aller le chercher. Nous allons envoyer son passeport par FedEx et faire le tour du poteau. Or, ceux qui ont fait ainsi, comment avez-vous procédé pour le retour du dit passeport? Bah, je trouverai bien une solution, mais ça m'embête un peu. J'ai un de mes meilleurs amis qui bossent à l'Ambassade... mais manque de pot (!) il est en vacances pour un gros mois. YESSSSSSSSSSSSS, we're SO happy!!!!

Oh là... le système de convention collective tel qu'il existe en France n'existe pas ici sous cette forme. Seuls les syndiqués ont une convention collective. Les autres n'ont rien.

Djool, si tu dois accoucher au Québec (je ne pars pas de rumeur, là, je parle pour dans 10 ans OK ), prépare-toi mentalement à "pas d'épidurale". On ne peut pas dire que le personnel vous l'impose ici... Elle est dispo, mais pas conseillée. En tout cas bravo à la maman!!!

Red, super l'URL "airdisaster.com" Faudrait que tu rencontres mon frangin un de ces jours (un ex instructeur d'aéronautique), il affectionne le même genre de site! En tout cas, méchantes "traces de break" hein! Mais on lui pardonnera - je ne crois pas que ce soit donné à tout le monde d'atterrir à vue avec un géant de quelques centaines de tonnes.

AAAAAAAAAAAAAAAAAAARGH c'est pas vrai!!! Oui mais moi c'était au début de 1998, et la loi n'est jamais rétroactive en France. Donc ça n'aurait pas marché.

... Avez-vous goûté aux Whippets forêt noire???... Menoummmmmmmmm!!!!