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Tout ce qui a été posté par JayJay
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Ouah, merci les filles, vous m'avez inspiré ma prochaine chronique! Ça va taper fort sur le clavier cette semaine! PS: Une "fashion victim", c'est qq'un qui suit religieusement les tendances de la mode, qui s'y accroche aveuglément, sans tenir compte de ses propres goûts et de son propre corps, son âge, etc. Exemple c'est qq'un qui imite un style ou une tendance, peu importe ses propres "variables", plutôt que d'utiliser la mode pour se mettre à son avantage, tel que ça "devrait" être.
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Moi j'ai XXXXXXXXX ans (est-ce vraiment important? si vous voulez savoir, regardez mon profil, moi je ne veux plus dire ce chiffre tout haut ) Benjamin a 3 ans 9 mois et Timothée a 11 mois (aujourd'hui même). Pour la fête des mères québécoise en mai j'ai reçu une magnifique carte confectionnée par mon fils et un Robert Ludlum "La trahison de Prométhée", que je m'apprête à aller lire d'ailleurs.
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Je disais ça pq TOUS les emails peuvent potentiellement être lus. L'envoi d'email n'est absolument pas sécurisé. Les emails sont bien sûr scannés par les agences de renseignements; cela dit de ce côté il n'y a aucune crainte, ce sont des gens professionnels. Mais les emails peuvent aussi être lus par d'autres. Perso, qd j'étais admin réseau, je voyais tout le texte de tous les emails passer sur le réseau. Donc forcément, un hacker aurait pu y avoir accès aussi.
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Ça m'est arrivé récemment, pour une commande chez Chapters. J'ai trouvé ça inhabituel et je leur ai demandé de la discrétion et je me suis assurée d'avoir le bon numéro de fax. Au fond, c'est pas pire que donner sa carte de crédit à un marchand pour payer. En fait, c'est surtout par email qu'il ne faut ABSOLUMENT pas envoyer son numéro de carte de crédit. Je le dis comme ça, des fois que ça vous arriverait... Et qd vous faites une transaction sur Internet, assurez-vous que c'est bien sous https et non pas simple http.
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Ben voilà, c'est ça, c'est exactement ça!!! On peut tergiverser et psychanaliser, culpabiliser ou rationaliser tant qu'on veut, c'est futile. C'est une page qu'on tourne, pq on sent qu'on n'a pas vraiment sa place, et qu'on veut un avenir et un environnement meilleur pour ses enfants. C'est la base. C'est pas pour s'enrichir, c'est pas pour remplir ses valises de gruyère et baigner dans la nostalgie, c'est pas pour fuir non plus. C'est juste le choix qui s'impose parfois, qui nous amène à penser que notre place est ailleurs. Bonne chance, Nathalie, pour les semaines qui viennent qui ne sont pas nécessairement des plus faciles, et savoure ces moments de haute intensité et d'AVENTURE!!!
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Ben là... je vais bitcher contre la France par contre... Ouais par contre chaque fois que je suis allée faire un détartrage en France, les dentistes mettaient au max 5 minutes, en me disant qu'il n'y avait pas besoin de faire le reste (mon oeil) alors qu'ici, ils mettent au moins une heure et font une sacré bonne job! Un blanchiment des dents en France, ça coûte les yeux de la tête, ici c'est vraiment très abordable. Et personnellement, contrairement à la France, la dentiste n'essaie pas de me le "vendre" à tout prix. Chaque fois qu'on a eu des "procédures" en France, c'était tjrs fait tout croche. Je me suis fait enlever mes dents de sagesse : résultat, j'ai eu une jaunisse à cause des médocs (les médecins n'avaient jamais vu ça, c'est pourtant sur la liste des effets très rares des médocs qu'ils m'avaient donné - ils ont haussé les épaules qd je suis retournée les voir et m'ont dit que "c'était pas leur problème"); une semaine plus tard après l'opération, une de mes canines s'est fendue, du côté où ils avaient ramé pour aller chercher la dent). J'ai demandé à ma dentiste si elle voulait examiner mon fils de trois ans éventuellement; sa réponse "OH non, pas avant 5-6 ans". Réponse de la dentiste d'ici "BIen sûr qu'il faut l'examiner, tous les six mois, et lui faire un détartrage si nécessaire, et même juste une visite (gratuite) pour lui montrer le cabinet pour ne pas qu'il n'aie peur plus tard". J'ai une amie qui vit en France qui attend ses vacances au Québec pour faire les procédures, car son dentiste en France n'arrête pas de faire de faux diagnostics. Sa fille a une dent très jaune qu'il est possible de réparer, et le dentiste là-bas dit que ce n'est pas possible et qu'il n'y a rien à faire. Je ne veux pas généraliser, mais moi et mes copines qui habitent là-bas, on a eu le méchant don de pogner des dentistes pas d'allure!!!!!!!! D'accord, c'est plate que ce ne soit pas plus remboursé. Ma mutuelle, personnellement, ne rembourse pas grand chose à moins de prendre la super option (et encore là, tout n'est pas remboursé). Mais la notion que tout doit nous être remboursé est vraiment typiquement française, et la France est l'un des rares pays à être si généreuse à ce point de vue. Alors oui, profitez-en avant de partir, faites-vous faire vos grands travaux.
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Peanut.... chuuuuuuuuuuuuuuuuut... c'est le message de Gaspésie là...
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On a rempli le formulaire PDF à l'ordi en modifiant la taille de la police, genre à 7 ou 8 points. C'était amplement suffisant.
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J'Adore ces récits bilans et le tiens et vraiment réussi et instructif, Gaspésie!
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Ouais, ce serait l'fun que les autres non-Français nous parlent de leurs produits des fois!!! Moi je suis preneuse de ta recette de biscuits aux noix, Monikebec. Ça trouverait preneur chez nous, avec mon mari qui a fait son service en Allemagne et qui en garde des souvenirs délicieux (!), et mon fils qui trippe sur les noix.
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Non, 1974! Euh Épervier... tu fais pas un peu d'anachronisme, là?
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Eh ben moi j'ai décidé de glander ce soir et je reviens tout juste d'un forum familial où il y a une discu sur le Canada. J'ai eu le choc d'y lire les propos de Français qui annoncent à tout le monde qu'il n'y a PAS de yaourts au Québec, que chez Provigo, tout est "atroce et très très cher", qu'il n'y a pas de fromage, pas de pain "comme on les aime". Je cite presque texto. Alors je voudrais rassurer tout ceux qui n'ont pas encore visité leur pays d'accueil. NUL besoin de remplir vos valises de yaourts Danone, saucisson et gruyère!!!!!!! Il y A du yaourt, il y en a même du aussi bon que le Danone! Je vous assure, et mon mari et moi sommes intarissables sur le sujet. On achète du Mediterranée à 10%, il est délirant de bonheur, mon mari quant à lui affectionne le "Hewitt". La crème sure de la même marque remplace avec succès la crème fraîche française. Dans certains Loblaws, en passant, on trouve toutes les sortes de crèmes possibles et impossibles. Il Y A du super bon pain. Je vous conseille le Première Moisson, de la boulangerie montréalaise du même nom, pains qui sont disponibles dans presque tous les supermarchés Métro. Pour ceux qui aiment bien un petit pain de mie de temps en temps, il y en a de l'EXCELLENT. Le Gadouas moelleux notamment. Du saucisson, à Montréal j'en mangeais de l'excellent. On en a même trouvé à Gatineau, mon mari et moi. Du fromage... de nombreuses discu ont été ouvertes à ce sujet. Il y a PLEIN de fromages. OK, ils sont parfois un peu chers. Mais par contre vous voulez la liste de tout ce qui est MOINS cher qu'en France pour compenser? J'ai pas le temps, j'y mettrais trois soirs au moins à vous les énumérer. Quant aux légumes... mon mari et moi fréquentons avec bonheur le Marché Frais et le Produce Depot à Gatineau, et mon mari ne cesse pas d'être épaté par la diversité et les prix. Ce soir on a mangé des aubergines, des poivrons et des fenouils grillés sur le BBQ... c'était délicieux et Mr. JayJay en a eu pour même pas 5 $. On n'a jamais rien mangé "d'atroce" ici, je vous rassure. C'est même plutôt le contraire... malheureusement... Allez, les Français, revenez-en de votre trip Jean-Pierre Coffe, on ne meurt pas de faim ici. C'est comme si j'allais en France et que ma seule aventure culinaire était le Leader Price... Get real, guys.
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Speak White, ça veut dire "Parlez anglais". La poétesse Michèle Lalonde a écrit ce magnifique poème ironisant cette vilaine expression. Je vous le cite (euh j'ai fait un copier-collé, mais je le connaissais par coeur à une époque, et il me donne encore la chair de poule). Si ça vous tente, prenez le temps de lire, il est vraiment magnifique et puissant et plein d'images. Speak white il est si beau de vous entendre parler de Paradise Lost ou du profil gracieux et anonyme qui tremble dans les sonnets de Shakespeare nous sommes un peuple inculte et bègue mais ne sommes pas sourds au génie d'une langue parlez avec l'accent de Milton et Byron et Shelley et Keats speak white et pardonnez-nous de n'avoir pour réponse que les chants rauques de nos ancêtres et le chagrin de Nelligan speak white parlez de choses et d'autres parlez-nous de la Grande Charte ou du monument à Lincoln du charme gris de la Tamise de l'eau rose du Potomac parlez-nous de vos traditions nous sommes un peuple peu brillant mais fort capable d'apprécier toute l'importance des crumpets ou du Boston Tea Party mais quand vous really speak white quand vous get down to brass tacks pour parler du gracious living et parler du standard de vie et de la Grande Société un peu plus fort alors speak white haussez vos voix de contremaîtres nous sommes un peu durs d'oreille nous vivons trop près des machines et n'entendons que notre souffle au-dessus des outils speak white and loud qu'on vous entende de Saint-Henri à Saint-Domingue oui quelle admirable langue pour embaucher donner des ordres fixer l'heure de la mort à l'ouvrage et de la pause qui rafraîchit et ravigote le dollar speak white tell us that God is a great big shot and that we're paid to trust him speak white parlez-nous production profits et pourcentages speak white c'est une langue riche pour acheter mais pour se vendre mais pour se vendre à perte d'âme mais pour se vendre ah ! speak white big deal mais pour vous dire l'éternité d'un jour de grève pour raconter une vie de peuple-concierge mais pour rentrer chez nous le soir à l'heure où le soleil s'en vient crever au-dessus des ruelles mais pour vous dire oui que le soleil se couche oui chaque jour de nos vies à l'est de vos empires rien ne vaut une langue à jurons notre parlure pas très propre tachée de cambouis et d'huile speak white soyez à l'aise dans vos mots nous sommes un peuple rancunier mais ne reprochons à personne d'avoir le monopole de la correction de langage dans la langue douce de Shakespeare avec l'accent de Longfellow parlez un français pur et atrocement blanc comme au Viêt-Nam au Congo parlez un allemand impeccable une étoile jaune entre les dents parlez russe parlez rappel à l'ordre parlez répression speak white c'est une langue universelle nous sommes nés pour la comprendre avec ses mots lacrymogènes avec ses mots matraques speak white tell us again about Freedom and Democracy nous savons que liberté est un mot noir comme la misère est nègre et comme le sang se mêle à la poussière des rues d'Alger ou de Little Rock speak white de Westminster à Washington relayez-vous speak white comme à Wall Street white comme à Watts be civilized et comprenez notre parler de circonstance quand vous nous demandez poliment how do you do et nous entendez vous répondre we're doing all right we're doing fine we are not alone nous savons que nous ne sommes pas seuls. PURÉE que j'AIME ce poème!!!!!!!!!!!!!!
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Je rigolais... Je me mets au const, tiens.
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Bon faut que j'attendre d'être à la maison pour télécharger la dite pub, mais il y avait déjà eu un Québécois dans une pub de Wanadoo en 97-98. Ça se passait sur une plage, c'était un p'tit gars asiatique qui rencontrait plein de monde, dont un "soi-disant" Québécois avec un accent bizarre (genre imitation ratée de l'accent gaspésien) avec une chemise... vous l'aurez deviné : carreautée. J'sais pas si on est destinés à avoir le rôle du simplet mais maudit que je suis tannée qu'on nous fasse passer constamment pour des bûcherons à chemise à carreaux...
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Les Québécois sont beaux aussi. Donc ça fait de la concurrence. C'est un point positif ou négatif, ça?
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Mouais, c't'une réponse de diplomate, ça...
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C'est à 6000 km de la France. Pis c'est trop loin du Sud aussi. Pis c'est trop loin du Japon tiens. Si ce n'était pas de ça, ce serait parfait. Monsieur JayJay dit que les points négatifs sont : l'individualisme, les moustiques, et Paul Martin.
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J'suis-tu un poids lourd, mouâââ? Non mais j'ai une petite crise d'egocentrisme aigue, là, je me fais le coup du "personne ne m'aime" et ce serait vraiment important pour moi de savoir si je suis un poids lourd ou une poussière dans l'univers.
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(Bon - je voulais pas voler du temps d'antenne à PP hein , c'est juste que sa chronique m'a plutôt touchée, particulièrement cette semaine où j'étais confrontée à ma soi-disant nostalgie de la France). Ah mais je suis complètement d'accord! C'est la même chose pour moi! Je critiquais le Canada avant de partir - en tant qu'ex-étudiante en science po, c'était un peu "ma job" de le faire! ... Mais à partir du moment où je l'avais quitté, je n'avais plus "le droit" de le faire. Et depuis mon retour, chaque fois que j'ai tenté la moindre critique, dans ma famille, la réponse a été claire "T'avais qu'à rester en France si tu y étais si bien" (je trouve ça assez moyen comme réplique étant donné que mon retour au Canada les sort d'un beau pétrin, mais enfin). Ce que je pense, simplement, c'est que les choses que nous dénonçons parfois en France peuvent aller en contradiction avec les sentiments de déchirement qu'un futur immigrant éprouve lorsqu'il est "entre les deux", sur le point de choisir une nouvelle vie, etc. Dans mes derniers mois en France, j'étais très sensible aux critiques envers la France. J'avais peut-être l'impression "d'abandonner", et paradoxalement, je n'ai jamais autant "défendu" la France et les Français.
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La chronique du c?ur de PP m?amène à vous livrer le fruit de mes réflexions cette semaine. Confronté à une situation, qu?il l?ait souhaitée ou non, l?être humain utilise une panoplie de mécanismes de défense, et parmi ceux-là, la rationalisation. Pour un immigrant, vivre le moment présent, le savourer, ne pas avoir de regrets, ça fait partie d?une gestion saine de ses émotions. Cette semaine, j?ai reçu un rappel à l?ordre très vif de ma copine française (qui a vécu longtemps aux US, rêve du Canada, et s?apprête à retourner aux US très bientôt). Alors que je réclamais des feuilles de soupline et du K2R, elle m?a reproché cette nostalgie dans laquelle je me complais parfois. «Commande-toi du chocolat, d?accord, mais de la soupline ??? tu délires, là», étaient à peu près ses mots. J?ai traversé plusieurs phases lors de mon arrivée en France. L?euphorie, d?abord. De retrouver mon amoureux, d?avoir l?impression, en marchant dans Paris, d?être dans un film. Ensuite, la déception. Les difficultés inhérentes à la culture française. Les managers horripilants, l?administration revêche et parfois si compliquée, la petitesse et le tarif des apparts parisiens? Pendant des mois, j?ai ruminé. Puis j?ai commencé à faire ma place, à tisser des liens, à créer mes repères. Je trouvais presque du bonheur dans la routine, dans la monotonie ; le simple fait d?aller chercher une baguette chaude le dimanche matin, par exemple. Et puis? je me suis mise à comparer. Je suis partie en France, pensant que j?allais y être jusqu?à la fin de mes jours, jusqu?à la retraite, au moins. Ce n?était pas tout à fait volontaire. Lorsque ça allait mal, je reprochais souvent à mon mari cette obligation de rester en France. Mais la plupart du temps, je rationalisais, j?essayais de savourer le moment présent et les nombreux avantages que j?avais en France. C?est un réflexe normal et plutôt heureux de comparer notre nouveau pays favorablement à notre ancien pays. Les gens parlent tellement bien, les talks-shows sont tellement supers, les humoristes sont tellement drôles, la nourriture est tellement bonne (tellement, tellement bonne que j?ai pris 20 kg d?ailleurs), les gens sont si élégants, mes copains sont si fantastiques? le système médical est si généreux? Au bout d?un an, deux ans de vie dans un pays, la réaction saine et normale est en effet de l?adopter dans son c?ur, de l?aimer, de le défendre, corps et âme. Eh ben oui, je suis un peu devenue « anti-canadienne ». C?est un sentiment que je comprends tout à fait. Avec ma famille, j?ai rapidement deviné qu?il fallait que je cache ces petites comparaisons que je me faisais constamment. Ils étaient très blessés par la moindre remarque que j?aurais pu faire. Un jour, mon frangin a osé dire les mots « maudit Français » (nous écrivions la rubrique nécrologique de notre père et mon mari avait osé faire une suggestion). Je ne lui ai pas parlé pendant des mois. Si vous saviez ce que cette remarque m?a fait mal. Je la prenais pour moi, c?était moi, la Française. Au retour en France, j?ai abandonné mon projet de revenir au Canada. On s?est mis à la recherche d?une maison? on envisageait de s?installer à Meaux, à presque 100 km de nos lieux de travail, car notre budget ne nous permettait pas autre chose (en fait, notre budget ne nous permettait même pas un appartement à Meaux !). C?était mon époque très « anti-Canada ». Je me voyais vivre en France pour toujours, et il fallait que je me fasse une raison, et que j?apprenne à aimer ce pays comme s?il était vraiment le mien. J?ai même choqué un ami québécois, expatrié depuis six ans aux US où il avait fait fortune. Lui qui pouvait pourtant être si critique à l?égard du Québec, m?a également rappelée à l?ordre dans mes moments de négativisme envers le Québec. La phase la plus difficile à vivre a sûrement été celle où nous étions en train de penser à un retour éventuel. Je ne savais plus à quel pays j?appartenais. Je souhaitais retrouver quelque chose que j?avais définitivement perdu. J?aurais voulu que le changement se fasse là, tout de suite. Et puis pendant les derniers mois, je me suis mise à idéaliser ce pays que j?allais quitter. Deux ans où je n?étais? jamais contente. Et maintenant je vis ici, et je démarre au quart de tour quand on critique mon «nouveau» ( !) pays. Je ne suis pas anti-Française. Si l?argent n?était pas un problème, je me verrais bien y retourner, en fait (j?irais m?établir à Dieppe, je crois bien). Mais je sais qu?il faut que j?apprenne à vivre le moment présent, à apprécier ce que j?ai, à apprécier de retrouver mon pays, avec ses habitudes parfois un peu étranges. Il faut se faire une raison. Et ça signifie que, comme Petit Prince, je défendrai parfois le Québec avec bec et griffes. Je vis au Canada, et si je veux être à peu près heureuse ici, je suis obligée, intellectuellement, de plutôt faire la promotion de ses bons côtés, parfois au risque de donner l?impression qu?on renie (la France) en l?occurrence. Mais comme PP, je serais vraiment déçue qu?on me colle une étiquette d?anti-Française. Vous comprendrez peut-être, dans quelques années, ce qui peut se passer dans la tête d?un immigrant qui a réussi son immigration. C?est vraiment particulier et difficile à expliquer, ce chevauchement émotionnel de deux pays. Voilà. C'était ma tentative d'expliquer qu'on peut être très content de sa nouvelle vie, sans pour autant rejetter son pays de naissance.
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J'ai toujours regardé Enjeux qd j'étais en France; je crois que c'est diffusé le lundi soir sur TV5. Mary, j'aurais bien envie d'aller leur répondre sur ta discu... si seulement j'avais un peu de temps.
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Toronto : interdit de fumer dans bars et restos
JayJay a répondu à un(e) sujet de Laurence Nadeau dans Canada
JE DÉMÉNAGE À TORONTO!!!!!!!!!!!! J'HAÏS, JE DÉTESTE, J'ABBHORE LA MAUDITE CIGARETTE!!! J'en ai souffert toute mon existence, ayant malheureusement une mère fumeuse invétérée. Même avec deux enfants asthmatiques, madame continue de se boucher les yeux et de se faire croire que ce n'est pas si grave. Maintenant, un de mes fils est asthmatique, et madame fume "en cachette" dans la maison (comme si on pouvait ne pas s'apercevoir de cette dégueulasse odeur de clope). Mon fils tousse toutes les nuits à s'en arracher les poumons. Madame, elle-même, souffre visiblement de problèmes respiratoires qui sont dus selon elle à mes gels douches Monsavon et mes feuilles de soupline. Bien sûûûr. La cigarette n'y est pour rien. Avec une bande de copains et nos six enfants, nous sommes allés dans un restaurant familial très populaire de Montréal récemment, deux fois. Systématiquement, il ne restait que des places FUMEURS, même si nous avions réservé des places non-fumeur. Ah c'était pas si pire, il n'y avait que deux ou trois personnes qui fumaient en fait dans la section fumeur. Nous avons quand même dû lessiver cheveux et vêtements dès notre retour. Ce qui me fait me demander leur foutue raison d'être, à ces sections fumeurs. Bravo l'Ontario qui a osé virer tous les fumeurs. Balade en vélo au lac Leamy le w-e dernier. Arrivés à l'aire des tables à pique-nique, l'odeur de clope dégoutante était omniprésente. Alors que nous étions dehors, au bord d'un lac. C'est inouï. Se retrouver en plein-air et même là, être obligé de subir cette fumée mortelle. Grrrrrrrrrrrr. -
J'ai retrouvé la discu, Mary, tu peux peut-être contacter la personne par PM si tu veux plus d'infos. La discu s'appelle "Aux MM de bonne volonté", en page 5 du forum "Autres pays", et le pseudo de la journaliste est Liléo.
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J'ai vaguement discuté avec une Française immigrée au Québec qui écrivait des articles à la pige dans des magazines de déco, de bricolage et de jardinage. C'était sur le forum Canada (maintenant "fusionné" dans le forum "Autres pays") de www.magicmaman.com. Tu regardes les vieilles discu sur le Québec. Mon pseudo était différent et je n'arrive pas à me rappeler du sien, mais on a eu ces discu vers l'automne 2003.





