O'Hana

Pour faire du pouce sur les propos de PPrince, c'est vrai que passé un certain âge, malgré l'immersion la plus complète (en Beauce ou au Saguenay par exemple ), on ne prend jamais complètement "l'acciint" québécois ni on ne perd jamais complètement son propre "accent". Comme on dit ici, "passé un certain âge, des plis sont pris et on fera pas de toué un homme neuf" Cependant, après quelques hivers ici, mon entourage me dit que je n'ai pas vraiment l'accent québécois au complet mais plus vraiment l'accent français : chuis dans une sorte d'entre-deux, un genre de no man's land, tsé je veux dire. Mais au-delà de tout ça, c'est merveilleux à vivre : j'ai parlé l'accônt calédonien, connu l'accent parisien, savouré l'acceng toulousain et maintenant l'acciint québécois. Et pas de foulûre de ma langue à l'horizon O'Hana

Salut Tulipe, Pour ce qui est de ton ami(e), elle doit d'abord s'assurer d'une chose : veiller à ce que son statut légal (celui qui lui a permis jusqu'à maintenant de résider au Canada depuis près d'un an) soit maintenue pour au moins toute la durée du traitement de sa demande (environ un an). Alors j'ignore si elle est sous quel visa elle est (travail, études ou autre) mais l'immigration veut s'assurer que cette personne puisse rester légalement au pays. En effet, ce n'est pas tout de résider ici depuis au moins un an ou d'être autorisé à résider ici pour au moins un an : il faut s'assurer de préserver la légalité de sa résidence pour toute la durée du processus pour être en mesure de déposer sa demande depuis le Canada. Le visa permettant le plus facilement ce maintien reste sans conteste le visa d'études car il se renouvelle facilement et sa durée de validité se justifie facilement par la durée des études (souvent plus d'un an). Ceci assuré, elle devrait se rendre au Carrefour d'Intégration du MRCI le plus proche de chez elle pour rencontrer un agent qui va lui expliquer toute la procédure à suivre pour obtenir un CSQ. Elle pourrait cependant avoir toutes les infos via le site du MRCI (www.mrci.gouv.qc.ca) mais vu qu'elle est sur place, c'est toujours mieux de rencontrer un agent du MRCI. J'ignore son profil exact, mais cela devrait prendre en moyenne 3 à 5 mois pour obtenir le CSQ dont elle pourra déposer la demande au SIQ de New York. Si elle obtient le CSQ, le SIQ-NY le lui enverra avec la procédure à suivre pour la seconde étape, soit celle du fédéral. Elle pourra ainsi déposer sa demande (avec l'exemplaire du CSQ prévu pour le fédéral envoyé aussi par le SIQ) au Consulat de Buffalo en payant les droits de traitement. Après, tout dépend de la vitesse à laquelle Buffalo va traiter sa demande. Cependant, lorsque ton ami(e) recevra son accusé de réception (n° de dossier), elle recevra également les instructions pour la VM. Je lui conseille de faire les demandes de casier judiciaire de tous les pays où elle a résidé au moins six mois depuis ses 18 ans PENDANT que sa demande de CSQ sera en traitement pour gagner du temps. Ainsi, avec un peu de chance, elle recevra presqu'en même temps CSQ et CJ et elle pourra alors déposer sa demande au fédéral sans trop perdre de temps. Aussi, dès qu'elle aura reçu son n° de dossier de Buffalo ainsi que les instructions médicales, qu'elle contacte aussitôt un médecin agrée pour prendre RDV (la liste est disponible sur le site du CIC et il y en a beaucoup à Montréal). Qu'elle ne perde pas de temps car moi j'ai dû attendre un mois pour avoir un rdv (ce qui n'est pas si mal quand même). Buffalo devrait lui envoyer aussi les instructions à suivre pour la prise d'empreintes digitales à faire dans un bureau de la GRC pour son CJ canadien. Personnellement, avec Buffalo, de l'envoi de ma demande de CSQ jusqu'à la lettre de retrait de visa, cela a pris 7 mois juste. Ils sont efficaces : les instructions sont claires et qu'elle n'hésite pas à prendre bien le temps de vérifier comme il faut son dossier avant de l'envoyer. O'Hana

Ha, je suis bien d'accord avec toi PPrince, Un système purement proportionnel donnerait lieu à des négociations interminables pour constituer des alliances, des palabres à n'en plus finir sans parler d'une constellations de petits partis qui n'auraient pas tous nécessairement leur pertinence ... Tu cites le modèle italien, il en est de même en Israël où la proportionnelle a peut-être donné l'impression de donner à tout le monde droit au chapitre mais elle permet aussi au premier venu de se lancer en politique. Entre ces deux extrêmes (proportionnelle qui enlise davantage qu'elle construit un pays et le modèle que le Canada connaît maintenant avec main mise d'un seul parti), il y a certainement place à un entre-deux, un compromis acceptable. Tu parles que cela prend "juste" un bon chef et de bonnes idées mais il semble que rien que cela, c'est déjà trop demandé ... Car sinon, cela ferait longtemps que le Canada serait cité en exemple de par le monde et ce n'est pas vraiment le cas. Lorsque je parle de compromis, peut-être que fixer une barre minimale d'accès au Parlement sur la base des suffrages obtenus en nombre de voix serait intéressant : en Israël, à partir du moment où un parti obtient 1.5% des voix, il a accès au Parlement. Le consensus n'est plus possible vu la trop grande diversité des opinions. Alors 5% ? 10% ? Je l'ignore mais on s'assure ainsi d'éviter les partis trop marginales mais en même temps de donner la chance au coureur qui aura su fédérer suffisamment d'électeurs autour de ses idées, que ça soit le PLC ou un parti encore tout jeune. D'ailleurs, un ministre sous l'ancien gouvernement PQ était chargé, si je ne me trompe pas, d'amorcer une réflexion pour changer le mode de scrutin au Québec. Mais bon, il y a eu le 14 avril depuis. O'Hana

J'en parlais avec Jimmy un soir que j'avais lu quelque part une phrase que je trouvais très forte :"du jour où les québécois ont coulé un km de béton à la Baie James, ils ont par le fait même conquis leur souveraineté" (en référence à la construction des barrages d'Hydro qui assuraient au Québec une indépendance énergétique). Il semble donc que ce km de béton - avec tant d'autres événements significatifs telle la Loi 101 de Camille Laurin - a eu comme répercussion bien évidemment de rendre au peuple québécois sa dignité mais aussi d'aider la femme québécoise de s'affranchir du même coup comme le souligne si bien Monikebek O'Hana

Salut, Je suis passé par Buffalo itou : - j'ai envoyé passeport et photos avec Postes Canada en mode express, ce qui me permettait de suivre, par internet grâce au n° d'identification qu'ils te donnent, le cheminement de mon envoi de Sherbrooke jusqu'à Buffalo - cela a pris une semaine pour se rendre jusqu'à Buffalo (en mode express en plus .... mais pas de pot, j'avais envoyé le tout un vendredi et la fin de semaine ne comptent pas dans les jours ouvrables d'envoi) - Buffalo l'a reçu un mercredi soir et a renvoyé passeport avec visa dedans le lendemain en courrier normal et le tout est arrivé dans ma boîte aux lettres une semaine plus tard Généralement, ils ne traînent pas arrivés à cette étape car tu leur envoies quand même ton passeport ... et cela prend d'autant plus d'importance lorsque tu n'es pas citoyen du pays où tu résides (comme c'était le cas pour moi comme français et comme c'est ton cas maintenant) ! O'Hana

Heu Désolé de peut-être jeter un pavé dans la mare mais le fameux formulaire SE-401-Q-09 bis, je l'ai obtenu en 99 auprès de la MNEF (Mutuelle Nationale des Étudiants de France) peu avant mon départ pour le Québec pour un stage. Je m'y suis simplement présenté et quand la tite madame a su que je partais pour le Québec, elle l'a sorti sans hésiter en me précisant bien que je devais le garder précieusement (et elle avait bien raison). En effet, je l'ai montré pour mon adhésion à l'assurance-maladie du Québec et pour le renouvellement annuel (sous visa d'études ou de travail, la carte soleil n'est valide qu'un an à renouveler à chaque fois) et c'est passé sans problème. Je l'ai d'ailleurs encore sorti en avril dernier lorsque je suis devenu RP et ça a encore marché. Cela ne date donc pas du 15 octobre dernier que la RAMQ demande ce formulaire, ou, à tout le moins, en connaît l'existence. O'Hana

Salut, Pour ce qui est de se rendre en Ontario sans carte RP ni NAS, cela ne pose en théorie aucun problème car Ontario ou Québec, tu resteras dans le même pays même si tu changes de province. Pour ce qui est d'aller aux US, tu pourras quitter sans problème le Canada sans carte NAS : ce ne sont certainement pas les douaniers états-uniens qui vont te la demander (je me demande même s'ils savent qu'elle existe cette carte). Mais ça sera de revenir au Canada que ça va être problématique, on pourrait même te refuser l'entrée au pays si tu n'as pas ta carte RP. Peut-être que si tu as ton CRP (confirmation de résidence permanente), ça peut aller, mais cela vaut-il la peine de prendre un si grand risque pour un tel enjeu (tourisme hors Canada en attendant les papiers) ...? C'est en quittant le Canada qu'on réalise que le statut de RP, fragile déjà au sein même du pays, n'a quasiment plus aucune valeur à l'extérieur ; si ce n'est peut-être dans les pays du Commonwealth j'imagine. O'Hana

Pour faire du pouce, je crois d'ailleurs que ce que nous allons assister le 12 décembre prochain (nomination et non élection d'un nouveau Premier Ministre canadien) peut être attribué au système de vote au Canada qui ne reconnait pas la représentation proportionnelle. Car lorsqu'on regarde les forces en pouvoir, le Canada est sous le contrôle d'un seul véritable parti (le PLC ou Parti Libéral du Canada) et quasiment d'une seule province (l'Ontario). Cela ne favorise évidemment pas l'expression de la diversité et de la complexité de la société du pays ; les différences ne peuvent pas s'exprimer ; et je ne parle même pas de la pluralité des opinions. Ce n'est pas partout qu'on pourrait voir un chef de parti s'asseoir avec les premiers ministres provinciaux pour discuter de l'avenir du pays alors qu'il y a bel et bien un premier ministre fédéral encore en exercice. O'Hana

Salut, Je trouve personnellement que ta question est bien trop large pour pouvoir y donner une réponse claire, précise et surtout brève La réalité que tu observes est le fruit d'autant de réalités personnelles qu'il y a d'immigrants au Québec. Si cela crée beaucoup d'incertitudes et d'ambiguïtés, je crois que c'est justement là que se trouve la beauté de la chose. À la limite, c'est comme parier : maximum de risques pour un maximum de gains ... en faisant attention quand même à prendre des risques calculés. Quant à savoir pourquoi notre but c'est une vie tranquille au Québec, je crois que ça, on peut l'affirmer et en être convaincu qu'une fois installé ici : avant, cela reste un espoir ou une idée et non une réalité. O'Hana

Salut, Tu pourrais effectivement essayer de faire reconnaître ton BTS ici au Québec et cela pourrait correspondre à la Technique en Diététique. Cependant, à ma connaissance, pour pouvoir exercer en tant que diététiste (clinicienne ou communautaire il semblerait), il est nécessaire de faire partie de l'Ordre Professionnel des Diététiciens du Québec (www.opdq.org) et, pour en faire partie, il faut une formation universitaire. On parle ici d'un baccalauréat québécois en nutrition (équivalent d'une licence française) qui se donnent, au Québec, à l'Université de Montréal, à Laval et à McGill. Faire un tour sur le site de l'OPDQ pourrait te donner une bonne idée de ce qui te serait exigé pour travailler dans ton domaine ici. O'Hana

Hé bé Lorsque je lis les différents messages favorables à une auto-modération plus "intelligente" dans le forum (utilisation plus soutenue du FAQ, de la fonction MP ou encore moins de postage de messages n'ayant pas d'intérêt public), je constate que ce sont surtout le fait de personnes déjà installées au Québec. Les autres sont plus modérés et je ne parle pas de la majorité silencieuse. Personnellement, j'irai dans le même sens que RedFlag : s'il faut que je répète pour la millième fois telle procédure, telle suggestion, telle précaution, telle info sur le consulat de Buffalo, etc je le ferai avec la même patience, le même enthousiasme et le même plaisir. Car au-delà de la procédure standardisée de l'immigration, il y a surtout des vécus et des personnes derrière et chacun vit son aventure avec sa subjectivité. Nous, les RP, bien installés au Québec avec job, réseau d'amis et routine personnelle, on est bien. Mais ne me faites pas croire que, à l'époque, la lenteur de la DGQ à vous répondre ne vous a pas stressé ou encore que vous n'avez pas paniqué pour tel photocopie ou copie certifiée conforme ... Ne pouvons-nous pas rester empathiques ? Quant à savoir si le forum ne favorise pas un certain assistanat, vous ne pensez pas que la personne a suffisamment à gérer avant, pendant et après le processus d'immigration par elle-même ? La soulager un peu de son stress et de ses soucis n'est-ce pas là un des objectifs implicites ou non du forum ? Oui, vous me direz qu'il y a un entre-deux et je suis bien d'accord avec vous : la frontière entre interdépendance et dépendance est souvent ténue. Mais, en grand naïf que je suis, je pencherai toujours pour faire confiance à la personne au lieu de la forcer à devenir autonome à la va comme je te pousse O'Hana

Spécifiquement à Djoolaya et Peggy C'est clair qu'on projette sur l'être aimé ses attentes, ses désirs et ses craintes. D'ailleurs, parfois je me dis que je n'aime pas l'autre mais j'aime en vérité ce que l'autre me fait ressentir. Subtile différence qui pourrait bien expliquer les déceptions qu'on vit quand l'autre ne réagit pas de la manière dont on voudrait que, nous, il réagisse. D'ailleurs, on aura beau me dire ce qu'on veut, mais je constate également que l'amour est surtout conditionnel : sois toi-même, sois heureux, épanouis-toi ... à condition que tout cela se fasse avec moi à tes côtés. Où est l'amour dans tout cela ? Et si la femme québécoise s'émancipe bien heureusement (pour faire référence à un message de PPrince dans un autre sujet), je ne vois pas où est le gain pour qui que ce soit si cela se fait au détriment de l'homme ... car elle ne fera finalement que répéter en sens inverse ce que lui, il lui a fait subir depuis la nuit des temps. Et le temps nous montre justement que ce n'est pas la bonne solution O'Hana

Salut, À ma connaissance, les autorités d'immigration ne vont pas arrêter de t'embêter concernant ta situation matrimoniale tant et aussi longtemps que tu ne leur auras pas fourni l'acte de divorce. Car même si tu vis séparé de ton conjoint, ce dernier reste néanmoins ton conjoint officiellement et, de ce fait, pourra légalement et en toute logique, se prévaloir d'une parenté au Canada (toi en l'occurence) s'il venait à l'esprit un jour de vouloir s'installer au pays. Je présume que c'est donc pour éviter ce genre de situation ou d'abus potentiel que l'immigration exige une situation matrimoniale claire du demandeur afin de savoir quelle est la parenté directement concernée (au premier degré) dans l'octroi de la résidence permanente au demandeur. Ceci étant, rien ne t'empêche de déposer une DPI et voir ce qui va se passer, O'Hana

Salut Spawn, Personnellement, jamais reçu un courrier de ce genre du MRCI ni même du Carrefour d'Intégration de Sherbrooke. Il faut dire aussi que je ne suis RP que depuis 7 mois (certainement un peu court pour eux en termes d'intégration ). Il semble donc que tu seras le digne représentant des estriens à Québec ! O'Hana

Salut, Pour préciser un petit peu plus la réponse de Mafa en ce qui concerne le CJ canadien demandé depuis le Canada si tu y résides depuis plus de six mois, il faut attendre que l'ambassade t'envoie un formulaire spécifique. Muni de ce formulaire, tu peux alors te présenter dans un bureau de la GRC où la prise d'empreintes digitales sera alors possible (moyennant 26$ si je me rappelle bien) qu'un agent tamponnera ensuite et tu pourras envoyer le tout à Ottawa et c'est eux qui, normalement, l'enverront directement à l'ambassade. O'Hana

salut la gang, Intéressant de constater - pour le forumiste et surtout le gars que je suis - que les réponses féminines sur ce sujet tiennent beaucoup du discours qu'on retrouve généralement chez la gente masculine : pas de relation fusionnelle, attitude affirmative et même proactive, préservation de son indépendance, etc. Attention, je ne suis pas en train de dire qu'une femme classique ou conventionnelle ne se résume qu'à soumission, sacrifice de son identité de femme pour celui de femme au foyer ou mère de famille ou encore dépendance financière à son conjoint. Cela me fait penser à ce message que j'avais posté une fois où l'indépendance de la femme passait par un discours et un comportement machiste et virile ... pour justement s'émanciper du machisme et de la virilité débiles de l'homme Le modèle que tu proposes Peggy me fait penser au film "FanFan" ou la recherche de la préservation de la magie dans le couple pour ne pas tomber dans la routine et le quotidien qui tuent. À la limite, cela va dans le sens de la philosophie à laquelle nous conditionne la société de consommation : après les serviettes jetables, le service sur-mesure et personnalisé et la satisfaction d'un besoin vite et rapide, voici qu'on s'enlignerait vers un modèle de couple à la limite "jetable" où si cela ne fait pas mon affaire, je passe à autre chose, où je viens te voir si j'ai envie et je retourne dans ma bulle si tu me gonfles ? Peut-être pourrais-t-on se dire que l'expérience de couple, loin d'être la norme à suivre pour être un être parfaitement intégré et épanoui dans la société, pourrait se définir par le fait de vivre ensemble évidemment les joies mais aussi la douleur et la souffrance de l'un, de l'autre ou des deux en se soutenant mutuellement ? Si la responsabilité d'un proche peut se mesurer par sa capacité à partager avec moi mes joies et plaisirs, elle se mesure aussi - et parfois surtout - dans sa capacité et son désir de me supporter, de me tolérer, de me comprendre et de m'accepter même quand il ou elle n'en a pas envie, ou n'a pas le temps ou a envie d'être dans sa bulle. Je ne demande certainement pas une relation fusionnelle où ma blonde serait à mon service et à ma disponibilité 24/24. Je demande simplement que cette personne soit présente, parfois physiquement mais le plus souvent affectivement (par la pensée, par un coup de téléphone, etc) et que je puisse compter sur elle en cas de coup dur. Mais l'objectif n'est pas, à terme, de me reposer entièrement sur elle. C'est surtout de me permettre de bénéficier d'un climat de confiance et d'écoute où je pourrai, peu à peu, me reposer sur moi-même. En ce sens, je ne dépend pas d'elle en termes de nécessité d'avoir sa présence systématique auprès de moi mais je ne dépend que de moi : ainsi, je peux lui donner un amour plus sain, libéré de toute possession et jalousie et respecter ainsi davantage sa bulle et mieux affirmer la mienne. Tigidou O'Hana

Bon, après Kariboo et Spawn, je vais en rajouter une couche aussi (mais pas de neige désolé Peggy) Me suis fait réveiller à 07:00 samedi matin par mon concierge pour faire sortir mon auto du stationnement parce que le tit monsieur avec sa pelleteuse était là pour déneiger ... Pas frustré, au contraire : j'en ai profité pour jouer un tit peu avant d'aller petit-déjeuner. Mais comme dit Spawn, ça a pas mal fondu aujourd'hui pis mardi, ils annonçent 8° : si c'est pas de la pluie qui tombe, ça sera de la neige fondante alors. Seras-tu des nôtres aussi mardi Spawn ? O'Hana

Peggy, Quel merveilleux paradoxe que tu es : traductrice, amoureuse de la Terre et ouverte aux cultures d'ailleurs et pourtant, si décontenancée devant cette expérience d'ouverture et de partage qu'est le couple O'Hana

Je vais aller dans le même sens que Kariboo Difficile à priori d'enseigner dans les établissements publics car il faut passer par les commissions scolaires qui sont pointilleuses (fonction publique) sur les pedigree (Pieralinea en sait plus sur le sujet). Cependant, les écoles privées sont plus flexibles et ouvertes (au secondaire) et, pourquoi pas, les cégeps (équivalents des lycées en France). O'Hana

Excellente chronique en effet Petit-Prince, Le temps fait subtilement mais sûrement son oeuvre, qu'on le veuille ou pas. Lorsqu'on part, on garde psychologuement comme une sorte d'instantané de l'endroit, de la famille et des amis qu'on quitte et quand on revient, on a alors cet instantané en tête qui, forcément, n'a pas changé alors qu'endroit, famille et amis ont changé ! Le décalage peut être déstabilisant et on a beau essayé de s'y préparer, c'est déstabilisant pareil. Rationnellement, on le sait et on l'accepte sans problème, mais affectivement, c'est une toute autre histoire. Ca peut même faire un peu mal à l'ego de constater qu'on a été un peu ou complètement "remplacé" dans le vide qu'on a créé mais il faut dire qu'on a fait la même chose de notre côté ; bref, cela rentre dans la normalité des choses. Je dirai même que l'expérience du deuil est une réalité intrinsèque à la vie d'immigrant : il n'est pas nécessaire de perdre un proche pour vivre un deuil en tant que tel. La notion de perte est très large (famille, amis, lieu où on a grandi, etc) et, je crois, qu'il faut en prendre soin pour ne pas gâcher son intégration dans son pays d'accueil. O'Hana

Salut, De mon bord, j'ai commencé avec une Dodge Néon 95 (90 000 kms) acheté en 2000 pour 5600 $ TTC. Elle a fait sa job pendant un an et après, les ennuis ont commencé : freins à changer, muffler aussi, batterie et évidemment la rouille. L'an dernier, j'ai fait l'acquisition d'une Honda Civic 2003 où je me suis payé la traite : démarreur à distance, débarreur de porte, antirouille sur 12 ans, lecteur CD (hé oui, pas de série le lecteur CD chez les Honda Civic, un scandale) et la couleur de mon choix (bleu éternité : c'est ce qui est écrit en tout cas dans le catalogue). Les Honda sont réputées pour la bonne valeur de revente, un bon rapport qualité/prix et leur fiabilité mais je les trouve un peu cher par rapport aux autres marques de la même catégorie. Bref, je l'aime quand même beaucoup ma mimine :-) O'Hana

Salut, Oui, en effet, l'option de se marier au Canada une fois RP facilite grandement les choses au niveau administratif pour l'immigration mais c'est beaucoup moins amusant pour avoir la famille autour de soi pour célébrer cet heureux événement. Ceci dit, content d'avoir pu vous aider à clarifier un peu votre situation O'Hana

En effet L'intention semble apparemment honorable mais ça s'arrête là. Le bilinguisme - si tenté qu'il existe véritablement au Canada - semble surtout exister artificiellement que naturellement. Et comme la nature des choses revient toujours au galop, vaut mieux investir la francophonie là où elle l'est d'abord naturellement et historiquement (le Québec pour celles et ceux qui ne l'auraient pas compris )avant de voir ailleurs. O'Hana

autre pays, autres moeurs ... Et je crois que cela prend tout son sens dans un pays comme le Québec où le savoir-être (qualités personnelles) et le savoir-faire (aptitudes et compétences) sont plus importants que le savoir (diplômes). Ca fait l'affaire de certains, certainement moins l'affaire d'autres mais il en est ainsi. Ainsi, une réorientation de carrière n'est certes pas une obligation à laquelle se soumettre une fois arrivé ici mais cela reste une option à envisager plus souvent qu'autrement. Je crois aussi qu'un nouvel environnement, pour peu qu'on ait l'esprit ouvert et flexible, constitue un terrain très favorable pour réexplorer et réexploiter ses aptitudes et qualités personnelles. Souvent, l'étape de l'adaptation aux habitudes de travail locales (en évoluant dans un emploi différent de son profil) est la première à franchir avant de songer à celle de la satisfaction de ses propres critères de développement de carrière (pour évoluer dans un emploi correspondant à son profil). O'Hana

Salut la salade de fruits Peut-être que je peux apporter un début d'éclairage à votre question. Le visa de RP, une fois délivré par l'ambassade, comme tous les autres visas (études, travail, touriste) ne constitue en rien une attestation officielle de votre statut au Canada. Ainsi, se voir délivrer le visa de RP ne signifie pas que vous devenez automatiquement résident permanent et que, par conséquent, détenez les privilèges reliés. L'émission du visa accorde seulement à son détenteur de demander le droit d'entrer au Canada sous un statut particulier. C'est l'agent d'immigration, doté de tout son pouvoir discrétionnaire, qui décidera de vous accorder ou non le statut demandé. Ainsi, si l'émission du visa est une étape importante et très heureuse, celle de sa validation l'est encore plus. De fait, tout changement dans votre état-civil après l'émission du visa et avant de le valider effectivement vient donc changer les informations présentes dans votre dossier ... alors que vous n'êtes même pas encore résidents permanents. L'agent d'immigration à Dorval peut donc remettre en question la validation de votre visa. S'il n'y avait pas l'étape de la validation, cela ouvrirait la porte à beaucoup de dérives et d'abus. Pour toutes ces raisons, je crois qu'il serait plus sage pour vous d'attendre d'avoir validé vos visas et d'être donc officiellement RP pour vous marier O'Hana