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evitse

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  1. Merci
    evitse a reçu une réaction de Elorynna dans Juriste français   
    Bonjour,
    Je ne suis pas revenu sur le forum depuis un moment, désolé.
    Quelques éléments:
    1/ Il n'existe pas au Canada/Québec d'études de droit à distance comme en France ou au UK, par exemple. Donc pas possible de passer un diplôme en travaillant ni de cours du soir non plus (ils sont carrément sous-developpés sur ce point): c'est du présentiel ou rien (hors situation exceptionnelle type COVID).
    2/ L'étude comparative des diplômes par le MITI est un processus administratif qui ne garantit pas du tout votre admission. A l'université Laval, ils ne l'ont même pas regardée, plus de 100 dollars gaspillés. Ne la faire que si on vous la demande expréssement.
    3/ Il faut distinguer en effet l'équivalence accordée par un ordre professionnel (qui vous demande x crédits universitaires à obtenir pour obtenir le niveau requis par l'ordre) et l'obtention du diplôme (Baccalauréat en Droit). On m'a dit que les universités étaient plus accueillantes dans le premier cas que dans le second.
    4/ A mon sens, utiliser la passerelle pour avocats en titre est quand même la meilleure solution. Cela peut être plus court si l'ordre valorise votre expérience et il vous est toujours loisible, une fois vos cours théoriques requis obtenus à la fac de faire une AEC pratico-pratique de 12 à 18 mois où vous apprendrez le job de manière concrète. A la différence de la fac. l'enseignement y est vraiment concret, vous rédigerez des actes, connaîtrez la procédure, etc... Et vous aurez en cours des pros pour "réseauter".
    Moi je n'ai malheureusement pas pu suivre cette voie car je n'étais pas avocat en France et  l'entente n'existe pas pour le Notariat (triste).
    https://www.quebec.ca/emploi/reconnaissance-des-etudes-et-de-lexperience/faire-reconnaitre-son-experience/entente-quebec-france/avocat
    Bon courage.
  2. J'aime
    evitse a reçu une réaction de immigrer.com dans Juriste français   
    J'ai remarqué que ce sujet suscitait un intérêt chez les candidats français à l'immigration de formation juridique, mais que les réponses apportées manquaient parfois de précision ou de caractère pratique, ou étaient parfois décourageantes: pas de panique, "when there is a will, there is a way"...
    Etant moi-même juriste français de formation, immigré au Québec et ayant été confronté à ces questions, je me propose d'apporter ma modeste contribution, aussi courte et concrète que possible.
    1/ Immigration / permis de travail:
    Je ne parlerai pas ici du processus d'immigration lui-même (résidence permanente RP directement ou pas), sauf à dire que le principe (au QC) a changé depuis 2018: on ne présente plus de dossier, mais une "déclaration d'intérêt" et on est contacté (ou pas) ensuite, suivant les priorités et besoins du Québec (bref, suivant que le Québec a de l'intérêt pour vous en retour...).
    NB: Pensez aussi que vous pouvez faire une demande d'immigration "au fédéral", c'est à dire pour le reste du Canada, sachant que rien ne vous empêche de bouger ensuite, une fois obtenue votre RP,  valable pour le pays dans son ensemble. Le Québec n'est pas un pays indépendant, mais bien une province du Canada. Demande en français possible au fédéral aussi, l'anglais et le français étant les deux langues officielles pour tout le Canada.
    On peut aussi (au QC) passer par un programme temporaire style PVT ou PEQ (Programme de l'Expérience Canadienne), étudiant sur place + activité post-étudiant + demande de rester, avec appui de l'employeur. C'est une piste sérieuse, car si on vous propose un contrat sur place, c'est un atout décisif pour l'immigration, surtout en région/province, hors des grandes villes (Montréal et Québec Capitale).
    Un autre bon moyen d'explorer peut consister à venir faire une maîtrise (LLM, = Master) au QC au lieu de le faire en France...
    Dernière piste et j'arrête: les Journées Emploi-Québec à Paris.
    Voir:
    http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/accueil.html
    Au fédéral:
    https://www.canada.ca/fr/services/immigration-citoyennete.html
    Si vous avez une double formation (ex: comptabilité, gestion, informatique), il peut être conseillé de postuler sur cette base, car les besoins sont sans doute plus importants dans ces domaines. Bref, obtenir un permis de travail, c'est le problème n°1, condition sine qua non.
    Autre astuce: on peut aussi postuler sur la base de la formation/exprience de son conjoint.
    Je ne parlerai pas non plus des Accords de Reconnaissance Mutuelle (ARM, MRA en anglais), qui sont des accords destinés aux professionnels (à ma connaissance rien pour les notaires, pour les avocats inscrits cf http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/publications/fr/arm/ARM-avocats.pdf)
    2/ Avocat
    https://www.barreau.qc.ca/fr/ressources-avocats/devenir-avocat/
    Pour faire court, que ce soit pour devenir avocat ou notaire, il faut obtenir l'équivalent d'un "baccalauréat" en droit ( = Licence, soit 90 crédits canadiens, 30 par an, en principe 10 cours de 3 crédits). En pratique, il faut demander une équivalence à une des facultés de droit du Québec, (à Montréal: Université de Montréal ou UQAM, à Québec: Université Laval), pour la partie francophone (voir peut-être aussi Sherbrooke ou Ottawa). Avec un cursus complet de préférence (Licence, M1 et M2) pour obtenir un maximum d'équivalences. Compter 45 crédits accordés maximum, soit avec de la chance 1,5 ans temps plein à faire quand-même.
    Après, il faut entrer à l'Ecole du Barreau (http://www.ecoledubarreau.qc.ca), pour une formation de durée variable selon votre profil (4 à 8 mois) et finir par un stage.
    3/ Notaire
    Depuis une réforme récente, le parcours est plus long, pusiqu'on passe par la case Bac (au sens québequois !), puis une "Maîtrise" (Master) en droit notarial (UDM, Laval, Sherbrooke, Ottawa), soit 1,5 à 2 ans. Plus stage. Demander l'équivalence soit à une université, soit directement à la Chambre des Notaires du Québec. 
    https://www.cheminementequivalences.com/devenir-notaire#!
    Remarque complémentaire : entrer en fac de droit en première année au QC est dur, politique malthusienne. L'équivalence est un avantage, une genre d'admission parallèle qui non seulement raccourcit le cursus mais aussi évite la sélection à l'entrée... donc si cela vous paraît long quand-même, estimez-vous heureux !
    Autre chose qui devrait vous rendre heureux: une fois devenu Notaire, vous n'avez pas de charge à acheter et vous pouvez vous installer partout au QC !!! Rien à voir avec les réformes bidon de Macron.
    Remarque: pas de notaire ailleurs au Canada, uniquement au QC. Ailleurs, on n'a que des avocats (et de la common law).
    Lien utile:
    https://www.cheminementequivalences.com
    4/ Parajuriste ("paralegal" en anglais).
    A mon avis une piste à ne pas négliger, dont il est fait peu souvent état, c'est dommage. 
    Pour ceux qui ont déjà bouclé des études de droit, souvent à bac+5 en France, on veut limiter le "retour aux études". Le DEC (Dipôme d'Etudes Collégiales), c'est en principe 3 ans, l'équivalent d'un DUT Carrières Judiciaires (ou BTS Notariat) en France. Si on veut entrer "par la petite porte" en étant l'équivalent de clerc de notaire ou d'avocat, je conseillerais une AEC (Attestation d'Etudes Collégiale, à distinguer du DEC, précité), qu'on pourrait comparer à un DUT Juridique en "année spéciale" en France, soit en 1 an, voire un peu plus (1 session = 4 mois, par exemple 5 sessions chez Bart à Québec). On en trouve plusieurs à Montréal (ex: dans le public, pas cher, l'excellent collège Ahuntsic) et Québec (ex: collège Bart, privé, 6000 dollars environ), ainsi qu'en "région". Le public (CEGEP) est moins cher, mais le privé reste raisonnable (sauf collège CDI). 
    Voir aussi une possibilité intéressante: le DEC juridique accéléré du collège O'Sullivan de Montréal.
    PS1: l'anglais, toujours l'anglais, encore l'anglais pour travailler en Amérique, même au QC !! 
    PS2: Ailleurs, il y a d'autres pistes à explorer, par exemple en Ontario ou en Colombie Britannique (philosophie différente), pour ceux d'entre vous qui sont vraiment bon en anglais. Cela pourra faire l'objet d'un autre message, si cela vous intéresse.
    Voilà, hope it helps, comme ils disent.
     
     
  3. J'aime
    evitse a reçu une réaction de Azarielle dans Juriste français   
    Bonjour,
    Très bien, je ne prétends pas pour ma part à l'exhaustivité. Si vous avez d'autres informations à partager, tant mieux pour tous les lecteurs.
    Notez toutefois que la fiscalité est un domaine à part, qui demande des aptitudes supplémentaires, comptables notamment, ce qui n'est pas nécessairement le point fort des juristes en général (d'autant que la comptabilité ici est quelque peu différente de la comptabilité française).
    Le DESS vous prendra quand même 1 an (30 crédits). Une Maîtrise (Master) en Fiscalité sera aussi de 45 crédits (on retrouve dans ce cas les 1,5 ans nécessaires pour le Bac QC). En outre, le DESS ne vous ouvre pas la carrière d'avocat (ou de notaire). Mais je suis d'accord avec vous que cela peut être un bon créneau, surtout à Montréal.
    De manière plus générale, je crois que la bonne attitude dans un nouveau pays reste la patience, la souplesse et la modestie.
    Les canadiens ne nous attendent pas et c'est à nous à nous adapter.
    J'en profite pour répèter un conseil plus général: vous pouvez être amené à obtenir un visa sur une autre base que le droit, puis vous réorienter sur place si vous le souhaitez. "Ad augusta per angusta". 
  4. J'aime
    evitse a reçu une réaction de joujou78 dans Juriste français   
    J'ai remarqué que ce sujet suscitait un intérêt chez les candidats français à l'immigration de formation juridique, mais que les réponses apportées manquaient parfois de précision ou de caractère pratique, ou étaient parfois décourageantes: pas de panique, "when there is a will, there is a way"...
    Etant moi-même juriste français de formation, immigré au Québec et ayant été confronté à ces questions, je me propose d'apporter ma modeste contribution, aussi courte et concrète que possible.
    1/ Immigration / permis de travail:
    Je ne parlerai pas ici du processus d'immigration lui-même (résidence permanente RP directement ou pas), sauf à dire que le principe (au QC) a changé depuis 2018: on ne présente plus de dossier, mais une "déclaration d'intérêt" et on est contacté (ou pas) ensuite, suivant les priorités et besoins du Québec (bref, suivant que le Québec a de l'intérêt pour vous en retour...).
    NB: Pensez aussi que vous pouvez faire une demande d'immigration "au fédéral", c'est à dire pour le reste du Canada, sachant que rien ne vous empêche de bouger ensuite, une fois obtenue votre RP,  valable pour le pays dans son ensemble. Le Québec n'est pas un pays indépendant, mais bien une province du Canada. Demande en français possible au fédéral aussi, l'anglais et le français étant les deux langues officielles pour tout le Canada.
    On peut aussi (au QC) passer par un programme temporaire style PVT ou PEQ (Programme de l'Expérience Canadienne), étudiant sur place + activité post-étudiant + demande de rester, avec appui de l'employeur. C'est une piste sérieuse, car si on vous propose un contrat sur place, c'est un atout décisif pour l'immigration, surtout en région/province, hors des grandes villes (Montréal et Québec Capitale).
    Un autre bon moyen d'explorer peut consister à venir faire une maîtrise (LLM, = Master) au QC au lieu de le faire en France...
    Dernière piste et j'arrête: les Journées Emploi-Québec à Paris.
    Voir:
    http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/accueil.html
    Au fédéral:
    https://www.canada.ca/fr/services/immigration-citoyennete.html
    Si vous avez une double formation (ex: comptabilité, gestion, informatique), il peut être conseillé de postuler sur cette base, car les besoins sont sans doute plus importants dans ces domaines. Bref, obtenir un permis de travail, c'est le problème n°1, condition sine qua non.
    Autre astuce: on peut aussi postuler sur la base de la formation/exprience de son conjoint.
    Je ne parlerai pas non plus des Accords de Reconnaissance Mutuelle (ARM, MRA en anglais), qui sont des accords destinés aux professionnels (à ma connaissance rien pour les notaires, pour les avocats inscrits cf http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/publications/fr/arm/ARM-avocats.pdf)
    2/ Avocat
    https://www.barreau.qc.ca/fr/ressources-avocats/devenir-avocat/
    Pour faire court, que ce soit pour devenir avocat ou notaire, il faut obtenir l'équivalent d'un "baccalauréat" en droit ( = Licence, soit 90 crédits canadiens, 30 par an, en principe 10 cours de 3 crédits). En pratique, il faut demander une équivalence à une des facultés de droit du Québec, (à Montréal: Université de Montréal ou UQAM, à Québec: Université Laval), pour la partie francophone (voir peut-être aussi Sherbrooke ou Ottawa). Avec un cursus complet de préférence (Licence, M1 et M2) pour obtenir un maximum d'équivalences. Compter 45 crédits accordés maximum, soit avec de la chance 1,5 ans temps plein à faire quand-même.
    Après, il faut entrer à l'Ecole du Barreau (http://www.ecoledubarreau.qc.ca), pour une formation de durée variable selon votre profil (4 à 8 mois) et finir par un stage.
    3/ Notaire
    Depuis une réforme récente, le parcours est plus long, pusiqu'on passe par la case Bac (au sens québequois !), puis une "Maîtrise" (Master) en droit notarial (UDM, Laval, Sherbrooke, Ottawa), soit 1,5 à 2 ans. Plus stage. Demander l'équivalence soit à une université, soit directement à la Chambre des Notaires du Québec. 
    https://www.cheminementequivalences.com/devenir-notaire#!
    Remarque complémentaire : entrer en fac de droit en première année au QC est dur, politique malthusienne. L'équivalence est un avantage, une genre d'admission parallèle qui non seulement raccourcit le cursus mais aussi évite la sélection à l'entrée... donc si cela vous paraît long quand-même, estimez-vous heureux !
    Autre chose qui devrait vous rendre heureux: une fois devenu Notaire, vous n'avez pas de charge à acheter et vous pouvez vous installer partout au QC !!! Rien à voir avec les réformes bidon de Macron.
    Remarque: pas de notaire ailleurs au Canada, uniquement au QC. Ailleurs, on n'a que des avocats (et de la common law).
    Lien utile:
    https://www.cheminementequivalences.com
    4/ Parajuriste ("paralegal" en anglais).
    A mon avis une piste à ne pas négliger, dont il est fait peu souvent état, c'est dommage. 
    Pour ceux qui ont déjà bouclé des études de droit, souvent à bac+5 en France, on veut limiter le "retour aux études". Le DEC (Dipôme d'Etudes Collégiales), c'est en principe 3 ans, l'équivalent d'un DUT Carrières Judiciaires (ou BTS Notariat) en France. Si on veut entrer "par la petite porte" en étant l'équivalent de clerc de notaire ou d'avocat, je conseillerais une AEC (Attestation d'Etudes Collégiale, à distinguer du DEC, précité), qu'on pourrait comparer à un DUT Juridique en "année spéciale" en France, soit en 1 an, voire un peu plus (1 session = 4 mois, par exemple 5 sessions chez Bart à Québec). On en trouve plusieurs à Montréal (ex: dans le public, pas cher, l'excellent collège Ahuntsic) et Québec (ex: collège Bart, privé, 6000 dollars environ), ainsi qu'en "région". Le public (CEGEP) est moins cher, mais le privé reste raisonnable (sauf collège CDI). 
    Voir aussi une possibilité intéressante: le DEC juridique accéléré du collège O'Sullivan de Montréal.
    PS1: l'anglais, toujours l'anglais, encore l'anglais pour travailler en Amérique, même au QC !! 
    PS2: Ailleurs, il y a d'autres pistes à explorer, par exemple en Ontario ou en Colombie Britannique (philosophie différente), pour ceux d'entre vous qui sont vraiment bon en anglais. Cela pourra faire l'objet d'un autre message, si cela vous intéresse.
    Voilà, hope it helps, comme ils disent.
     
     
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