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alainyb2005

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Messages posté(e)s par alainyb2005

  1. Il y a 11 heures, Auré84 a dit :

    En aucun cas le résultat d une etude comparative rend le diplome comme équivalent du Québec, il est d ailleurs clairement établi qu une évaluation comparative n est donnée qu a titre informatif.

     

    Il est expliqué ici ce qui peut être considéré comme un diplome du Quebec :

     

    https://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/immigrer-installer/travailleurs-permanents/conditions-requises/lexique.html#formation

     

    seuls les diplomes remplissant ces critères permettent de prendre en compte la 2eme colonne pour les points attribués aux DF.

    Très clair. On en déduit donc que s'inscrire à l'organisme québécois de réglementation de la profession concernée pour obtenir une autorisation d'exercice est la solution pour basculer dans la partie II. Merci.

  2. il y a une heure, darkopeth a dit :

    non . 9 si tu a étudier dans un programme de quebec ou ecolle québécoise . mais si ton diplôme étranger tu va avoir 0 

     

    il y a une heure, darkopeth a dit :

    non . 9 si tu a étudier dans un programme de quebec ou ecolle québécoise . mais si ton diplôme étranger tu va avoir 0 

    Capture.PNG

    Partie II: le 1 en exposant explique au bas "diplôme du Québec ou équivalent". Je pense que le résultat de l'évaluation comparative est considéré comme équivalent d'un diplôme du Québec. Qu'en pensez vous.

  3. Il y a 13 heures, steven1989 a dit :

    image.png.6d74bb295a37fff79cee7c6e5fc10b13.png

    Sur la liste des domaines de formation , le domaine formation équivalente (DEC en Technologie de l'électronique industrielle) donne 9 points.

    Je ne comprends pas pourquoi il a eu 0 point en domaine de formation.

    Est ce que cela veut dire que tous ceux qui ont obtenu leur diplôme en Afrique ont 0 point en domaine de formation?

    Avez vous tous eu 0 point en domaine de formation?

  4. Il y a 2 heures, Kweli a dit :

     


    Énorme, et c'est le principal défi des immigrants. D'abord, beaucoup de postes ne sont affichés nulle part (surtout dans le privé). Quand une place est disponible, le message est passé aux employés et amis et ceux-ci recommandent une connaissance. Certaines entreprises payent même pour. Ça fonctionne un peu comme le pistonnage bien connu en Afrique, la seule différence étant que ceux qui recommandent engagent leur propre crédibilité et donc, sauf quelques exceptions, recommandent une personne seulement si elle est compétente. 

     

    Et comment les gens sans réseau obtiennent-ils des jobs? Hé ben, ils tentent leurs chances sur des postes affichés. Parfois ça marche. Si ça ne marche pas, tant pis. Puis à l'ère des réseaux sociaux, quand on s'en donne vraiment la peine, il est possible de se créer un réseau, virtuel s'entend. Rien n'empêche de faire des recherches sur LinkedIn ou facebook et de contacter discrètement une personne travaillant dans une entreprise qui t'intéresse. S'ils acceptent le contact, ils peuvent te renseigner sur les postes disponibles, la culture de l'entreprise, les méthodes de recrutement ... 

    Merci kweli pour ces détails, tout est clair dans mon esprit maintenant.

  5. Il y a 21 heures, Kweli a dit :

     

    Emploi Québec a aussi un programme pour les immigrants issus des minorités. Ils peuvent être financés pour une formation intensive en recherche d'emploi ou pour un premier boulot dans une entreprise (exemple: un stage payé de six mois financé moitié-moitié par Emploi Québec et l'employeur). Toutefois très peu d'immigrants connaissent l'existence de ce programme et Emploi Québec se garde bien d'en faire la publicité. 

     

    Concernant les associations: il faut en prendre et en laisser. Certains existent parce que de petits malins voulaient se créer un job sur le dos des immigrants. Il y en a qui sont super efficaces (comme SOIIT) et d'autres qui sont bof !

    J'ai entendu dire que le réseautage compte beaucoup dans la recherche d'emploi au Canada. Si cela est vrai, le Québec n'est il pas concerné puisque vous n'en avez pas parlé?

  6. il y a 4 minutes, kuroczyd a dit :


    Emploi Québec aide le nouvel immigrant de la même manière que tout autre résident du Québec.
    Par contre, il existe un certain nombre d associations qui sont spécialisées dans l aide aux immigrants.

    Ok, ben, c'est super!!! Mais je ne comprends pas pourquoi certains immigrants n'arrivent pas à réussir leur intégration malgré tous ces accompagnements.

  7. Le 07/11/2017 à 02:40, jasmel a dit :

    Bonjour tout le monde!

     

    Cela faisait belle lurette que je n'étais pas venue sur ce site alors que j'y ai passé des heures chaque semaine durant prés de 3 ans avant notre arrivée, pour lire des bilans, poser des questions, chercher des réponses... tout ça afin de préparer au mieux ce grand projet d'immigration!

     

    Je me suis dit qu'il serait enfin temps de faire à mon tour un petit bilan de cette belle aventure débutée il y a presque 6 ans, quand nous avons pris la décision mon mari et moi de faire notre demande officielle de CSQ.

    Après des démarches rendues longues du fait que nous habitions en Guadeloupe (nous dépendions de Mexico et les délais y étaient plus longs) nous avons finalement débarqué à Québec en juin 2015 avec 5 valises seulement. Nous sommes entièrement repartis de zéro avec nos 3 filles qui étaient âgées de 9, 12 et 17 ans. 

     

    Notre bilan aujourd'hui? La satisfaction! Cette immigration a parfaitement répondu à nos espoirs et attentes.

     

    Nos filles se sont bien intégrées, elles se sont fait de beaux réseaux d'amis et le système scolaire leur permet de s'épanouir. Ma dernière est allée dans deux écoles primaires différentes et elle a été très heureuse dans chacune d'elles. Les maîtresses nouent de bons rapports avec les élèves, et le système éducatif est valorisant, encourageant et très positif pour les enfants. À l'école secondaire, il y a également des dispositifs intéressants pour soutenir les enfants grâce aux récupérations, et le système scolaire là aussi mise beaucoup sur l'autonomisation, le respect, etc. Il y a de belles activités proposées, d'intéressants programmes de concentration (ma petite vient de s'inscrire en première année dans une classe qui offre un programme de comédie musicale). 

     

    Côté boulot pour nous les parents, on a aussi bien réussi à tracer notre route. Mon mari était agent de sécurité en France, mais il avait fait une formation de pâtissier avant de venir au Québec avec l'intention d'y exercer ce nouveau métier. Il a vite déchanté car les conditions de travail étaient difficiles et le salaire ne suivait pas. Il a bossé un peu en cuisine dans la restauration, mais ces métiers payent mal, en plus les cuisiniers n'ont pas de pourboire contrairement aux serveurs. Enfin bref, il a fini par suivre une formation d'agent de sécurité sur 3 mois à l'issue de laquelle il a obtenu une attestation qui lui a permis d'exercer à nouveau comme agent de sécurité. Depuis un an maintenant, il occupe un poste stable de 40 h par semaine payé 17,80$/heure (En Guadeloupe, il plafonnait au Smic+primes).

     

    De mon côté, à mon arrivée j'avais en tête de retrouver un emploi de travailleuse sociale comme celui que j'occupais en Guadeloupe. J'avais réussi à intégrer l'ordre professionnel, j'avais toutes les cartes en main. Mais finalement, je me suis démotivée dés la première entrevue. Il faut préciser qu'ici, les entrevues d'emploi, c'est du sérieux! En général, elles se tiennent face à 2, voir 3 personnes qui, bien qu'habituellement sympathiques, vous cuisinent copieusement! Donc j'ai échoué piteusement à ma première entrevue, et j'ai réalisé qu'avec ma formation française, j'étais terriblement en décalage avec ce qu'on pouvait attendre de moi ici. Finalement, après avoir fait quelques petits boulots, j'ai décidé de faire un retour aux études. Je me suis inscrite au Cégep en formation continue sur un programme en bureautique d'une année. Il faut préciser qu'à Québec il y a un besoin criant de main d'oeuvre, et que la bureautique fait partie des secteurs en souffrance : il est très difficile pour les entreprises de trouver du personnel qualifié. J'ai eu droit aux prêts et bourses pour cette année de formation, ce qui nous a permis de tenir le coup financièrement. J'ai quand même posé ma candidature pour un emploi étudiant histoire de me faire une expérience supplémentaire (on a le droit de travailler jusqu'à 14h par semaine sur un emploi étudiant) et c'est le ministère de la Santé et des Services sociaux qui m'a embauché. Puis, au cours de ma formation, je me suis inscrite à un concours de technicienne en administration organisé par le gouvernement du Québec et je l'ai réussi. Dés ce moment-là j'avais déjà un poste quasiment garanti au ministère car ils étaient en pénurie et voulaient me garder. Cela s'est concrétisé avant la fin de ma formation : j'ai quand même repassé une entrevue serrée (je vous assure qu'ils aiment ça vous cuisiner et vous faire des mises en situation!) et j'ai obtenu un poste permanent assorti d'une probation de 2 ans. La consécration pour moi! Cela fait presque 3 mois que je travaille là, et j'aime beaucoup mon emploi, mais on ne chôme pas ici!

     

    Et j'en profite pour souligner à quel point tout est bien structuré, bien organisé dans l'administration québécoise : c'est vraiment une machine bien huilée. Les gens parviennent à être décontractés et à rigoler mais tout est très carré, très rigoureux, et on tend toujours vers l'amélioration des processus et des procédures. Puis le respect est très présent, tant entre les collègues qu'en direction des ­«clientèles» et de la façon dont on gère les fonds publics. Je me retrouve beaucoup dans les valeurs du gouvernement ici et je préfère m'abstenir de faire des comparaisons avec mon ancien employeur français (un Chu) car ça serait douloureux pour lui!

     

    Je ne vais pas trop m'étendre davantage mais en conclusion, on adore notre nouveau pays, on ne regrette pas du tout notre choix, même si tout n'est pas toujours rose, mais on se sent bien à Québec, il y a un sentiment de sécurité autant sur le plan physique que par rapport à l'avenir des enfants et à notre propre devenir.

    Côté climat, les deux premiers hivers se sont très bien passés, avec des vêtements adaptés il n'y a pas de problème.

    Finalement, on trouve qu'on a vraiment bien réussi à se faire notre place. On savait déjà en venant que rien ne nous attendait, qu'on aurait tout à bâtir et qu'il faudrait repartir de zéro, et c'est ce qu'on a fait.

    Maintenant, on passe à une nouvelle étape puisqu'on est en pleines démarches pour acheter notre maison.

     

    Si je peux vous donner quelques conseils à vous qui préparez votre immigration, ce serait plus  des conseils liés à l'insertion professionnelle, car je sais que beaucoup de personnes repartent déçues après parfois une année seulement, alors qu'il y a tellement de possibilités d'emploi ici (surtout à Québec, je le répète, ça recrute à tour de bras et c'est là que se trouvent toutes les grosses administrations!) mais c'est juste une question d'état d'esprit et de savoir faire les bons choix :

     

    1) Préparez-vous comme nous l'avons fait à tout recommencer, soyez humbles et conscients qu'il faudra regravir chaque échelon mais que si vous êtes compétents et que vous avez du savoir-être (primordial ici le savoir-être! Mettez de côté l'arrogance et le mépris, soyez courtois, modestes, conscients de vos lacunes et montrez que vous voulez apprendre et que vous aimez le travail en équipe, c'est essentiel au Québec), ça se fera vite et bien.

     

    2) N'hésitez pas à retourner aux études, il existe de très bons programmes courts comme celui que j'ai suivi : les AEC vous ouvrent la porte de métiers intéressants au bout de quelques mois de formations seulement, et vous aurez un diplôme québecois reconnu. En plus, si vous avez le courage de prendre un emploi étudiant en parallèle, vous vous donnerez de bonnes chances d'avoir un bel emploi à la sortie des études!

     

    Bonne route à tous et à toutes!!!

     

     

     

     

     

     

     

     

    Très intéressant votre récit. L'humilité précède la gloire. 

  8. Il y a 2 heures, Liaapearl a dit :

    Bonjour,

    Je suis obligée de faire le TCF Québec, je n'ai pas Le choix! Heureusement que j'aurais les résultats en 2018 et mon projet Québec est en attente et sera de nouveau lancé en 2018.

    ou je peux trouver la grille des points ?

    Merci 

     

    1-La grille des points

    http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/publications/fr/divers/Grille-synthese.pdf

     

    2-Liste des domaine de formation

    http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/publications/fr/divers/liste-formation.pdf

  9. Il y a 14 heures, Besmadam a dit :

    Il y a un peu plus de 10 ans, je débarquais à. Montréal avec ma femme et mes deux enfants de 6 et 2 ans, cela me parait tellement loin et tellement proche, loin par tout ce que nous avons accompli ici au Québec et proche tellement les souvenirs du départ de l’Algérie et l’arrivée au Québec sont vivaces dans nos esprits.

     Je vais vous partager ma modeste expérience ici au Québec, à notre arrivée l’espoir d’une vie meilleure nous animait mais les doutes hantais nos nuits, d’ailleurs à la personne qui était venue m’acceuillir a l’aeroport était « qu’est ce que je suis venu faire ici » la réponse résonne encore dans ma tête, c’est trop tard pour toi mais Ça va bien aller. Et de fait il avait raison. Je veux vous dire qu’il n y a pas de secret pour une immigration réussie, vous devez utiliser toutes les ressources que le Québec mets à votre disposition et gratuitement, ne pas négliger les séances d’inform a l’arrivee Et surtout vous dire que vous aller devoir recommencer au bas de l’echelle Dans n’importe quel travail, les emp’oyeurs ne font pas ça pour diminuer de vos compétence mais bien pour deux choses importante voir votre côté social et pour que vous appreniez à mieux connaître l’entreprise pour laquelle vous allez travaillez ensuite vous passerez les échelons assez vite.

     

    il faut aussi, apprendre à connaître la culture et l’histoire du Québec cela facilitera grandement votre intégration, les Québécois apprécient beaucoup quand un immigrant montre de l’interet Pour sa société d’acceuil.

     

    ceci dit, trois semaine après notre arrivée j’ai décroché mon premier emploi, un emploi à la commission uniquement je faisais du porte à porte pour une compagnie de téléphone, cette c’etait Dur mais j’ai appris à connaître ma ville et ses gens ça a duré 3 mois, ensuite j’ai intégré le monde des centre d’appels pendant 3 ans dans différentes compagnies et banques, le centre d’appel des banques était ma porte d entrée pour ce que je voulais faire au à Québec conseiller financier et pourtant je n’avais jamais étudié en finance on m’a permis d’apprendre sur le tas de gravir les échelons jusqu a devenir conseiller c est par la suite que  j’ai décidé de faire un certificat en finance pour le plaisir, après sept années passées dans les banques j’ai fais le saut vers la fonction publique chez emp’oi Quebec, je n’y croyais pas car mon âgente d’aide a l’emploibetait Devenus une collègue dix ans après mon arrivée, la clé du succès et la persévérance et les embûches vous en rencontrerez tout au long de votre vie il faut juste prendre le positif et accepter de se remettre en question ne cherchez pas à mettre un échec ou une embûche sur le dos des autres mais posez vous la question qu l’est ce que j aurai du faire pour réussir cette étape et ainsi de suite c est de cette façon que vous réussirez. Bon vent à tous.

    Merci pour ce compte rendu...

  10. Le 30/07/2017 à 16:11, Fuschiagirl a dit :

    Bonjour à tous !

     

    Et voilà après avoir lu les bilans des autres ces dernières années, aujourd'hui c'est moi qui vais faire un petit débrief' de notre 1ère année au Québec.

     

    Nous sommes arrivés le 25 juillet 2016 en famille avec nos 2 enfants (6 ans 1/2 et 5 ans à ce moment là), nos 2 chats et 8 valises ! Toute une expédition !!!! 

    L'arrivée s'est bien passée, les premiers jours ont été consacrés aux démarches administratives et à l'installation. Ensuite nous avons profité de l'été avant la rentrée scolaire et avant que Mr ne commence à travailler !

    D'ailleurs en parlant de rentrée scolaire, l'achat des fournitures scolaires a été un grand moment !!!! Mais on s'en est sorti et il ne manquait rien ouf ! 

    L'année scolaire de nos loulous s'est vraiment bien passée, ils ont tous les 2 eu des enseignantes au top, l'école est  vraiment bien et ils se sont très bien adaptés. Nous sommes fiers d'eux !

     

    Mon homme a trouvé un boulot 1 mois après notre arrivée, il bosse dans une fromagerie (toute une reconversion pour lui !) et pour l'instant il en est content. 

     

    Alors oui il y a les boîtes à lunch à préparer pour le midi, c'est une organisation différente à prendre certes mais personnellement ça va j'ai trouvé mon organisation et mon rythme. Je gère lol !

     

    L'hiver québécois s'est bien passé, nous avons survécu lol ! Et nous venons de la côte d'azur  ! Plus sérieusement , nous avons vraiment apprécié cet hiver avec beaucoup de neige oui mais il faisait doux alors ça a été agréable pour nous et nos loulous ont été heureux de pouvoir profiter de la neige et des activités qui peuvent être faites.

     

    Côté médical, là encore nous avons pu avoir un médecin de famille en 3 ou 4 mois et malheureusement nous avons eu besoin d'un suivi particulier mais nous avons très bien été pris en charge par le CHUL de Québec.

     

    En résumé, cette année a été chargée en émotions (excitation, joie, surprise, bonheur, tristesse, douleur....) et même si, depuis 4 mois, nous traversons la pire épreuve d'une vie, nous sommes bien au Québec et pour l'instant nous souhaitons y rester !

     

    Voilà pour mon petit débrief' ! J'en oublie probablement, c'est pas évident de remonter le fil sur une année ! N'hésitez pas si vous avez des questions, je me ferai un plaisir d'y répondre.

     

    Merci à celles et ceux qui auront pris le temps de me lire !

    A bientôt 

    Leslie 

     

    P.S. : Il s'agit évidemment d'un retour basé sur notre expérience et notre vécu à nous ! Merci

    Merci pour ce témoignage édifiant.

  11. Le 05/10/2017 à 18:12, sanogoabbc a dit :

     

    Comme promis je viens vous relater mes premières recherches d’emploi.

    Je vous explique en trois séquences. D’abord je retracerai nos parcours en emploi jusqu’à ce jour, mon épouse et moi. Ensuite je ferai des observations et enfin je donnerai mon opinion sur ce que nous vivons.

    1)      L’EMPLOI

    Je rappel que nous sommes deux enseignants du secondaire, mon épouse et moi.

    Avant notre arrivée nous savions exactement ce qu’il nous faut faire pour enseigner au Québec et ailleurs au Canada. Nous savions aussi, qu’il y aura une attente relativement longue pour avoir le permis du Québec ou d’autres provinces.

    Fort de ces informations que nous avons commencé nos inscriptions à l’ordre des enseignants d’Ontario avant notre départ pour le Canada. Et une fois surplace nous envisagions introduire la demande de permis du Québec, bien que l’enseignement au Québec ne me tente pas, mais mon épouse oui. Ainsi dans l’attente de nos certificats d’inscription de l’ordre des enseignants d’Ontario, nous avons fait le choix de rechercher d’autres emplois.

    1er emploi

    Deux semaines après notre arrivée, nous avons déposé nos CV dans une vingtaine  structures. Nous avons été appelés chacun par une structure. Mais les horaires rotatifs de travail qu’ils nous proposaient ne nous arrangeaient pas.

    Finalement, après deux semaines de recherches infructueuses, je m’inscrits dans une agence de placement. Les agences de placement sont des structures qui ont généralement des postes « d’emplois généraux », qui sont des emplois pour travailleurs non qualifiés. Ce sont généralement des emplois en manufacture.

    Je m’inscrits dans deux agences un vendredi matin et le vendredi soir j’ai deux propositions d’emploi pour le lundi matin. Je décide de répondre au plus offrant. Le rendez-vous est pris pour le lundi 27 Février 2017 à 6h30.

    Le lundi, une neige abondante met mon bus en retard et j’arrive à l’agence avec cinq (5) minutes de retard. C’était le prétexte tout trouvé par l’agence pour me dire que je venais de rater le post proposé et qu’il fallait accepter un autre boulot : LE DENEIGEMENT.

    Nous étions six (6) personnes dans la même situation. Nous avons compris plus tard que l’agence avait rusée avec nous pour nous donner un emploi pénible en lieu e place de l’emploi qu’elle nous avait proposé.

    L’agence nous propose d’accepter le déneigement et que dès la fin de ce contrat elle nous donnera un autre boulot permanent plus tranquille. J’ai fait le déneigement une journée et j’ai décliné au soir du premier jour. Vous comprendrez aisément pourquoi.

    2ème emploi

    Après une semaine d’attente et d’inscription auprès de trois autres agences, je suis placé auprès d’une entreprise de boulangerie-pâtisserie. C’était un travail de nuit, bien payé. Je l’ai fait pendant une semaine et j’ai arrêté. Pour cause : j’habite à Montréal et l’entreprise est situer à Boucherville. Je devais  quitter mon domicile à 16h et rentrer le lendemain à 9h. Je ne voyais plus mes enfants. Ils partaient à l’école et à la garderie entre 7h et 8h et en revenaient entre 17h et 18h. Aussi, mon épouse ne pouvait plus travailler puisqu’elle devait être disponible pour déposer et reprendre les enfants.

    3ème emplois

    Une autre agence me propose un autre emploi dans un entrepôt d’un super-marché. Un travail très pénible, car il fallait soulever des charges de plus de 20 kg pendant tous la journée. J’ai fait un mois et j’ai arrêté aussi. Pendant ce temps mon épouse travaillait chez un opticien, dans la vente de lunettes.

    Le fait que mon épouse travaillait maintenant m’a permis de pouvoir choisir un emploi avec plus de calme.

    4ème emploi

    L’agence qui m’avait offert l’emploi à la boulangerie me propose un emploi dans une entreprise de fabrication de polystyrène. Elle m’informe, que je corresponds au profil puisque j’ai fait des études de chimie.  

    Je me présente au lieu de travail un mercredi soir. C’était un travail de soir. Je commençais à 15h30 min et terminais à minuit. J’ai travaillé pendant trois mois. J’y ai travaillé en tant que commis. Le travail consistait en tout sauf à faire de la chimie. Le travail était trop physique et dans un environnement de gestion des ressources humaines approximative.

    Pendant que j’y étais je cherchais toujours un emploi se rapprochant du domaine de l’enseignement.

    Le 15 juin 2017, j’ai la proposition d’une agence pour travailler dans une maison de distribution de livres. Je m’informe sur l’entreprise et je trouve que ce boulot me conviendrait plus que celui que j’exerce.

    5ème emploi

    Depuis le 16 juin, je suis dans cette entreprise de distribution de livres.

    Aussi, depuis le 15 juin, mon épouse a été animatrice dans un camp d’été dans l’encadrement des enfants. Elle avait obtenu ce boulot suite à une petite formation de deux semaines et un réseau d’amis.

    Ce travail ayant pris fin avec les vacances, elle est actuellement intervenante dans une garderie.

    MES OBSERVATIONS

    Pendant les trois (3) premiers mois où nous n’avons pas les allocations et aides du gouvernement, nous traversons un moment de pression financière. Cette période est un moment de fragilité et de doute.

    -          En tant que nouveaux arrivants qui cherchent un emploi qui n’est pas de son domaine, les gens ne nous proposent que des emplois que tout le monde refuse.

    -          Dans ces moments de doute, beaucoup de personnes vous proposeront des reconversions que vous n’avez pas prévues. Nous avons évité de prendre toute décision dans ces moments là.

    -          Pour un couple avec enfants venant d’Afrique, nous avons remarqué que la gestion familiale est très différente. L’un des parents devra être toujours disponible pour les enfants quand l’autre ne l’est pas. Il faut conjuguer cela avec toutes vos activités et emplois.

    -          Vous observerez de nombreuses annonces d’emplois sur internet et dans les journaux. Lorsque vous allez déposer vos CV chez un employeur, vous êtes accueilli chaleureusement et avec beaucoup de courtoisie. Certains vous diront que vous n’avez pas d’expérience Canadienne (ce qui est un refus poli). D’autres vous diront de rester à l’écoute pour une période donnée  (de 3 à 15 jours) où vous pourrez être appelé pour entrevue. Et vous n’êtes jamais appelés.

    -          Pour un premier emploi, j’observe que la plus part des immigrants (surtout africains) passe par les emplois généraux en manufacture.

    -          Le milieu de la manufacture et les entrepôts  sont le premier contact avec l’emploi pour beaucoup d’immigrants africains. Les caractéristiques de ce milieu peuvent conduire à prendre des décisions imprévues dans votre projet d’immigration.                                           Pour un diplômé ou universitaire africain, vous vous retrouverez avec d’autres immigrants qui ont un niveau scolaire inférieur. Certains ont fait le choix de ces emplois. D’autres y ont été contraint pour divers raisons : nouveaux arrivants ; formations inadaptées ; formations fait au Québec et n’ayant pas eu d’emploi…                                          Chacun vous donnera des conseils pour votre intégration selon son expérience et son statut. En général, vous aurez affaire à des personnes qui sont très amers avec le Canada et l’immigration.

    -          Je rappelle qu’il faut savoir ce que l’on vient faire au Canada pour résister à certains conseils et histoires de vie.     

    MON OPINION

    Mon épouse et moi sommes des immigrants africains universitaires et issus de la classe moyenne de notre pays. En gros, nous ressemblons à la majorité des immigrants africains qui arrivent au Canada.

    -          Les débuts sont durs et même ceux qui ont réussi vous le diront. Mais pas pire que ce que nous imaginions.

    -          Qu’est ce qui nous retient malgré ces moments difficiles ?                                                                    1) Seul l’environnement du travail (temporaire) et le climat (hiver rude) peuvent vous atteindre le moral. Par contre, l’environnement de vie est à des années lumière de notre milieu de vie en Afrique. Notre fils va dans  une école que nous ne pourrons pas lui offrir et qui correspond largement à nos attentes. Nous sommes plus en sécurité et nous voyons l’avenir avec plus de sérénité pour nous et nos enfants. Nous rappelons que nous venons de la Côte d’Ivoire. Pour qui connait nos actualités des quinze dernières années, me comprendra.

    2)      Financièrement. Dès nos premiers emplois, nous arrivons à assurer nos besoins minimaux et à payer nos factures. Nous arrivons aisément à combler les besoins de nos parents (vieux) comme nous le faisions quand nous étions en fonction en Afrique. Notre niveau d’épargne est resté presqu’identique que celle du pays.

    3)      L’emploi : Nous avons des bonnes perspectives de notre acceptation dans l’ordre des enseignants d’Ontario. Nos amis qui nous ont devancés dans cette démarche ont été acceptés dans les mêmes conditions que nous. Certains sont en fonctions, d’autres en formation.  

    -          Bien que mal vu par certains conseillers en emploi, les agences de placements sont plus rapides et plus disponibles pour trouver de l’emploi aux nouveaux arrivants africains que beaucoup d’entreprises.    

     

    CONCLUSION

     

    Je dirai à tous ceux qui viennent de lire ce témoignage et particulièrement aux futurs immigrants venant d’Afrique, que les débuts peuvent ne pas être faciles, mais l’espoir est grand.  

    On pourra passer par beaucoup de sentiments. Mais, il faut avoir ces plans et ses objectifs en tête.

    Enfin, il est bon d’écouter tous les conseils, mais il ne faut pas tout expérimenter. Vous aurez besoins d’une grande lucidité.

    Pour le moment rien n’est sûr pour nous, mais nous gardons l’espoir et restons ferme sur nos objectifs.        

    Merci beaucoup frère pour ce récit franc et sincère. Bon courage pour la suite.

  12. Il y a 14 heures, veniziano a dit :

     

    Le but n'est pas de vous faire peur mais pour avoir une installation paisible et que cela vous donne plus de temps afin de mieux chercher un emploi qui vous convient.

     

    Pour la somme, cela dépend de beaucoup de choses (façons de dépenser, ce que vous chercher comme mode de vie, vous êtes combien de personne ...etc). Mais en gros je dirai 15.000 à 20.000 $ pour les trois premiers mois pour un coupe avec deux enfants.

    Avec frais de logement inclus?

  13. il y a 52 minutes, massi2016 a dit :

    Ils nous ont un peu déstabilisés le MIDI!!

     

    Ceux du qui n’ont pas reçu de liste sont dans d’autres files de discussion pour savoir l'état d’avancement des dossiers papiers

     

    Ceux qui ont une chance de soumettre leurs dossier sont passé au fil du fédérale pour commencer a ce documenter

     

    Ceux qui n'ont pas soumis (mais qui ont reçu la liste) ils ont occupé à préparer leurs dossiers.

     

    Espérons tous que nous aurons a surplamber cette vue magnifique !!

     

     

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    "Ceux qui n'ont pas soumis (mais qui ont reçu la liste) ...."  Cela est il possible?

  14. Il y a 1 heure, sanogoabbc a dit :

    Non, nous n'avons souscrit à aucune assurance privée. Ce n'est pas conseillé.
    Nous sommes venus avec pleins de médicaments, prescrits par notre médecin au pays, surtout pour les enfants. On a pris un risque. Dieu merci, personne n'est tombé malade pendant la période d'attente.

    Envoyé de mon itel it1516 Plus en utilisant application mobile Immigrer.com
     

    Bel exemple à copier. Mais c'est quoi le risque?

  15. il y a 11 minutes, Ycroire a dit :

    Pendant que nous attendons le CSQ,voici un petit aide mémoire (site immigrer) de documents essentiels à emporter avec vous au Quebec :

     

    Ces documents essentiels à apporter doivent être des originaux ou des copies certifiées conformes. Vous devez garder ces documents sur vous lorsque vous entrez au Canada.

    Ce petit aide mémoire n’est pas une liste exhaustive, ni officielle, des documents à apporter avec vous, liste propre à la situation de chacun, mais bien une liste des principaux documents qui vous seront utiles et nécessaires lors de votre démarche d’immigration.

    Pour les autorités, l’employeur , les études:
    – Certificat de sélection du Québec (CSQ)
    – Visa de résident permanent valide apposé dans votre passeport (délivré par le gouvernement canadien) et confirmation de votre statut de résident (délivré par le gouvernement canadien)
    -Tout autre document remis par les autorités canadiennes lors de votre entrée dans le pays (permis de travail…)
    – Passeport et documents de voyage (surtout si vous ne venez pas à partir d’un vol direct au Québec)
    – Autres pièces d’identité (carte nationale d’identité, carte d’électeur…)
    – Certificat de naissance, livret de famille, certificat de mariage, documents de divorce
    – Diplômes, certificats d’études et autres attestations de scolarité
    – Relevés de notes
    – Description des cours et des stages suivis
    – Attestations d’emplois, d’expériences de travail
    – Lettres de recommandation d’anciens employeurs et de votre employeur actuel
    – Curriculum vitae à jour
    – Liste détaillée de tout ce que vous apportez avec vous au Québec en cas de contrôle douanier ou d’arrivée différée des biens
    – Un extrait de casier judiciaire de votre pays d’origine ainsi qu’un certificat de position militaire, même pour les personnes n’ayant pas fait le service militaire.

    Tous les documents énumérés précédemment pourront vous être utiles au Québec pour obtenir :
    – un numéro d’assurance sociale
    – une carte d’assurance maladie
    – un permis de conduire
    – pour inscrire vos enfants à l’école ou vous inscrire vous-même à l’Université
    – faire reconnaître vos acquis scolaires et professionnels
    – ouvrir un compte bancaire
    – demander un prêt hypothécaire
    – louer un logement

    Munissez-vous également d’un peu d’argent en devises canadiennes qui vous sera utile dès l’arrivée au Canada pour téléphoner depuis l’aéroport ou emprunter un moyen de locomotion pour vous rendre dans le centre-ville (par bus, taxi, voiture de location). A l’aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau, vous disposez d’un bureau de change ainsi que d’un distributeur automatique de billets (les deux situées dans le hall des arrivées internationales).

    Les documents à emporter au Québec . Ok, je garde précieusement cette liste. Merci pour l'info. 

  16. Le 05/05/2017 à 11:30, KATOB a dit :

    merciiiiiiii pour ce post oh combien important pour nous. un gros merci encore et surtout crois et sois confiant....

     

    Le 29/04/2017 à 17:35, sanogoabbc a dit :

    vieux-port.jpgEtape 1: L'arrivée

    Vendredi 27 Janvier 2017, il est 23h09 (heure de Montréal), l'avion atterrit à l'aéroport Pierre Trudeau. Température extérieure -3°C (c'était l'une des températures les plus clémentes que nous vivrons pendant deux mois), alors qu'on venait de quitter Abidjan à 33°C. Premier choc "thermique". Mes deux enfants, mon épouse et moi n'avions jamais quitté la chaleur de l'Afrique avant ce voyage. 

    Les formalités administratives vont vite faites et cela est positif pour le moral.

    Quatre amis nous attendent à la sortie de l'aéroport avec deux voitures. Normal, la colonie de 4 personnes avait 8 valises de 23kg et 4 sacs d'environ 10kg chacune.

    Le premier contacte avec le froid, il faut sortir de l’aéroport pour rejoindre les voitures.

    Il est 00h15min, les voitures nous conduisent à notre domicile. On avait repris un bail pour 5 mois. Je n'ai pas voulu réserver un bail d'un an parce que je voulais avoir la possibilité de choisir le quartier qui nous conviendra, une fois à Montréal. Et, je vous dis que ç'a été une bonne idée. Nous déménageons en fin Juin.

     

    Etape 2: Les courses et documents administratifs

    Samedi 28 Avril, il est 10h. Un ami vient nous chercher pour l'achat des vêtements d'hiver. On fait le tour de quelques magasins et tout le monde est couvert. Les enfants trouvent que les bottes sont lourdes. Ils veulent qu'on les enlève. 

    On se procure les cartes OPUS (carte de métro, bus et train urbain). Une carte vitale! Je pense que c'est la première des choses qu'il faut avoir quand tu décides de séjourner à Montréal. Ensuite, nous faisons nos abonnements cellulaires.

    Vers 17h, nous avons la tête lourde. Certainement les effets du décalage horaire et la fatigue du voyage.

    Le dimanche matin un autre ami vient me chercher pour une promenade à Montréal. Je l'ai appelé et j'ai souhaité qu'on fasse la promenade en bus et en métro pour comprendre le réseau de transport en commun. C'était important car je savais qu'en semaine il va falloir nous débrouiller tout seul. 

    Il me fait télécharger les Applications utiles: météos et réseau de transport... On utilise à fond google map (ce qui n'est pas une habitude en Afrique).

    Le lundi 30 Janvier. Ils faut sortir avec la famille pour les NAS (Numéro d'Assurance Social) et la RAMQ (Régie Assurance Maladie du Quebec). Comme prévu, il fallait se débrouiller seul. 

    La neige était tombée tous le week-end. Il faut braver environ 30 cm de neige, pour emprunter le bus, puis le métro. Les NAS sont vite faits. Pour la RAMQ, on est dans la file d'attente. Je suis le premier à passer et juste après mon enregistrement, le réseau informatique de la Régie a un soucis. Nous attendons, puis on nous prie de venir demain. Le mardi, tout le monde est enregistré pour la RAMQ.

    Nous ouvrons nos comptes bancaires à 200m de la maison.

     

    Etape 3: Ecoles - garderie - Cours d'intégration

    Il a été très facile d'inscrire notre fils de 5 ans à la maternelle de l'école du quartier et il a commencé les cours dès le 02 Février. 

    Pour la garderie; un vrai casse tête. Pendant un mois et demi, nous avons attendu pour avoir une place. Nous nous sommes inscrit sur le site laplace0-5.com et aucune place. Nous avons compris au bout d'un mois qu'il fallait appeler constamment et nous rendre dans toutes les garderies du quartier et y laisser nos numéros. On voulait une garderie subventionnée, compte tenu de nos ressources financières. Et c'est cette méthode qui a payé. Une garderie qu'on avait pas choisi sur le site nous appelle pour une place. On paie en avance en attendant  que la place soit libérée fin Mars. Enfin, le petit est en garderie. 

    Le lundi 14 Février nous commençons les cours d'OBJECTIF INTEGRATION qui durent 5 jours. En gros on nous informe sur plein de chose que nous savons déjà sur immiger.com. L'avantage, ce sont les échanges avec des personnes qui sont là avant toi et avec les formateurs.

    J'ouvre une parenthèse sur l'école de mon fils.

    Le cadre est beau. L'école est équipée. Vraiment, rien à avoir avec son école en Côte d'Ivoire où il avait commencé l'année scolaire en première année du primaire (deux groupes de 70 élèves en double vacation, soit 140 élèves). Ici, il y a 17 élèves dans la classe en plein temps. A voir cette école, je savais que mon objectif numéro 1(les enfants) pourra être atteint. 

    En revanche, L'intégration, n'est pas facile pour le petit. Le modèle pédagogique totalement différents. Ici, on enseigne pas, on laisse découvrir. Tolérance zéro pour la violence: c'est un peu exagéré pour les petits. Nous avons été convoqués trois fois à l'école pour violence envers ses amis. Deux fois pour des poussettes et une fois pour avoir tapé. Et à chaque fois, on nous dit qu'il a rendu son coup et donc les deux parents sont convoqués. En Côte d'Ivoire on aurait mis l'accent sur celui qui a donné le premier coup. Bref!!!

    On a tellement fait fort qu'on a fini par avoir peur. Mon fils  qui est si bouillonnant a commencé à être introverti. Nous avons demandé à assister aux cours avec lui en classe pour comprendre le fonctionnement de la classe. Et je vous dit que ça été une bonne idée. Les choses n'ont pas considérablement évoluer, mais on comprend mieux ses problèmes.

     

     Etape 4: Recherche d'emploi (Côté cours)

     

    Après deux semaines de tourisme, on s'est rendu compte que nos économies en Franc CFA (La monnaie de la Côte d'Ivoire) s'épuisaient très vite. Il fallait des entrées de fonds afin de préserver nos économies pour les urgences. Nous sommes en hiver et toujours pas de garderie pour le plus petit. Donc un seul d'entre nous peut travailler. Mais nous décidons de chercher tous les deux pour plus de chance. 

    Au début, on voulait des emplois pour lesquels nous sommes compétents. Très vite nous nous sommes heurter à la problématique de l'expérience canadienne. Nous sommes deux enseignants, mais nous ne pouvons pas enseigner dans un premier temps puis qu'il faut terminer la demande de permis que nous avons entamer avant notre arrivée. 

    Deux semaines et pas d'emploi. On se rend à l'évidence qu'il faut chercher dans l'emploi général. Et vite, j'ai une première "jobbine". Je l'ai abandonné au premier jour (j'en parlerai dans le prochain post). Deux jours plus tard, une nouvelle "jobbine" que je quitte après un mois pour le même raison que la première. J'ai commencer un nouvel emploi depuis un mois et ça va de mieux en mieux. 

    Mon épouse n'a toujours pas d'emploi. Elle en cherche toujours et se forme pour travailler dans les camps de loisirs. Elle est prof de sport et on pense qu'elle pourra se rapprocher de son domaine. Elle a eu quelques propositions, mais les horaires coïncident toujours avec mes horaires alors que nous devons accompagner les enfants à l'école et les reprendre le soir. Il faut pouvoir coordonner la gestion des enfants, l'emploi, le ménage et les démarches. En gros tout est différents que ce que nous avons vécu en Côte d'Ivoire. Nous nous efforçons de faire ressentir moins les changements par les enfants.

    L'hiver tend vers sa fin, les enfants sortent avec nous chaque week-end: parcs, bibliothèque, espace de divertissement, restos... 

    Tout n'est pas rose, mais nous restons ferme sur nos objectifs. 

    Je vous parle de la recherche d'emploi et des influences extérieures qui pouvaient faire tout basculer dans des moments de doute. 

     

     

    Merci pour ce retour d'expérience au Québec. Cela a dissipé une grande partie de nos zones d'ombre. Nous attendons avec impatience votre prochain post comme promis. Merci d'avance.

  17. Le 15/06/2010 à 17:59, chafikben a dit :

    slt tt le monde,

     

    ma question est : est ce qu'on peut s'installer dans une ville autre que celle qu'on a déclaré dans la DCSQ ? par exemple mettre sur le formulaire quebec ville après on s'installe à montréal.

     

    merci

    Changer de ville à la dernière minute, si cela est  possible c'est bon à cause des opportunités.

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