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sanogoabbc

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  1. J'aime
    sanogoabbc a reçu une réaction de hoshigaki dans Famille immigrante africaine : deux ans au Canada     
    Dans mes deux précédentes publications, je vous rappelais nos TROIS PREMIERS MOIS et ensuite notre ‘’épopée’ de RECHERCHE D’EMPLOI à Montréal.
    Aujourd’hui je poursuis mon témoignage de notre immigration au Canada, deux ans après notre arrivée.
    Ma femme et moi sommes deux enseignants du secondaire venus de l’ Côte d’Ivoire et nous ambitionnons exercer dans notre domaine d’emploi au Canada : l’ENSEIGNEMENT. Avant notre départ de la Côte d’Ivoire, nous avons entamé notre procédure d’inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario. Les informations en notre possession nous assuraient de perspectives meilleures dans cette province.
    Dans cette publication je mettrai l’accent sur notre transition vers la profession enseignante.
    1)      Demande et obtention des permis d’enseigner
    Avant de quitter la Côte d’Ivoire, nous avions fait la première étape de notre inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario et avions réuni les documents qu’il nous fallait pour la demande de permis d’enseigner du Québec.
    Une fois au Canada et après la ‘’tempête’’ des surprises et difficultés des premiers mois, les premiers dollars que nous avons pu mettre de côté nous ont servi à finaliser nos procédures d’inscription à Ontario et à déposer notre demande du Québec.
    En Octobre 2017, j’obtiens mon certificat d’inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario. A partir de ce moment je suis apte à aller enseigner en Ontario. Mais, ma femme attend un nouveau membre de la famille et l’accouchement est prévu pour décembre. Toutes nos dates sont repoussées dans l’attente de cet heureux évènement.
    En Janvier 2018, mon épouse et moi obtenons notre admissibilité pour le permis d’enseigner du Québec et nous sommes invités à faire un test de français pour pouvoir enseigner au Québec.
    Cela faisait un an que nous sommes au Canada et nous sentons que les choses bougent.
    2)      La transition
    Vu que mon épouse était enceinte et qu’elle et moi travaillions, nous savons que nous allons bénéficier de congés parentaux et ce serait le moment indiqué pour faire la transition dans notre emploi.
    Un mois avant l’accouchement, mon épouse bénéficie de son congé qui durera plusieurs mois après l’accouchement.
    Je profite pour faire un voyage exploratoire de quarante huit (48) heures à Ottawa et un autre de la même durée à Toronto.
    Début décembre, la famille s’agrandit avec un nouveau venu. Deux mois après l’accouchement, madame reprend peu à peu sa place dans les tâches domestiques. C’est en ce moment que je commence mes recherches d’emploie en enseignement en Ontario. Pour ne pas être confronté à la question d’expérience canadienne comme dans mes premières recherches d’emploi au Québec, je décide aussi de rechercher un poste de tuteur dans les centres éducatifs et je m’inscris sur les sites internet de tutorat pour travailler en autonomie.
    Je prends mon congé parental pendant le mois de mars. Je suis invité à deux entrevues à North Bay et à Toronto. J’étais à la fin de mon congé et dans l’attente des résultats de ces entrevues, je suis sollicité par plusieurs parents pour l’encadrement de leurs enfants à domicile. Un centre éducatif à Montréal me ressort la question d’expérience Québécoise en enseignement. Cette fois ci j’ai dû exprimer ma désapprobation face à cette question. ‘’Si personne ne me donne la chance, je me fais cette expérience où ?’’ Les circonstances aidant, ils m’ont donné ma chance. Un de leurs enseignants tuteurs venait de les abandonner et il fallait quelqu’un urgemment pour le remplacer. Finalement, ce centre éducatif m’appelle pour travailler deux jours par semaine. Après deux semaines d’emploi, le centre me propose de prendre d’autres groupes d’élèves durant toute la semaine. La responsable me confie que les parents sont satisfaits des résultats de leurs enfants et qu’elle constate que j’ai la compétence de ma profession.
    Début avril, j’obtiens un poste à Toronto et un autre poste à Ottawa.
    3)      Le nouveau départ
    Je choisis d’aller à Toronto parce que j’avais réussi mon entrevue et je devais faire de la suppléance en attendant qu’un poste permanent répondant à mon profil se présente. Je pourrai occuper ce poste sur simple demande et au vu de mes qualifications. A Ottawa, j’ai été retenu sans entrevue et je devais faire de la suppléance et ‘’competir’’ encore pour un poste permanent.                                                                                                                                                           
    4)      Enseignant à Toronto
    Le mercredi 04 avril à 6h00 du matin, je quitte Montréal pour Toronto. Après 6h de route et 527 km au volant, je suis à Toronto. Mon tuteur qui doit m’accueillir pour mes premiers jours est à Mississauga, une ville à l’Ouest du grand Toronto.
    Je suis surpris par la beauté de cette petite ville. Les routes sont larges et bien entretenues. La ville respire un calme et donne envie d’y vivre. Elle contraste avec Toronto, qui ressemble à une grande ville américaine très mouvementée. Les réserves de mes deux premières visites à Toronto s’estompent avec la découverte de Mississauga.
    J’arrive à 13h30, je me repose et j’active ma page et mon numéro de téléphone sur le site internet du conseil scolaire pour lequel je devais travailler. Il est 17h et je reçois ma première affectation de suppléance pour le lendemain à 8h dans une école. Et ça ne s’arrêtera plus, j’ai travaillé comme ça tous les jours pendant deux (2) semaines.
    Le 20 Avril, je suis affecté dans une école pour un remplacement long terme. C'est-à-dire que je vais remplacer un professeur qui partait pour un congé de plusieurs jours. Les anciens me disent qu’il s’agit d’un test grandeur nature en vue de me donner un post permanent. Je ne devais pas décevoir. Je dois enseigner les mathématiques, la physique et l’informatique.
    Je me donne à fonds. Je profite de toutes les ressources mis à ma disposition. Je n’hésite pas à questionner les collègues. Je suis conscient que je n’avais pas fait de formation d’enseignant en Ontario, et je devais agir avec prudence et m’informer beaucoup.
    5)      Des cours d’éducation
    Depuis le 09 avril, je prenais des cours de perfectionnement en ligne dans une université d’Ontario. Ces cours étaient une mine d’or pour moi. Je ne lisais pas les documents de cours pour seulement répondre aux activités des professeurs, mais, surtout pour répondre à mes propres questions. Je finis mon contrat long terme en début juin et je reprends la suppléance journalière. Les vacances scolaires sont prévues le 28 juin 2018. Les postes permanents en enseignement pour la prochaine rentrée scolaire sont affichés. Je postule pour un poste qui me convient et je l’obtiens. Mon épouse devient membre de l’ordre des enseignants d’Ontario dans le mois de mai 2018.
    6)      La préparation d’un déménagement
    Toute la famille est retournée passé les vacances 2018 en Côte d’Ivoire. Nous revenons au Canada en fin août 2018. Je retourne à Toronto où j’occupe mon nouveau poste de professeur de sciences dans un établissement secondaire francophone. Mon épouse reste avec les enfants à Montréal pour terminer son congé parental.  
    En attendant le grand départ pour Toronto, mon épouse et moi prenons des cours d’éducation dans une université d’Ontario. En été prochain, la famille va déménager à Toronto.
    7)      Conclusion
    Depuis deux ans que nous sommes au Canada, nous sommes passés par beaucoup de sentiments et d’émotions. Nous avons eu des moments de réussite et de joie, mais aussi des moments de doute. Notre force réside dans notre capacité à rester focus sur notre objectif premier.
    J’espère que ce récit va aider plus d’une personne dans son projet.
    Bonne chance à tous.
  2. J'aime
    sanogoabbc a reçu une réaction de Nyl2013 dans Les premiers mois d'une famille immigrante africaine   
    Merci. Je le fais pour tout ceux qui suivent ce chemin.
    Nous avions souffert du manque de témoignages des africains dans notre préparation.


    Envoyé de mon itel it1516 Plus en utilisant application mobile Immigrer.com


  3. J'aime
    sanogoabbc a reçu une réaction de Nyl2013 dans Famille immigrante africaine : deux ans au Canada     
    Dans mes deux précédentes publications, je vous rappelais nos TROIS PREMIERS MOIS et ensuite notre ‘’épopée’ de RECHERCHE D’EMPLOI à Montréal.
    Aujourd’hui je poursuis mon témoignage de notre immigration au Canada, deux ans après notre arrivée.
    Ma femme et moi sommes deux enseignants du secondaire venus de l’ Côte d’Ivoire et nous ambitionnons exercer dans notre domaine d’emploi au Canada : l’ENSEIGNEMENT. Avant notre départ de la Côte d’Ivoire, nous avons entamé notre procédure d’inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario. Les informations en notre possession nous assuraient de perspectives meilleures dans cette province.
    Dans cette publication je mettrai l’accent sur notre transition vers la profession enseignante.
    1)      Demande et obtention des permis d’enseigner
    Avant de quitter la Côte d’Ivoire, nous avions fait la première étape de notre inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario et avions réuni les documents qu’il nous fallait pour la demande de permis d’enseigner du Québec.
    Une fois au Canada et après la ‘’tempête’’ des surprises et difficultés des premiers mois, les premiers dollars que nous avons pu mettre de côté nous ont servi à finaliser nos procédures d’inscription à Ontario et à déposer notre demande du Québec.
    En Octobre 2017, j’obtiens mon certificat d’inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario. A partir de ce moment je suis apte à aller enseigner en Ontario. Mais, ma femme attend un nouveau membre de la famille et l’accouchement est prévu pour décembre. Toutes nos dates sont repoussées dans l’attente de cet heureux évènement.
    En Janvier 2018, mon épouse et moi obtenons notre admissibilité pour le permis d’enseigner du Québec et nous sommes invités à faire un test de français pour pouvoir enseigner au Québec.
    Cela faisait un an que nous sommes au Canada et nous sentons que les choses bougent.
    2)      La transition
    Vu que mon épouse était enceinte et qu’elle et moi travaillions, nous savons que nous allons bénéficier de congés parentaux et ce serait le moment indiqué pour faire la transition dans notre emploi.
    Un mois avant l’accouchement, mon épouse bénéficie de son congé qui durera plusieurs mois après l’accouchement.
    Je profite pour faire un voyage exploratoire de quarante huit (48) heures à Ottawa et un autre de la même durée à Toronto.
    Début décembre, la famille s’agrandit avec un nouveau venu. Deux mois après l’accouchement, madame reprend peu à peu sa place dans les tâches domestiques. C’est en ce moment que je commence mes recherches d’emploie en enseignement en Ontario. Pour ne pas être confronté à la question d’expérience canadienne comme dans mes premières recherches d’emploi au Québec, je décide aussi de rechercher un poste de tuteur dans les centres éducatifs et je m’inscris sur les sites internet de tutorat pour travailler en autonomie.
    Je prends mon congé parental pendant le mois de mars. Je suis invité à deux entrevues à North Bay et à Toronto. J’étais à la fin de mon congé et dans l’attente des résultats de ces entrevues, je suis sollicité par plusieurs parents pour l’encadrement de leurs enfants à domicile. Un centre éducatif à Montréal me ressort la question d’expérience Québécoise en enseignement. Cette fois ci j’ai dû exprimer ma désapprobation face à cette question. ‘’Si personne ne me donne la chance, je me fais cette expérience où ?’’ Les circonstances aidant, ils m’ont donné ma chance. Un de leurs enseignants tuteurs venait de les abandonner et il fallait quelqu’un urgemment pour le remplacer. Finalement, ce centre éducatif m’appelle pour travailler deux jours par semaine. Après deux semaines d’emploi, le centre me propose de prendre d’autres groupes d’élèves durant toute la semaine. La responsable me confie que les parents sont satisfaits des résultats de leurs enfants et qu’elle constate que j’ai la compétence de ma profession.
    Début avril, j’obtiens un poste à Toronto et un autre poste à Ottawa.
    3)      Le nouveau départ
    Je choisis d’aller à Toronto parce que j’avais réussi mon entrevue et je devais faire de la suppléance en attendant qu’un poste permanent répondant à mon profil se présente. Je pourrai occuper ce poste sur simple demande et au vu de mes qualifications. A Ottawa, j’ai été retenu sans entrevue et je devais faire de la suppléance et ‘’competir’’ encore pour un poste permanent.                                                                                                                                                           
    4)      Enseignant à Toronto
    Le mercredi 04 avril à 6h00 du matin, je quitte Montréal pour Toronto. Après 6h de route et 527 km au volant, je suis à Toronto. Mon tuteur qui doit m’accueillir pour mes premiers jours est à Mississauga, une ville à l’Ouest du grand Toronto.
    Je suis surpris par la beauté de cette petite ville. Les routes sont larges et bien entretenues. La ville respire un calme et donne envie d’y vivre. Elle contraste avec Toronto, qui ressemble à une grande ville américaine très mouvementée. Les réserves de mes deux premières visites à Toronto s’estompent avec la découverte de Mississauga.
    J’arrive à 13h30, je me repose et j’active ma page et mon numéro de téléphone sur le site internet du conseil scolaire pour lequel je devais travailler. Il est 17h et je reçois ma première affectation de suppléance pour le lendemain à 8h dans une école. Et ça ne s’arrêtera plus, j’ai travaillé comme ça tous les jours pendant deux (2) semaines.
    Le 20 Avril, je suis affecté dans une école pour un remplacement long terme. C'est-à-dire que je vais remplacer un professeur qui partait pour un congé de plusieurs jours. Les anciens me disent qu’il s’agit d’un test grandeur nature en vue de me donner un post permanent. Je ne devais pas décevoir. Je dois enseigner les mathématiques, la physique et l’informatique.
    Je me donne à fonds. Je profite de toutes les ressources mis à ma disposition. Je n’hésite pas à questionner les collègues. Je suis conscient que je n’avais pas fait de formation d’enseignant en Ontario, et je devais agir avec prudence et m’informer beaucoup.
    5)      Des cours d’éducation
    Depuis le 09 avril, je prenais des cours de perfectionnement en ligne dans une université d’Ontario. Ces cours étaient une mine d’or pour moi. Je ne lisais pas les documents de cours pour seulement répondre aux activités des professeurs, mais, surtout pour répondre à mes propres questions. Je finis mon contrat long terme en début juin et je reprends la suppléance journalière. Les vacances scolaires sont prévues le 28 juin 2018. Les postes permanents en enseignement pour la prochaine rentrée scolaire sont affichés. Je postule pour un poste qui me convient et je l’obtiens. Mon épouse devient membre de l’ordre des enseignants d’Ontario dans le mois de mai 2018.
    6)      La préparation d’un déménagement
    Toute la famille est retournée passé les vacances 2018 en Côte d’Ivoire. Nous revenons au Canada en fin août 2018. Je retourne à Toronto où j’occupe mon nouveau poste de professeur de sciences dans un établissement secondaire francophone. Mon épouse reste avec les enfants à Montréal pour terminer son congé parental.  
    En attendant le grand départ pour Toronto, mon épouse et moi prenons des cours d’éducation dans une université d’Ontario. En été prochain, la famille va déménager à Toronto.
    7)      Conclusion
    Depuis deux ans que nous sommes au Canada, nous sommes passés par beaucoup de sentiments et d’émotions. Nous avons eu des moments de réussite et de joie, mais aussi des moments de doute. Notre force réside dans notre capacité à rester focus sur notre objectif premier.
    J’espère que ce récit va aider plus d’une personne dans son projet.
    Bonne chance à tous.
  4. J'aime
    sanogoabbc a reçu une réaction de mache dans Les premiers mois d'une famille immigrante africaine   
    Merci, Merci et merci. Du courage, nous en avons besoin. Nous gardons une très grande lucidité dans ce projet. Nous sommes moins euphoriques. Comme je le dis dans mon texte; on s'attendait à pire que ça. Nous gardons tout notre confiance en l'avenir.
    Merci.

    Envoyé de mon itel it1516 Plus en utilisant application mobile Immigrer.com

  5. J'aime
    sanogoabbc a reçu une réaction de Jay first dans Famille immigrante africaine : deux ans au Canada     
    Dans mes deux précédentes publications, je vous rappelais nos TROIS PREMIERS MOIS et ensuite notre ‘’épopée’ de RECHERCHE D’EMPLOI à Montréal.
    Aujourd’hui je poursuis mon témoignage de notre immigration au Canada, deux ans après notre arrivée.
    Ma femme et moi sommes deux enseignants du secondaire venus de l’ Côte d’Ivoire et nous ambitionnons exercer dans notre domaine d’emploi au Canada : l’ENSEIGNEMENT. Avant notre départ de la Côte d’Ivoire, nous avons entamé notre procédure d’inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario. Les informations en notre possession nous assuraient de perspectives meilleures dans cette province.
    Dans cette publication je mettrai l’accent sur notre transition vers la profession enseignante.
    1)      Demande et obtention des permis d’enseigner
    Avant de quitter la Côte d’Ivoire, nous avions fait la première étape de notre inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario et avions réuni les documents qu’il nous fallait pour la demande de permis d’enseigner du Québec.
    Une fois au Canada et après la ‘’tempête’’ des surprises et difficultés des premiers mois, les premiers dollars que nous avons pu mettre de côté nous ont servi à finaliser nos procédures d’inscription à Ontario et à déposer notre demande du Québec.
    En Octobre 2017, j’obtiens mon certificat d’inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario. A partir de ce moment je suis apte à aller enseigner en Ontario. Mais, ma femme attend un nouveau membre de la famille et l’accouchement est prévu pour décembre. Toutes nos dates sont repoussées dans l’attente de cet heureux évènement.
    En Janvier 2018, mon épouse et moi obtenons notre admissibilité pour le permis d’enseigner du Québec et nous sommes invités à faire un test de français pour pouvoir enseigner au Québec.
    Cela faisait un an que nous sommes au Canada et nous sentons que les choses bougent.
    2)      La transition
    Vu que mon épouse était enceinte et qu’elle et moi travaillions, nous savons que nous allons bénéficier de congés parentaux et ce serait le moment indiqué pour faire la transition dans notre emploi.
    Un mois avant l’accouchement, mon épouse bénéficie de son congé qui durera plusieurs mois après l’accouchement.
    Je profite pour faire un voyage exploratoire de quarante huit (48) heures à Ottawa et un autre de la même durée à Toronto.
    Début décembre, la famille s’agrandit avec un nouveau venu. Deux mois après l’accouchement, madame reprend peu à peu sa place dans les tâches domestiques. C’est en ce moment que je commence mes recherches d’emploie en enseignement en Ontario. Pour ne pas être confronté à la question d’expérience canadienne comme dans mes premières recherches d’emploi au Québec, je décide aussi de rechercher un poste de tuteur dans les centres éducatifs et je m’inscris sur les sites internet de tutorat pour travailler en autonomie.
    Je prends mon congé parental pendant le mois de mars. Je suis invité à deux entrevues à North Bay et à Toronto. J’étais à la fin de mon congé et dans l’attente des résultats de ces entrevues, je suis sollicité par plusieurs parents pour l’encadrement de leurs enfants à domicile. Un centre éducatif à Montréal me ressort la question d’expérience Québécoise en enseignement. Cette fois ci j’ai dû exprimer ma désapprobation face à cette question. ‘’Si personne ne me donne la chance, je me fais cette expérience où ?’’ Les circonstances aidant, ils m’ont donné ma chance. Un de leurs enseignants tuteurs venait de les abandonner et il fallait quelqu’un urgemment pour le remplacer. Finalement, ce centre éducatif m’appelle pour travailler deux jours par semaine. Après deux semaines d’emploi, le centre me propose de prendre d’autres groupes d’élèves durant toute la semaine. La responsable me confie que les parents sont satisfaits des résultats de leurs enfants et qu’elle constate que j’ai la compétence de ma profession.
    Début avril, j’obtiens un poste à Toronto et un autre poste à Ottawa.
    3)      Le nouveau départ
    Je choisis d’aller à Toronto parce que j’avais réussi mon entrevue et je devais faire de la suppléance en attendant qu’un poste permanent répondant à mon profil se présente. Je pourrai occuper ce poste sur simple demande et au vu de mes qualifications. A Ottawa, j’ai été retenu sans entrevue et je devais faire de la suppléance et ‘’competir’’ encore pour un poste permanent.                                                                                                                                                           
    4)      Enseignant à Toronto
    Le mercredi 04 avril à 6h00 du matin, je quitte Montréal pour Toronto. Après 6h de route et 527 km au volant, je suis à Toronto. Mon tuteur qui doit m’accueillir pour mes premiers jours est à Mississauga, une ville à l’Ouest du grand Toronto.
    Je suis surpris par la beauté de cette petite ville. Les routes sont larges et bien entretenues. La ville respire un calme et donne envie d’y vivre. Elle contraste avec Toronto, qui ressemble à une grande ville américaine très mouvementée. Les réserves de mes deux premières visites à Toronto s’estompent avec la découverte de Mississauga.
    J’arrive à 13h30, je me repose et j’active ma page et mon numéro de téléphone sur le site internet du conseil scolaire pour lequel je devais travailler. Il est 17h et je reçois ma première affectation de suppléance pour le lendemain à 8h dans une école. Et ça ne s’arrêtera plus, j’ai travaillé comme ça tous les jours pendant deux (2) semaines.
    Le 20 Avril, je suis affecté dans une école pour un remplacement long terme. C'est-à-dire que je vais remplacer un professeur qui partait pour un congé de plusieurs jours. Les anciens me disent qu’il s’agit d’un test grandeur nature en vue de me donner un post permanent. Je ne devais pas décevoir. Je dois enseigner les mathématiques, la physique et l’informatique.
    Je me donne à fonds. Je profite de toutes les ressources mis à ma disposition. Je n’hésite pas à questionner les collègues. Je suis conscient que je n’avais pas fait de formation d’enseignant en Ontario, et je devais agir avec prudence et m’informer beaucoup.
    5)      Des cours d’éducation
    Depuis le 09 avril, je prenais des cours de perfectionnement en ligne dans une université d’Ontario. Ces cours étaient une mine d’or pour moi. Je ne lisais pas les documents de cours pour seulement répondre aux activités des professeurs, mais, surtout pour répondre à mes propres questions. Je finis mon contrat long terme en début juin et je reprends la suppléance journalière. Les vacances scolaires sont prévues le 28 juin 2018. Les postes permanents en enseignement pour la prochaine rentrée scolaire sont affichés. Je postule pour un poste qui me convient et je l’obtiens. Mon épouse devient membre de l’ordre des enseignants d’Ontario dans le mois de mai 2018.
    6)      La préparation d’un déménagement
    Toute la famille est retournée passé les vacances 2018 en Côte d’Ivoire. Nous revenons au Canada en fin août 2018. Je retourne à Toronto où j’occupe mon nouveau poste de professeur de sciences dans un établissement secondaire francophone. Mon épouse reste avec les enfants à Montréal pour terminer son congé parental.  
    En attendant le grand départ pour Toronto, mon épouse et moi prenons des cours d’éducation dans une université d’Ontario. En été prochain, la famille va déménager à Toronto.
    7)      Conclusion
    Depuis deux ans que nous sommes au Canada, nous sommes passés par beaucoup de sentiments et d’émotions. Nous avons eu des moments de réussite et de joie, mais aussi des moments de doute. Notre force réside dans notre capacité à rester focus sur notre objectif premier.
    J’espère que ce récit va aider plus d’une personne dans son projet.
    Bonne chance à tous.
  6. J'aime
    sanogoabbc a reçu une réaction de Nienna91 dans Les premiers mois d'une famille immigrante africaine   
    Comme promis je viens vous relater mes premières recherches d’emploi.
    Je vous explique en trois séquences. D’abord je retracerai nos parcours en emploi jusqu’à ce jour, mon épouse et moi. Ensuite je ferai des observations et enfin je donnerai mon opinion sur ce que nous vivons.
    1)      L’EMPLOI
    Je rappel que nous sommes deux enseignants du secondaire, mon épouse et moi.
    Avant notre arrivée nous savions exactement ce qu’il nous faut faire pour enseigner au Québec et ailleurs au Canada. Nous savions aussi, qu’il y aura une attente relativement longue pour avoir le permis du Québec ou d’autres provinces.
    Fort de ces informations que nous avons commencé nos inscriptions à l’ordre des enseignants d’Ontario avant notre départ pour le Canada. Et une fois surplace nous envisagions introduire la demande de permis du Québec, bien que l’enseignement au Québec ne me tente pas, mais mon épouse oui. Ainsi dans l’attente de nos certificats d’inscription de l’ordre des enseignants d’Ontario, nous avons fait le choix de rechercher d’autres emplois.
    1er emploi
    Deux semaines après notre arrivée, nous avons déposé nos CV dans une vingtaine  structures. Nous avons été appelés chacun par une structure. Mais les horaires rotatifs de travail qu’ils nous proposaient ne nous arrangeaient pas.
    Finalement, après deux semaines de recherches infructueuses, je m’inscrits dans une agence de placement. Les agences de placement sont des structures qui ont généralement des postes « d’emplois généraux », qui sont des emplois pour travailleurs non qualifiés. Ce sont généralement des emplois en manufacture.
    Je m’inscrits dans deux agences un vendredi matin et le vendredi soir j’ai deux propositions d’emploi pour le lundi matin. Je décide de répondre au plus offrant. Le rendez-vous est pris pour le lundi 27 Février 2017 à 6h30.
    Le lundi, une neige abondante met mon bus en retard et j’arrive à l’agence avec cinq (5) minutes de retard. C’était le prétexte tout trouvé par l’agence pour me dire que je venais de rater le post proposé et qu’il fallait accepter un autre boulot : LE DENEIGEMENT.
    Nous étions six (6) personnes dans la même situation. Nous avons compris plus tard que l’agence avait rusée avec nous pour nous donner un emploi pénible en lieu e place de l’emploi qu’elle nous avait proposé.
    L’agence nous propose d’accepter le déneigement et que dès la fin de ce contrat elle nous donnera un autre boulot permanent plus tranquille. J’ai fait le déneigement une journée et j’ai décliné au soir du premier jour. Vous comprendrez aisément pourquoi.
    2ème emploi
    Après une semaine d’attente et d’inscription auprès de trois autres agences, je suis placé auprès d’une entreprise de boulangerie-pâtisserie. C’était un travail de nuit, bien payé. Je l’ai fait pendant une semaine et j’ai arrêté. Pour cause : j’habite à Montréal et l’entreprise est situer à Boucherville. Je devais  quitter mon domicile à 16h et rentrer le lendemain à 9h. Je ne voyais plus mes enfants. Ils partaient à l’école et à la garderie entre 7h et 8h et en revenaient entre 17h et 18h. Aussi, mon épouse ne pouvait plus travailler puisqu’elle devait être disponible pour déposer et reprendre les enfants.
    3ème emplois
    Une autre agence me propose un autre emploi dans un entrepôt d’un super-marché. Un travail très pénible, car il fallait soulever des charges de plus de 20 kg pendant tous la journée. J’ai fait un mois et j’ai arrêté aussi. Pendant ce temps mon épouse travaillait chez un opticien, dans la vente de lunettes.
    Le fait que mon épouse travaillait maintenant m’a permis de pouvoir choisir un emploi avec plus de calme.
    4ème emploi
    L’agence qui m’avait offert l’emploi à la boulangerie me propose un emploi dans une entreprise de fabrication de polystyrène. Elle m’informe, que je corresponds au profil puisque j’ai fait des études de chimie.  
    Je me présente au lieu de travail un mercredi soir. C’était un travail de soir. Je commençais à 15h30 min et terminais à minuit. J’ai travaillé pendant trois mois. J’y ai travaillé en tant que commis. Le travail consistait en tout sauf à faire de la chimie. Le travail était trop physique et dans un environnement de gestion des ressources humaines approximative.
    Pendant que j’y étais je cherchais toujours un emploi se rapprochant du domaine de l’enseignement.
    Le 15 juin 2017, j’ai la proposition d’une agence pour travailler dans une maison de distribution de livres. Je m’informe sur l’entreprise et je trouve que ce boulot me conviendrait plus que celui que j’exerce.
    5ème emploi
    Depuis le 16 juin, je suis dans cette entreprise de distribution de livres.
    Aussi, depuis le 15 juin, mon épouse a été animatrice dans un camp d’été dans l’encadrement des enfants. Elle avait obtenu ce boulot suite à une petite formation de deux semaines et un réseau d’amis.
    Ce travail ayant pris fin avec les vacances, elle est actuellement intervenante dans une garderie.
    MES OBSERVATIONS
    Pendant les trois (3) premiers mois où nous n’avons pas les allocations et aides du gouvernement, nous traversons un moment de pression financière. Cette période est un moment de fragilité et de doute.
    -          En tant que nouveaux arrivants qui cherchent un emploi qui n’est pas de son domaine, les gens ne nous proposent que des emplois que tout le monde refuse.
    -          Dans ces moments de doute, beaucoup de personnes vous proposeront des reconversions que vous n’avez pas prévues. Nous avons évité de prendre toute décision dans ces moments là.
    -          Pour un couple avec enfants venant d’Afrique, nous avons remarqué que la gestion familiale est très différente. L’un des parents devra être toujours disponible pour les enfants quand l’autre ne l’est pas. Il faut conjuguer cela avec toutes vos activités et emplois.
    -          Vous observerez de nombreuses annonces d’emplois sur internet et dans les journaux. Lorsque vous allez déposer vos CV chez un employeur, vous êtes accueilli chaleureusement et avec beaucoup de courtoisie. Certains vous diront que vous n’avez pas d’expérience Canadienne (ce qui est un refus poli). D’autres vous diront de rester à l’écoute pour une période donnée  (de 3 à 15 jours) où vous pourrez être appelé pour entrevue. Et vous n’êtes jamais appelés.
    -          Pour un premier emploi, j’observe que la plus part des immigrants (surtout africains) passe par les emplois généraux en manufacture.
    -          Le milieu de la manufacture et les entrepôts  sont le premier contact avec l’emploi pour beaucoup d’immigrants africains. Les caractéristiques de ce milieu peuvent conduire à prendre des décisions imprévues dans votre projet d’immigration.                                           Pour un diplômé ou universitaire africain, vous vous retrouverez avec d’autres immigrants qui ont un niveau scolaire inférieur. Certains ont fait le choix de ces emplois. D’autres y ont été contraint pour divers raisons : nouveaux arrivants ; formations inadaptées ; formations fait au Québec et n’ayant pas eu d’emploi…                                          Chacun vous donnera des conseils pour votre intégration selon son expérience et son statut. En général, vous aurez affaire à des personnes qui sont très amers avec le Canada et l’immigration.
    -          Je rappelle qu’il faut savoir ce que l’on vient faire au Canada pour résister à certains conseils et histoires de vie.     
    MON OPINION
    Mon épouse et moi sommes des immigrants africains universitaires et issus de la classe moyenne de notre pays. En gros, nous ressemblons à la majorité des immigrants africains qui arrivent au Canada.
    -          Les débuts sont durs et même ceux qui ont réussi vous le diront. Mais pas pire que ce que nous imaginions.
    -          Qu’est ce qui nous retient malgré ces moments difficiles ?                                                                    1) Seul l’environnement du travail (temporaire) et le climat (hiver rude) peuvent vous atteindre le moral. Par contre, l’environnement de vie est à des années lumière de notre milieu de vie en Afrique. Notre fils va dans  une école que nous ne pourrons pas lui offrir et qui correspond largement à nos attentes. Nous sommes plus en sécurité et nous voyons l’avenir avec plus de sérénité pour nous et nos enfants. Nous rappelons que nous venons de la Côte d’Ivoire. Pour qui connait nos actualités des quinze dernières années, me comprendra.
    2)      Financièrement. Dès nos premiers emplois, nous arrivons à assurer nos besoins minimaux et à payer nos factures. Nous arrivons aisément à combler les besoins de nos parents (vieux) comme nous le faisions quand nous étions en fonction en Afrique. Notre niveau d’épargne est resté presqu’identique que celle du pays.
    3)      L’emploi : Nous avons des bonnes perspectives de notre acceptation dans l’ordre des enseignants d’Ontario. Nos amis qui nous ont devancés dans cette démarche ont été acceptés dans les mêmes conditions que nous. Certains sont en fonctions, d’autres en formation.  
    -          Bien que mal vu par certains conseillers en emploi, les agences de placements sont plus rapides et plus disponibles pour trouver de l’emploi aux nouveaux arrivants africains que beaucoup d’entreprises.    
     
    CONCLUSION
     
    Je dirai à tous ceux qui viennent de lire ce témoignage et particulièrement aux futurs immigrants venant d’Afrique, que les débuts peuvent ne pas être faciles, mais l’espoir est grand.  
    On pourra passer par beaucoup de sentiments. Mais, il faut avoir ces plans et ses objectifs en tête.
    Enfin, il est bon d’écouter tous les conseils, mais il ne faut pas tout expérimenter. Vous aurez besoins d’une grande lucidité.
    Pour le moment rien n’est sûr pour nous, mais nous gardons l’espoir et restons ferme sur nos objectifs.        
  7. J'aime
    sanogoabbc a reçu une réaction de Marie-Priscille dans Famille immigrante africaine : deux ans au Canada     
    Dans mes deux précédentes publications, je vous rappelais nos TROIS PREMIERS MOIS et ensuite notre ‘’épopée’ de RECHERCHE D’EMPLOI à Montréal.
    Aujourd’hui je poursuis mon témoignage de notre immigration au Canada, deux ans après notre arrivée.
    Ma femme et moi sommes deux enseignants du secondaire venus de l’ Côte d’Ivoire et nous ambitionnons exercer dans notre domaine d’emploi au Canada : l’ENSEIGNEMENT. Avant notre départ de la Côte d’Ivoire, nous avons entamé notre procédure d’inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario. Les informations en notre possession nous assuraient de perspectives meilleures dans cette province.
    Dans cette publication je mettrai l’accent sur notre transition vers la profession enseignante.
    1)      Demande et obtention des permis d’enseigner
    Avant de quitter la Côte d’Ivoire, nous avions fait la première étape de notre inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario et avions réuni les documents qu’il nous fallait pour la demande de permis d’enseigner du Québec.
    Une fois au Canada et après la ‘’tempête’’ des surprises et difficultés des premiers mois, les premiers dollars que nous avons pu mettre de côté nous ont servi à finaliser nos procédures d’inscription à Ontario et à déposer notre demande du Québec.
    En Octobre 2017, j’obtiens mon certificat d’inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario. A partir de ce moment je suis apte à aller enseigner en Ontario. Mais, ma femme attend un nouveau membre de la famille et l’accouchement est prévu pour décembre. Toutes nos dates sont repoussées dans l’attente de cet heureux évènement.
    En Janvier 2018, mon épouse et moi obtenons notre admissibilité pour le permis d’enseigner du Québec et nous sommes invités à faire un test de français pour pouvoir enseigner au Québec.
    Cela faisait un an que nous sommes au Canada et nous sentons que les choses bougent.
    2)      La transition
    Vu que mon épouse était enceinte et qu’elle et moi travaillions, nous savons que nous allons bénéficier de congés parentaux et ce serait le moment indiqué pour faire la transition dans notre emploi.
    Un mois avant l’accouchement, mon épouse bénéficie de son congé qui durera plusieurs mois après l’accouchement.
    Je profite pour faire un voyage exploratoire de quarante huit (48) heures à Ottawa et un autre de la même durée à Toronto.
    Début décembre, la famille s’agrandit avec un nouveau venu. Deux mois après l’accouchement, madame reprend peu à peu sa place dans les tâches domestiques. C’est en ce moment que je commence mes recherches d’emploie en enseignement en Ontario. Pour ne pas être confronté à la question d’expérience canadienne comme dans mes premières recherches d’emploi au Québec, je décide aussi de rechercher un poste de tuteur dans les centres éducatifs et je m’inscris sur les sites internet de tutorat pour travailler en autonomie.
    Je prends mon congé parental pendant le mois de mars. Je suis invité à deux entrevues à North Bay et à Toronto. J’étais à la fin de mon congé et dans l’attente des résultats de ces entrevues, je suis sollicité par plusieurs parents pour l’encadrement de leurs enfants à domicile. Un centre éducatif à Montréal me ressort la question d’expérience Québécoise en enseignement. Cette fois ci j’ai dû exprimer ma désapprobation face à cette question. ‘’Si personne ne me donne la chance, je me fais cette expérience où ?’’ Les circonstances aidant, ils m’ont donné ma chance. Un de leurs enseignants tuteurs venait de les abandonner et il fallait quelqu’un urgemment pour le remplacer. Finalement, ce centre éducatif m’appelle pour travailler deux jours par semaine. Après deux semaines d’emploi, le centre me propose de prendre d’autres groupes d’élèves durant toute la semaine. La responsable me confie que les parents sont satisfaits des résultats de leurs enfants et qu’elle constate que j’ai la compétence de ma profession.
    Début avril, j’obtiens un poste à Toronto et un autre poste à Ottawa.
    3)      Le nouveau départ
    Je choisis d’aller à Toronto parce que j’avais réussi mon entrevue et je devais faire de la suppléance en attendant qu’un poste permanent répondant à mon profil se présente. Je pourrai occuper ce poste sur simple demande et au vu de mes qualifications. A Ottawa, j’ai été retenu sans entrevue et je devais faire de la suppléance et ‘’competir’’ encore pour un poste permanent.                                                                                                                                                           
    4)      Enseignant à Toronto
    Le mercredi 04 avril à 6h00 du matin, je quitte Montréal pour Toronto. Après 6h de route et 527 km au volant, je suis à Toronto. Mon tuteur qui doit m’accueillir pour mes premiers jours est à Mississauga, une ville à l’Ouest du grand Toronto.
    Je suis surpris par la beauté de cette petite ville. Les routes sont larges et bien entretenues. La ville respire un calme et donne envie d’y vivre. Elle contraste avec Toronto, qui ressemble à une grande ville américaine très mouvementée. Les réserves de mes deux premières visites à Toronto s’estompent avec la découverte de Mississauga.
    J’arrive à 13h30, je me repose et j’active ma page et mon numéro de téléphone sur le site internet du conseil scolaire pour lequel je devais travailler. Il est 17h et je reçois ma première affectation de suppléance pour le lendemain à 8h dans une école. Et ça ne s’arrêtera plus, j’ai travaillé comme ça tous les jours pendant deux (2) semaines.
    Le 20 Avril, je suis affecté dans une école pour un remplacement long terme. C'est-à-dire que je vais remplacer un professeur qui partait pour un congé de plusieurs jours. Les anciens me disent qu’il s’agit d’un test grandeur nature en vue de me donner un post permanent. Je ne devais pas décevoir. Je dois enseigner les mathématiques, la physique et l’informatique.
    Je me donne à fonds. Je profite de toutes les ressources mis à ma disposition. Je n’hésite pas à questionner les collègues. Je suis conscient que je n’avais pas fait de formation d’enseignant en Ontario, et je devais agir avec prudence et m’informer beaucoup.
    5)      Des cours d’éducation
    Depuis le 09 avril, je prenais des cours de perfectionnement en ligne dans une université d’Ontario. Ces cours étaient une mine d’or pour moi. Je ne lisais pas les documents de cours pour seulement répondre aux activités des professeurs, mais, surtout pour répondre à mes propres questions. Je finis mon contrat long terme en début juin et je reprends la suppléance journalière. Les vacances scolaires sont prévues le 28 juin 2018. Les postes permanents en enseignement pour la prochaine rentrée scolaire sont affichés. Je postule pour un poste qui me convient et je l’obtiens. Mon épouse devient membre de l’ordre des enseignants d’Ontario dans le mois de mai 2018.
    6)      La préparation d’un déménagement
    Toute la famille est retournée passé les vacances 2018 en Côte d’Ivoire. Nous revenons au Canada en fin août 2018. Je retourne à Toronto où j’occupe mon nouveau poste de professeur de sciences dans un établissement secondaire francophone. Mon épouse reste avec les enfants à Montréal pour terminer son congé parental.  
    En attendant le grand départ pour Toronto, mon épouse et moi prenons des cours d’éducation dans une université d’Ontario. En été prochain, la famille va déménager à Toronto.
    7)      Conclusion
    Depuis deux ans que nous sommes au Canada, nous sommes passés par beaucoup de sentiments et d’émotions. Nous avons eu des moments de réussite et de joie, mais aussi des moments de doute. Notre force réside dans notre capacité à rester focus sur notre objectif premier.
    J’espère que ce récit va aider plus d’une personne dans son projet.
    Bonne chance à tous.
  8. J'aime
    sanogoabbc a reçu une réaction de kira dans Famille immigrante africaine : deux ans au Canada     
    Dans mes deux précédentes publications, je vous rappelais nos TROIS PREMIERS MOIS et ensuite notre ‘’épopée’ de RECHERCHE D’EMPLOI à Montréal.
    Aujourd’hui je poursuis mon témoignage de notre immigration au Canada, deux ans après notre arrivée.
    Ma femme et moi sommes deux enseignants du secondaire venus de l’ Côte d’Ivoire et nous ambitionnons exercer dans notre domaine d’emploi au Canada : l’ENSEIGNEMENT. Avant notre départ de la Côte d’Ivoire, nous avons entamé notre procédure d’inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario. Les informations en notre possession nous assuraient de perspectives meilleures dans cette province.
    Dans cette publication je mettrai l’accent sur notre transition vers la profession enseignante.
    1)      Demande et obtention des permis d’enseigner
    Avant de quitter la Côte d’Ivoire, nous avions fait la première étape de notre inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario et avions réuni les documents qu’il nous fallait pour la demande de permis d’enseigner du Québec.
    Une fois au Canada et après la ‘’tempête’’ des surprises et difficultés des premiers mois, les premiers dollars que nous avons pu mettre de côté nous ont servi à finaliser nos procédures d’inscription à Ontario et à déposer notre demande du Québec.
    En Octobre 2017, j’obtiens mon certificat d’inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario. A partir de ce moment je suis apte à aller enseigner en Ontario. Mais, ma femme attend un nouveau membre de la famille et l’accouchement est prévu pour décembre. Toutes nos dates sont repoussées dans l’attente de cet heureux évènement.
    En Janvier 2018, mon épouse et moi obtenons notre admissibilité pour le permis d’enseigner du Québec et nous sommes invités à faire un test de français pour pouvoir enseigner au Québec.
    Cela faisait un an que nous sommes au Canada et nous sentons que les choses bougent.
    2)      La transition
    Vu que mon épouse était enceinte et qu’elle et moi travaillions, nous savons que nous allons bénéficier de congés parentaux et ce serait le moment indiqué pour faire la transition dans notre emploi.
    Un mois avant l’accouchement, mon épouse bénéficie de son congé qui durera plusieurs mois après l’accouchement.
    Je profite pour faire un voyage exploratoire de quarante huit (48) heures à Ottawa et un autre de la même durée à Toronto.
    Début décembre, la famille s’agrandit avec un nouveau venu. Deux mois après l’accouchement, madame reprend peu à peu sa place dans les tâches domestiques. C’est en ce moment que je commence mes recherches d’emploie en enseignement en Ontario. Pour ne pas être confronté à la question d’expérience canadienne comme dans mes premières recherches d’emploi au Québec, je décide aussi de rechercher un poste de tuteur dans les centres éducatifs et je m’inscris sur les sites internet de tutorat pour travailler en autonomie.
    Je prends mon congé parental pendant le mois de mars. Je suis invité à deux entrevues à North Bay et à Toronto. J’étais à la fin de mon congé et dans l’attente des résultats de ces entrevues, je suis sollicité par plusieurs parents pour l’encadrement de leurs enfants à domicile. Un centre éducatif à Montréal me ressort la question d’expérience Québécoise en enseignement. Cette fois ci j’ai dû exprimer ma désapprobation face à cette question. ‘’Si personne ne me donne la chance, je me fais cette expérience où ?’’ Les circonstances aidant, ils m’ont donné ma chance. Un de leurs enseignants tuteurs venait de les abandonner et il fallait quelqu’un urgemment pour le remplacer. Finalement, ce centre éducatif m’appelle pour travailler deux jours par semaine. Après deux semaines d’emploi, le centre me propose de prendre d’autres groupes d’élèves durant toute la semaine. La responsable me confie que les parents sont satisfaits des résultats de leurs enfants et qu’elle constate que j’ai la compétence de ma profession.
    Début avril, j’obtiens un poste à Toronto et un autre poste à Ottawa.
    3)      Le nouveau départ
    Je choisis d’aller à Toronto parce que j’avais réussi mon entrevue et je devais faire de la suppléance en attendant qu’un poste permanent répondant à mon profil se présente. Je pourrai occuper ce poste sur simple demande et au vu de mes qualifications. A Ottawa, j’ai été retenu sans entrevue et je devais faire de la suppléance et ‘’competir’’ encore pour un poste permanent.                                                                                                                                                           
    4)      Enseignant à Toronto
    Le mercredi 04 avril à 6h00 du matin, je quitte Montréal pour Toronto. Après 6h de route et 527 km au volant, je suis à Toronto. Mon tuteur qui doit m’accueillir pour mes premiers jours est à Mississauga, une ville à l’Ouest du grand Toronto.
    Je suis surpris par la beauté de cette petite ville. Les routes sont larges et bien entretenues. La ville respire un calme et donne envie d’y vivre. Elle contraste avec Toronto, qui ressemble à une grande ville américaine très mouvementée. Les réserves de mes deux premières visites à Toronto s’estompent avec la découverte de Mississauga.
    J’arrive à 13h30, je me repose et j’active ma page et mon numéro de téléphone sur le site internet du conseil scolaire pour lequel je devais travailler. Il est 17h et je reçois ma première affectation de suppléance pour le lendemain à 8h dans une école. Et ça ne s’arrêtera plus, j’ai travaillé comme ça tous les jours pendant deux (2) semaines.
    Le 20 Avril, je suis affecté dans une école pour un remplacement long terme. C'est-à-dire que je vais remplacer un professeur qui partait pour un congé de plusieurs jours. Les anciens me disent qu’il s’agit d’un test grandeur nature en vue de me donner un post permanent. Je ne devais pas décevoir. Je dois enseigner les mathématiques, la physique et l’informatique.
    Je me donne à fonds. Je profite de toutes les ressources mis à ma disposition. Je n’hésite pas à questionner les collègues. Je suis conscient que je n’avais pas fait de formation d’enseignant en Ontario, et je devais agir avec prudence et m’informer beaucoup.
    5)      Des cours d’éducation
    Depuis le 09 avril, je prenais des cours de perfectionnement en ligne dans une université d’Ontario. Ces cours étaient une mine d’or pour moi. Je ne lisais pas les documents de cours pour seulement répondre aux activités des professeurs, mais, surtout pour répondre à mes propres questions. Je finis mon contrat long terme en début juin et je reprends la suppléance journalière. Les vacances scolaires sont prévues le 28 juin 2018. Les postes permanents en enseignement pour la prochaine rentrée scolaire sont affichés. Je postule pour un poste qui me convient et je l’obtiens. Mon épouse devient membre de l’ordre des enseignants d’Ontario dans le mois de mai 2018.
    6)      La préparation d’un déménagement
    Toute la famille est retournée passé les vacances 2018 en Côte d’Ivoire. Nous revenons au Canada en fin août 2018. Je retourne à Toronto où j’occupe mon nouveau poste de professeur de sciences dans un établissement secondaire francophone. Mon épouse reste avec les enfants à Montréal pour terminer son congé parental.  
    En attendant le grand départ pour Toronto, mon épouse et moi prenons des cours d’éducation dans une université d’Ontario. En été prochain, la famille va déménager à Toronto.
    7)      Conclusion
    Depuis deux ans que nous sommes au Canada, nous sommes passés par beaucoup de sentiments et d’émotions. Nous avons eu des moments de réussite et de joie, mais aussi des moments de doute. Notre force réside dans notre capacité à rester focus sur notre objectif premier.
    J’espère que ce récit va aider plus d’une personne dans son projet.
    Bonne chance à tous.
  9. J'aime
    sanogoabbc a reçu une réaction de passa dans Famille immigrante africaine : deux ans au Canada     
    Dans mes deux précédentes publications, je vous rappelais nos TROIS PREMIERS MOIS et ensuite notre ‘’épopée’ de RECHERCHE D’EMPLOI à Montréal.
    Aujourd’hui je poursuis mon témoignage de notre immigration au Canada, deux ans après notre arrivée.
    Ma femme et moi sommes deux enseignants du secondaire venus de l’ Côte d’Ivoire et nous ambitionnons exercer dans notre domaine d’emploi au Canada : l’ENSEIGNEMENT. Avant notre départ de la Côte d’Ivoire, nous avons entamé notre procédure d’inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario. Les informations en notre possession nous assuraient de perspectives meilleures dans cette province.
    Dans cette publication je mettrai l’accent sur notre transition vers la profession enseignante.
    1)      Demande et obtention des permis d’enseigner
    Avant de quitter la Côte d’Ivoire, nous avions fait la première étape de notre inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario et avions réuni les documents qu’il nous fallait pour la demande de permis d’enseigner du Québec.
    Une fois au Canada et après la ‘’tempête’’ des surprises et difficultés des premiers mois, les premiers dollars que nous avons pu mettre de côté nous ont servi à finaliser nos procédures d’inscription à Ontario et à déposer notre demande du Québec.
    En Octobre 2017, j’obtiens mon certificat d’inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario. A partir de ce moment je suis apte à aller enseigner en Ontario. Mais, ma femme attend un nouveau membre de la famille et l’accouchement est prévu pour décembre. Toutes nos dates sont repoussées dans l’attente de cet heureux évènement.
    En Janvier 2018, mon épouse et moi obtenons notre admissibilité pour le permis d’enseigner du Québec et nous sommes invités à faire un test de français pour pouvoir enseigner au Québec.
    Cela faisait un an que nous sommes au Canada et nous sentons que les choses bougent.
    2)      La transition
    Vu que mon épouse était enceinte et qu’elle et moi travaillions, nous savons que nous allons bénéficier de congés parentaux et ce serait le moment indiqué pour faire la transition dans notre emploi.
    Un mois avant l’accouchement, mon épouse bénéficie de son congé qui durera plusieurs mois après l’accouchement.
    Je profite pour faire un voyage exploratoire de quarante huit (48) heures à Ottawa et un autre de la même durée à Toronto.
    Début décembre, la famille s’agrandit avec un nouveau venu. Deux mois après l’accouchement, madame reprend peu à peu sa place dans les tâches domestiques. C’est en ce moment que je commence mes recherches d’emploie en enseignement en Ontario. Pour ne pas être confronté à la question d’expérience canadienne comme dans mes premières recherches d’emploi au Québec, je décide aussi de rechercher un poste de tuteur dans les centres éducatifs et je m’inscris sur les sites internet de tutorat pour travailler en autonomie.
    Je prends mon congé parental pendant le mois de mars. Je suis invité à deux entrevues à North Bay et à Toronto. J’étais à la fin de mon congé et dans l’attente des résultats de ces entrevues, je suis sollicité par plusieurs parents pour l’encadrement de leurs enfants à domicile. Un centre éducatif à Montréal me ressort la question d’expérience Québécoise en enseignement. Cette fois ci j’ai dû exprimer ma désapprobation face à cette question. ‘’Si personne ne me donne la chance, je me fais cette expérience où ?’’ Les circonstances aidant, ils m’ont donné ma chance. Un de leurs enseignants tuteurs venait de les abandonner et il fallait quelqu’un urgemment pour le remplacer. Finalement, ce centre éducatif m’appelle pour travailler deux jours par semaine. Après deux semaines d’emploi, le centre me propose de prendre d’autres groupes d’élèves durant toute la semaine. La responsable me confie que les parents sont satisfaits des résultats de leurs enfants et qu’elle constate que j’ai la compétence de ma profession.
    Début avril, j’obtiens un poste à Toronto et un autre poste à Ottawa.
    3)      Le nouveau départ
    Je choisis d’aller à Toronto parce que j’avais réussi mon entrevue et je devais faire de la suppléance en attendant qu’un poste permanent répondant à mon profil se présente. Je pourrai occuper ce poste sur simple demande et au vu de mes qualifications. A Ottawa, j’ai été retenu sans entrevue et je devais faire de la suppléance et ‘’competir’’ encore pour un poste permanent.                                                                                                                                                           
    4)      Enseignant à Toronto
    Le mercredi 04 avril à 6h00 du matin, je quitte Montréal pour Toronto. Après 6h de route et 527 km au volant, je suis à Toronto. Mon tuteur qui doit m’accueillir pour mes premiers jours est à Mississauga, une ville à l’Ouest du grand Toronto.
    Je suis surpris par la beauté de cette petite ville. Les routes sont larges et bien entretenues. La ville respire un calme et donne envie d’y vivre. Elle contraste avec Toronto, qui ressemble à une grande ville américaine très mouvementée. Les réserves de mes deux premières visites à Toronto s’estompent avec la découverte de Mississauga.
    J’arrive à 13h30, je me repose et j’active ma page et mon numéro de téléphone sur le site internet du conseil scolaire pour lequel je devais travailler. Il est 17h et je reçois ma première affectation de suppléance pour le lendemain à 8h dans une école. Et ça ne s’arrêtera plus, j’ai travaillé comme ça tous les jours pendant deux (2) semaines.
    Le 20 Avril, je suis affecté dans une école pour un remplacement long terme. C'est-à-dire que je vais remplacer un professeur qui partait pour un congé de plusieurs jours. Les anciens me disent qu’il s’agit d’un test grandeur nature en vue de me donner un post permanent. Je ne devais pas décevoir. Je dois enseigner les mathématiques, la physique et l’informatique.
    Je me donne à fonds. Je profite de toutes les ressources mis à ma disposition. Je n’hésite pas à questionner les collègues. Je suis conscient que je n’avais pas fait de formation d’enseignant en Ontario, et je devais agir avec prudence et m’informer beaucoup.
    5)      Des cours d’éducation
    Depuis le 09 avril, je prenais des cours de perfectionnement en ligne dans une université d’Ontario. Ces cours étaient une mine d’or pour moi. Je ne lisais pas les documents de cours pour seulement répondre aux activités des professeurs, mais, surtout pour répondre à mes propres questions. Je finis mon contrat long terme en début juin et je reprends la suppléance journalière. Les vacances scolaires sont prévues le 28 juin 2018. Les postes permanents en enseignement pour la prochaine rentrée scolaire sont affichés. Je postule pour un poste qui me convient et je l’obtiens. Mon épouse devient membre de l’ordre des enseignants d’Ontario dans le mois de mai 2018.
    6)      La préparation d’un déménagement
    Toute la famille est retournée passé les vacances 2018 en Côte d’Ivoire. Nous revenons au Canada en fin août 2018. Je retourne à Toronto où j’occupe mon nouveau poste de professeur de sciences dans un établissement secondaire francophone. Mon épouse reste avec les enfants à Montréal pour terminer son congé parental.  
    En attendant le grand départ pour Toronto, mon épouse et moi prenons des cours d’éducation dans une université d’Ontario. En été prochain, la famille va déménager à Toronto.
    7)      Conclusion
    Depuis deux ans que nous sommes au Canada, nous sommes passés par beaucoup de sentiments et d’émotions. Nous avons eu des moments de réussite et de joie, mais aussi des moments de doute. Notre force réside dans notre capacité à rester focus sur notre objectif premier.
    J’espère que ce récit va aider plus d’une personne dans son projet.
    Bonne chance à tous.
  10. J'aime
    sanogoabbc a reçu une réaction de pampamboom dans Famille immigrante africaine : deux ans au Canada     
    Dans mes deux précédentes publications, je vous rappelais nos TROIS PREMIERS MOIS et ensuite notre ‘’épopée’ de RECHERCHE D’EMPLOI à Montréal.
    Aujourd’hui je poursuis mon témoignage de notre immigration au Canada, deux ans après notre arrivée.
    Ma femme et moi sommes deux enseignants du secondaire venus de l’ Côte d’Ivoire et nous ambitionnons exercer dans notre domaine d’emploi au Canada : l’ENSEIGNEMENT. Avant notre départ de la Côte d’Ivoire, nous avons entamé notre procédure d’inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario. Les informations en notre possession nous assuraient de perspectives meilleures dans cette province.
    Dans cette publication je mettrai l’accent sur notre transition vers la profession enseignante.
    1)      Demande et obtention des permis d’enseigner
    Avant de quitter la Côte d’Ivoire, nous avions fait la première étape de notre inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario et avions réuni les documents qu’il nous fallait pour la demande de permis d’enseigner du Québec.
    Une fois au Canada et après la ‘’tempête’’ des surprises et difficultés des premiers mois, les premiers dollars que nous avons pu mettre de côté nous ont servi à finaliser nos procédures d’inscription à Ontario et à déposer notre demande du Québec.
    En Octobre 2017, j’obtiens mon certificat d’inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario. A partir de ce moment je suis apte à aller enseigner en Ontario. Mais, ma femme attend un nouveau membre de la famille et l’accouchement est prévu pour décembre. Toutes nos dates sont repoussées dans l’attente de cet heureux évènement.
    En Janvier 2018, mon épouse et moi obtenons notre admissibilité pour le permis d’enseigner du Québec et nous sommes invités à faire un test de français pour pouvoir enseigner au Québec.
    Cela faisait un an que nous sommes au Canada et nous sentons que les choses bougent.
    2)      La transition
    Vu que mon épouse était enceinte et qu’elle et moi travaillions, nous savons que nous allons bénéficier de congés parentaux et ce serait le moment indiqué pour faire la transition dans notre emploi.
    Un mois avant l’accouchement, mon épouse bénéficie de son congé qui durera plusieurs mois après l’accouchement.
    Je profite pour faire un voyage exploratoire de quarante huit (48) heures à Ottawa et un autre de la même durée à Toronto.
    Début décembre, la famille s’agrandit avec un nouveau venu. Deux mois après l’accouchement, madame reprend peu à peu sa place dans les tâches domestiques. C’est en ce moment que je commence mes recherches d’emploie en enseignement en Ontario. Pour ne pas être confronté à la question d’expérience canadienne comme dans mes premières recherches d’emploi au Québec, je décide aussi de rechercher un poste de tuteur dans les centres éducatifs et je m’inscris sur les sites internet de tutorat pour travailler en autonomie.
    Je prends mon congé parental pendant le mois de mars. Je suis invité à deux entrevues à North Bay et à Toronto. J’étais à la fin de mon congé et dans l’attente des résultats de ces entrevues, je suis sollicité par plusieurs parents pour l’encadrement de leurs enfants à domicile. Un centre éducatif à Montréal me ressort la question d’expérience Québécoise en enseignement. Cette fois ci j’ai dû exprimer ma désapprobation face à cette question. ‘’Si personne ne me donne la chance, je me fais cette expérience où ?’’ Les circonstances aidant, ils m’ont donné ma chance. Un de leurs enseignants tuteurs venait de les abandonner et il fallait quelqu’un urgemment pour le remplacer. Finalement, ce centre éducatif m’appelle pour travailler deux jours par semaine. Après deux semaines d’emploi, le centre me propose de prendre d’autres groupes d’élèves durant toute la semaine. La responsable me confie que les parents sont satisfaits des résultats de leurs enfants et qu’elle constate que j’ai la compétence de ma profession.
    Début avril, j’obtiens un poste à Toronto et un autre poste à Ottawa.
    3)      Le nouveau départ
    Je choisis d’aller à Toronto parce que j’avais réussi mon entrevue et je devais faire de la suppléance en attendant qu’un poste permanent répondant à mon profil se présente. Je pourrai occuper ce poste sur simple demande et au vu de mes qualifications. A Ottawa, j’ai été retenu sans entrevue et je devais faire de la suppléance et ‘’competir’’ encore pour un poste permanent.                                                                                                                                                           
    4)      Enseignant à Toronto
    Le mercredi 04 avril à 6h00 du matin, je quitte Montréal pour Toronto. Après 6h de route et 527 km au volant, je suis à Toronto. Mon tuteur qui doit m’accueillir pour mes premiers jours est à Mississauga, une ville à l’Ouest du grand Toronto.
    Je suis surpris par la beauté de cette petite ville. Les routes sont larges et bien entretenues. La ville respire un calme et donne envie d’y vivre. Elle contraste avec Toronto, qui ressemble à une grande ville américaine très mouvementée. Les réserves de mes deux premières visites à Toronto s’estompent avec la découverte de Mississauga.
    J’arrive à 13h30, je me repose et j’active ma page et mon numéro de téléphone sur le site internet du conseil scolaire pour lequel je devais travailler. Il est 17h et je reçois ma première affectation de suppléance pour le lendemain à 8h dans une école. Et ça ne s’arrêtera plus, j’ai travaillé comme ça tous les jours pendant deux (2) semaines.
    Le 20 Avril, je suis affecté dans une école pour un remplacement long terme. C'est-à-dire que je vais remplacer un professeur qui partait pour un congé de plusieurs jours. Les anciens me disent qu’il s’agit d’un test grandeur nature en vue de me donner un post permanent. Je ne devais pas décevoir. Je dois enseigner les mathématiques, la physique et l’informatique.
    Je me donne à fonds. Je profite de toutes les ressources mis à ma disposition. Je n’hésite pas à questionner les collègues. Je suis conscient que je n’avais pas fait de formation d’enseignant en Ontario, et je devais agir avec prudence et m’informer beaucoup.
    5)      Des cours d’éducation
    Depuis le 09 avril, je prenais des cours de perfectionnement en ligne dans une université d’Ontario. Ces cours étaient une mine d’or pour moi. Je ne lisais pas les documents de cours pour seulement répondre aux activités des professeurs, mais, surtout pour répondre à mes propres questions. Je finis mon contrat long terme en début juin et je reprends la suppléance journalière. Les vacances scolaires sont prévues le 28 juin 2018. Les postes permanents en enseignement pour la prochaine rentrée scolaire sont affichés. Je postule pour un poste qui me convient et je l’obtiens. Mon épouse devient membre de l’ordre des enseignants d’Ontario dans le mois de mai 2018.
    6)      La préparation d’un déménagement
    Toute la famille est retournée passé les vacances 2018 en Côte d’Ivoire. Nous revenons au Canada en fin août 2018. Je retourne à Toronto où j’occupe mon nouveau poste de professeur de sciences dans un établissement secondaire francophone. Mon épouse reste avec les enfants à Montréal pour terminer son congé parental.  
    En attendant le grand départ pour Toronto, mon épouse et moi prenons des cours d’éducation dans une université d’Ontario. En été prochain, la famille va déménager à Toronto.
    7)      Conclusion
    Depuis deux ans que nous sommes au Canada, nous sommes passés par beaucoup de sentiments et d’émotions. Nous avons eu des moments de réussite et de joie, mais aussi des moments de doute. Notre force réside dans notre capacité à rester focus sur notre objectif premier.
    J’espère que ce récit va aider plus d’une personne dans son projet.
    Bonne chance à tous.
  11. Merci
    sanogoabbc a reçu une réaction de Happymusher dans Famille immigrante africaine : deux ans au Canada     
    Dans mes deux précédentes publications, je vous rappelais nos TROIS PREMIERS MOIS et ensuite notre ‘’épopée’ de RECHERCHE D’EMPLOI à Montréal.
    Aujourd’hui je poursuis mon témoignage de notre immigration au Canada, deux ans après notre arrivée.
    Ma femme et moi sommes deux enseignants du secondaire venus de l’ Côte d’Ivoire et nous ambitionnons exercer dans notre domaine d’emploi au Canada : l’ENSEIGNEMENT. Avant notre départ de la Côte d’Ivoire, nous avons entamé notre procédure d’inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario. Les informations en notre possession nous assuraient de perspectives meilleures dans cette province.
    Dans cette publication je mettrai l’accent sur notre transition vers la profession enseignante.
    1)      Demande et obtention des permis d’enseigner
    Avant de quitter la Côte d’Ivoire, nous avions fait la première étape de notre inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario et avions réuni les documents qu’il nous fallait pour la demande de permis d’enseigner du Québec.
    Une fois au Canada et après la ‘’tempête’’ des surprises et difficultés des premiers mois, les premiers dollars que nous avons pu mettre de côté nous ont servi à finaliser nos procédures d’inscription à Ontario et à déposer notre demande du Québec.
    En Octobre 2017, j’obtiens mon certificat d’inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario. A partir de ce moment je suis apte à aller enseigner en Ontario. Mais, ma femme attend un nouveau membre de la famille et l’accouchement est prévu pour décembre. Toutes nos dates sont repoussées dans l’attente de cet heureux évènement.
    En Janvier 2018, mon épouse et moi obtenons notre admissibilité pour le permis d’enseigner du Québec et nous sommes invités à faire un test de français pour pouvoir enseigner au Québec.
    Cela faisait un an que nous sommes au Canada et nous sentons que les choses bougent.
    2)      La transition
    Vu que mon épouse était enceinte et qu’elle et moi travaillions, nous savons que nous allons bénéficier de congés parentaux et ce serait le moment indiqué pour faire la transition dans notre emploi.
    Un mois avant l’accouchement, mon épouse bénéficie de son congé qui durera plusieurs mois après l’accouchement.
    Je profite pour faire un voyage exploratoire de quarante huit (48) heures à Ottawa et un autre de la même durée à Toronto.
    Début décembre, la famille s’agrandit avec un nouveau venu. Deux mois après l’accouchement, madame reprend peu à peu sa place dans les tâches domestiques. C’est en ce moment que je commence mes recherches d’emploie en enseignement en Ontario. Pour ne pas être confronté à la question d’expérience canadienne comme dans mes premières recherches d’emploi au Québec, je décide aussi de rechercher un poste de tuteur dans les centres éducatifs et je m’inscris sur les sites internet de tutorat pour travailler en autonomie.
    Je prends mon congé parental pendant le mois de mars. Je suis invité à deux entrevues à North Bay et à Toronto. J’étais à la fin de mon congé et dans l’attente des résultats de ces entrevues, je suis sollicité par plusieurs parents pour l’encadrement de leurs enfants à domicile. Un centre éducatif à Montréal me ressort la question d’expérience Québécoise en enseignement. Cette fois ci j’ai dû exprimer ma désapprobation face à cette question. ‘’Si personne ne me donne la chance, je me fais cette expérience où ?’’ Les circonstances aidant, ils m’ont donné ma chance. Un de leurs enseignants tuteurs venait de les abandonner et il fallait quelqu’un urgemment pour le remplacer. Finalement, ce centre éducatif m’appelle pour travailler deux jours par semaine. Après deux semaines d’emploi, le centre me propose de prendre d’autres groupes d’élèves durant toute la semaine. La responsable me confie que les parents sont satisfaits des résultats de leurs enfants et qu’elle constate que j’ai la compétence de ma profession.
    Début avril, j’obtiens un poste à Toronto et un autre poste à Ottawa.
    3)      Le nouveau départ
    Je choisis d’aller à Toronto parce que j’avais réussi mon entrevue et je devais faire de la suppléance en attendant qu’un poste permanent répondant à mon profil se présente. Je pourrai occuper ce poste sur simple demande et au vu de mes qualifications. A Ottawa, j’ai été retenu sans entrevue et je devais faire de la suppléance et ‘’competir’’ encore pour un poste permanent.                                                                                                                                                           
    4)      Enseignant à Toronto
    Le mercredi 04 avril à 6h00 du matin, je quitte Montréal pour Toronto. Après 6h de route et 527 km au volant, je suis à Toronto. Mon tuteur qui doit m’accueillir pour mes premiers jours est à Mississauga, une ville à l’Ouest du grand Toronto.
    Je suis surpris par la beauté de cette petite ville. Les routes sont larges et bien entretenues. La ville respire un calme et donne envie d’y vivre. Elle contraste avec Toronto, qui ressemble à une grande ville américaine très mouvementée. Les réserves de mes deux premières visites à Toronto s’estompent avec la découverte de Mississauga.
    J’arrive à 13h30, je me repose et j’active ma page et mon numéro de téléphone sur le site internet du conseil scolaire pour lequel je devais travailler. Il est 17h et je reçois ma première affectation de suppléance pour le lendemain à 8h dans une école. Et ça ne s’arrêtera plus, j’ai travaillé comme ça tous les jours pendant deux (2) semaines.
    Le 20 Avril, je suis affecté dans une école pour un remplacement long terme. C'est-à-dire que je vais remplacer un professeur qui partait pour un congé de plusieurs jours. Les anciens me disent qu’il s’agit d’un test grandeur nature en vue de me donner un post permanent. Je ne devais pas décevoir. Je dois enseigner les mathématiques, la physique et l’informatique.
    Je me donne à fonds. Je profite de toutes les ressources mis à ma disposition. Je n’hésite pas à questionner les collègues. Je suis conscient que je n’avais pas fait de formation d’enseignant en Ontario, et je devais agir avec prudence et m’informer beaucoup.
    5)      Des cours d’éducation
    Depuis le 09 avril, je prenais des cours de perfectionnement en ligne dans une université d’Ontario. Ces cours étaient une mine d’or pour moi. Je ne lisais pas les documents de cours pour seulement répondre aux activités des professeurs, mais, surtout pour répondre à mes propres questions. Je finis mon contrat long terme en début juin et je reprends la suppléance journalière. Les vacances scolaires sont prévues le 28 juin 2018. Les postes permanents en enseignement pour la prochaine rentrée scolaire sont affichés. Je postule pour un poste qui me convient et je l’obtiens. Mon épouse devient membre de l’ordre des enseignants d’Ontario dans le mois de mai 2018.
    6)      La préparation d’un déménagement
    Toute la famille est retournée passé les vacances 2018 en Côte d’Ivoire. Nous revenons au Canada en fin août 2018. Je retourne à Toronto où j’occupe mon nouveau poste de professeur de sciences dans un établissement secondaire francophone. Mon épouse reste avec les enfants à Montréal pour terminer son congé parental.  
    En attendant le grand départ pour Toronto, mon épouse et moi prenons des cours d’éducation dans une université d’Ontario. En été prochain, la famille va déménager à Toronto.
    7)      Conclusion
    Depuis deux ans que nous sommes au Canada, nous sommes passés par beaucoup de sentiments et d’émotions. Nous avons eu des moments de réussite et de joie, mais aussi des moments de doute. Notre force réside dans notre capacité à rester focus sur notre objectif premier.
    J’espère que ce récit va aider plus d’une personne dans son projet.
    Bonne chance à tous.
  12. Merci
    sanogoabbc a reçu une réaction de mcromeo dans Famille immigrante africaine : deux ans au Canada     
    Dans mes deux précédentes publications, je vous rappelais nos TROIS PREMIERS MOIS et ensuite notre ‘’épopée’ de RECHERCHE D’EMPLOI à Montréal.
    Aujourd’hui je poursuis mon témoignage de notre immigration au Canada, deux ans après notre arrivée.
    Ma femme et moi sommes deux enseignants du secondaire venus de l’ Côte d’Ivoire et nous ambitionnons exercer dans notre domaine d’emploi au Canada : l’ENSEIGNEMENT. Avant notre départ de la Côte d’Ivoire, nous avons entamé notre procédure d’inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario. Les informations en notre possession nous assuraient de perspectives meilleures dans cette province.
    Dans cette publication je mettrai l’accent sur notre transition vers la profession enseignante.
    1)      Demande et obtention des permis d’enseigner
    Avant de quitter la Côte d’Ivoire, nous avions fait la première étape de notre inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario et avions réuni les documents qu’il nous fallait pour la demande de permis d’enseigner du Québec.
    Une fois au Canada et après la ‘’tempête’’ des surprises et difficultés des premiers mois, les premiers dollars que nous avons pu mettre de côté nous ont servi à finaliser nos procédures d’inscription à Ontario et à déposer notre demande du Québec.
    En Octobre 2017, j’obtiens mon certificat d’inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario. A partir de ce moment je suis apte à aller enseigner en Ontario. Mais, ma femme attend un nouveau membre de la famille et l’accouchement est prévu pour décembre. Toutes nos dates sont repoussées dans l’attente de cet heureux évènement.
    En Janvier 2018, mon épouse et moi obtenons notre admissibilité pour le permis d’enseigner du Québec et nous sommes invités à faire un test de français pour pouvoir enseigner au Québec.
    Cela faisait un an que nous sommes au Canada et nous sentons que les choses bougent.
    2)      La transition
    Vu que mon épouse était enceinte et qu’elle et moi travaillions, nous savons que nous allons bénéficier de congés parentaux et ce serait le moment indiqué pour faire la transition dans notre emploi.
    Un mois avant l’accouchement, mon épouse bénéficie de son congé qui durera plusieurs mois après l’accouchement.
    Je profite pour faire un voyage exploratoire de quarante huit (48) heures à Ottawa et un autre de la même durée à Toronto.
    Début décembre, la famille s’agrandit avec un nouveau venu. Deux mois après l’accouchement, madame reprend peu à peu sa place dans les tâches domestiques. C’est en ce moment que je commence mes recherches d’emploie en enseignement en Ontario. Pour ne pas être confronté à la question d’expérience canadienne comme dans mes premières recherches d’emploi au Québec, je décide aussi de rechercher un poste de tuteur dans les centres éducatifs et je m’inscris sur les sites internet de tutorat pour travailler en autonomie.
    Je prends mon congé parental pendant le mois de mars. Je suis invité à deux entrevues à North Bay et à Toronto. J’étais à la fin de mon congé et dans l’attente des résultats de ces entrevues, je suis sollicité par plusieurs parents pour l’encadrement de leurs enfants à domicile. Un centre éducatif à Montréal me ressort la question d’expérience Québécoise en enseignement. Cette fois ci j’ai dû exprimer ma désapprobation face à cette question. ‘’Si personne ne me donne la chance, je me fais cette expérience où ?’’ Les circonstances aidant, ils m’ont donné ma chance. Un de leurs enseignants tuteurs venait de les abandonner et il fallait quelqu’un urgemment pour le remplacer. Finalement, ce centre éducatif m’appelle pour travailler deux jours par semaine. Après deux semaines d’emploi, le centre me propose de prendre d’autres groupes d’élèves durant toute la semaine. La responsable me confie que les parents sont satisfaits des résultats de leurs enfants et qu’elle constate que j’ai la compétence de ma profession.
    Début avril, j’obtiens un poste à Toronto et un autre poste à Ottawa.
    3)      Le nouveau départ
    Je choisis d’aller à Toronto parce que j’avais réussi mon entrevue et je devais faire de la suppléance en attendant qu’un poste permanent répondant à mon profil se présente. Je pourrai occuper ce poste sur simple demande et au vu de mes qualifications. A Ottawa, j’ai été retenu sans entrevue et je devais faire de la suppléance et ‘’competir’’ encore pour un poste permanent.                                                                                                                                                           
    4)      Enseignant à Toronto
    Le mercredi 04 avril à 6h00 du matin, je quitte Montréal pour Toronto. Après 6h de route et 527 km au volant, je suis à Toronto. Mon tuteur qui doit m’accueillir pour mes premiers jours est à Mississauga, une ville à l’Ouest du grand Toronto.
    Je suis surpris par la beauté de cette petite ville. Les routes sont larges et bien entretenues. La ville respire un calme et donne envie d’y vivre. Elle contraste avec Toronto, qui ressemble à une grande ville américaine très mouvementée. Les réserves de mes deux premières visites à Toronto s’estompent avec la découverte de Mississauga.
    J’arrive à 13h30, je me repose et j’active ma page et mon numéro de téléphone sur le site internet du conseil scolaire pour lequel je devais travailler. Il est 17h et je reçois ma première affectation de suppléance pour le lendemain à 8h dans une école. Et ça ne s’arrêtera plus, j’ai travaillé comme ça tous les jours pendant deux (2) semaines.
    Le 20 Avril, je suis affecté dans une école pour un remplacement long terme. C'est-à-dire que je vais remplacer un professeur qui partait pour un congé de plusieurs jours. Les anciens me disent qu’il s’agit d’un test grandeur nature en vue de me donner un post permanent. Je ne devais pas décevoir. Je dois enseigner les mathématiques, la physique et l’informatique.
    Je me donne à fonds. Je profite de toutes les ressources mis à ma disposition. Je n’hésite pas à questionner les collègues. Je suis conscient que je n’avais pas fait de formation d’enseignant en Ontario, et je devais agir avec prudence et m’informer beaucoup.
    5)      Des cours d’éducation
    Depuis le 09 avril, je prenais des cours de perfectionnement en ligne dans une université d’Ontario. Ces cours étaient une mine d’or pour moi. Je ne lisais pas les documents de cours pour seulement répondre aux activités des professeurs, mais, surtout pour répondre à mes propres questions. Je finis mon contrat long terme en début juin et je reprends la suppléance journalière. Les vacances scolaires sont prévues le 28 juin 2018. Les postes permanents en enseignement pour la prochaine rentrée scolaire sont affichés. Je postule pour un poste qui me convient et je l’obtiens. Mon épouse devient membre de l’ordre des enseignants d’Ontario dans le mois de mai 2018.
    6)      La préparation d’un déménagement
    Toute la famille est retournée passé les vacances 2018 en Côte d’Ivoire. Nous revenons au Canada en fin août 2018. Je retourne à Toronto où j’occupe mon nouveau poste de professeur de sciences dans un établissement secondaire francophone. Mon épouse reste avec les enfants à Montréal pour terminer son congé parental.  
    En attendant le grand départ pour Toronto, mon épouse et moi prenons des cours d’éducation dans une université d’Ontario. En été prochain, la famille va déménager à Toronto.
    7)      Conclusion
    Depuis deux ans que nous sommes au Canada, nous sommes passés par beaucoup de sentiments et d’émotions. Nous avons eu des moments de réussite et de joie, mais aussi des moments de doute. Notre force réside dans notre capacité à rester focus sur notre objectif premier.
    J’espère que ce récit va aider plus d’une personne dans son projet.
    Bonne chance à tous.
  13. Merci
    sanogoabbc a reçu une réaction de Dauphina dans Famille immigrante africaine : deux ans au Canada     
    Dans mes deux précédentes publications, je vous rappelais nos TROIS PREMIERS MOIS et ensuite notre ‘’épopée’ de RECHERCHE D’EMPLOI à Montréal.
    Aujourd’hui je poursuis mon témoignage de notre immigration au Canada, deux ans après notre arrivée.
    Ma femme et moi sommes deux enseignants du secondaire venus de l’ Côte d’Ivoire et nous ambitionnons exercer dans notre domaine d’emploi au Canada : l’ENSEIGNEMENT. Avant notre départ de la Côte d’Ivoire, nous avons entamé notre procédure d’inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario. Les informations en notre possession nous assuraient de perspectives meilleures dans cette province.
    Dans cette publication je mettrai l’accent sur notre transition vers la profession enseignante.
    1)      Demande et obtention des permis d’enseigner
    Avant de quitter la Côte d’Ivoire, nous avions fait la première étape de notre inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario et avions réuni les documents qu’il nous fallait pour la demande de permis d’enseigner du Québec.
    Une fois au Canada et après la ‘’tempête’’ des surprises et difficultés des premiers mois, les premiers dollars que nous avons pu mettre de côté nous ont servi à finaliser nos procédures d’inscription à Ontario et à déposer notre demande du Québec.
    En Octobre 2017, j’obtiens mon certificat d’inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario. A partir de ce moment je suis apte à aller enseigner en Ontario. Mais, ma femme attend un nouveau membre de la famille et l’accouchement est prévu pour décembre. Toutes nos dates sont repoussées dans l’attente de cet heureux évènement.
    En Janvier 2018, mon épouse et moi obtenons notre admissibilité pour le permis d’enseigner du Québec et nous sommes invités à faire un test de français pour pouvoir enseigner au Québec.
    Cela faisait un an que nous sommes au Canada et nous sentons que les choses bougent.
    2)      La transition
    Vu que mon épouse était enceinte et qu’elle et moi travaillions, nous savons que nous allons bénéficier de congés parentaux et ce serait le moment indiqué pour faire la transition dans notre emploi.
    Un mois avant l’accouchement, mon épouse bénéficie de son congé qui durera plusieurs mois après l’accouchement.
    Je profite pour faire un voyage exploratoire de quarante huit (48) heures à Ottawa et un autre de la même durée à Toronto.
    Début décembre, la famille s’agrandit avec un nouveau venu. Deux mois après l’accouchement, madame reprend peu à peu sa place dans les tâches domestiques. C’est en ce moment que je commence mes recherches d’emploie en enseignement en Ontario. Pour ne pas être confronté à la question d’expérience canadienne comme dans mes premières recherches d’emploi au Québec, je décide aussi de rechercher un poste de tuteur dans les centres éducatifs et je m’inscris sur les sites internet de tutorat pour travailler en autonomie.
    Je prends mon congé parental pendant le mois de mars. Je suis invité à deux entrevues à North Bay et à Toronto. J’étais à la fin de mon congé et dans l’attente des résultats de ces entrevues, je suis sollicité par plusieurs parents pour l’encadrement de leurs enfants à domicile. Un centre éducatif à Montréal me ressort la question d’expérience Québécoise en enseignement. Cette fois ci j’ai dû exprimer ma désapprobation face à cette question. ‘’Si personne ne me donne la chance, je me fais cette expérience où ?’’ Les circonstances aidant, ils m’ont donné ma chance. Un de leurs enseignants tuteurs venait de les abandonner et il fallait quelqu’un urgemment pour le remplacer. Finalement, ce centre éducatif m’appelle pour travailler deux jours par semaine. Après deux semaines d’emploi, le centre me propose de prendre d’autres groupes d’élèves durant toute la semaine. La responsable me confie que les parents sont satisfaits des résultats de leurs enfants et qu’elle constate que j’ai la compétence de ma profession.
    Début avril, j’obtiens un poste à Toronto et un autre poste à Ottawa.
    3)      Le nouveau départ
    Je choisis d’aller à Toronto parce que j’avais réussi mon entrevue et je devais faire de la suppléance en attendant qu’un poste permanent répondant à mon profil se présente. Je pourrai occuper ce poste sur simple demande et au vu de mes qualifications. A Ottawa, j’ai été retenu sans entrevue et je devais faire de la suppléance et ‘’competir’’ encore pour un poste permanent.                                                                                                                                                           
    4)      Enseignant à Toronto
    Le mercredi 04 avril à 6h00 du matin, je quitte Montréal pour Toronto. Après 6h de route et 527 km au volant, je suis à Toronto. Mon tuteur qui doit m’accueillir pour mes premiers jours est à Mississauga, une ville à l’Ouest du grand Toronto.
    Je suis surpris par la beauté de cette petite ville. Les routes sont larges et bien entretenues. La ville respire un calme et donne envie d’y vivre. Elle contraste avec Toronto, qui ressemble à une grande ville américaine très mouvementée. Les réserves de mes deux premières visites à Toronto s’estompent avec la découverte de Mississauga.
    J’arrive à 13h30, je me repose et j’active ma page et mon numéro de téléphone sur le site internet du conseil scolaire pour lequel je devais travailler. Il est 17h et je reçois ma première affectation de suppléance pour le lendemain à 8h dans une école. Et ça ne s’arrêtera plus, j’ai travaillé comme ça tous les jours pendant deux (2) semaines.
    Le 20 Avril, je suis affecté dans une école pour un remplacement long terme. C'est-à-dire que je vais remplacer un professeur qui partait pour un congé de plusieurs jours. Les anciens me disent qu’il s’agit d’un test grandeur nature en vue de me donner un post permanent. Je ne devais pas décevoir. Je dois enseigner les mathématiques, la physique et l’informatique.
    Je me donne à fonds. Je profite de toutes les ressources mis à ma disposition. Je n’hésite pas à questionner les collègues. Je suis conscient que je n’avais pas fait de formation d’enseignant en Ontario, et je devais agir avec prudence et m’informer beaucoup.
    5)      Des cours d’éducation
    Depuis le 09 avril, je prenais des cours de perfectionnement en ligne dans une université d’Ontario. Ces cours étaient une mine d’or pour moi. Je ne lisais pas les documents de cours pour seulement répondre aux activités des professeurs, mais, surtout pour répondre à mes propres questions. Je finis mon contrat long terme en début juin et je reprends la suppléance journalière. Les vacances scolaires sont prévues le 28 juin 2018. Les postes permanents en enseignement pour la prochaine rentrée scolaire sont affichés. Je postule pour un poste qui me convient et je l’obtiens. Mon épouse devient membre de l’ordre des enseignants d’Ontario dans le mois de mai 2018.
    6)      La préparation d’un déménagement
    Toute la famille est retournée passé les vacances 2018 en Côte d’Ivoire. Nous revenons au Canada en fin août 2018. Je retourne à Toronto où j’occupe mon nouveau poste de professeur de sciences dans un établissement secondaire francophone. Mon épouse reste avec les enfants à Montréal pour terminer son congé parental.  
    En attendant le grand départ pour Toronto, mon épouse et moi prenons des cours d’éducation dans une université d’Ontario. En été prochain, la famille va déménager à Toronto.
    7)      Conclusion
    Depuis deux ans que nous sommes au Canada, nous sommes passés par beaucoup de sentiments et d’émotions. Nous avons eu des moments de réussite et de joie, mais aussi des moments de doute. Notre force réside dans notre capacité à rester focus sur notre objectif premier.
    J’espère que ce récit va aider plus d’une personne dans son projet.
    Bonne chance à tous.
  14. Merci
    sanogoabbc a reçu une réaction de Nad_17 dans Famille immigrante africaine : deux ans au Canada     
    Dans mes deux précédentes publications, je vous rappelais nos TROIS PREMIERS MOIS et ensuite notre ‘’épopée’ de RECHERCHE D’EMPLOI à Montréal.
    Aujourd’hui je poursuis mon témoignage de notre immigration au Canada, deux ans après notre arrivée.
    Ma femme et moi sommes deux enseignants du secondaire venus de l’ Côte d’Ivoire et nous ambitionnons exercer dans notre domaine d’emploi au Canada : l’ENSEIGNEMENT. Avant notre départ de la Côte d’Ivoire, nous avons entamé notre procédure d’inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario. Les informations en notre possession nous assuraient de perspectives meilleures dans cette province.
    Dans cette publication je mettrai l’accent sur notre transition vers la profession enseignante.
    1)      Demande et obtention des permis d’enseigner
    Avant de quitter la Côte d’Ivoire, nous avions fait la première étape de notre inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario et avions réuni les documents qu’il nous fallait pour la demande de permis d’enseigner du Québec.
    Une fois au Canada et après la ‘’tempête’’ des surprises et difficultés des premiers mois, les premiers dollars que nous avons pu mettre de côté nous ont servi à finaliser nos procédures d’inscription à Ontario et à déposer notre demande du Québec.
    En Octobre 2017, j’obtiens mon certificat d’inscription à l’ordre des enseignants d’Ontario. A partir de ce moment je suis apte à aller enseigner en Ontario. Mais, ma femme attend un nouveau membre de la famille et l’accouchement est prévu pour décembre. Toutes nos dates sont repoussées dans l’attente de cet heureux évènement.
    En Janvier 2018, mon épouse et moi obtenons notre admissibilité pour le permis d’enseigner du Québec et nous sommes invités à faire un test de français pour pouvoir enseigner au Québec.
    Cela faisait un an que nous sommes au Canada et nous sentons que les choses bougent.
    2)      La transition
    Vu que mon épouse était enceinte et qu’elle et moi travaillions, nous savons que nous allons bénéficier de congés parentaux et ce serait le moment indiqué pour faire la transition dans notre emploi.
    Un mois avant l’accouchement, mon épouse bénéficie de son congé qui durera plusieurs mois après l’accouchement.
    Je profite pour faire un voyage exploratoire de quarante huit (48) heures à Ottawa et un autre de la même durée à Toronto.
    Début décembre, la famille s’agrandit avec un nouveau venu. Deux mois après l’accouchement, madame reprend peu à peu sa place dans les tâches domestiques. C’est en ce moment que je commence mes recherches d’emploie en enseignement en Ontario. Pour ne pas être confronté à la question d’expérience canadienne comme dans mes premières recherches d’emploi au Québec, je décide aussi de rechercher un poste de tuteur dans les centres éducatifs et je m’inscris sur les sites internet de tutorat pour travailler en autonomie.
    Je prends mon congé parental pendant le mois de mars. Je suis invité à deux entrevues à North Bay et à Toronto. J’étais à la fin de mon congé et dans l’attente des résultats de ces entrevues, je suis sollicité par plusieurs parents pour l’encadrement de leurs enfants à domicile. Un centre éducatif à Montréal me ressort la question d’expérience Québécoise en enseignement. Cette fois ci j’ai dû exprimer ma désapprobation face à cette question. ‘’Si personne ne me donne la chance, je me fais cette expérience où ?’’ Les circonstances aidant, ils m’ont donné ma chance. Un de leurs enseignants tuteurs venait de les abandonner et il fallait quelqu’un urgemment pour le remplacer. Finalement, ce centre éducatif m’appelle pour travailler deux jours par semaine. Après deux semaines d’emploi, le centre me propose de prendre d’autres groupes d’élèves durant toute la semaine. La responsable me confie que les parents sont satisfaits des résultats de leurs enfants et qu’elle constate que j’ai la compétence de ma profession.
    Début avril, j’obtiens un poste à Toronto et un autre poste à Ottawa.
    3)      Le nouveau départ
    Je choisis d’aller à Toronto parce que j’avais réussi mon entrevue et je devais faire de la suppléance en attendant qu’un poste permanent répondant à mon profil se présente. Je pourrai occuper ce poste sur simple demande et au vu de mes qualifications. A Ottawa, j’ai été retenu sans entrevue et je devais faire de la suppléance et ‘’competir’’ encore pour un poste permanent.                                                                                                                                                           
    4)      Enseignant à Toronto
    Le mercredi 04 avril à 6h00 du matin, je quitte Montréal pour Toronto. Après 6h de route et 527 km au volant, je suis à Toronto. Mon tuteur qui doit m’accueillir pour mes premiers jours est à Mississauga, une ville à l’Ouest du grand Toronto.
    Je suis surpris par la beauté de cette petite ville. Les routes sont larges et bien entretenues. La ville respire un calme et donne envie d’y vivre. Elle contraste avec Toronto, qui ressemble à une grande ville américaine très mouvementée. Les réserves de mes deux premières visites à Toronto s’estompent avec la découverte de Mississauga.
    J’arrive à 13h30, je me repose et j’active ma page et mon numéro de téléphone sur le site internet du conseil scolaire pour lequel je devais travailler. Il est 17h et je reçois ma première affectation de suppléance pour le lendemain à 8h dans une école. Et ça ne s’arrêtera plus, j’ai travaillé comme ça tous les jours pendant deux (2) semaines.
    Le 20 Avril, je suis affecté dans une école pour un remplacement long terme. C'est-à-dire que je vais remplacer un professeur qui partait pour un congé de plusieurs jours. Les anciens me disent qu’il s’agit d’un test grandeur nature en vue de me donner un post permanent. Je ne devais pas décevoir. Je dois enseigner les mathématiques, la physique et l’informatique.
    Je me donne à fonds. Je profite de toutes les ressources mis à ma disposition. Je n’hésite pas à questionner les collègues. Je suis conscient que je n’avais pas fait de formation d’enseignant en Ontario, et je devais agir avec prudence et m’informer beaucoup.
    5)      Des cours d’éducation
    Depuis le 09 avril, je prenais des cours de perfectionnement en ligne dans une université d’Ontario. Ces cours étaient une mine d’or pour moi. Je ne lisais pas les documents de cours pour seulement répondre aux activités des professeurs, mais, surtout pour répondre à mes propres questions. Je finis mon contrat long terme en début juin et je reprends la suppléance journalière. Les vacances scolaires sont prévues le 28 juin 2018. Les postes permanents en enseignement pour la prochaine rentrée scolaire sont affichés. Je postule pour un poste qui me convient et je l’obtiens. Mon épouse devient membre de l’ordre des enseignants d’Ontario dans le mois de mai 2018.
    6)      La préparation d’un déménagement
    Toute la famille est retournée passé les vacances 2018 en Côte d’Ivoire. Nous revenons au Canada en fin août 2018. Je retourne à Toronto où j’occupe mon nouveau poste de professeur de sciences dans un établissement secondaire francophone. Mon épouse reste avec les enfants à Montréal pour terminer son congé parental.  
    En attendant le grand départ pour Toronto, mon épouse et moi prenons des cours d’éducation dans une université d’Ontario. En été prochain, la famille va déménager à Toronto.
    7)      Conclusion
    Depuis deux ans que nous sommes au Canada, nous sommes passés par beaucoup de sentiments et d’émotions. Nous avons eu des moments de réussite et de joie, mais aussi des moments de doute. Notre force réside dans notre capacité à rester focus sur notre objectif premier.
    J’espère que ce récit va aider plus d’une personne dans son projet.
    Bonne chance à tous.
  15. J'aime
    sanogoabbc a réagi à Penetang dans Famille immigrante africaine : deux ans au Canada     
    Pour le Conseil scolaire des écoles de langue française à Toronto et sa région (Toronto et la région sud-est de la province inclus) la grille des salaires annuels est la même pour les enseignants suppléants à long terme et pour les permanents.
    Le salaire annuel brut pour un enseignant qualifié débutant catégorie A2 et 0 (zéro) année d'expérience : 49 352.00$ brut à compter du 01.02.2019 (1er février 2019).
    Le niveau du salaire annuel des enseignants est fixé selon les critères établis par le COEQ Conseil Ontarien d'Evaluation des Qualifications. Il y a 3 niveaux de salaire : A2, A3 et A4 (A2 est le salaire de débutant, A4 correspond au maximum).
    Sur la grille des salaires annuels bruts, les années d'expérience vont de 0 à 11 années (11 années est le maximum).
    A compter du 01.02.2019 (1er février 2019) le salaire annuel brut pour un enseignant qualifié ayant 11 années d'expérience (et plus) reconnues s'élèvera à 99 438.00$ brut.
     
  16. J'aime
    sanogoabbc a réagi à Lignan dans Famille immigrante africaine : deux ans au Canada     
    Bravo et juste beaucoup de courage. Les choses s'annoncent bien pour vous.
  17. J'aime
    sanogoabbc a reçu une réaction de Arob@se dans Les premiers mois d'une famille immigrante africaine   
    Comme promis je viens vous relater mes premières recherches d’emploi.
    Je vous explique en trois séquences. D’abord je retracerai nos parcours en emploi jusqu’à ce jour, mon épouse et moi. Ensuite je ferai des observations et enfin je donnerai mon opinion sur ce que nous vivons.
    1)      L’EMPLOI
    Je rappel que nous sommes deux enseignants du secondaire, mon épouse et moi.
    Avant notre arrivée nous savions exactement ce qu’il nous faut faire pour enseigner au Québec et ailleurs au Canada. Nous savions aussi, qu’il y aura une attente relativement longue pour avoir le permis du Québec ou d’autres provinces.
    Fort de ces informations que nous avons commencé nos inscriptions à l’ordre des enseignants d’Ontario avant notre départ pour le Canada. Et une fois surplace nous envisagions introduire la demande de permis du Québec, bien que l’enseignement au Québec ne me tente pas, mais mon épouse oui. Ainsi dans l’attente de nos certificats d’inscription de l’ordre des enseignants d’Ontario, nous avons fait le choix de rechercher d’autres emplois.
    1er emploi
    Deux semaines après notre arrivée, nous avons déposé nos CV dans une vingtaine  structures. Nous avons été appelés chacun par une structure. Mais les horaires rotatifs de travail qu’ils nous proposaient ne nous arrangeaient pas.
    Finalement, après deux semaines de recherches infructueuses, je m’inscrits dans une agence de placement. Les agences de placement sont des structures qui ont généralement des postes « d’emplois généraux », qui sont des emplois pour travailleurs non qualifiés. Ce sont généralement des emplois en manufacture.
    Je m’inscrits dans deux agences un vendredi matin et le vendredi soir j’ai deux propositions d’emploi pour le lundi matin. Je décide de répondre au plus offrant. Le rendez-vous est pris pour le lundi 27 Février 2017 à 6h30.
    Le lundi, une neige abondante met mon bus en retard et j’arrive à l’agence avec cinq (5) minutes de retard. C’était le prétexte tout trouvé par l’agence pour me dire que je venais de rater le post proposé et qu’il fallait accepter un autre boulot : LE DENEIGEMENT.
    Nous étions six (6) personnes dans la même situation. Nous avons compris plus tard que l’agence avait rusée avec nous pour nous donner un emploi pénible en lieu e place de l’emploi qu’elle nous avait proposé.
    L’agence nous propose d’accepter le déneigement et que dès la fin de ce contrat elle nous donnera un autre boulot permanent plus tranquille. J’ai fait le déneigement une journée et j’ai décliné au soir du premier jour. Vous comprendrez aisément pourquoi.
    2ème emploi
    Après une semaine d’attente et d’inscription auprès de trois autres agences, je suis placé auprès d’une entreprise de boulangerie-pâtisserie. C’était un travail de nuit, bien payé. Je l’ai fait pendant une semaine et j’ai arrêté. Pour cause : j’habite à Montréal et l’entreprise est situer à Boucherville. Je devais  quitter mon domicile à 16h et rentrer le lendemain à 9h. Je ne voyais plus mes enfants. Ils partaient à l’école et à la garderie entre 7h et 8h et en revenaient entre 17h et 18h. Aussi, mon épouse ne pouvait plus travailler puisqu’elle devait être disponible pour déposer et reprendre les enfants.
    3ème emplois
    Une autre agence me propose un autre emploi dans un entrepôt d’un super-marché. Un travail très pénible, car il fallait soulever des charges de plus de 20 kg pendant tous la journée. J’ai fait un mois et j’ai arrêté aussi. Pendant ce temps mon épouse travaillait chez un opticien, dans la vente de lunettes.
    Le fait que mon épouse travaillait maintenant m’a permis de pouvoir choisir un emploi avec plus de calme.
    4ème emploi
    L’agence qui m’avait offert l’emploi à la boulangerie me propose un emploi dans une entreprise de fabrication de polystyrène. Elle m’informe, que je corresponds au profil puisque j’ai fait des études de chimie.  
    Je me présente au lieu de travail un mercredi soir. C’était un travail de soir. Je commençais à 15h30 min et terminais à minuit. J’ai travaillé pendant trois mois. J’y ai travaillé en tant que commis. Le travail consistait en tout sauf à faire de la chimie. Le travail était trop physique et dans un environnement de gestion des ressources humaines approximative.
    Pendant que j’y étais je cherchais toujours un emploi se rapprochant du domaine de l’enseignement.
    Le 15 juin 2017, j’ai la proposition d’une agence pour travailler dans une maison de distribution de livres. Je m’informe sur l’entreprise et je trouve que ce boulot me conviendrait plus que celui que j’exerce.
    5ème emploi
    Depuis le 16 juin, je suis dans cette entreprise de distribution de livres.
    Aussi, depuis le 15 juin, mon épouse a été animatrice dans un camp d’été dans l’encadrement des enfants. Elle avait obtenu ce boulot suite à une petite formation de deux semaines et un réseau d’amis.
    Ce travail ayant pris fin avec les vacances, elle est actuellement intervenante dans une garderie.
    MES OBSERVATIONS
    Pendant les trois (3) premiers mois où nous n’avons pas les allocations et aides du gouvernement, nous traversons un moment de pression financière. Cette période est un moment de fragilité et de doute.
    -          En tant que nouveaux arrivants qui cherchent un emploi qui n’est pas de son domaine, les gens ne nous proposent que des emplois que tout le monde refuse.
    -          Dans ces moments de doute, beaucoup de personnes vous proposeront des reconversions que vous n’avez pas prévues. Nous avons évité de prendre toute décision dans ces moments là.
    -          Pour un couple avec enfants venant d’Afrique, nous avons remarqué que la gestion familiale est très différente. L’un des parents devra être toujours disponible pour les enfants quand l’autre ne l’est pas. Il faut conjuguer cela avec toutes vos activités et emplois.
    -          Vous observerez de nombreuses annonces d’emplois sur internet et dans les journaux. Lorsque vous allez déposer vos CV chez un employeur, vous êtes accueilli chaleureusement et avec beaucoup de courtoisie. Certains vous diront que vous n’avez pas d’expérience Canadienne (ce qui est un refus poli). D’autres vous diront de rester à l’écoute pour une période donnée  (de 3 à 15 jours) où vous pourrez être appelé pour entrevue. Et vous n’êtes jamais appelés.
    -          Pour un premier emploi, j’observe que la plus part des immigrants (surtout africains) passe par les emplois généraux en manufacture.
    -          Le milieu de la manufacture et les entrepôts  sont le premier contact avec l’emploi pour beaucoup d’immigrants africains. Les caractéristiques de ce milieu peuvent conduire à prendre des décisions imprévues dans votre projet d’immigration.                                           Pour un diplômé ou universitaire africain, vous vous retrouverez avec d’autres immigrants qui ont un niveau scolaire inférieur. Certains ont fait le choix de ces emplois. D’autres y ont été contraint pour divers raisons : nouveaux arrivants ; formations inadaptées ; formations fait au Québec et n’ayant pas eu d’emploi…                                          Chacun vous donnera des conseils pour votre intégration selon son expérience et son statut. En général, vous aurez affaire à des personnes qui sont très amers avec le Canada et l’immigration.
    -          Je rappelle qu’il faut savoir ce que l’on vient faire au Canada pour résister à certains conseils et histoires de vie.     
    MON OPINION
    Mon épouse et moi sommes des immigrants africains universitaires et issus de la classe moyenne de notre pays. En gros, nous ressemblons à la majorité des immigrants africains qui arrivent au Canada.
    -          Les débuts sont durs et même ceux qui ont réussi vous le diront. Mais pas pire que ce que nous imaginions.
    -          Qu’est ce qui nous retient malgré ces moments difficiles ?                                                                    1) Seul l’environnement du travail (temporaire) et le climat (hiver rude) peuvent vous atteindre le moral. Par contre, l’environnement de vie est à des années lumière de notre milieu de vie en Afrique. Notre fils va dans  une école que nous ne pourrons pas lui offrir et qui correspond largement à nos attentes. Nous sommes plus en sécurité et nous voyons l’avenir avec plus de sérénité pour nous et nos enfants. Nous rappelons que nous venons de la Côte d’Ivoire. Pour qui connait nos actualités des quinze dernières années, me comprendra.
    2)      Financièrement. Dès nos premiers emplois, nous arrivons à assurer nos besoins minimaux et à payer nos factures. Nous arrivons aisément à combler les besoins de nos parents (vieux) comme nous le faisions quand nous étions en fonction en Afrique. Notre niveau d’épargne est resté presqu’identique que celle du pays.
    3)      L’emploi : Nous avons des bonnes perspectives de notre acceptation dans l’ordre des enseignants d’Ontario. Nos amis qui nous ont devancés dans cette démarche ont été acceptés dans les mêmes conditions que nous. Certains sont en fonctions, d’autres en formation.  
    -          Bien que mal vu par certains conseillers en emploi, les agences de placements sont plus rapides et plus disponibles pour trouver de l’emploi aux nouveaux arrivants africains que beaucoup d’entreprises.    
     
    CONCLUSION
     
    Je dirai à tous ceux qui viennent de lire ce témoignage et particulièrement aux futurs immigrants venant d’Afrique, que les débuts peuvent ne pas être faciles, mais l’espoir est grand.  
    On pourra passer par beaucoup de sentiments. Mais, il faut avoir ces plans et ses objectifs en tête.
    Enfin, il est bon d’écouter tous les conseils, mais il ne faut pas tout expérimenter. Vous aurez besoins d’une grande lucidité.
    Pour le moment rien n’est sûr pour nous, mais nous gardons l’espoir et restons ferme sur nos objectifs.        
  18. Merci
    sanogoabbc a reçu une réaction de Pyquerton dans Les premiers mois d'une famille immigrante africaine   
    Comme promis je viens vous relater mes premières recherches d’emploi.
    Je vous explique en trois séquences. D’abord je retracerai nos parcours en emploi jusqu’à ce jour, mon épouse et moi. Ensuite je ferai des observations et enfin je donnerai mon opinion sur ce que nous vivons.
    1)      L’EMPLOI
    Je rappel que nous sommes deux enseignants du secondaire, mon épouse et moi.
    Avant notre arrivée nous savions exactement ce qu’il nous faut faire pour enseigner au Québec et ailleurs au Canada. Nous savions aussi, qu’il y aura une attente relativement longue pour avoir le permis du Québec ou d’autres provinces.
    Fort de ces informations que nous avons commencé nos inscriptions à l’ordre des enseignants d’Ontario avant notre départ pour le Canada. Et une fois surplace nous envisagions introduire la demande de permis du Québec, bien que l’enseignement au Québec ne me tente pas, mais mon épouse oui. Ainsi dans l’attente de nos certificats d’inscription de l’ordre des enseignants d’Ontario, nous avons fait le choix de rechercher d’autres emplois.
    1er emploi
    Deux semaines après notre arrivée, nous avons déposé nos CV dans une vingtaine  structures. Nous avons été appelés chacun par une structure. Mais les horaires rotatifs de travail qu’ils nous proposaient ne nous arrangeaient pas.
    Finalement, après deux semaines de recherches infructueuses, je m’inscrits dans une agence de placement. Les agences de placement sont des structures qui ont généralement des postes « d’emplois généraux », qui sont des emplois pour travailleurs non qualifiés. Ce sont généralement des emplois en manufacture.
    Je m’inscrits dans deux agences un vendredi matin et le vendredi soir j’ai deux propositions d’emploi pour le lundi matin. Je décide de répondre au plus offrant. Le rendez-vous est pris pour le lundi 27 Février 2017 à 6h30.
    Le lundi, une neige abondante met mon bus en retard et j’arrive à l’agence avec cinq (5) minutes de retard. C’était le prétexte tout trouvé par l’agence pour me dire que je venais de rater le post proposé et qu’il fallait accepter un autre boulot : LE DENEIGEMENT.
    Nous étions six (6) personnes dans la même situation. Nous avons compris plus tard que l’agence avait rusée avec nous pour nous donner un emploi pénible en lieu e place de l’emploi qu’elle nous avait proposé.
    L’agence nous propose d’accepter le déneigement et que dès la fin de ce contrat elle nous donnera un autre boulot permanent plus tranquille. J’ai fait le déneigement une journée et j’ai décliné au soir du premier jour. Vous comprendrez aisément pourquoi.
    2ème emploi
    Après une semaine d’attente et d’inscription auprès de trois autres agences, je suis placé auprès d’une entreprise de boulangerie-pâtisserie. C’était un travail de nuit, bien payé. Je l’ai fait pendant une semaine et j’ai arrêté. Pour cause : j’habite à Montréal et l’entreprise est situer à Boucherville. Je devais  quitter mon domicile à 16h et rentrer le lendemain à 9h. Je ne voyais plus mes enfants. Ils partaient à l’école et à la garderie entre 7h et 8h et en revenaient entre 17h et 18h. Aussi, mon épouse ne pouvait plus travailler puisqu’elle devait être disponible pour déposer et reprendre les enfants.
    3ème emplois
    Une autre agence me propose un autre emploi dans un entrepôt d’un super-marché. Un travail très pénible, car il fallait soulever des charges de plus de 20 kg pendant tous la journée. J’ai fait un mois et j’ai arrêté aussi. Pendant ce temps mon épouse travaillait chez un opticien, dans la vente de lunettes.
    Le fait que mon épouse travaillait maintenant m’a permis de pouvoir choisir un emploi avec plus de calme.
    4ème emploi
    L’agence qui m’avait offert l’emploi à la boulangerie me propose un emploi dans une entreprise de fabrication de polystyrène. Elle m’informe, que je corresponds au profil puisque j’ai fait des études de chimie.  
    Je me présente au lieu de travail un mercredi soir. C’était un travail de soir. Je commençais à 15h30 min et terminais à minuit. J’ai travaillé pendant trois mois. J’y ai travaillé en tant que commis. Le travail consistait en tout sauf à faire de la chimie. Le travail était trop physique et dans un environnement de gestion des ressources humaines approximative.
    Pendant que j’y étais je cherchais toujours un emploi se rapprochant du domaine de l’enseignement.
    Le 15 juin 2017, j’ai la proposition d’une agence pour travailler dans une maison de distribution de livres. Je m’informe sur l’entreprise et je trouve que ce boulot me conviendrait plus que celui que j’exerce.
    5ème emploi
    Depuis le 16 juin, je suis dans cette entreprise de distribution de livres.
    Aussi, depuis le 15 juin, mon épouse a été animatrice dans un camp d’été dans l’encadrement des enfants. Elle avait obtenu ce boulot suite à une petite formation de deux semaines et un réseau d’amis.
    Ce travail ayant pris fin avec les vacances, elle est actuellement intervenante dans une garderie.
    MES OBSERVATIONS
    Pendant les trois (3) premiers mois où nous n’avons pas les allocations et aides du gouvernement, nous traversons un moment de pression financière. Cette période est un moment de fragilité et de doute.
    -          En tant que nouveaux arrivants qui cherchent un emploi qui n’est pas de son domaine, les gens ne nous proposent que des emplois que tout le monde refuse.
    -          Dans ces moments de doute, beaucoup de personnes vous proposeront des reconversions que vous n’avez pas prévues. Nous avons évité de prendre toute décision dans ces moments là.
    -          Pour un couple avec enfants venant d’Afrique, nous avons remarqué que la gestion familiale est très différente. L’un des parents devra être toujours disponible pour les enfants quand l’autre ne l’est pas. Il faut conjuguer cela avec toutes vos activités et emplois.
    -          Vous observerez de nombreuses annonces d’emplois sur internet et dans les journaux. Lorsque vous allez déposer vos CV chez un employeur, vous êtes accueilli chaleureusement et avec beaucoup de courtoisie. Certains vous diront que vous n’avez pas d’expérience Canadienne (ce qui est un refus poli). D’autres vous diront de rester à l’écoute pour une période donnée  (de 3 à 15 jours) où vous pourrez être appelé pour entrevue. Et vous n’êtes jamais appelés.
    -          Pour un premier emploi, j’observe que la plus part des immigrants (surtout africains) passe par les emplois généraux en manufacture.
    -          Le milieu de la manufacture et les entrepôts  sont le premier contact avec l’emploi pour beaucoup d’immigrants africains. Les caractéristiques de ce milieu peuvent conduire à prendre des décisions imprévues dans votre projet d’immigration.                                           Pour un diplômé ou universitaire africain, vous vous retrouverez avec d’autres immigrants qui ont un niveau scolaire inférieur. Certains ont fait le choix de ces emplois. D’autres y ont été contraint pour divers raisons : nouveaux arrivants ; formations inadaptées ; formations fait au Québec et n’ayant pas eu d’emploi…                                          Chacun vous donnera des conseils pour votre intégration selon son expérience et son statut. En général, vous aurez affaire à des personnes qui sont très amers avec le Canada et l’immigration.
    -          Je rappelle qu’il faut savoir ce que l’on vient faire au Canada pour résister à certains conseils et histoires de vie.     
    MON OPINION
    Mon épouse et moi sommes des immigrants africains universitaires et issus de la classe moyenne de notre pays. En gros, nous ressemblons à la majorité des immigrants africains qui arrivent au Canada.
    -          Les débuts sont durs et même ceux qui ont réussi vous le diront. Mais pas pire que ce que nous imaginions.
    -          Qu’est ce qui nous retient malgré ces moments difficiles ?                                                                    1) Seul l’environnement du travail (temporaire) et le climat (hiver rude) peuvent vous atteindre le moral. Par contre, l’environnement de vie est à des années lumière de notre milieu de vie en Afrique. Notre fils va dans  une école que nous ne pourrons pas lui offrir et qui correspond largement à nos attentes. Nous sommes plus en sécurité et nous voyons l’avenir avec plus de sérénité pour nous et nos enfants. Nous rappelons que nous venons de la Côte d’Ivoire. Pour qui connait nos actualités des quinze dernières années, me comprendra.
    2)      Financièrement. Dès nos premiers emplois, nous arrivons à assurer nos besoins minimaux et à payer nos factures. Nous arrivons aisément à combler les besoins de nos parents (vieux) comme nous le faisions quand nous étions en fonction en Afrique. Notre niveau d’épargne est resté presqu’identique que celle du pays.
    3)      L’emploi : Nous avons des bonnes perspectives de notre acceptation dans l’ordre des enseignants d’Ontario. Nos amis qui nous ont devancés dans cette démarche ont été acceptés dans les mêmes conditions que nous. Certains sont en fonctions, d’autres en formation.  
    -          Bien que mal vu par certains conseillers en emploi, les agences de placements sont plus rapides et plus disponibles pour trouver de l’emploi aux nouveaux arrivants africains que beaucoup d’entreprises.    
     
    CONCLUSION
     
    Je dirai à tous ceux qui viennent de lire ce témoignage et particulièrement aux futurs immigrants venant d’Afrique, que les débuts peuvent ne pas être faciles, mais l’espoir est grand.  
    On pourra passer par beaucoup de sentiments. Mais, il faut avoir ces plans et ses objectifs en tête.
    Enfin, il est bon d’écouter tous les conseils, mais il ne faut pas tout expérimenter. Vous aurez besoins d’une grande lucidité.
    Pour le moment rien n’est sûr pour nous, mais nous gardons l’espoir et restons ferme sur nos objectifs.        
  19. Merci
    sanogoabbc a reçu une réaction de Mouna42 dans Les premiers mois d'une famille immigrante africaine   
    Comme promis je viens vous relater mes premières recherches d’emploi.
    Je vous explique en trois séquences. D’abord je retracerai nos parcours en emploi jusqu’à ce jour, mon épouse et moi. Ensuite je ferai des observations et enfin je donnerai mon opinion sur ce que nous vivons.
    1)      L’EMPLOI
    Je rappel que nous sommes deux enseignants du secondaire, mon épouse et moi.
    Avant notre arrivée nous savions exactement ce qu’il nous faut faire pour enseigner au Québec et ailleurs au Canada. Nous savions aussi, qu’il y aura une attente relativement longue pour avoir le permis du Québec ou d’autres provinces.
    Fort de ces informations que nous avons commencé nos inscriptions à l’ordre des enseignants d’Ontario avant notre départ pour le Canada. Et une fois surplace nous envisagions introduire la demande de permis du Québec, bien que l’enseignement au Québec ne me tente pas, mais mon épouse oui. Ainsi dans l’attente de nos certificats d’inscription de l’ordre des enseignants d’Ontario, nous avons fait le choix de rechercher d’autres emplois.
    1er emploi
    Deux semaines après notre arrivée, nous avons déposé nos CV dans une vingtaine  structures. Nous avons été appelés chacun par une structure. Mais les horaires rotatifs de travail qu’ils nous proposaient ne nous arrangeaient pas.
    Finalement, après deux semaines de recherches infructueuses, je m’inscrits dans une agence de placement. Les agences de placement sont des structures qui ont généralement des postes « d’emplois généraux », qui sont des emplois pour travailleurs non qualifiés. Ce sont généralement des emplois en manufacture.
    Je m’inscrits dans deux agences un vendredi matin et le vendredi soir j’ai deux propositions d’emploi pour le lundi matin. Je décide de répondre au plus offrant. Le rendez-vous est pris pour le lundi 27 Février 2017 à 6h30.
    Le lundi, une neige abondante met mon bus en retard et j’arrive à l’agence avec cinq (5) minutes de retard. C’était le prétexte tout trouvé par l’agence pour me dire que je venais de rater le post proposé et qu’il fallait accepter un autre boulot : LE DENEIGEMENT.
    Nous étions six (6) personnes dans la même situation. Nous avons compris plus tard que l’agence avait rusée avec nous pour nous donner un emploi pénible en lieu e place de l’emploi qu’elle nous avait proposé.
    L’agence nous propose d’accepter le déneigement et que dès la fin de ce contrat elle nous donnera un autre boulot permanent plus tranquille. J’ai fait le déneigement une journée et j’ai décliné au soir du premier jour. Vous comprendrez aisément pourquoi.
    2ème emploi
    Après une semaine d’attente et d’inscription auprès de trois autres agences, je suis placé auprès d’une entreprise de boulangerie-pâtisserie. C’était un travail de nuit, bien payé. Je l’ai fait pendant une semaine et j’ai arrêté. Pour cause : j’habite à Montréal et l’entreprise est situer à Boucherville. Je devais  quitter mon domicile à 16h et rentrer le lendemain à 9h. Je ne voyais plus mes enfants. Ils partaient à l’école et à la garderie entre 7h et 8h et en revenaient entre 17h et 18h. Aussi, mon épouse ne pouvait plus travailler puisqu’elle devait être disponible pour déposer et reprendre les enfants.
    3ème emplois
    Une autre agence me propose un autre emploi dans un entrepôt d’un super-marché. Un travail très pénible, car il fallait soulever des charges de plus de 20 kg pendant tous la journée. J’ai fait un mois et j’ai arrêté aussi. Pendant ce temps mon épouse travaillait chez un opticien, dans la vente de lunettes.
    Le fait que mon épouse travaillait maintenant m’a permis de pouvoir choisir un emploi avec plus de calme.
    4ème emploi
    L’agence qui m’avait offert l’emploi à la boulangerie me propose un emploi dans une entreprise de fabrication de polystyrène. Elle m’informe, que je corresponds au profil puisque j’ai fait des études de chimie.  
    Je me présente au lieu de travail un mercredi soir. C’était un travail de soir. Je commençais à 15h30 min et terminais à minuit. J’ai travaillé pendant trois mois. J’y ai travaillé en tant que commis. Le travail consistait en tout sauf à faire de la chimie. Le travail était trop physique et dans un environnement de gestion des ressources humaines approximative.
    Pendant que j’y étais je cherchais toujours un emploi se rapprochant du domaine de l’enseignement.
    Le 15 juin 2017, j’ai la proposition d’une agence pour travailler dans une maison de distribution de livres. Je m’informe sur l’entreprise et je trouve que ce boulot me conviendrait plus que celui que j’exerce.
    5ème emploi
    Depuis le 16 juin, je suis dans cette entreprise de distribution de livres.
    Aussi, depuis le 15 juin, mon épouse a été animatrice dans un camp d’été dans l’encadrement des enfants. Elle avait obtenu ce boulot suite à une petite formation de deux semaines et un réseau d’amis.
    Ce travail ayant pris fin avec les vacances, elle est actuellement intervenante dans une garderie.
    MES OBSERVATIONS
    Pendant les trois (3) premiers mois où nous n’avons pas les allocations et aides du gouvernement, nous traversons un moment de pression financière. Cette période est un moment de fragilité et de doute.
    -          En tant que nouveaux arrivants qui cherchent un emploi qui n’est pas de son domaine, les gens ne nous proposent que des emplois que tout le monde refuse.
    -          Dans ces moments de doute, beaucoup de personnes vous proposeront des reconversions que vous n’avez pas prévues. Nous avons évité de prendre toute décision dans ces moments là.
    -          Pour un couple avec enfants venant d’Afrique, nous avons remarqué que la gestion familiale est très différente. L’un des parents devra être toujours disponible pour les enfants quand l’autre ne l’est pas. Il faut conjuguer cela avec toutes vos activités et emplois.
    -          Vous observerez de nombreuses annonces d’emplois sur internet et dans les journaux. Lorsque vous allez déposer vos CV chez un employeur, vous êtes accueilli chaleureusement et avec beaucoup de courtoisie. Certains vous diront que vous n’avez pas d’expérience Canadienne (ce qui est un refus poli). D’autres vous diront de rester à l’écoute pour une période donnée  (de 3 à 15 jours) où vous pourrez être appelé pour entrevue. Et vous n’êtes jamais appelés.
    -          Pour un premier emploi, j’observe que la plus part des immigrants (surtout africains) passe par les emplois généraux en manufacture.
    -          Le milieu de la manufacture et les entrepôts  sont le premier contact avec l’emploi pour beaucoup d’immigrants africains. Les caractéristiques de ce milieu peuvent conduire à prendre des décisions imprévues dans votre projet d’immigration.                                           Pour un diplômé ou universitaire africain, vous vous retrouverez avec d’autres immigrants qui ont un niveau scolaire inférieur. Certains ont fait le choix de ces emplois. D’autres y ont été contraint pour divers raisons : nouveaux arrivants ; formations inadaptées ; formations fait au Québec et n’ayant pas eu d’emploi…                                          Chacun vous donnera des conseils pour votre intégration selon son expérience et son statut. En général, vous aurez affaire à des personnes qui sont très amers avec le Canada et l’immigration.
    -          Je rappelle qu’il faut savoir ce que l’on vient faire au Canada pour résister à certains conseils et histoires de vie.     
    MON OPINION
    Mon épouse et moi sommes des immigrants africains universitaires et issus de la classe moyenne de notre pays. En gros, nous ressemblons à la majorité des immigrants africains qui arrivent au Canada.
    -          Les débuts sont durs et même ceux qui ont réussi vous le diront. Mais pas pire que ce que nous imaginions.
    -          Qu’est ce qui nous retient malgré ces moments difficiles ?                                                                    1) Seul l’environnement du travail (temporaire) et le climat (hiver rude) peuvent vous atteindre le moral. Par contre, l’environnement de vie est à des années lumière de notre milieu de vie en Afrique. Notre fils va dans  une école que nous ne pourrons pas lui offrir et qui correspond largement à nos attentes. Nous sommes plus en sécurité et nous voyons l’avenir avec plus de sérénité pour nous et nos enfants. Nous rappelons que nous venons de la Côte d’Ivoire. Pour qui connait nos actualités des quinze dernières années, me comprendra.
    2)      Financièrement. Dès nos premiers emplois, nous arrivons à assurer nos besoins minimaux et à payer nos factures. Nous arrivons aisément à combler les besoins de nos parents (vieux) comme nous le faisions quand nous étions en fonction en Afrique. Notre niveau d’épargne est resté presqu’identique que celle du pays.
    3)      L’emploi : Nous avons des bonnes perspectives de notre acceptation dans l’ordre des enseignants d’Ontario. Nos amis qui nous ont devancés dans cette démarche ont été acceptés dans les mêmes conditions que nous. Certains sont en fonctions, d’autres en formation.  
    -          Bien que mal vu par certains conseillers en emploi, les agences de placements sont plus rapides et plus disponibles pour trouver de l’emploi aux nouveaux arrivants africains que beaucoup d’entreprises.    
     
    CONCLUSION
     
    Je dirai à tous ceux qui viennent de lire ce témoignage et particulièrement aux futurs immigrants venant d’Afrique, que les débuts peuvent ne pas être faciles, mais l’espoir est grand.  
    On pourra passer par beaucoup de sentiments. Mais, il faut avoir ces plans et ses objectifs en tête.
    Enfin, il est bon d’écouter tous les conseils, mais il ne faut pas tout expérimenter. Vous aurez besoins d’une grande lucidité.
    Pour le moment rien n’est sûr pour nous, mais nous gardons l’espoir et restons ferme sur nos objectifs.        
  20. J'aime
    sanogoabbc a réagi à juetben dans Visa, RP, et grossesse, quelle solution???   
    Non... ton enfant n'est pas encore né donc ta situation ne change pas. Ta femme et tes enfants conservent leur visa.
  21. J'aime
    sanogoabbc a réagi à juetben dans Renseignements   
    Ouai c'est sur que c'est tellement facile... il suffit de demander et un Club pro va comme par magie prendre votre fils...
     
    C'est pas pour briser le rêve mais il vaudrait mieux continuer d'aller à l'école! 
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    sanogoabbc a reçu une réaction de Jehu84 dans Les premiers mois d'une famille immigrante africaine   
    Merci, Merci et merci. Du courage, nous en avons besoin. Nous gardons une très grande lucidité dans ce projet. Nous sommes moins euphoriques. Comme je le dis dans mon texte; on s'attendait à pire que ça. Nous gardons tout notre confiance en l'avenir.
    Merci.

    Envoyé de mon itel it1516 Plus en utilisant application mobile Immigrer.com

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    sanogoabbc a reçu une réaction de Jehu84 dans Les premiers mois d'une famille immigrante africaine   
    Comme promis je viens vous relater mes premières recherches d’emploi.
    Je vous explique en trois séquences. D’abord je retracerai nos parcours en emploi jusqu’à ce jour, mon épouse et moi. Ensuite je ferai des observations et enfin je donnerai mon opinion sur ce que nous vivons.
    1)      L’EMPLOI
    Je rappel que nous sommes deux enseignants du secondaire, mon épouse et moi.
    Avant notre arrivée nous savions exactement ce qu’il nous faut faire pour enseigner au Québec et ailleurs au Canada. Nous savions aussi, qu’il y aura une attente relativement longue pour avoir le permis du Québec ou d’autres provinces.
    Fort de ces informations que nous avons commencé nos inscriptions à l’ordre des enseignants d’Ontario avant notre départ pour le Canada. Et une fois surplace nous envisagions introduire la demande de permis du Québec, bien que l’enseignement au Québec ne me tente pas, mais mon épouse oui. Ainsi dans l’attente de nos certificats d’inscription de l’ordre des enseignants d’Ontario, nous avons fait le choix de rechercher d’autres emplois.
    1er emploi
    Deux semaines après notre arrivée, nous avons déposé nos CV dans une vingtaine  structures. Nous avons été appelés chacun par une structure. Mais les horaires rotatifs de travail qu’ils nous proposaient ne nous arrangeaient pas.
    Finalement, après deux semaines de recherches infructueuses, je m’inscrits dans une agence de placement. Les agences de placement sont des structures qui ont généralement des postes « d’emplois généraux », qui sont des emplois pour travailleurs non qualifiés. Ce sont généralement des emplois en manufacture.
    Je m’inscrits dans deux agences un vendredi matin et le vendredi soir j’ai deux propositions d’emploi pour le lundi matin. Je décide de répondre au plus offrant. Le rendez-vous est pris pour le lundi 27 Février 2017 à 6h30.
    Le lundi, une neige abondante met mon bus en retard et j’arrive à l’agence avec cinq (5) minutes de retard. C’était le prétexte tout trouvé par l’agence pour me dire que je venais de rater le post proposé et qu’il fallait accepter un autre boulot : LE DENEIGEMENT.
    Nous étions six (6) personnes dans la même situation. Nous avons compris plus tard que l’agence avait rusée avec nous pour nous donner un emploi pénible en lieu e place de l’emploi qu’elle nous avait proposé.
    L’agence nous propose d’accepter le déneigement et que dès la fin de ce contrat elle nous donnera un autre boulot permanent plus tranquille. J’ai fait le déneigement une journée et j’ai décliné au soir du premier jour. Vous comprendrez aisément pourquoi.
    2ème emploi
    Après une semaine d’attente et d’inscription auprès de trois autres agences, je suis placé auprès d’une entreprise de boulangerie-pâtisserie. C’était un travail de nuit, bien payé. Je l’ai fait pendant une semaine et j’ai arrêté. Pour cause : j’habite à Montréal et l’entreprise est situer à Boucherville. Je devais  quitter mon domicile à 16h et rentrer le lendemain à 9h. Je ne voyais plus mes enfants. Ils partaient à l’école et à la garderie entre 7h et 8h et en revenaient entre 17h et 18h. Aussi, mon épouse ne pouvait plus travailler puisqu’elle devait être disponible pour déposer et reprendre les enfants.
    3ème emplois
    Une autre agence me propose un autre emploi dans un entrepôt d’un super-marché. Un travail très pénible, car il fallait soulever des charges de plus de 20 kg pendant tous la journée. J’ai fait un mois et j’ai arrêté aussi. Pendant ce temps mon épouse travaillait chez un opticien, dans la vente de lunettes.
    Le fait que mon épouse travaillait maintenant m’a permis de pouvoir choisir un emploi avec plus de calme.
    4ème emploi
    L’agence qui m’avait offert l’emploi à la boulangerie me propose un emploi dans une entreprise de fabrication de polystyrène. Elle m’informe, que je corresponds au profil puisque j’ai fait des études de chimie.  
    Je me présente au lieu de travail un mercredi soir. C’était un travail de soir. Je commençais à 15h30 min et terminais à minuit. J’ai travaillé pendant trois mois. J’y ai travaillé en tant que commis. Le travail consistait en tout sauf à faire de la chimie. Le travail était trop physique et dans un environnement de gestion des ressources humaines approximative.
    Pendant que j’y étais je cherchais toujours un emploi se rapprochant du domaine de l’enseignement.
    Le 15 juin 2017, j’ai la proposition d’une agence pour travailler dans une maison de distribution de livres. Je m’informe sur l’entreprise et je trouve que ce boulot me conviendrait plus que celui que j’exerce.
    5ème emploi
    Depuis le 16 juin, je suis dans cette entreprise de distribution de livres.
    Aussi, depuis le 15 juin, mon épouse a été animatrice dans un camp d’été dans l’encadrement des enfants. Elle avait obtenu ce boulot suite à une petite formation de deux semaines et un réseau d’amis.
    Ce travail ayant pris fin avec les vacances, elle est actuellement intervenante dans une garderie.
    MES OBSERVATIONS
    Pendant les trois (3) premiers mois où nous n’avons pas les allocations et aides du gouvernement, nous traversons un moment de pression financière. Cette période est un moment de fragilité et de doute.
    -          En tant que nouveaux arrivants qui cherchent un emploi qui n’est pas de son domaine, les gens ne nous proposent que des emplois que tout le monde refuse.
    -          Dans ces moments de doute, beaucoup de personnes vous proposeront des reconversions que vous n’avez pas prévues. Nous avons évité de prendre toute décision dans ces moments là.
    -          Pour un couple avec enfants venant d’Afrique, nous avons remarqué que la gestion familiale est très différente. L’un des parents devra être toujours disponible pour les enfants quand l’autre ne l’est pas. Il faut conjuguer cela avec toutes vos activités et emplois.
    -          Vous observerez de nombreuses annonces d’emplois sur internet et dans les journaux. Lorsque vous allez déposer vos CV chez un employeur, vous êtes accueilli chaleureusement et avec beaucoup de courtoisie. Certains vous diront que vous n’avez pas d’expérience Canadienne (ce qui est un refus poli). D’autres vous diront de rester à l’écoute pour une période donnée  (de 3 à 15 jours) où vous pourrez être appelé pour entrevue. Et vous n’êtes jamais appelés.
    -          Pour un premier emploi, j’observe que la plus part des immigrants (surtout africains) passe par les emplois généraux en manufacture.
    -          Le milieu de la manufacture et les entrepôts  sont le premier contact avec l’emploi pour beaucoup d’immigrants africains. Les caractéristiques de ce milieu peuvent conduire à prendre des décisions imprévues dans votre projet d’immigration.                                           Pour un diplômé ou universitaire africain, vous vous retrouverez avec d’autres immigrants qui ont un niveau scolaire inférieur. Certains ont fait le choix de ces emplois. D’autres y ont été contraint pour divers raisons : nouveaux arrivants ; formations inadaptées ; formations fait au Québec et n’ayant pas eu d’emploi…                                          Chacun vous donnera des conseils pour votre intégration selon son expérience et son statut. En général, vous aurez affaire à des personnes qui sont très amers avec le Canada et l’immigration.
    -          Je rappelle qu’il faut savoir ce que l’on vient faire au Canada pour résister à certains conseils et histoires de vie.     
    MON OPINION
    Mon épouse et moi sommes des immigrants africains universitaires et issus de la classe moyenne de notre pays. En gros, nous ressemblons à la majorité des immigrants africains qui arrivent au Canada.
    -          Les débuts sont durs et même ceux qui ont réussi vous le diront. Mais pas pire que ce que nous imaginions.
    -          Qu’est ce qui nous retient malgré ces moments difficiles ?                                                                    1) Seul l’environnement du travail (temporaire) et le climat (hiver rude) peuvent vous atteindre le moral. Par contre, l’environnement de vie est à des années lumière de notre milieu de vie en Afrique. Notre fils va dans  une école que nous ne pourrons pas lui offrir et qui correspond largement à nos attentes. Nous sommes plus en sécurité et nous voyons l’avenir avec plus de sérénité pour nous et nos enfants. Nous rappelons que nous venons de la Côte d’Ivoire. Pour qui connait nos actualités des quinze dernières années, me comprendra.
    2)      Financièrement. Dès nos premiers emplois, nous arrivons à assurer nos besoins minimaux et à payer nos factures. Nous arrivons aisément à combler les besoins de nos parents (vieux) comme nous le faisions quand nous étions en fonction en Afrique. Notre niveau d’épargne est resté presqu’identique que celle du pays.
    3)      L’emploi : Nous avons des bonnes perspectives de notre acceptation dans l’ordre des enseignants d’Ontario. Nos amis qui nous ont devancés dans cette démarche ont été acceptés dans les mêmes conditions que nous. Certains sont en fonctions, d’autres en formation.  
    -          Bien que mal vu par certains conseillers en emploi, les agences de placements sont plus rapides et plus disponibles pour trouver de l’emploi aux nouveaux arrivants africains que beaucoup d’entreprises.    
     
    CONCLUSION
     
    Je dirai à tous ceux qui viennent de lire ce témoignage et particulièrement aux futurs immigrants venant d’Afrique, que les débuts peuvent ne pas être faciles, mais l’espoir est grand.  
    On pourra passer par beaucoup de sentiments. Mais, il faut avoir ces plans et ses objectifs en tête.
    Enfin, il est bon d’écouter tous les conseils, mais il ne faut pas tout expérimenter. Vous aurez besoins d’une grande lucidité.
    Pour le moment rien n’est sûr pour nous, mais nous gardons l’espoir et restons ferme sur nos objectifs.        
  24. J'aime
    sanogoabbc a reçu une réaction de Nad_17 dans Les premiers mois d'une famille immigrante africaine   
    Comme promis je viens vous relater mes premières recherches d’emploi.
    Je vous explique en trois séquences. D’abord je retracerai nos parcours en emploi jusqu’à ce jour, mon épouse et moi. Ensuite je ferai des observations et enfin je donnerai mon opinion sur ce que nous vivons.
    1)      L’EMPLOI
    Je rappel que nous sommes deux enseignants du secondaire, mon épouse et moi.
    Avant notre arrivée nous savions exactement ce qu’il nous faut faire pour enseigner au Québec et ailleurs au Canada. Nous savions aussi, qu’il y aura une attente relativement longue pour avoir le permis du Québec ou d’autres provinces.
    Fort de ces informations que nous avons commencé nos inscriptions à l’ordre des enseignants d’Ontario avant notre départ pour le Canada. Et une fois surplace nous envisagions introduire la demande de permis du Québec, bien que l’enseignement au Québec ne me tente pas, mais mon épouse oui. Ainsi dans l’attente de nos certificats d’inscription de l’ordre des enseignants d’Ontario, nous avons fait le choix de rechercher d’autres emplois.
    1er emploi
    Deux semaines après notre arrivée, nous avons déposé nos CV dans une vingtaine  structures. Nous avons été appelés chacun par une structure. Mais les horaires rotatifs de travail qu’ils nous proposaient ne nous arrangeaient pas.
    Finalement, après deux semaines de recherches infructueuses, je m’inscrits dans une agence de placement. Les agences de placement sont des structures qui ont généralement des postes « d’emplois généraux », qui sont des emplois pour travailleurs non qualifiés. Ce sont généralement des emplois en manufacture.
    Je m’inscrits dans deux agences un vendredi matin et le vendredi soir j’ai deux propositions d’emploi pour le lundi matin. Je décide de répondre au plus offrant. Le rendez-vous est pris pour le lundi 27 Février 2017 à 6h30.
    Le lundi, une neige abondante met mon bus en retard et j’arrive à l’agence avec cinq (5) minutes de retard. C’était le prétexte tout trouvé par l’agence pour me dire que je venais de rater le post proposé et qu’il fallait accepter un autre boulot : LE DENEIGEMENT.
    Nous étions six (6) personnes dans la même situation. Nous avons compris plus tard que l’agence avait rusée avec nous pour nous donner un emploi pénible en lieu e place de l’emploi qu’elle nous avait proposé.
    L’agence nous propose d’accepter le déneigement et que dès la fin de ce contrat elle nous donnera un autre boulot permanent plus tranquille. J’ai fait le déneigement une journée et j’ai décliné au soir du premier jour. Vous comprendrez aisément pourquoi.
    2ème emploi
    Après une semaine d’attente et d’inscription auprès de trois autres agences, je suis placé auprès d’une entreprise de boulangerie-pâtisserie. C’était un travail de nuit, bien payé. Je l’ai fait pendant une semaine et j’ai arrêté. Pour cause : j’habite à Montréal et l’entreprise est situer à Boucherville. Je devais  quitter mon domicile à 16h et rentrer le lendemain à 9h. Je ne voyais plus mes enfants. Ils partaient à l’école et à la garderie entre 7h et 8h et en revenaient entre 17h et 18h. Aussi, mon épouse ne pouvait plus travailler puisqu’elle devait être disponible pour déposer et reprendre les enfants.
    3ème emplois
    Une autre agence me propose un autre emploi dans un entrepôt d’un super-marché. Un travail très pénible, car il fallait soulever des charges de plus de 20 kg pendant tous la journée. J’ai fait un mois et j’ai arrêté aussi. Pendant ce temps mon épouse travaillait chez un opticien, dans la vente de lunettes.
    Le fait que mon épouse travaillait maintenant m’a permis de pouvoir choisir un emploi avec plus de calme.
    4ème emploi
    L’agence qui m’avait offert l’emploi à la boulangerie me propose un emploi dans une entreprise de fabrication de polystyrène. Elle m’informe, que je corresponds au profil puisque j’ai fait des études de chimie.  
    Je me présente au lieu de travail un mercredi soir. C’était un travail de soir. Je commençais à 15h30 min et terminais à minuit. J’ai travaillé pendant trois mois. J’y ai travaillé en tant que commis. Le travail consistait en tout sauf à faire de la chimie. Le travail était trop physique et dans un environnement de gestion des ressources humaines approximative.
    Pendant que j’y étais je cherchais toujours un emploi se rapprochant du domaine de l’enseignement.
    Le 15 juin 2017, j’ai la proposition d’une agence pour travailler dans une maison de distribution de livres. Je m’informe sur l’entreprise et je trouve que ce boulot me conviendrait plus que celui que j’exerce.
    5ème emploi
    Depuis le 16 juin, je suis dans cette entreprise de distribution de livres.
    Aussi, depuis le 15 juin, mon épouse a été animatrice dans un camp d’été dans l’encadrement des enfants. Elle avait obtenu ce boulot suite à une petite formation de deux semaines et un réseau d’amis.
    Ce travail ayant pris fin avec les vacances, elle est actuellement intervenante dans une garderie.
    MES OBSERVATIONS
    Pendant les trois (3) premiers mois où nous n’avons pas les allocations et aides du gouvernement, nous traversons un moment de pression financière. Cette période est un moment de fragilité et de doute.
    -          En tant que nouveaux arrivants qui cherchent un emploi qui n’est pas de son domaine, les gens ne nous proposent que des emplois que tout le monde refuse.
    -          Dans ces moments de doute, beaucoup de personnes vous proposeront des reconversions que vous n’avez pas prévues. Nous avons évité de prendre toute décision dans ces moments là.
    -          Pour un couple avec enfants venant d’Afrique, nous avons remarqué que la gestion familiale est très différente. L’un des parents devra être toujours disponible pour les enfants quand l’autre ne l’est pas. Il faut conjuguer cela avec toutes vos activités et emplois.
    -          Vous observerez de nombreuses annonces d’emplois sur internet et dans les journaux. Lorsque vous allez déposer vos CV chez un employeur, vous êtes accueilli chaleureusement et avec beaucoup de courtoisie. Certains vous diront que vous n’avez pas d’expérience Canadienne (ce qui est un refus poli). D’autres vous diront de rester à l’écoute pour une période donnée  (de 3 à 15 jours) où vous pourrez être appelé pour entrevue. Et vous n’êtes jamais appelés.
    -          Pour un premier emploi, j’observe que la plus part des immigrants (surtout africains) passe par les emplois généraux en manufacture.
    -          Le milieu de la manufacture et les entrepôts  sont le premier contact avec l’emploi pour beaucoup d’immigrants africains. Les caractéristiques de ce milieu peuvent conduire à prendre des décisions imprévues dans votre projet d’immigration.                                           Pour un diplômé ou universitaire africain, vous vous retrouverez avec d’autres immigrants qui ont un niveau scolaire inférieur. Certains ont fait le choix de ces emplois. D’autres y ont été contraint pour divers raisons : nouveaux arrivants ; formations inadaptées ; formations fait au Québec et n’ayant pas eu d’emploi…                                          Chacun vous donnera des conseils pour votre intégration selon son expérience et son statut. En général, vous aurez affaire à des personnes qui sont très amers avec le Canada et l’immigration.
    -          Je rappelle qu’il faut savoir ce que l’on vient faire au Canada pour résister à certains conseils et histoires de vie.     
    MON OPINION
    Mon épouse et moi sommes des immigrants africains universitaires et issus de la classe moyenne de notre pays. En gros, nous ressemblons à la majorité des immigrants africains qui arrivent au Canada.
    -          Les débuts sont durs et même ceux qui ont réussi vous le diront. Mais pas pire que ce que nous imaginions.
    -          Qu’est ce qui nous retient malgré ces moments difficiles ?                                                                    1) Seul l’environnement du travail (temporaire) et le climat (hiver rude) peuvent vous atteindre le moral. Par contre, l’environnement de vie est à des années lumière de notre milieu de vie en Afrique. Notre fils va dans  une école que nous ne pourrons pas lui offrir et qui correspond largement à nos attentes. Nous sommes plus en sécurité et nous voyons l’avenir avec plus de sérénité pour nous et nos enfants. Nous rappelons que nous venons de la Côte d’Ivoire. Pour qui connait nos actualités des quinze dernières années, me comprendra.
    2)      Financièrement. Dès nos premiers emplois, nous arrivons à assurer nos besoins minimaux et à payer nos factures. Nous arrivons aisément à combler les besoins de nos parents (vieux) comme nous le faisions quand nous étions en fonction en Afrique. Notre niveau d’épargne est resté presqu’identique que celle du pays.
    3)      L’emploi : Nous avons des bonnes perspectives de notre acceptation dans l’ordre des enseignants d’Ontario. Nos amis qui nous ont devancés dans cette démarche ont été acceptés dans les mêmes conditions que nous. Certains sont en fonctions, d’autres en formation.  
    -          Bien que mal vu par certains conseillers en emploi, les agences de placements sont plus rapides et plus disponibles pour trouver de l’emploi aux nouveaux arrivants africains que beaucoup d’entreprises.    
     
    CONCLUSION
     
    Je dirai à tous ceux qui viennent de lire ce témoignage et particulièrement aux futurs immigrants venant d’Afrique, que les débuts peuvent ne pas être faciles, mais l’espoir est grand.  
    On pourra passer par beaucoup de sentiments. Mais, il faut avoir ces plans et ses objectifs en tête.
    Enfin, il est bon d’écouter tous les conseils, mais il ne faut pas tout expérimenter. Vous aurez besoins d’une grande lucidité.
    Pour le moment rien n’est sûr pour nous, mais nous gardons l’espoir et restons ferme sur nos objectifs.        
  25. J'aime
    sanogoabbc a reçu une réaction de Nyl2013 dans Trois mois à Montréal: Étape par étape   
    Merci pour le soutien. Je donnerai la suite en fin septembre. Le temps de mettre les choses au point et de vous informer sur du concret. 
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