Aller au contenu

isatis

Membres
  • Compteur de contenus

    24
  • Inscription

  • Dernière visite

Activité de réputation

  1. J'aime
    isatis a donné une réputation à franck.s pour un billet, Premier achat au Québec   
    L'automobile a toujours été ma passion et mon arrivée au Québec il y a deux ans a été pour moi une révélation. Mes repères français tournés vers nos grandes marques européennes ont volé en éclat.

    Oubliez Peugeot, Renault ou Citroën, au Québec vous roulerez en Kia, Hyundai, Mazda, Chevrolet, Dodge et autres marques américaines ou asiatiques. Bienvenue en Amérique du nord.

    Si l'on regarde les derniers chiffres de publication des ventes au Canada, on peut s'apercevoir que les groupe Chrysler, Ford et General Motors enregistrent à eux seuls 43 % des ventes, les grosses marques asiatiques telles que Toyota, Kia-Hyundai, Mazda, Nissan et Honda près de 40%, le reste se partageant entre les marques allemandes( 9%), les marques Premium et autres.

    Cest pourquoi trouver la bonne voiture lors de notre arrivée n'est pas forcément des plus faciles et établir son budget automobile reste indispensable pour réussir son installation.
    Quelle marque, quel modèle, quelle motorisation ? Quels financement, garantie ou assurance pour les nouveaux arrivants sans historique de crédit ?
    Je vais tenter de vous faire découvrir le monde de l'automobile au Canada et plus particulièrement au Québec, car ce domaine est devenu mon métier et reste ma passion.

    Les frais fixes

    Sachez que votre permis de conduire et les frais d'immatriculation se paient chaque année auprès de la Société dAssurance Automobile du Québec, la SAAQ, à ne pas confondre avec la SAQ (Société des Alcools du Québec).
    Il vous en coûtera 96 $ annuels pour votre permis et environ 280$ d'immatriculation pour un véhicule de promenade.
    Si votre permis et vos immatriculations incluent une part d'assurance sur la personne, il est obligatoire d'assurer son véhicule. Comptez en moyenne 600 $ pour un véhicule de gamme moyenne.

    Acheter sa première voiture.

    Je me rappelle les propos d'un vendeur qui ma dit un jour « j'aime bien les français car on peut leur vendre n'importe quoi, ils n'y connaissent rien. »
    Cruel mais très réaliste! Nous ne connaissons rien aux marques américaines et les marques asiatiques, hormis Toyota sont plutôt exotiques en France. La majorité d'entre nous ne sait pas faire la différence entre un moteur 4 cylindres, un V6 ou un V8.

    Il faut ajouter à cela le fait que certaines marques encore présentes sur le marché de l'occasion ne sont plus distribuées au Canada depuis quelques années ou présentent de gros problèmes d'approvisionnement en pièces détachées.
    Si les marques asiatiques sont réputées comme étant les plus fiables, certains modèles américains ne sont pas à négliger.
    Prenons par exemple le Grand Caravan de chez Dodge. Ce n'est certes pas le plus robuste ni le plus économique mais son faible prix d'achat combiné aux services qu'il vous rendra en fait un excellent choix. C'est le véhicule pour les grandes familles à petit budget.

    La question que lon se pose souvent en arrivant au Québec est celle du choix de la transmission intégrale. Recommandée si vous comptez habiter dans les bois, elle devient facultative en secteur urbain. D'autant que le prix des véhicules senvolent avec cette option.


    Quel prix pour un véhicule ?
    Une fois encore il ny a pas de réponse toute faite à cette question. Pour vous faire une idée vous pouvez regarder sur les sites d'annonces en ligne. Attention un prix trop bas sur un véhicule cache souvent quelque chose.
    Le véhicule peut être reconstruit, avoir un dossier d'assurance accident (Carproof), être gagé, il peut s'agir d'un modèle US et non canadien, absence d'inspection. Il n'existe pas de côte officiel au Québec, seule la loi du marché fixe le prix.
    Ayez en tête que tous les prix sont hors taxes. Il vous faut rajouter la TPS et la TVQ soit environ 15% pour un achat chez un professionnel et 10 % auprès d'un particulier.
    N'oubliez pas vos pneus d'hiver obligatoires du 15 décembre au 15 mars ainsi que des frais d'entretien plus fréquents (changements d'huile aux 8000 kms environ).

    Financement
    On pense souvent à tort que les nouveaux arrivants n'ont pas la possibilité de faire un crédit pour acheter leur nouvelle voiture. C'est faux. Certains organismes financiers proposent des taux très attractifs sans historique de crédit mais certains concessionnaires ne connaissent pas ou ne veulent pas les proposer.
    Sachez que la location longue durée n'est pas possible faute d'historique de crédit et que les taux de 0% que vous verrez affichés sur les publicités ne sont pas accessibles aux nouveaux arrivants toujours pour la même raison.


    Ce blog n'est pas destiné à vous inciter à rouler en vélo mais à mieux vous informer sur le marché automobile au Québec, car la voiture sera certainement le plus gros achat que vous aurez à effectuer dès votre arrivée et qu'il est la clé dune installation réussie.

  2. J'aime
    isatis a donné une réputation à B@bouk pour un billet, Si loin, si proche...   
    Septembre 2012, juin 2015.
    Bientôt trois ans.
    Trois ans de questionnements, de doutes, d'envies, de procédures, de joies, de peines.
    Trois ans de vie qui nous ont vu changer.
    Etre les mêmes, mais plus vraiment.
    Parce que ce projet d'émigration a évolué au fil de l'eau. Se nourissant de nos interrogations et des réponses que nous avons pu y apporter. Se construisant au fil de représentations qui se sont heurtées à des réalités parfois difficiles. Se mêlant à d'autres projets, d'autres envies qui, eux, n'attendaient pas l'arrivée d'un certificat de sélection ou d'une confirmation de résidence. D'autres projets à imaginer, à construire, à déconstruire, à mettre de côté pour, au final, se concentrer sur le principal, celui que nous n'espérions plus, celui qui était resté là, dans un coin de notre tête et que nous ne pensions plus voir aboutir un jour : partir. Et voilà, après un peu plus de deux ans de procédures, les précieux sésames sont en poche, la date est couchée sur le papier, les billets d'avion sont pris, la maison se vide, nous partons cet été.

    Les craintes, les doutes, les angoisses d'avant ont laissé la place à cette envie curieuse, teintée d'une peur positive de l'inconnu, d'aller découvrir l'Autre. Autre continent, autre culture, autre mode de vie, autres gens, autres horizons. Un nouveau départ, mais pas une fuite. L'envie d'aller de l'avant, l'envie d'un Ailleurs, sans renier ce qui nous a mené jusqu'ici, sans avoir l'espoir de trouver une vie meilleure. Non. Juste l'envie de découvrir, tout simplement. D'apprendre, toujours. Sans idéaliser. Sans être naïfs ou utopiques. Conscients des difficultés à venir et de la possibilité que tout cela puisse ne pas marcher. Avec la pression d'emmener les enfants dans notre sillage et de devoir réussir pour eux, avec eux, malgré eux. Eux qui n'ont rien demandé, et surtout pas de devoir quitter l'environnement sécure qu'ils se sont construit ici. Eux que nous exposons à un avenir incertain. Eux qui nous reprochent parfois de les arracher à leurs racines pour les mener vers un ailleurs qu'ils peinent à se représenter, si ce n'est au travers de nos discours optimistes et des photos glanées sur la toile. Partir en famille reste, avant tout, un projet d'adulte sur lequel les enfants se greffent, adhèrent, ou pas.

    Aujourd'hui, plusieurs émotions nous traversent, positives et négatives.
    L'envie (la nécessité ?) de réussir, soutenus (ou pas) comme nous les sommes par nos familles, nos amis, nos collègues qui, suivent depuis le premier jour l'évolution de nos démarches.
    La crainte (l'angoisse ?) d'échouer et de devoir faire route arrière.
    Le besoin toutefois d'essayer. De tenter le coup. Pour ne pas regretter.
    Autant de sentiments, d'impressions qui s'entremêlent et qui occupent, du matin au soir et du soir au matin, nos pensées.
    Malgré ce flot permanent de ressentis multiples, nous avançons, nous cheminons. A notre rythme.
    La maison se vide.
    Nous partons cet été.

  3. J'aime
    isatis a donné une réputation à Maudite Française pour un billet, Pas encore d’ici, plus tout à fait de là-bas...   
    2 semaines en France après 2 ans d’absence. 2 semaines à profiter de toutes les personnes qui m’ont tant manquées, à déguster les quelques petites choses que je ne trouve pas ici, à m’émerveiller de la beauté des villes, à dévaliser Minelli et San marina (entre autres).

    J’ai fait le plein d’amour, d’amitié, de tendresse, de fous rires...et de chaussures!. J’ai retrouvé tous ceux que j’avais laissés comme si nous nous étions quittés la veille, avec un immense plaisir.
    J’ai arpenté les rues de Lyon en me sentant chez moi, fait le tour de mes anciennes habitudes avec délectation. Dans cet environnement si familier, entourée de tous mes proches, j’ai été prise d’une envie de retour.
    Il ne fait pas froid. Tout me semble tellement plus facile.
    Nos familles sont disponibles et plus chaleureuses que jamais. Mes enfants retrouvent leurs cousins. Je revois enfin mes frères. Je retrouve l'ambiance de hall de gare de la maison familiale. Avec du monde qui entre et qui sort sans cesse. Papa qui referme les portes et éteint les lumières derrière tout le monde en maugréant. Maman cuisine, ça sent bon.
    Je revois ma meilleure amie, ma soeur, mon ange gardien. Petite, j'étais déjà distraite et souvent dans la lune. La maîtresse avait même écrit sur mon bulletin:"Attention, Séverine ne sera pas toujours là!". Elle se trompait. Depuis la maternelle elle est là pour moi. 33 ans d'amitié sans failles, je me trouve bien folle d'être partie si loin d'elle alors qu'elle me tend son bébé tout neuf.
    Je retrouve la Nounou de mes enfants, qui tout compte fait était aussi la mienne Toujours aussi réconfortante, souriante et avec une énergie incroyable. Je retrouve mes anciennes collègues. Mes poulettes. Celle avec qui j'ai travaillé pendant presque 10 ans, celles avec qui j'ai traversé 3 plans sociaux et un rachat mais aussi plein d'espoirs, de rêves, de galères quotidiennes, de cafés dégueux, de virées shopping, de hammam, de fous rires.
    Pourtant Montréal me manque. L’ambiance, la douceur de vivre malgré le climat. Ce mélange de calme et d’énergie indefinissable. L’accent. La neige. Les trajets en luge pour aller à l'école. Les expressions. Les "chu pu capabe", les "inquiète toi pas", les "toute va bien". Mes amis de là bas, que je connais depuis moins longtemps mais avec qui j'ai des relations si fortes. Les bains flottants.Les magasins toujours ouverts. Les grands espaces. La bonne humeur permanente. Le sens du fun. La liberté de tout recommencer.
    On m’a dit que je n’avais pas changé. Et pourtant…j’ai le coeur bien plus grand, avec un nouveau pays et plus de monde dedans

    Cet article est tiré de mon blogue: Les tribulations d'une française à Montréal: https://www.facebook...ncaiseAMontreal
  4. J'aime
    isatis a donné une réputation à Maudite Française pour un billet, Mais pourquoi les Québécois sont aussi sympas?   
    Depuis que je suis ici je n’ai de cesse de m’émerveiller de la gentillesse, de la patience mais aussi de la facilité à rire des Québécois. Ici râler est vulgaire, se fâcher mal vu et s’énerver, le comble du ridicule. Et tout se passe à merveille.
    Dans mes réflexions intenses (si si ça m’arrive…) pour déterminer le pourquoi, la première chose qui me saute aux yeux est la suivante : beaucoup ont des noms de famille qui prédisposent, me semble t'il, à la bonne humeur.
    Statistiquement, en France, les noms les plus courants sont: Durand, Dupont, Martin, Dupuis, pas de quoi se taper le cul par terre. Tandis qu’ici, ils sont beaucoup plus évocateurs : Lachance, Lajoie, Labonté, Lafranchise, Latendresse ou Laterreur!
    Difficile d’imaginer un Monsieur Jolicoeur désagréable, une Madame Laforme anorexique, un Monsieur Lheureux triste ou une Madame Beausoleil sous un parapluie. Mon plombier s’appelle Lalumière, il aurait du être électricien mais bon, je lui pardonne, il est excellent ! Certains ont le sens de l'à propos: je vais chercher mon pain chez Monsieur Pinchot et je viens de recevoir un devis de mon menuisier, monsieur Cloutier !
    Cependant ma théorie ne tient pas 30 secondes car même ceux qui ont des noms qui ne font pas sourire sont sympas...ils ont dû tomber dans une potion magique ;-)

    Cet article est tiré de mon blogue:
    Les tribulations d'une française à Montréal:
    http://mhlps.wordpress.com
    et la page facebook où je partage mes découvertes québécoises:
    www.facebook.com/LesTribulationsDuneFrancaiseAMontreal
×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement