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Lil_

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Messages posté(e)s par Lil_

  1. Bonjour,

    Ceci est ma première intervention dans ce blogue... J'ai lu plusieurs messages. La plupart sont lucides et propres à la réalité de leurs auteurs. Ma réalité est tout autre, car j'ai immigré enfant au Québec, donc question amis, boulot, etc... Évidemment ce n'est pas la même réalité.

    Par contre, je trouve que la plupart des messages ont un manque de recul flagrant. En l'occurrence CE message (Retour au pays).

    J'ai déménagé à New York il y a maintenant un an... et je pourrai changer les mots "Montréal" , "Québec" de ce message pour "USA" et "New York" (sauf pour l'histoire de "frogs", ça vient de nulle part... et ça c'est du grand n'importe quoi... J'ai joué au Hockey, il s'en dit des affaires sur une glace... Je l'ai uniquement entendu venant d'un red neck de l'Alberta... Autrement ça n'arrive pas, ja-mais...)

    Cela fait donc un an que je suis à New York où il y a plus de monde que dans tout le Québec. Toujours pas d'amis... Et ici, il n'y a plein d'immigrants, donc le phénomène inverse, mais le résultat est le même, peu d'empathie, car tu es comme tous les autres !

    Bref, immigrer dans un endroit où on ne connait personne, où on n'a pas de travail, on ne va pas à l'école... C'est difficile, semé d'embuches et de défis. Les immigrants sont souvent mal préparés.

    Le Québec n'est pas plus facile parce qu'on y parle français... C'est faux, le Québec c'est des Américains qui parlent français... Mais ce sont des (nord) Américains ... Ils sont parfois froids, pas facile d'approche et manque d'empathie.... C'est vrai... Ils n'émigrent pas !!! Ils ne déménagent m^eme pas dans une autre province. Ils y naissent, ils y meurent. Donc question d'empathie avec l'immigrant. Nul.

    Mais encore une fois, c'est vrai pour la plupart des pays. Ils ne sont donc, ni mieux, ni pire. C'est l'immigrant qui fera la différence, pas la population d'accueil.

    Si si je confirme, j'ai bien pris tout le recul nécessaire justement. J'ai aussi vécu dans d'autres pays qui me servent de points de comparaison. Et il se trouve que, dans mon cas, et personne ne me dira ce que je dois penser du Québec, le bilan est globalement négatif. Ce qui veut dire que, dans l'ensemble, j'ai trouvé les québécois peu sympathiques, trop dans le jugement et parfois racistes. Comme dans l'exemple que j'ai cité.

    Tu as raison, Montréal c'est comme New York, la Big apple en moi. Les montréalais seraient-ils prétentieux au point de se croire new yorkais? Cette comparaison me laisse songeuse, laisserait-elle penser que beaucoup de québécois se considérent comme des américains qui parlent français, ce qui les conduirait à véhiculer de fait les stéréotypes en vigueur sur les frenchies, ceux-ci eux-mêmes étant hérités de la culture anglaise ou plus globalement d'un esprit très Commonwealth.

    Après tout, tu as raison, il faut bien leur pardonner.

    Sauf qu'eux ne pardonnent pas.

    Et c'est justement cette hypocrisie de se dire différent des anglos canadiens tout en défiant les Français arrogants qui me semble au final illustrer un discours quelque peu complaisant, illustrant une certaine étroitesse d'esprit, qui ne recouvre aucune réalité.

  2. Haha vous ne faites que confirmer c'est ce que je disais et les raisons qui m'ont fait fuir sans regret. Mauvaise foi, détournement de propos (où ai-je dit "tous les québécois" pure invention). En même temps, le Québec je n'en ai cure.

    En attendant, je suis bien libre d'exprimer mon ressenti et mon vécu. Et s'il me plaît de dire que le Québec me déplaît, je le dis.

    Restez bien entre vous, vous ne manquez point.

  3. tu as habité où?

    c'est vrai qu'à Montréal ( si tu étais là), je trouvais aussi les gens assez froid. je connaissais à peine mes voisins etc..

    mais dès qu'on s'éloigne un peu, les gens sont beaucoup plus sympathique.

    dans ton texte, tu parles juste des Québécois ou bien des gens en général qui y habitent?

    Je parle d'une mentalité, une façon de juger sans chercher à comprendre le quotidien d'un exilé qui personnellement ne m'a beaucoup plû.

    Curieusement, j'ai passé du bon temps à Montréal, je n'ai pas dit que je ne m'étais fait aucun ami, mais que j'avais trouvé, au final, les relations avec les québécois superficielles et peu satisfaisantes car ils s'ouvrent peu aux autres; D'ailleurs la société québécoise est réputée pour ne pas être très accessible dès qu'on recherche autre chose que "bonjour, ça va bien?", je pense avoir fait parti des gens relativement ntégrés (niveau boulot, perso, "chum" etc), seulement, mon regard a changé, et avec le recul, je m'aperçois que je n'ai pas noué d'attache affective avec le Québec ce qui est étrange.

    Je crois que la remarque sur le "naturel" (raciste) n'est pas anodine, c'est le genre de remarques qui te fait te sentir "pas à ta place", pour bien te rappeler que tu n'es pas chez toi, ça te refroidit d'emblée (comme si on en avait besoin vu le climat ambiant), On ne devient pas québécois, ni français, ni chinois en 2 semaines, ce serait une culture bien peu intéressante et riche que l'on puisse "apprendre" en deux temps trois mouvements; on apprend avec les autres (la langue, la cuisine, etc), ce qui implique bien évidemment que ceux-ci aient un minimum d'ouverture d'esprit, sinon effectivement on n'apprend peu...

    Par contre, le racisme politiquement correct où on te culpabilise de ne pas faire comme y faut, ou on te fait sentir coupable et où on juge sans comprendre, je ne l'ai pour vécu qu'au Québec, ce qui explique que je n'en garde pas un souvenir impérissable. Bien sûr, il y a des québécois qui ne le sont pas et heureusement. Les québécois ont leurs proches et leurs familles pour les soutenir, mais ils font semblant de l'ignorer et de se mesurer aux autres comme s'ils étaient sur un pied d'égalité, en refusant d'assumer leur statut de privilégié. Je trouve donc ce manque d'empathie à l'égard des expatriés peu engageant pour ma part car bad vibe.

    Je n'ai pas "fui" du reste la France puisque j'avais toujours eu envie de visiter le Québec, d'y faire du skidoo et du chien de traîneau, ceci étant dit, je fais part d'une expérience personnelle et subjective qui ne constitue en aucun cas une généralisation à l'égard des québécois.

  4. Bonjour,

    Cela fait maintenant quelques années que je lis ce forum. J'ai vécu au Québec pour études de 2008-2010. Ensuite je suis rentrée en France suite à une offre de travail en CDD pour 2 ans.

    Je lis beaucoup de témoignages de personnes qui hésitent à partir, à rentrer.

    J'ai donc pensé qu'après ces lectures silencieuses, il était temps de faire part aux forumeurs de mon propre point de vue.

    Pour tout vous dire, le Québec ne me manque pas, je ne m'y suis jamais attachée. Après de longues hésitations, j'ai décidé de plus y retourner, car il y a, contrairement à d'autres pays où j'ai vécu, une faille.

    Est-ce ma sensibilité? Je trouve que ce pays manque de chaleur. La météo n'est pas clémente certes, mais contrairement à de nombreuses pays à la météo pourrie (le Royaume Uni ou le nord de l'Europe), les québécois, je les ai trouvé froid, sous des airs polis, peu accueillants et sans empathie.

    Je n'ai pas eu le courage de retraverser l'Atlantique, en dépit du plein emploi, en dépit des fonds alloués à la croissance ou à l'innovation. Et non je ne regrette pas le Québec, son insensibilité, son opportunisme, son côté pragmatique frôlant le détachement.

    En 2 ans je ne m'y suis fait aucun ami proche, j'ai dû bataillé seule, et je sortais en outre d'une situation personnelle très douloureuse. J'ai été choquée du manque d'empathie des québécois. Je ne parle pas d'aider ou de tendre la main mais de comprendre la douleur d'une situation d'exilée loin des siens, la difficulté de la vie quotidienne, multipliée par 10 pour les exilés et leur forfanterie, leur complaisance.

    Une chose que j'ai souvent trouvé choquante c'est les remarques racistes pas assumées selon lesquelles les Français sont arrogants, alors que les québécois cultivent en général leur complexe de supériorité ( les Français sont des colons bouffeurs de grenouilles et capitulant, l'influence british n'est-ce pas)...

    Je me réjouis de ne plus me sentir coupable même si je n'ai rien fait de mal.

    Je me réjouis de pouvoir m'épancher sans paraître faible.

    D'être spontané sans qu'on dise que je ne sais pas me tenir.

    De pouvoir dire ce que je pense sans "choquer".

    Faire un excès de vitesse ou fumer un peu de pot sans être une terroriste.

    Être chez moi, sans visa.

    Habiter un pays qui se classe malgré ce qu'on en dit dans les 10 premières puissances économiques mondiales.

    La diversité culturelle et l'ouverture d'esprit.

    La possibilité de voyager ailleurs qu'aux Etats ou au Canada pour moins de 300 euros.

    Et la chaleur des gens, leur humour.

    Je ne regrette rien du Canada. Parfois j'aimerais, je trouve ç a triste d'avoir vécu dans un pays pendant 2 ans qui ne m'a laissé aucune trace, aucun regret, aucune nostalgie.

    Lors de mon arrivée au Québec on m'a dit que ce n'était pas dans ma nature d'être au Québec, il faut croire que c'était vrai.

    A ceux qui pensent ne pas avoir trouvé leur place, le québec n'est pas une réponse.

    Pour ce qui est du travail, j'ai constaté qu'il était aisé de trouver des petits boulots sans être trop regardant sur le poste, le salaire ou la reconnaissance, mais j'ai estimé que cela ne valait pas le coup, à quoi bon jouer les second rôles à 6000 km de chez soi?

    A quoi investir dans de couteux visas, de couteux déménagements, des billets d'avion A/R quand on peut avoir la même chose en Europe en se donnant 3 fois moins de mal?

    Pour moi le Quėbec ne vaut que pour une chose, la découverte des débuts.

  5. La success story à l'américaine, c'est vendre du rêve, ça existait il y a 20 ans. Aujourd'hui le marché est différent avec l'arrivée massive d'immigrants. Tout le monde en témoigne sur le forum, c'est ce qui explique les nombreux retours au pays...

    La recherche de main d'oeuvre c'est une chose, l'accès à des emplois de cadre, c'en est une autre.

    Il a des compétences qui sont aussi recherchées en Europe, donc il risque de se compliquer la vie et de perdre du temps en allant au Québec où il y a la concurrence locale des québécois et des immigrés en place avec la RP. Maintenant il fait ce qu'il veut.

    Je crois que c'est mieux d'aller au Québec avec des compétences rares qui justifient l'embauche.

  6. Fait une évaluation comparative de tes études et adresse ton dossier de recherche d emploi dans les universités et cegep pour voir déjà les retours que tu as.

    te laisses pas impressionner par nos commentaires.

    néanmoins,il y a une et une seule vérité; l Australie comme le canada ont besoins de mains d ouvres et comme en marketing, pour mieux vendre il faut donner de belles images. La réalité est tout autre.

    je suis comptable dans une firme TI et je peux te confirmer que la demande est forte mais pour des profils expérimentés et les salaires sont assez élevés.

    bonne chance pour la suite.

    Es-tu québécois ou immigré ? La demande peut être forte, ça ne changera rien au fait que son diplôme ne sera pas reconnu et qu'il sera recruté sur ses compétences.

    Autant qu'il sache qu'il y a des tas de gens formés à la statistique au Québec et que les employeurs ont pour obligation de ne pourvoir que les postes qui ne pourraient être pourvus par des québécois.

  7. Salut!

    Ton projet risque d'être compliqué comme l'ont fait apparaître les commentateurs précédents car le problème que tu connais ici avec le fait d'avoir une formation universitaire sans expérience en entreprise va se poser au Québec aussi. Je ne crois pas que la situation soit désespérée non plus si tu as des compétences en stat.

    Si tu es vraiment motivé et pręt à en découdre, voire à te convertir par exemple ds des job moins glorieux comme la conception de sites web (car c'est probablement ce qu'on t'offrira de faire au QC), il faudrait que tu passes par une équivalence de diplôme. Pour la première expérience québécoise, c'est demandé pour montrer ta capacité à travailler dans un environnement de travail québécois, peu importe le domaine, même dans les cours particuliers ou la restauration.

    Par contre oui ça te demandera de la patience.

    Bon courage et à moins d'être vraiment motivé, je te conseille de chercher peut-être dans d'autres pays avant de tenter le Québec

    Moi j'ai un doctorat délivré par une Université québécoise et de l'expérience québécoise et des contacts et j'hésite encore à repartir. Il ne faut pas trop idéaliser.

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