Aller au contenu

erable31

Habitués
  • Compteur de contenus

    260
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    1

Messages posté(e)s par erable31

  1. Je préfère payer un peu et ne pas avoir à me faire des noeuds au cerveau. Comme cela a été dit, chacun voit midi à sa porte. J'aime bien aussi pouvoir rencontrer un conseiller qui suivra mon dossier et lui parler librement. Egalement, j'aime une banque qui me permet d'accéder à des conférences sur des sujets importants sans pour autant vous harceler et essayer de vendre ses produits financiers.

  2. On est arrivé avec un maximum de cash. On voulait être sûr de ne pas être gênés par des tracasseries bancaires, ce que nous avons eu (cartes qui se sont perdues, mauvais forfait, etc...). On a acheté l'électro, la voiture et autres comme ça. On avait eu du flair.

    Se faire un historique de crédit est assez simple même avec un faible plafond. Il suffit de solder son compte de crédit régulièrement de sorte à ne pas se trouver à payer des intérêts car les dates de recouvrements ne sont pas obligatoirement à la fin du mois. Il faut toutefois faire attention à ne pas devoir laisser en permanence une somme X pour pouvoir bénéficier du plafond...

    Maintenant on se sert plus de la carte de crédit de sorte à ce qu'elle s'autofinance grâce aux boni-dollars. Certains magasins n'acceptent que la carte de débit. Il faut jongler entre les deux et savoir les utiliser efficacement dans ce système où tout est facturé.

  3. C'est à la tête du client. Ils regardent comment tu utilises ton compte et combien il te reste à la fin du mois. A partir du moment où il y a eu deux salaires et que le transfert du patrimoine a été effectué, notre demande d'augmentation a été acceptée sans aucune difficulté. En fait, lors d'une réunion avec une planificateur, j'ai râlé en lui disant que cela m'agaçait sérieusement de devoir demander pour retirer une grosse d'argent. En expliquant que c'était exceptionnel, 2 jours après c'était effectif. C'est un rapport de confiance. Si on déconnait avec le compte, je pense que cela ne se passerait pas si bien.

  4. Il faut voir les deux indiscutablement. Les villes sont très différentes et il faut voir ce que l'on peut faire autour aussi. Personnellement j'habite à Québec. Je ne suis pas franchement fan de Montréal. C'est bien trop gros. J'ai l'impression d'être à Paris mais c'est à vous de juger.

    Le problème pour vous, c'est que vous arriverez comme vacanciers. Pour découvrir l'histoire, le patrimoine, la nature le status de touriste convient parfaitement car des docs ou un guide suffisent amplement. Pour le reste le mieux serait d'être hébergés chez des amis dans les 2 villes de sorte à participer d'une certaine manière à la vie car sinon vous passerez à côté de ce que vous attendez: être en immersion. C'est ce que l'on avait proposé à des amis venant de France. Ils ont été ravis de partager notre quotidien et voir comment on consomme ici. Même si vous allez magasiner, vous serez certainement dans la comparaison avec la France alors que cela ne sert à rien. Les postes de dépenses sont différents ici. Exemple, les prix pour la bouffe... Rencontrer des gens, facile dans un bar et pas si facile pour du plus profond. Si vous allez dans un gîte, forcément les gens seront sympas et accueillants. Ils ne vous donneront qu'une vue faussée de la réalité. Business. Mais oui les gens sont gentils!

    Explorer au mois de mars... original pour une 1ère fois mais pourquoi pas. Faudra prévoir des vraies fringues d'hiver et espérons pour vous qu'il ne fasse pas trop froid ni de tempête.

  5. On est chez DJ et pour l'instant il n'y a rien à redire. Ils sont franchement disponibles en tous temps et ont su régler rapidement les petits tracas que l'on avait au début (genre plafond ridicule pour la carte de crédit). De plus, ils sont partout.

    Franchement au début ce n'est pas si important que ça de savoir ou l'on va. Il faut construire son dossier et tomber sur une bonne agence. Après rien n’empêche d'aller voir ailleurs.

  6. J'ai trouvé ce reportage comme étant une bonne pub pour le Québec. Pour la famille parisienne, cela a l'air tellement facile. A fur et à mesure de l'avancée du reportage on comprend que l'argent n'était pas forcément un problème. C'est d'ailleurs un facteur très important de la réussite du projet. Temps mieux pour eux.

    Bonne pub pur Gallieni !!!

    Le marché Jean Talon, un cliché car les étalages "genre marché à la française", c'est loin d'être une généralité. Ce n'est pas pour autant l'on ne trouve rien autrement. Les citrouilles plus grosses que des ballons de basket, bah il faut aller dans les champs les ramasser avant Halloween pour voir que c'est très banal! Le guide de survie à Montréal sur la table, encore un gros cliché...

    J'ai bien ri avec l'exercice pour faire un créneau avec la voiture. On voit bien que mal préparé on peut se trouver dans de grosses galère. Même avec un SUV. J'ai toujours une pelle à neige dans la voiture justement pour les cas comme ça.

    Je me doute bien que bon nombre de choses ont été coupées car sans intérêt dans l'esprit général qu'il fallait donner. Il y a un peu d'exagération dans certaines choses. C'est un peu surjoué globalement.

    Ceux qui rêvent encore et encore de venir ici en auront pour leur argent. Une belle usine à rêve sans parler des choses qui peuvent détruire ce doux rêve. Les traineaux à chiens c'est magique, les balades en Gaspésie... C'est vrai que les Chic-Chocs dans le parc national, c'est magique quelle que soit la saison. Peu de gens vont en Gaspésie finalement, c'est tellement loin et les vacances pas aussi nombreuses qu'en France.

    Montréal ce n'est pas le Québec. Personnellement moins j'y vais mieux je me porte. J'ai l'impression d'être à Paris. Il faut aller en région pour s'en rendre compte.

    A quand un reportage "utilitaire" et non "touristique" comme les précédents qui montre les vraies choses? Cela évitera peut-être tant de désillusion, de déceptions.

  7. Pour en revenir aux quartiers de Québec et en particulier de Ste-Foy, il faut faire attention car c'est vraiment très étendu. Habiter de l'autre côté de Duplessis n'est pas la même chose que vers Montalm... Il faut 40mn de bus avec la 7 pour aller à la place Youville contre 15mn. Pour se balader la fin de semaine, pas de soucis mais pour travailler tous les jours cela commence à faire... Je mets 20mn et cela me suffit largement.

    Ste-Foy dispose de tous les types de quartiers: HLM, coins de vieux bungalows, belles maisons mais rares sont les endroits ou les terrains sont grands. Les maisons coutent un bras. La dure loi de la proximité. C'est relativement vivant et proche de tous commerces entre Place Laurier, Pyramide, 4 bourgeois, le gros centre à la limite de L'ancienne Lorette. Ceci est finalement valable pour les autres quartiers. C'est bien partout en fait. J'ai un ami qui habite le fameux Limoilou tant décrié. Pour lui ce qu'on reproche est exagéré.

    Habiter dans la région de Portneuf, plus près comme St-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, faut être conscient qu'avec l'hiver cela peut être compliqué. Je trouve cela vraiment loin même si en définitive c'est à 25km à la louche. Et puis après, arrivé à Québec il y a des feux tous les 100m... Je préfèrerai Stoneham, Valbelair car on est déjà dans la campagne mais l'autoroute Henri 4 est très vite saturée aux heures de pointes. On se croirait à Paris.

  8. C'est vrai, comme tu le précises, que c'est très dépendant des entreprises. Mais y'a quand-même des points commun. Après, faut aussi voir ce qu'on cherche.

    Perso, je cherche pas des amis en mes collègues, alors les discussions informelles, parler de la game de la veille, du dernier film vedette, c'est parfait. Entrer dans les détails de la vie privée des collègues, ou prévoir des weekends, des soirées ensemble, très peu pour moi. Encore une fois, on est collègues, pas amis. J'en connais qui ont des relations fusionnelles avec leurs collègues au bureau et à l'extérieur du bureau. C'est assez nocif pour l'évolution des carrières, aucun des gens de cette équipe a une ambition quelconque, de peur de devoir se séparer des autres, ou de peur de devoir être en compétition avec un collègue de cette même équipe.

    Le bonjour quand on a besoin...tout est relatif. Quand tu as 500 employés sur le même étage, je sais pas, mais pas vraiment envie de faire le tour à chaque matin dire bonjour à tout le monde. Tu dis bonjour aux gens qui sont autour de toi, puis ensuite c'est du cas par cas si tu as besoin. Ça me parait comme normal. A moins qu'on soit fan de faire le tour du bureau à chaque matin. Dans une plus petite structure pourquoi pas, mais pour des centaines d'employés, ça fait beaucoup pour pas grand chose. Quant à faire la bise et serrer la main, heureusement que ça se fait pas, j'ai toujours trouvé ça too much toute façon.

    Pour les structures de travail, c'est là ou c'est très dépendant des entreprises, et souvent des managers. Là où je suis, y'a des processus très clairs, bien établis, c'est pas le bordel. Mais ce sont les managers qui ont eu la volonté de mettre ça en place, et très souvent, par la suite de suggestions venues de l'interne. Mais évidemment, il faut le support du management pour améliorer les choses.

    Nous sommes heureusement pas si nombreux. Cela n'aurait pas de sens de toute façon. La notion de contact est vraiment culturelle. Il y a d'autres pays où c'est tout le contraire. On se fait à tout. De toute façon la question des problèmes d'hygiène va bien au-delà de ça. Il suffirait d'analyser les poignées des portes des toilettes, de voir le nombre de personne qui se lavent les mains avant d'aller manger, etc... mais c'est hors sujet.

  9. J'ai parfaitement conscience que le réseautage fait partie intégrante du système ici et que cela peut vraiment servir, ce que je fais déjà à petites doses.

    Pour revenir aux relations, c'est franchement très enrichissant de discuter avec des québécois qui ont une vue critique sur la société, ouverts d'esprit, qui ne se sentent pas agressés en permanence dès qu'on dit quelque chose. Ils sont également curieux de ce qui se passe en Europe et en particulier en France. Cela donne lieu à de belles rigolades.

  10. ...

    Est-ce moi qui ai dit que si on était à Montréal ma femme aurait trouvé un travail facilement. Quand on avance un fait il faut l'expliquer afin que cela ne soit pas des paroles en l'air!

    Je n'ai pas à me justifier de quoi que ce soit.

    Si mon collègue de travail à 2m de moi, quitte sans me prévenir pour aller à une réunion à laquelle je suis également convoqué soit ;

    - qu'il pense que je suis assez grand pour y aller seul surtout que cela ne doit pas être à l'extérieur.

    - je me poserais des questions sur moi-même et mon attitude!

    Alors avant de faire des jugements, il faudrait peut-être regarder la poutre dan votre oeil!

    Avé.

  11. Quand je rentre dans un magasin quelconque, j'entends toujours "bonjour, bonne soirée, halo..." que cela moi ou la personne en face qui prends la parole en 1er. C'est simple, efficace, poli. Pourquoi c'est différent avec le travail. Je ne comprends pas tout mais ce n'est pas bien grave.

    Sinon, les repas où tout le monde s'aime, ce n'est franchement pas pour moi. En général, je fuis ce genre d'événement. Je n'ai jamais aimé les relations hypocrites.

    Attention, beaucoup de choses font partie aussi des codes du travail sous entendus. Je viens d'arriver dans une nouvelle section de mon organisation. En tant qu'adjointe de direction, je suis la personne à laquelle se référer pour toute demande devant remonter. De par ma place, c'est à moi à aller vers les employés et, lorsque je les croise, d'être la première à leur souhaiter le bonjour, une bonne journée, etc. On me répond systématiquement et du coup, j'ai la réputation d'être une personne à l'écoute des autres, ce qui est (je le rappelle dans ma fonction), la moindre des choses.

    Pour ce qui est des repas, il ne faut pas croire que "tout le monde s'aime". Ça fait partie aussi d'un code. Même si ça me fait ch... parce qu'il pleut, parce qu'il fait froid, parce que j'ai trop de travail, je mets un point d'honneur à y aller. Les échanges favorisent une culture d'entreprise, resserrent les liens d'une équipe. Chez nous, ceux qui ne viennent pas (ils sont très rares) sont catégorisés de toute façon.

    Ils s'en fichent, bien sûr, mais n'ont pas les mêmes relations que les autres.

    Pour ce qui est du party de Noël, c'est la même chose. Je n'y allais plus, car j'y perdais mon temps ( et je déteste les partys de Noël sans mon chum). Dans cette nouvelle équipe, je me suis renseignée pour savoir si la représentativité était grande. On me l'a confirmé, et on a bien insisté :"on est présent jusqu'à la fin". Message reçu. Je vais y aller (tant pis, sans mon chum). Mais vu ce qu'ils m'ont demandé d'organiser pour Halloween, ce n'est pas un sacrifice du tout. Je sens que je vais m'amuser ... Jusqu'à la fin :smile:

    Mon responsable... je le vois de temps en temps alors q

    Elle part sans vous sans faire signe, "on y va ensemble" pour faire simple. Je trouve cela bizarre. C'est probablement purement culturel.

    je pense que ça dépend de la personne ou de l'entreprise.

    comme tu disais au début de ton message, il faut pas généraliser.

    chaque entreprise fonctionne différemment.

    Tout à fait d'accord.

    u'il est

  12. Comme je l'expliquais, ma conjointe aussi signé direct dans plusieurs entreprises si cela avait été à Montréal. C'est juste que l'on a pas envie d'aller là-bas.

    Cela est basé sur quoi? A-t-elle eu des entrevues à Montréal, si oui combien?

    C'est basé sur des entretiens et des propositions de contrat de travail. Cela vous suffit comme réponse?!

    Pourquoi tu réponds d'une façon bête? Est-ce que j'ai été insultant?

    Il y a plusieurs personnes qui disent : si j'étais à X, j'aurais ça! Mais avec des ''si'' on obtient des ''ça''! Rien ne disait qu'elle avait eu des entrevues, ni des offres, sauf la phrase si elle était à Montréal!

    Bon retour en France!

    Je ne réponds pas bêtement. Cela ne vous regarde pas. C'est tout!

    Vous êtes réputé pour être plutôt cynique, agressif dans vos propos envers les nouveaux arrivants. Ne gaspillez-pas votre temps sur ce fils de discussion. Aller distiller vos bon conseils ailleurs.

  13. Je m'attendais à ce genre de réflexion. Mes propos n'engagent que moi. Il est normal qu'il y ait des divergences et des perceptions différentes car tout ceci est lié au vécu de chacun.

    Jamais je n'ai dit que le Québec "Canada" était en retard technologiquement parlant. C'est au niveau de l'entreprise que cela se passe. Elle se structure profondément et doit faire face à plusieurs challenges. CGI est une grosse SSII, comme Cap Gemini, comme Fujitsu, HP... Et alors? La plupart de leurs prestations se font chez des industriels tous secteurs confondus. Je ne vois pas le rapport. Tu généralises "Nord-Américain" contre "Européens". Je ne rentrerai pas dans ce débat stérile.

    Encore une fois, tu généralises quand tu parles de savoir-vivre. Les français ne sont pas forcément les meilleurs pour leur comportement en société. Il y aurait beaucoup à dire, des choses très énervantes en France. La conduite sur la route, le sport national de toujours vouloir gruger, l'individualisme, etc.. comme partout. J'aime le coté cool ici.

    Je ne vois pas non plus le rapport avec le coté radin. Je suis assez d'accord sur le côté excessif de certaines grèves. Il y a un juste milieu à trouver. Un exemple de savoir-être qui me choque. Vous êtes deux personnes travaillant ensemble et devant aller dans une réunion. L'une est québécoise et travaille à 2m de vous. Elle part sans vous sans faire signe, "on y va ensemble" pour faire simple. Je trouve cela bizarre. C'est probablement purement culturel.

    Pour la question relative au français, j'ai vu bon nombre de textes où les gens écrivent comme ils parlent. Je reconnais qu'avec la jeune génération il y a de quoi se faire des soucis partout y compris en France. Je trouve le système scolaire québécois pour l'instant excellent mais l'éducation se fait aussi à la maison.

    Les français utilisent des anglicismes à tout va, c'est évident. La contradiction vient entre la volonté de conserver ce patrimoine et ce qui se passe dans la société québécoise.

    Ce n'est pas parce que l'on est dans une situation "confortable" que l'on peut pas se remettre en question voire vouloir vivre différemment. Il n'y a aucune contradiction là-dedans. Je n'aime pas ce ton agressif.

  14. C'est la mentalité nord-américaine que vous côtoyez, pas spécialement québécoise. Faire la bise aux filles, c'est assez français. Je n'ai jamais aimé cela et j'avoue m'en passer. Ailleurs en Europe, je n'ai jamais vu cela. Certaines entreprises en Amérique du Nord essaient d'organiser des repas à midi, le jour de paie...Il y a aussi le repas de Noël où il faut être là. On fait comme si tout le monde s'aimait bien, c'est aussi le moment de favoriser le contact avec d'autres... Maintenant, même si c'est superficiel, il peut y avoir des amitiés naissantes, des moments sympas à passer... même si c'est sans lendemain. Vous voulez parler à un collègue, portez-vous volontaire pour faire le café le matin ou le brancher sur un sujet qui l'intéresse. Je crois qu'il faut cultiver son jardin, une parole aimable à quelqu'un ne tue personne. Les Anglophones en général s'étendent plus sur les formules de politesse, mais le résultat est le même. Si vous vous ennuyez intellectuellement, il faut peut-être aller chercher à l'extérieur du travail. J'ai vu la hiérarchie à la française, je n'ai jamais aimé ce sentiment de condescendance.

    Quand je rentre dans un magasin quelconque, j'entends toujours "bonjour, bonne soirée, halo..." que cela moi ou la personne en face qui prends la parole en 1er. C'est simple, efficace, poli. Pourquoi c'est différent avec le travail. Je ne comprends pas tout mais ce n'est pas bien grave.

    Sinon, les repas où tout le monde s'aime, ce n'est franchement pas pour moi. En général, je fuis ce genre d'événement. Je n'ai jamais aimé les relations hypocrites. Au travail, avec certains (québécois) on discute pas mal de centres d'intérêts communs. Cela déborde parfois un peu sur la vie privé tout en restant très sympa. Ce sont des bons moments. En France, nous étions déjà des déracinés et il avait fallut beaucoup de temps à se faire un bon réseau de copains.

    La hiérarchie à la française, malheureusement on peut avoir la pire comme la meilleure... Certains peuvent vraiment abuser de leur pouvoir et là je compatis.

  15. Je trouve que cela ressemble à un retour en France très bientôt!

    Car par exemple et entre autres, le savoir-vivre n'existe qu'en France et les ados y parlent toujours et en tout temps un français très châtié!

    Quand on passe autant d'entrevues et que rien ne fonctionne il y aurait peut-être une remise en question à faire, à vérifier si les organismes d'aide à l'emploi ont été rencontrés, etc! Même en changeant de ville je ne crois pas que cela irait mieux ou serait plus facile.

    Le savoir-vivre à la française... bah cela va dépendre des gens que l'on rencontre. Je trouve qu'il y a plus de respect entre les gens ici qu'en France.Tout se perd.

    On verra bien où cela va nous mener. Il n'est pas question d'un retour en France. D'ailleurs nous vivons tranquillement les choses sans vraiment se prendre la tête. Si un jour on en a assez, on rentrera c'est tout. C'était déjà un discours que l'on tenait en France. Le travail est un élément parmi d'autres. Je m'y trouve très bien même s'il y a des trucs très chiants (comme partout y compris en France). C'est juste une phase d'adaptation à passer et que je suis très attaché aux relations humaines.

    Comme je l'expliquais, ma conjointe aussi signé direct dans plusieurs entreprises si cela avait été à Montréal. C'est juste que l'on a pas envie d'aller là-bas.

  16. La partie 1 : http://www.forum.immigrer.com/topic/136227-notre-bilan-de-la-preparation-a-linstallation/page-10#entry1264542820

    Tout d'abord je tiens à préciser que mon témoignage sur mon travail ne doit surtout pas être pris comme une généralité. Je rappelle que nous vivons maintenant à Québec, ville des administrations. D'après notre entourage, cela a son importance dans la façon d'aborder le marché du travail et de "segmenter" les activités.

    J'étais arrivé avec un travail en poche. Même si j'avais eu des échanges avec un futur collègue lors des n entretiens, je n'avais aucune idée ce que j'allais vraiment trouver "là-bas". Vu la dimension de l'entreprise, je pensais que c'était du lourd. Bah, je suis un peu tombé de ma chaise. Dans mon domaine, il y a un très grand retard (technos, méthodes, processus) par rapport à ce que j'ai pu vivre dans les différentes entreprises européennes où je suis passé. Ce n'est pas très grave, au contraire il y a beaucoup de challenges car il y a une vrai volonté de modernisation. Donc je suis content pour cet aspect.

    Les relations avec les collègues sont assez "basiques". Pas de serrage de main, pas de bises avec les filles. On vient te dire bonjour quand on a besoin de toi à l'exception des collègues qui sont dans le même box. Pas de pause café pour se détendre ni pour prendre ces fameuses décisions informelles. On travaille d'une traite. De temps en temps, quelqu'un apporte les beignes de chez "Tim". Cela fait un peu "j'amène les viennoiseries". C'est très gentil mais ce n'est pas convivial pour un sou. De temps en temps on discute de tout et de rien, des différences d'expressions mais rien de profond.

    Coté travail, c'est très surprenant. C'est rare que le ton monte. De toute façon c'est très mal vu. Un jour j'ai tapé sur la table par réflexe. J'ai été étonné de voir les attitudes autour de moi. Les gens sont ponctuels. J'avais lu à plusieurs reprises que le contenu des réunions était fixé, clair net et précis. Bien... on peut en rediscuter. C'est tout le temps le bordel. Parfois je me demande si on va aboutir à quelque chose. Il y a un compte-rendu avec un plan d'actions quand c'est un français qui le rédige. J'ai l'impression qu'il y a une forte tradition orale. Je ne vais pas m'étendre. C'est très très mal organisé. Dans le passé, il fallait toujours livrer au plus vite. La doc sera faite par la suite, bref pas faite. Aujourd'hui on paye lourdement les conséquences de ces raccourcis. Cela commence à changer car il faut toujours livrer rapidement mais avec de la qualité. Là, cela coince souvent avec ceux qu sont formatés à l'ancienne école. Un autre aspect est qu'il n'y a pas de hiérarchie. Cela ne fonctionne pas vraiment bien sur mes dossiers. Vu que ce n'est pas organisé, chacun picore des activités. Par contre, on te rappelle régulièrement que tu as un poste dédié pour faire quelque chose. C'est le côte administrations que je mentionnais en début de message.

    Il y beaucoup de choses assez paradoxales et très troublantes quand on arrive. Par exemple l'esprit d'équipe (un grand mot) et le côté très très individualiste. Je suis régulièrement choqué de petites choses qui pour moi sont un manque de savoir vivre (à la française).

    J'ai pas mal de collègues français qui sont là depuis plus ou moins longtemps. Cela se mesure aux expressions qu'ils emploient et à leur comportement.

    Au début tout cela me faisait drôle. J'attachais beaucoup d'importance à mon travail. J'en avais un en or en France et je m'éclatais. Malheureusement, je n'avais plus de vie de famille. Maintenant je rentre à la maison à 4h et je peux profiter de la vie. Personne ne me dit "tu as pris ton aprèm?" C'est plus équilibré. C'était un choix et c'est gagnant. Je suis conscient que je m'ennuie "intellectuellement". J'essaie de rester connecté avec "mon" monde grâce à l'Internet. Il n'est même pas question de parler de choses qui sont dans l'ère du temps. Je serais trop avangardiste.

    Ce qui me fait vraiment râler:

    - les énormes fautes de grammaires mais elles sont culturelles. Au début cela me faisait sourire.

    - les fautes d'orthographe dans beaucoup de ce que je lis. On nous demande d'avoir un bon niveau de français comme-ci on parlait moins bien! Mes enfants sont dans une école publiques. Ils sont déjà les 1ers de leur classe et en particulier pour l'apprentissage de la langue française. Quand j’entends les ados parler dans le bus, je me dis qu'il y a du boulot. Ce serait pareil en France. Cela dépend vraiment du milieu dans lequel on évolue.

    - l'utilisation d’anglicismes à tout va alors que les mots en français existent de base (et non traduits à la québécoise").

    Mais surtout, c'est de faire venir des gens ultra-qualifiés de France avec beaucoup d'expérience et de voir comment tout cela est si peu exploité. Un passage au rouleau compresseur et se dire qu'il faut tout recommencer à zéro et y aller à petite dose. Je peux vous dire qu'il faut vraiment ravaler sa fierté et prendre son mal en patience devant des situations idiotes.

    Tout ses aspects, je n'en avais pas vraiment conscience depuis la France. Maintenant cela va mieux.

    Ma conjointe rame pour trouver du travail. On lui avait dit "tu verras, tu auras l’embarra du choix". Que nenni. Certe, elle passe beaucoup d'entretien qui sont très positifs (info remontée par les recruteurs) mais il n'y a rien qui se concrétise vraiment. A Montréal, vu le nombre de propositions immédiates, elle travaillerait déjà depuis longtemps. A québec, elle sait trop faire de chose. Une qualité en Europe mais pas ici sur place du moins au moment du recrutement. Alors elle vise des petites structures qui pourront lui apporter une dose de diversité nécessaire à son épanouissement.

    Le côté Bisounours a du bon mais aussi à ses travers, ses limites.

  17. Encore une fois, ce n'est pas parce que la langue est identique que la culture l'est aussi. On ne ferait pas autant de raccourcis, de comparaisons à tout bout de champs!

    Il y a une similitude... Le niveau d'utilisation du français est très variable d'un individu à un autre. J'en entend, rencontre tous les jours. Il y a un gros décalage entre la défense de la langue et le terrain. Elle a la vie dure cette loi 101. Des anglicismes à tout va alors qu'il y a des mots français pour. Le niveau écrit peut être aussi déplorable. Tout ceci n'a rien à voir le vocabulaire local. La grammaire reste identique.

×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement