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RobinDesBois

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Messages posté(e)s par RobinDesBois

  1. Il est totalement phénoménal que MacKenzie nous parle de méthodes "scientifiques".

    Si seulement il savait un jour ce que signifie Science, avec ses si étranges et si peu nord-américaines valeurs, telles que le doute et l'honnêteté, je crois qu'il ressemblerait aux touristes américains qu'on voit, en des lieux comme Florence ou Venise, titubant hagards d'avoir vu trop de beauté et d'Histoire et qu 'on doit mener d'urgence à l'hopital afin qu'ils ne perdent pas ce qui leur reste de raison.

    Ces salopards malhonnêtes, tricheurs et truqueurs que sianra mentionne sont la NORME lorsqu'il s'agit des tests PISA.

    Les canadiens savent qu'ils sont de mauvais à super-mauvais. Ils le savent. Ils se protègent par toute une combinaison de biais :

    * les élèves évalués sont sélectionnés,

    * les enseignants qui vont faire l'évaluation sont de toute façon issus du "système éducatif" canadien;

    soit dit en passant ils sont grassement payés, et leurs évaluations sont à leur tour "évaluées" pour éviter qu'elles soient trop sévères;

    * et eux aussi, tout comme les élèves, sont sélectionnés. On ne prendra jamais un type avec un profil d'emmerdeur pour ce genre de boulot, mais bien, un Yes-Man (ou Yes-Woman, ça existe aussi) gentil et doux.

    Tu délires.

    Il y a un cadre technique qui régit tous les aspects des enquêtes PISA allant de la sélection de l'échantillonnage à la correction des épreuves, le tout sous la supervision d'un consortium international. À te lire, on voit bien que tu n'en sais fichtrement rien. À quoi bon, me diras-tu? C'est du gna gna gna et tu préfères t'auto-nourrir de tes préjugés et de ton ignorance crasse. Grand bien te fasse.

    La vérité est ici: http://www.keepeek.c...9264097643-9-fr

    Il y a "un cadre technique" ?? Oh mon Dieu que c'est chou. Il y a un cadre technique.

    En effet c'est du pur Gnagnagna et de grande qualité. De la fabrication sur mesure de "preuves" pour types totalement bornés + leurs valets.

    La réalité est celle que connaissent les parents d'élèves immigrants venus au Canada d'autre pays ...

    Les témoignages REELS, non ceux de ces bureaucrates tricheurs et planqués, mais ceux des parents d'élèves, convergent pour souligner à quel point la qualité de l'enseignement au Canada est navrante.

    Quant au mot-clé "scientifique" dont s'est servi MacKenzie je souligne que, tout autant que son attitude intégralement bornée, est avant tout une preuve de l'état d'esprit profondément ignorant ... qui, d'ailleurs, rejoint d'une certaine façon ce que je dis concernant ce que vaut ce "système éducatif", qui forme des gens qui confondent Science et Bible, qui sont totalement dénués d'esprit critique et n'ont pas la moindre capacité à se regarder dans un miroir.

  2. Bon, comme disait une nouvelle fois Môssieu PISA, alias MacKenzie :

    ...et les tests PISA de l'OCDE démontrent que le système d'éducation au Québec est bon, meilleur même que celui de la France alors je sais que ce fait te mets dans l'embarras .......

    Allez, juste pour se faire un peu plaisir, je mets ici un copié-collé d'un témoignage récent en tant que parent d'élève, qui m'est arrivé récemment ...

    Se greffe à ça le niveau scolaire de mes enfants qui a pris une sacrée raclée ...

    C'est "marrant", les seuls immigrés français satisfaits du système éducatif ici que je connais sont ceux dont les enfants étaient en échec scolaire en France. Ici, même s'ils ne gazent pas comme des dieux, on leur dit qu'ils sont exceptionnels. Un 6 de moyenne en maths en France s'est transformé ici en 15 de moyenne, comme par magie. Mais quelle démagogie de merde...

    :Crylol: Ta pseudo-argumentation est totalement bidon... on ne sait pas si tu as inventé cette histoire ou si tu l'a prise de quelque d'un qui l'a inventé. :whistlingb: Et les critères utilisés par l'OCDE sont des critères scientifiques et les Québécois ont des résultats supérieurs à ceux des Français à ces tests. Et l'OCDE a beaucoup plus de crédibilité que toi, ça c'est certain !

    Eh non Mckenzie, la citation de RobinDesBois n'est pas bidon ni inventée, elle vient de moi. Je pourrais aussi rajouter que j'ai assisté à la sélection des élèves d'une école secondaire pour passer le fameux test PISA; c'est bizarre, il n'y avait que des élèves performants...

    Quant au gonflage des notes demandé par les supérieurs hiérarchiques dans les universités, c'est vrai aussi et c'est du vécu aussi. Les étudiants paient assez cher, faut les récompenser... Et si un prof est mal noté par ses étudiants, ben on lui dit au revoir; donc si on veut garder son boulot, on réfléchit à 2 fois avant de noter qqn à sa juste valeur^^

    Excellente intervention de sianra. Je l'en remercie.

    Il est totalement phénoménal que MacKenzie nous parle de méthodes "scientifiques".

    Si seulement il savait un jour ce que signifie Science, avec ses si étranges et si peu nord-américaines valeurs, telles que le doute et l'honnêteté, je crois qu'il ressemblerait aux touristes américains qu'on voit, en des lieux comme Florence ou Venise, titubant hagards d'avoir vu trop de beauté et d'Histoire et qu 'on doit mener d'urgence à l'hopital afin qu'ils ne perdent pas ce qui leur reste de raison.

    Ces salopards malhonnêtes, tricheurs et truqueurs que sianra mentionne sont la NORME lorsqu'il s'agit des tests PISA.

    Les canadiens savent qu'ils sont de mauvais à super-mauvais. Ils le savent. Ils se protègent par toute une combinaison de biais :

    * les élèves évalués sont sélectionnés,

    * les enseignants qui vont faire l'évaluation sont de toute façon issus du "système éducatif" canadien;

    soit dit en passant ils sont grassement payés, et leurs évaluations sont à leur tour "évaluées" pour éviter qu'elles soient trop sévères;

    * et eux aussi, tout comme les élèves, sont sélectionnés. On ne prendra jamais un type avec un profil d'emmerdeur pour ce genre de boulot, mais bien, un Yes-Man (ou Yes-Woman, ça existe aussi) gentil et doux.

  3. Bon, comme disait une nouvelle fois Môssieu PISA, alias MacKenzie :

    ...et les tests PISA de l'OCDE démontrent que le système d'éducation au Québec est bon, meilleur même que celui de la France alors je sais que ce fait te mets dans l'embarras .......

    Allez, juste pour se faire un peu plaisir, je mets ici un copié-collé d'un témoignage récent en tant que parent d'élève, qui m'est arrivé récemment ...

    Se greffe à ça le niveau scolaire de mes enfants qui a pris une sacrée raclée ...

    C'est "marrant", les seuls immigrés français satisfaits du système éducatif ici que je connais sont ceux dont les enfants étaient en échec scolaire en France. Ici, même s'ils ne gazent pas comme des dieux, on leur dit qu'ils sont exceptionnels. Un 6 de moyenne en maths en France s'est transformé ici en 15 de moyenne, comme par magie. Mais quelle démagogie de merde...

    Ce témoignage est totalement standard, totalement typique, et les môôôdzis Français n'ont rien à voir dans cette histoire. Les asiatiques, les africains, les latinos parlent exactement de la même façon, tous héberlués de voir quel niveau de m. ont les écoles dans ce pays.

    J'ai moi-même été enseignant là-dedans. Je vois à peu près de quoi je parle.

    Il se fait, par coïncidence, qu'à un moment j'étais hébergé par une dame qui s'occupait d'échanges linguistiques d'élèves entre l'Europe et le Canada. Elle m'a dit un jour, spontanément, sans que je lui parle jamais de ce problème de "qualité" de l'enseignement :

    All of our students come back from Europe saying WE ARE FAR BEHIND

    Alors, mon p'tit Môssieu PISA, qu'est-ce que tu nous en dirais ? C'était une môdzite française aussi ?

    Non ... figure-toi qu'elle était anglaise.

  4. Le dernier fils de mon conjoint a 14 ans et nous a fait une crise d'adolescence assez sévère il y a un an (révolution contre l'humanité entière). Il a fichu le boxon à l'école qui a contacté la DPJ. Résultat : rdv sur rdv à la DPJ ou à l'école, convocation, entretien, suivi psychologique et médicamenteux pour calmer les nerfs du gamin.... N'est-ce pas là un peu exagéré ? Est-ce une pratique courante au Québec pour les jeunes en difficultés ? Y'à-t-il des témoignages ?

    Le fameux Ritalin ? Les médicaments faits pour assoupir les adolescents un peu trop instables ? Bien sûr que ça existe.

    Ce n'est pas spécifique du Québec d'ailleurs. J'ai entendu des histoires pareilles en Alberta quand j'y étais.

    Ces moyens médicamenteux sont à mettre en relation avec le rejet de tout effort disciplinaire, perçu comme vieillot, déconnecté des fabuleuses découvertes pédagidiotes de ces quelques dernières dizaines d'années. En arrière-fond, un mot-clé : féminisation. Les adolescents au comportement trop brusque doivent être ramenés sur la bonne voie, qui leur est tracée par leurs douces et sages consoeurs.

  5. Et ça vient de RobinDesBois qui a admis dans un des ses messages précédent qu'il s'était planté en Alberta...

    Dans ta culture (de nord-américain) j'étais supposé le cacher, n'est-ce pas ? Eh bien non, je l'ai dit et je le redis.

    Soit dit en passant le plantage en question résultait d'une erreur de jugement de ma femme, qui me le payera d'ailleurs d'une façon ou d'une autre.

    On est maintenant de retour à la case départ dans les TNO et on s'y sent très bien. On demande du -40°C aussi vite que possible.

    Faut croire que le Canada anglais ( en tout cas l'Alberta ) n'est pas aussi accueillante que cetains le prétendent. Et lorsque tu dis que les systèmes éducatifs nord-américains sont la risée du monde entier, ton affirmation est totalement stupide parce que la grande majorité des 20 meilleures universités au monde sont américaines et les tests PISA de l'OCDE démontrent que le système d'éducation au Québec est bon, meilleur même que celui de la France alors je sais que ce fait te mets dans l'embarras mais faudra que tu l'acceptes un jour parce que c'est la réalité. Tu fais parti de ces Européens qui pensent que tout est meilleur en Europe mais qui bizarrement quittent l'Europe avec une économie en train de s'effondrer pour immigrer en Amérique du Nord... oh l'ironie.

    Oui, l'Europe est gérée par les valets de l'Oncle Sam et elle s'en va forcément à la (...).

    C'est évident et c'est inéluctable quand on est sous de telles bottes.

    Préférant l'original à la copie je suis venu en Amérique du Nord, où au moins on peut se dire que tout n'est pas fait, comme en Europe, pour créer du chômage, pour remplir les banlieues de populations largement indésirées, etc.

    Le choix entre la peste et le choléra s'impose bien souvent.

  6. Merci pour ce témoignage Sianra. On ne peut pas dire que ça me rassure, bien au contraire, mais je préfère partir avec l'heure juste plutôt que me bercer d'illusions devant ce qui attend sans doute... Je te souhaite bon courage pour la suite...

    Au-delà de la situation socio-économique de ce secteur et du niveau, apparemment très faible voire nul, d'ouverture (selon l'endroit où on est) vers des postes fixes, on peut suggérer aux candidats pour enseigner au Canada de réfléchir à ce que c'est comme méthode d'enseigner. J'ai levé un voile sur le côté mercantile et quelqu'un(e) d'autre en a relevé un autre sur le côté linguistique souvent déplorable (voir quelqu'un qui parle bien le français les effraye), mais il n'y a pas que ça. Une classe peut se trouver remplie par des "élèves en difficulté", auxquels on est supposé donner un enseignement adapté. Il y a les "activités extra-scolaires", aussi : prétexte idéal pour favoriser des gens du coin (québécois ou franco-ontariens) car, c'est sûr, ils seront plus facilement disponibles pour ça. Il y la permanente avalanche de théories pédagidiotes, comme quoi il faut être à l'écoute permanente des élèves, etc. Et puis n'oublions pas aussi que les canadiens aiment miser sur des technologies dernier cri, du genre SmartBoard comme si c'est ça qui allait rendre l'enseignement "excellent" (mot grossièrement galvaudé). Si on ne maîtrise pas telle ou telle technologie à la con, ou pire encore, si on a tendance à montrer qu'on la méprise totalement, on ne peut que se trouver marginalisé. Ah oui, j'oubliais, tous les soirs il est bon d'être en contact avec les parents d'élève comme si on n'avait que ça à foutre. Bref, un boulot 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 qui n'offre aucun agrément puisque de toute façon on ne voit guère progresser les élèves et qui est une source permanente de possibles emmerdations avec les parents d'élève, surtout si on ose "évaluer" les élèves à ce qu'ils méritent.

    ... Y a-t-il des candidats ?

  7. Le ministre des affaires culturelle du Québec est immigrant d'origine Camerounaise...et le premier noir élu au Parlement Canadien était....du Bloc Québécois.

    Tiens il me semblait que l'on était fermé aux autres peuples qui sont pas ''de souche'' au Québec ! :whistlingb:

    Tu es prompt à balayer d'un revers de la main l'accumulation Kolossale de témoignages qui indiquent que la population québécoise n'est guère accueillante.

    Ton argument ressemble à celui de MacKenzie, qui réfute les médisances des immigrants sur la qualité du système éducatif québécois, en arguant que l'OCDE produit ses tests (les fameux/fumeux tests PISA) et "prouve" la grande qualité des systèmes éducatifs nord-américains ... qui, honnêtement, sont la risée du monde entier.

    Par rapport aux africains, haïtiens, mauriciens etc. très "visibles" qu'on voit effectivement placés à des postes clé comme tu l'indiques, je ne suis pas sûr qu'il faille se laisser berner. On peut se demander pourquoi à tous les coups ce sont des gens à la peau bien foncée qui sont choisis et pourquoi ils sont placés à des postes stratégiques, où tout le monde peut les voir. Chacun peut avoir sa petite idée à ce sujet.

  8. Anciennement, dans un quartier de Bruxelles rempli de marocains et de turcs, je me souviens de leurs réactions choquées face à l'arrivée de ces soi-disants "Roms". Ces Tziganes, si on peut appeler un chat un chat, se disaient Roumains (le néologisme bidon "Rom" n'existait pas encore). Ils ne respectaient pas leurs voisins. Cambriolages incessants, vols de voitures : le quartier était au bord de l'émeute.

    Mais ici on ne s'emmerde pas avec ces gens là. Tohonu peut toujours nous raconter qu'il pense avoir aperçu un Rom dans une photo à Ellis Island, on n'en voit pas. Et on voit encore moins leurs carrioles et leurs caravanes remplies d'objets volés.

    ils ne s'amènent pas en Amérique du Nord, car il faut y travailler. C'est la réalité. Le blabla politiquement correct tournera autour du pot autant qu'on veut, c'est juste comme ça et pas autrement. Et de toute façon regardez un peu la paperasse qu'on demande aux gens pour entrer au Canada. C'est un puissant filtre par rapport à ces "nomades".

    Lorsque que quelqu'un traçait (je ne sais plus qui) un lien entre Tziganes et indigènes, c'est vrai sur UN point particulier : une situation de malaise face au besoin de travailler.

  9. Les Roms est un peuple victime de stéréotypes racistes en Europe comme le montre les propos d'Emma plus haut.

    Dans l'ouest canadien , les autochtones ont exactement la meme image que les roms en Europe et sont victimes des memes stéréotypes racistes plus haut.

    Quant à ce que montrent tes propos, on peut se le demander.

    Je suis surpris de découvrir que les autochtones, que je côtoye chaque jour, ont "exactement la même image" que les Roms en Europe. Au Canada ils sont chéris et choyés, bénéficiant par exemple des études gratuites, un droit dont ils ne se servent pas beaucoup hélas. De plus, en certains territoires comme ici même où je suis (les TNO) ils ont droit à un système officiel de discrimination positive en leur faveur à l'embauche, joliment nommé "affirmative action policy" (en français : préférence nationale indigène). De sorte qu'on peut à l'occasion constater quelques, disons, petits dysfonctionnements dans certains services publics.

    Pourris gâtés, ils se plaignent bien entendu. Peut-être pourraient-ils se plaindre précisément d'être pourris gâtés. Lorsque l'Etat les arrose d'argent facile, les "liquor stores" (magasins de liqueur) voient leur chiffre d'affaire allègrement s'envoler.

    Je connais ici à Yellowknife une association qui à l'origine fut imaginée, dans les années 80, comme un centre pour les femmes immigrantes et qui peu après en a été détournée pour en faire un "shelter" (abri) pour femmes indigènes battues. Vu que la tendance dans cette ville est à s'éloigner du Far-West originel et à se rapprocher du monde civilisé, ces gens n'en mènent pas large. Anecdote récente : on leur interdisait les appels téléphonique longue distance. Résultat : vu qu'elles considéraient cela comme un droit, elles ont tout simplement cassé la gueule du personnel qui s'occupait d'elles.

    Leur alcoolisme massif est loin d'être une légende. Même ceux qui sont bourrés de fric s'y adonnent, sans le moindre prétexte pleurnichard-misérabiliste.

    Mais à quoi bon énumérer des constatations basées sur des faits. Ce n'est pas ce qui t'intéresse, dirait-on.

    Allez, restons positifs. Je trouve très belle ta paire d'oeillères.

  10. J'aime pas les Romes, c'est mon droit.. Ils mendient, ils volent, ils squattent des terrains, ils envoient leurs gamins faire le "sale" boulot. Comment puis-je avoir du respect pour ces gens là ? Si tu es leur ami, que ça ne te dérange pas de les nourrir, de payer des impôts qui servent à leur donner 800¤ pour être ramener à la frontière avant qu'ils ne reviennent en France, et bien tu es un Saint...

    Pourquoi ? Parce qu'on est dans un monde bisounours où on doit s'aimer les uns les autres sinon on est le Mal.

    C'est le DATO. Le discours automatique de la tolérance obligatoire.

    Les datoïstes sont légion. Ils cultivent avec ferveur le culte de Saint-Bisounours. Ils devraient tous recevoir la résidence permanente au Canada.

    Sérieusement parlant, l'absence de ces Roms au Canada, probablement due en bonne partie à la bienfaisante présence d'un océan, se trouve en bonne place parmi les quelques "plus" qu'il y a à vivre dans ce pays.

    Par ailleurs qu'on ne s'y méprenne quand même pas trop, concernant le côté apparemment très couille-molle des canadiens. La Police est tout de même très présente. Et l'air de rien, quelques institutions comme Etat de Crédit ou, encore plus respecté, Référence Professionnelle, aident beaucoup les gens à rentrer dans le rang.

  11. Une licence pro ? Il a une licence pro ? Et pour ce motif il veut venir au Canada ?

    Par rapport aux études à mener au Canada, qu'il prenne garde aux conséquences financières de ce choix. Reste aussi à voir si les autorités canadiennes donneront une résidence permanente à quelqu'un qui a ce projet là. Ils choisissent en principe des gens qui ont de l'expérience. ... Mais peut-être que ça a changé.

  12. C'est pour cela que je l'avais un peu mauvaise, Comme on dit: Next ! Je ne baisse pas les bras, mais le portefeuille, lui, commence a tirer un peu la gueule !

    Je t'avais prévenu ... Amène-toi à l'Ouest.

    Quant a decrocher une jobine, je n'ai rien contre, mais c'est peut-etre encore plus complique. Presenter un CV de 4 pages pour un poste de caissier ou de hotline, le recruteur va me rire au nez.

    Quoi, ça ne te botte pas de monter sur une mobylette et de rouler sur la neige et la glace pour aller livrer du poulet de chez Kentucky Friend Chichen ???

    Ceci dit ne pense pas que les québécois te refuseraient une jobine. Ils aiment ça. Enfin, je veux dire, ils aimeraient te voir en faire une, non sans avoir commencé par dépenser tout ton fric chez eux.

    Alors je me dis, pourquoi pas participer au programme de developpement nucleaire iranien ou bien fabriquer de la methemphetamine (scenario Breaking Bad qui semble se rapprocher de ce que je vis ici). J'aurais peut-etre plus de reussite dans ces voies-la.

    Y a de l'idée.

    Suggestions :

    * n'attends pas d'avoir vu fondre toutes tes épargnes au Québec car tu y seras cloué;

    * installe-toi dans un coin plus facile au Canada où tu pourras, quitte à faire de la jobine, refaire un peu d'argent et garder ainsi la possibilité de te tirer de ce pays si t'en as envie.

  13. Merci à tous pour vos posts et vos encouragements, ça fait du bien. Cela fait un peu plus de 2 ans que je suis ici, j'ai pas mal réseauté et je sais comment ça marche, du moins je crois. Je sais aussi comment les français sont perçus ici alors justement je fais de mon mieux pour ne pas faire "ma française" lors des entrevues; jamais je ne vante mon expérience en France; je m'adapte à ce qu'ils recherchent ici, j'illustre mes propos d'exemples réalisés ici, mais visiblement cela ne suffit pas. Pour couronner le tout, j'ai discuté il y a quelques jours avec une enseignante avec qui je m'entends bien ici et lui ai raconté ce que je vivais niveau boulot. Elle est dans le système depuis une quinzaine d'années et elle m'a clairement dit que très honnêtement, le district ne me donnera pas de poste ici. Elle m'a dit que le problème c'était qu'ils avaient un sentiment d'insécurité vis-à-vis des français car ils trouvent notre niveau de langue supérieur au leur! Donc en gros, ils ont peur que je sois trop bonne et les rabaisse. Je suis pourtant loin d'être comme ça, mais ça, ils ne le savent pas, et comme ils ont des préjugés dès le départ, ben même si je leur prouve en entrevue que je suis là pour faire équipe avec eux, ils ne croient pas à cela. Voilà donc ce qu'elle m'a dit. Encourageant.... Sincèrement je crois que ce n'est pas la peine que je m'acharne, mon tour ne viendra pas. Faut arrêter de se voiler la face. Reste maintenant à réfléchir à un autre scénario de vie, pour le bien de ma famille.

    J'ai bien aimé l'expression "bouche-trou pratique", c'est EXACTEMENT ça!!!

    Belle analyse. Bel exemple de réflexion de quelqu'un qui vient ici, qui s'efforce, qui fait tout pour réussir puis qui se met à comprendre dans quel pétrin elle s'est mise.

    Alors voilà, concernant la "pénurie" on peut dire que c'est totalement mensonger et que ça fait partie de cette sorte de propagande dont la logique incompréhensible est d'amener des gens ici pour ... le rôle de bouche-trou ?? Les jobines ? On dirait que ça ressemble à ça. Mais je crois qu'il s'agit surtout d'une scintillante absence de tout esprit critique, de toute conscience. Distinguer Vérité et Mensonge, réfléchir aux conséquences de ses actes, etc. c'est juste du baratin philosophique pour beaucoup de gens dans ce pays. Qu'on se le dise.

    Le bon sens ne sert à rien du tout dans ce genre de circonstance. On peut par exemple penser que l'Amérique du Nord est un territoire où règne une forte compétence et où, par conséquence, on tient à coeur que les enfants reçoivent une bonne éducation. C'est ridiculement faux. Dans la réalité on obtient principalement le règne des parents d'élève, qui exigent que leur enfant reçoive de beaux bulletins quoi qu 'il fasse et qui se comportent comme des clients (on est chez les Clients-Rois, oui ou non ?) par rapport aux directeurs d'école.

    "Les derniers seront les premiers".

    "Bienheureux les simples d'esprit".

  14. C'est un abus de langage de L'appeller Canada anglais , il fallait plutot l'appeller Canada anglophones puisque la plupart des canadiens anglais ne sont pas les descendants des britanniques: il y a vait plus d'irlandais , allemands et écossais qui avaient immigré au Canada anglais que des briitanniques. Il n'existe pas d'ethnie dominante la bas et il n'y a pas de canadien de souche ni de canadien pure laine. Ils s'identifient comem une société d'immigrants c'est pour cela qu'ils sont plus ouverts a l'acceuil des nouveaux arrivants.

    C'est tout à fait exact. Je ne vois d'ailleurs pas pourquoi Blueberry ne le reconnaîtrait pas, si ce n'est pour son envie de faire un clin d'oeil à Jimmy.

  15. Cela dit, c'est à double tranchant, car comment s'intégrer en ne vivant pas en plein milieu des autochtones ? Je comprends ta position, c'est la seule possibilité de survie que tu as trouvé. Mais ça finit immanquablement par un cercle vicieux de ne jamais être intégré. Enfin, tu vas sûrement me répondre "ça c'est de la théorie, viens donc faire de la pratique" lol

    Je ne parle pas de survie ni d'une possibilité de survie. Ici où je suis on n'a carrément pas besoin, si ce n'est avec les fonctionnaires, de s'entendre avec les canadiens. Ils forment une ethnie comme une autre. Il y a les indigènes, les esquimaux, les anglo-canadiens, etc. L'état du marché de l'emploi est assez bon, par ailleurs, pour permettre de contacter favorablement des canadiens sans qu'ils soient immédiatement obsédés par la défense de leur bifsteck. Sauf bien sûr s'il s'agit de québécois, qui en font une question de principe.

    Nuance par rapport à ces quelques propos : la quantité massive de canadiens d'origine fraichement immigrée rend de toute façon assez floue la limite entre immigrants et non immigrants. De même que les immigrants de diverses origines coopèrent facilement, il est relativement facile (comparé à d'autres endroits dans ce pays) d'approcher la "bonne société" locale.

    La situation de l'emploi, ici, permet cela. Si ça venait à se dégrader ça ressemblerait probablement à n'importe quel patelin canadien.

  16. Celle-la, c'est la perle de toutes les perles que tu as pu nous sortir jusqu’à présent! "Absence d'un peuple de souche"? Comment exactement crois-tu que l'Anglais est devenu la langue officielle du Canada? Et aux Etats-Unis tu crois qu'ils en sont venus comment a tous parler Anglais?

    Ce pourrait être une perle encore plus jolie de nous raconter que les anglo-canadiens se comportent comme les québécois.

    Il est vrai cependant que les anglais, même si d'un point de vue démographique leur apport n'est finalement que de l'ordre de quelques pourcents dans ce qu'est aujourd'hui la population anglo-canadienne, ont profondément marqué les mentalités. Le côté faux-cul, notamment.

    La mentalité canadienne est avant tout une variante de la mentalité anglaise. Y compris au Québec.

  17. La question ethnique prévaut.

    C'est d'ailleurs pour cela que les immigrants ont toujours été extrêmement hésitants à s'égarer dans les "régions" (provinces, en français) québécoises.

    Quand on est à l'Ouest on peut aussi tomber sur des coins où les gens ont un niveau d'ouverture proche de zéro absolu, mais c'est plus rare et plus facile à éviter. Un bon indicateur se trouve être le taux d'immigrants. Mais il n'y a rien de tel qu'une visite sur place, là où on envisage de s'installer, pour sentir l'atmosphère. Les statistiques ne sont pas fiables. D'après moi la situation idéale est celle que j'ai atteint ici dans le Nord où je suis, car ici, je m'en fous des canadiens, je n'en croise pratiquement jamais, même pas au supermarché, j'évolue entre plusieurs communautés immigrantes et ça me va bien ainsi.

  18. Effectivement, meme si l'on est prepare et que l'on sait a quoi s'attendre, le fond que l'on croyait deja bas l'est encore plus ...

    "Tous les désespoirs sont permis".

    La réalité dépasse certainement la fiction. On peut s'efforcer d'imaginer jusqu'où ça peut aller, dans l'inconfort, dans la précarité, le fait d'être dans un monde de Bisounours où on doit tout voir (ou feindre de voir) joli sympa et tout et tout. Mais on est le plus souvent en deça de la réalité.

    Allez ... ne soyons pas négatifs, hein. Tout va très bien Madame la Marquise.

  19. Je viens de lire ton post, je me rappelle de toi sur le pseudo le Balladin.

    J'étais plus sulfureux. J'ai décidé de me recadrer. Avec toutefois un danger permanent de rechute.

    Tu ne fai spas partie de l'elite quebecoise, si c'est pas plus mal et que tu t'en sors bien. Tant mieux!!!

    Sur certains points ils pourraient être à plaindre. A force d'être un ghetto ils sont traités en tant que tels par les anglophones.

    Il y a quelques mois, leur "collège TNO", un embryon de centre d'enseignement supérieur, a été déclaré en faillite car personne ne s'y intéressait.

    ... Puis les québécois l'ont fait renaître de ses cendres (c'est une juteuse source de subsides) sous le nom cette fois de "collège nordique".

    Moi ça m'a fait marrer comme nom car si on remplace le "no" par autre chose, de deux lettres aussi, ça sonne bizarre.

    L'appel du Nord, je le ressens encore mais je suis toujours aussi indecise sur le lieu.

    Avez-des contacts avec des yukonnais aux terriroires? (partenariat etc...)

    Occasionnellement. Exemple : Northwestel est centré sur Whitehorse au Yukon et dessert aussi les territoires nord ouest. Mais c'est très mince comme partenariat. Très très mince. Contre-exemple : de Norman Wells vers le Yukon, une ancienne route traversait les montagnes. Belle source possible de revenus touristiques. Cette source est laissée ridiculement à l'abandon du côté TNO et par contre elle est entretenue côté Yukon.

    Le Yukon n'a pas été offert en cadeau aux indigènes comme ça semble avoir été le cas des TNO.

    N'empêche que maintenant je suis à Yellowknife, j'ai beau être intéressé par le Yukon, je ne bouge plus d'ici. Marre de déménager et de devoir me refaire un réseau. Car sans ça, ici comme ailleurs, t'es moins bien loti et tu peux te mettre à connaître de la jobine. Plus relax et mieux payé mais de la jobine quand même, en attendant de te faire des références professionnelles qui te permettent d'aller de l'avant. Je dis bien "des références" vu qu'il est possible ici d'avoir plusieurs boulots. D'ailleurs c'est conseillé quand on voit les prix des loyers.

  20. je comprends dans ce graphique que ce sont uniquement les medecins canadiens qui y sont repertories cela suppose que les medecins etrangers n'y sont pas repertories et pour les NWT c'est en chute mais cela donne des idees de migrations.

    En chute ?

    Habituellement les habitants des coins éloignés viennent, s'il le faut en hélicoptère (payé "aux frais de la princesse", paraît-il), se faire soigner à Yellowknife où on est loin de pâtir d'un manque de médecins. Soit dit en passant, le système de santé de ce territoire est plus généreux que celui dans certaines provinces. Bon c'est vrai, je dis cela par rapport à mon principal point de référence : l'Alberta, ce royame des Rednecks, ce qui n'est pas la meilleure référence. Enfin, à chacun son biais. Peut-être déjà en voie de canadiénisation, je me suis mis à peindre en rose bonbon les réalités de cette ville où je me trouve.

  21. J'espère que tu auras l'occasion d'en voir et je me le souhaite également. Mais tu as sans doute raison, quand tu parles des chasseurs d'aurores. C'est sure que si elles se produisent au milieu de la nuit quand tout le monde dort on ne risque pas d'en voir...

    C'est à ce niveau un avantage d'être dans le Nord, où la nuit l'emporte largement sur le jour, en automne et en hiver.

  22. perso j ai envie d immigrer au québec, et je suis une personne avec une trés bonne situation en france mais je me dis que si je pars à l étranger (où que se soit) c est à moi de m adapter et non aux locaux de s adapter à moi ... Le problème c est qu aujour'hui en france c est comme ça et c est un scandale pour moi !!!

    enfin pour résumé je pense que si on part ailleurs il faut "se sortir les doigts" et faire sa place et arréter d attendre des aides de tout le monde ou que ça tombe du ciel .

    Gnagnagna. Il faut et Y a qu'à. Viens par ici, restes-y quelque temps et raconte-nous alors tes impressions.

  23. C'est plutôt du pain quotidien pour ceux qui vivent dans le nord comme là où je suis dans les tno.

    Ceci dit cette fois c'était spécial. Le Soleil en a envoyé une sacrée dose, de ces particules.

    Les couleurs sont plus variées en Norvège, paraît-il.

    https://www.google.ca/search?q=aurora+borealis+norway&hl=fr&prmd=imvns&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ei=g5N2UJOsE6q7igKy14GYAw&sqi=2&ved=0CDUQsAQ&biw=1440&bih=797

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