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Laurent a donné une réputation à Iberys03 pour un billet, Expatriation épisode 3
vendredi 20 décembre, expédition par courrier des documents utiles pour la demande de CAQ. Avant l'envoie papier, une inscription en ligne est nécessaire.
A ce stade pas de soucis particuliers pour remplir les formulaires et fournir les documents demandés.
Là où cela se complique c'est à l'étape suivante : demande du permis d'étude ! On passe du Québec au Canada et jongler entre les deux systèmes n'est pas forcément aisé. ON NOUS DEMANDE ALORS DES TAS DE DOCUMENTS, DES PREUVES EN TOUT GENRE...
EXEMPLE : prouvez que votre conjoint rentrera en France à l'issue de vos études. ( billet d'avion retour, RDV médicaux...)
Dans la mesure où ma formation durera 14 mois et que j'envisage le permis post étude, comment prouver le retour en France dans 28 mois ?
je comprends qu'il faille au Fédéral des documents et preuves divers afin de faire un tri sélectif des milliers de demandes qu'ils doivent recevoir, mais ce qui me fait sourire c'st qu'aussi bien en France qu'au Canada, le mur de la bureaucratie s'élève à chacune de vos avancées .?
Tellement peur de faire une bêtise et de se voir refuser le permis d'étude que nous envisageons de nous faire assister par un cabinet d'avocat spécialisé en immigration , j'ai contacté le cabinet Brunel et j'attends leur réponse.
Allez, haut les cœurs et en avant .
Suite au prochain épisode....
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Laurent a donné une réputation à Iberys03 pour un billet, Episode 1 : Démarches en cours....
Bonjour à tous,
Tout d'abord je me présente :
Je m'appelle Laurent et j'ai 48 ans. Mon ami en a 52.
Mon ami à vécu 22 ans au Quebec et est revenu en France en 2015 pour raisons familiales. N'étant pas resté assez longtemps sur le sol Canadien lors du dernier renouvellement de sa résidence permanente, bien que sa carte soit toujours en cours de validité, il doit lui aussi reprendre le processus d'immigration depuis le début !
Cela fait deux ans que nous nous sommes rencontrés et cela fait deux ans que je l'entends dire qu'il veut retourner au Quebec, qu'il ne trouve pas sa place dans la société Française etc...
Bien installé dans ma petite vie (bon salaire, horaire de bureau etc...) je l'écoutais d'une oreille amusée sans pour autant envisager une seule seconde de partir vivre ailleurs qu'en France.
Et puis le déclic :
- A 48 ans il est temps de faire ce que j'aime, de partir à l'aventure ( avec quand même quelques garanties)......Alors j'accepte de tenter l'expatriation au Quebec.??
Début des démarches :
Nous nous sommes inscrits sur ARRIMA en juillet 2019. Bien entendu pas d'invitation reçue à ce jour !
Le 31 Octobre nous avons participé à une réunion d'information avec Objectif Quebec où j'apprends qu'une possibilité d'immigration peut se faire via la reprise des études !
Re Déclic :
- Pourquoi ne pas suivre une formation professionnelle dans un métier qui me passionne depuis toujours à savoir la coiffure ?
Passer par la formation professionnelle permet d’intégrer le programme PEQ ( programme d’expérience Québécoise).
A ce jour il faut suivre une formation de 1800h or la coiffure ne fait que 1455h...Premier écueil sur notre route...
Je déclenche un RDV Skype avec " Accès étude Quebec" et durant ce RDV j'apprends que mon conjoint, bénéficiera d'un permis ouvert durant mes études ( 14 mois) + permis post étude ( 14 mois) pour un total de 28 mois. Ce permis lui permettra, en tant que conjoint d'un étudiant, de postuler pour bénéficier du PEQ !
On se lance donc et je m'inscris au CFP de Montreal avec une rentrée prévue le 31/08/2020.
Nous sommes donc à ce jour en attente de la lettre d'admission du CFP afin de pouvoir entamer les démarches d'immigration à proprement parler.
Suite au prochain épisode.....
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Laurent a donné une réputation à Iberys03 pour un billet, Expatriation épisode 2
Réception ce soir le 09 décembre de la lettre d’acceptation du CFP de Verdun à Montreal pour une rentrée scolaire le 31/08/2020.
Enfin quelque chose de concret dans nos démarches, ça fait du bien et le moral est regonflé.
Nous allons maintenant attaquer le plus dure à savoir les démarches d’immigration pour obtenir les permis et visas nécessaires.
On croise les doigts pour que tout fonctionne correctement et que le prochain billet sur ce blog soit plein de réjouissances !
Je vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année.
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Laurent a donné une réputation à Laurence Comet pour un billet, Partir avec ma famille : j'y vais mais j'ai peur !
Je me souviens encore du jour où j'ai décidé de m'expatrier en famille : "Quel beau projet, excitant, courageux... mais tellement stressant !"
À l'approche du grand départ, la pression se faisait de plus en plus oppressante et les questions s'enchaînaient dans ma tête : "Mes enfants vont-ils s'intégrer ?", "Comment vont-ils vivre l'éloignement du reste de la famille", "Que va-t-il se passer si notre vie ne nous plaît pas là-bas ?".
À juste titre selon moi, car il ne s'agissait pas d'une mince affaire (dans le style "À quoi inscrit-on Junior cette année : babyfoot ou cerf-volant ?"). Non, c'était du sérieux et cela impliquait que chacun des membres de la famille allait devoir (et surtout vouloir) s'adapter : nouvelle vie, nouveau pays, nouvelle culture, nouveaux amis et parfois nouvelle langue. Pour mener ce projet à bien et en faire une réussite, des discussions furent nécessaires bien sûr, ainsi qu'une bonne préparation administrative, matérielle et psychologique.
Bien sûr, certains rabats-joie n'ont pas manqué de juger cette décision d'inconsciente, égoïste, irréfléchie, et de me faire part de leur incompréhension. Régulièrement culpabilité et doutes vinrent ainsi freiner (et même gâcher) mon excitation, ma joie et mon impatience, durant les mois précédant le grand départ. Sans parler de quelques nuits blanches et de tablettes de chocolat englouties...
Pourtant... c'est certainement l'une des meilleures décisions que mon conjoint et moi ayons prise de notre vie, autant pour nous que pour les enfants. Car une merveilleuse aventure nous attendait (ce qui ne l'empêcha pas d'être parsemée d'embûches).
Et si (comme je l'étais au début) vous êtes persuadés que s'expatrier en solo ou à deux est plus simple et plus pratique qu'avec ma tribu : vous vous trompez ! Hormis lors de la préparation : alors oui, en effet (moins de paperasse, pas de recherche d'école ou de garderie, vaccins, budget, etc), mais une fois sur place : que nenni !!!!
Voici selon moi 5 arguments de poids prouvant que partir vivre à l'étranger en famille présente de nombreux avantages. Partir vivre à l'étranger avec ma famille m'a notamment permis de :
1- RESSERRER LES LIENS FAMILIAUX
Face aux difficultés et à l'inconnu, l'humain a tendance à chercher refuge auprès de ses proches et ça tombe bien, on est de cette race ! Le dicton "L'union fait la force" s'est avéré particulièrement vrai durant notre expatriation : bravant les épreuves de la vie à l'étranger, les uns comme les autres avons fait preuve de plus de solidarité et de confiance entre nous que dans notre pays natal.
Rien de tel que l'expatriation pour souder une famille : on se fait plus de confidences, on partage plein de beaux moments rien qu'à nous, et on se forge des souvenirs en famille inoubliables.
2- S'INTÉGRER PLUS VITE ET PLUS FACILEMENT
Vive l'école ! Grâce à elle, nos chers bambins se sont rapidement fait de nouveaux amis et ont découvert avec joie que l'amitié dépassait les frontières. Mais bonne nouvelle, elle a également été profitable à nous, les parents.
Personnellement, étant d'une nature plutôt timide, toujours à cours de sujets de conversation et peur d'ennuyer les autres avec des platitudes, l'école s'est avérée être en effet un magnifique vivier de connaissances et d'amis.
Les parents qui amenaient leurs enfants à cette école ayant plein de points communs avec nous (les enfants bien sûr, le quartier, les préoccupations et les activités extra-scolaires), l'approche s'est avérée plus facile, ainsi que les discussions, plus ou moins sérieuses selon les journées : devoirs, profs, poux, ...
Et la cerise sur le sunday, comme ils disent au Québec : les entraînements et les matchs de nos progénitures ! Rien ne vaut d'attendre (désespérément) des heures sur un banc pour entamer une conversation avec un autre "commis d'office" : le temps passe plus vite, je vous le garantis !
3- APPRENDRE UNE LANGUE BIEN PLUS RAPIDEMENT*
Ayant choisi l'Espagne comme pays d'adoption pour notre petite famille et ayant fait Allemand (oui, je sais... en langue vivante 1, en plus ! Pour ma défense "Mutti" était prof d'allemand, alors j'ai pas eu le choix...) et Anglais à l'école, je redoutais l'apprentissage de cette nouvelle langue.
Et je ne m'étais pas préparée mentalement à me faire couper l'herbe sous le pied par mes enfants de 3 et 5 ans : la fréquentation de l'école locale et des petits voisins, sans oublier leur cerveau moins "ridé" et plus spongieux que le mien, ont eu raison de ma méthode Assimil.
Oui, bon, voilà : mes enfants ont appris l'Espagnol ET le Valencien à une vitesse fulgurante, et moi, à une vitesse d'escargot (j'ai remis à plus tard l'apprentissage du valencien pour ma part !).
Valorisant pour eux ("Je parle mieux que Maman", "Papa, avec ton accent pourri, on comprend rien", "Maman elle arrive pas à prononcer le double R", "Papa, constipado, ça veut pas dire qu'on arrive pas à faire caca, ça veut dire enrhumé), challengeant et attendrissant pour moi : tout le monde y trouve son compte et j'ai appris l'espagnol bien plus rapidement que si je m'étais installée en Espagne sans enfants.
* Je suis arrivée au Canada avec mon conjoint en 2004, et nous y sommes restés durant 10 ans et où nous nous sommes même "reproduits" . Puis nous avons décidé de nous lancer dans une nouvelle aventure : ma famille et moi sommes actuellement en Espagne.
4- POSITIVER
En m'expatriant, j'ai réalisé que contrairement aux idées reçues, la vie à l'étranger n'était pas toujours idyllique : elle est régulièrement ponctuée et ternie par des moments de doutes et/ou de blues.
Ayant testé l'expatriation également à deux (avant de nous "reproduire"), je vous confirme qu'avoir des enfants avec soi m'ont empêchée de me morfondre et à "pleurer sur mon sort", même lorsque mon moral n'était pas au top. Car notre "devoir" de parent consiste à faire figure haute devant eux, adopter une "positive attitude" et passer outre notre propre mal du pays.
Face aux crises de mes enfants les premières semaines de notre arrivée (ils ne voulaient pas aller à l'école, car ils n'arrivaient pas à communiquer), leur papa et moi avons dû redoubler d'efforts et de patience pour les rassurer et leur prouver au quotidien le bien-fondé et les bienfaits de l'expatriation.
Pour cela, on s'attachait quotidiennement à insister sur les bons côtés de leur nouvelle vie, et à les féliciter et à les encourager pour leur rapidité et facilité d'adaptation.
Mine de rien, en agissant ainsi, je vous garantis que je n'ai jamais eu le temps de m'apitoyer sur mon sort. Et cela m'a d'autant plus fait apprécier les bons côtés de cette belle aventure familiale.
5- DÉCOUVRIR, DÉCOUVRIR, DÉCOUVRIR
Suite logique du point précédent, pour que nos enfants (et nous bien sûr) apprécient leur vie à l'étranger, on a fait en sorte (bon, surtout au début) de rendre extraordinaire chaque journée libre : en visitant un nouvel endroit, en participant à une activité locale, en assistant à une fête traditionnelle, en allant à la rencontre de gens du coin, etc.
Bref pas question de rester cloîtrés à la maison : même encore maintenant, on sort dès qu'on peut et on essaie de faire de chaque sortie une aventure... (alors que seule, je vous avoue que je cèderais régulièrement à la tentation de rester à la maison, de passer des heures sur Internet ou devant la télé avec une belle boîte de Ferreros ou un paquet de chips... mais de passer à côté de beaucoup de choses ! )
En résumé, partir vivre à l'étranger avec ma tribu ne m'a pas épargnée de son lot de peurs, d'efforts et d'écueils, mais si je devais le refaire, je le referais : vivre cette belle aventure familiale en vaut la chandelle !
Et 1 image valant 1000 mots :
"Si vous voulez aller vite, allez-y seul. Si vous voulez aller loin, allez-y à plusieurs."
Alors vous, votre expatriation en famille, vous l'avez vécu (ou vous l'imaginez) comment ?
PS : N'hésitez pas à aller faire un tour sur mon blog EXPATRIATION, TOURISME ET COMPAGNIE et à vous abonner pour ne rater aucun billet , et sur ma page Facebook Expatriation, Tourisme & Cie.
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Laurent a donné une réputation à Jefke pour un billet, Et si l'immigration etait racontée par les enfants ?
La semaine dernière, ma fille a raconte son histoire devant ses amis de maternelle.
Si elle m'avait prévenu, j'aurai voulu participer, lui préparer des supports visuels pour illustrer :
la grande traversée du Canada que nous avons faite en famille papa et maman qui sont fâchés de courir des kilomètres et des kilomètres dans les couloirs de l'Administration après des documents que personne ne semble connaître le nouveau jeu auquel papa a participe : "faire le pied de grue pendant des jours pour obtenir des certificats de travail et des recommandations de ses anciens employeurs" comment papa et maman sont devenus presque fous après des heures de discussion au téléphone pour obtenir leurs historiques d'assurance automobile les parents super contents d'avoir trouvé du travail, dans une ville du Canada ou on n'a même pas été les grands-parents super pas contents quand papa et maman ont quitté leur travail pour partir a l'aventure, a 6000km la tristesse que nous avons eu en laissant toute une vie derrière nous : famille, amis, maison, voitures, vélos, le piano qui ne rentre pas dans une valise, la cabane au fond du jardin et les tonnes de jouets comment papa et maman racontent qu'ils ont effectué les 12 travaux d'Hercules et terrasse de nombreux dragons notre super accueil a l'aéroport: la grande voiture, les fleurs, le panier avec plein de super collations, des canadiens super gentils...
Mais ma fille n'a pas besoin de moi pour raconter notre histoire. Les principales épreuves que nous avons traversées, elle les a vécues aussi, a sa manière. Elle sait exprimer clairement tout ce qu'elle aime et ce qu'elle aime moins. Avec beaucoup de bon sens.
Et c'est dommage... Pris dans le tourbillon de notre vie quotidienne, Il aura fallu attendre le Canada pour vraiment prendre le temps de l'ecouter. Et prendre conscience combien le temps passe avec les enfants est très précieux.
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Laurent a donné une réputation à Laurence Comet pour un billet, Mes aventures en hiver au Canada (1ère partie)
10 ans au Canada, ça en fait des souvenirs... et des aventures !
Il faut dire qu'en venant y vivre, j'avais énormément d'attentes envers l'hiver.
Bon, je l'avoue, je l'assume : mes rêves étaient des clichés pour la plupart (motoneige, traîneau à chiens, raquettes, patins à glace...) mais à ceux qui s'offusqueront en disant que ce sont des activités de touristes, je réponds que je m'en fous ça m'est égal !
"J'ai trippé en maudit" (je me suis éclatée à fond ), j'ai vécu des moments forts en émotion. Bref, J'AI RÉALISÉ MES RÊVES ! C'est ça qui compte dans la vie, non ?!?
Bien sûr j'ai eu de la chance (quoique... n'hésitez pas à relire le chapitre 2 des Trucs infaillibles pour rater son expatriation) puisqu'en travaillant dans une agence de voyages canadienne réceptive*, j'ai été dans les meilleures conditions pour assouvir TOUTES mes envies et mes rêves d'expat' (car il faut admettre que certaines coûtent TRÈS cher).
Et de toutes ces expériences hivernales, je garde des souvenirs inestimables, loufoques pour la plupart, et très souvent comiques (enfin... après coup en fait ). Si le ridicule tuait, je serais morte une bonne dizaine de fois...).
J'ai décidé de partager ici mon Top Aventures avec vous (je le ferai en plusieurs fois car cela serait trop long) :
1- Aventure la plus orgiaque conviviale
Avis aux diabétiques et aux producteurs de mauvais cholestérol : passez vite à l'aventure suivante, sous peine de frustration intense... (ou préparez-vous à prendre votre traitement mensuel en 1 fois, avant de vivre cette aventure ! )
Pour vivre cette aventure, rendez-vous dans le lieu le plus convivial que je connaisse : ZE Cabane à sucre, durant le "temps des sucres" (au mois de mars).
Avant de vivre cette aventure, je l'avoue humblement, je n'avais aucune idée de ce que c'était, car elle ne faisait pas partie de mes rêves "canadiens". Entre nous, je soupçonne les Québécois d'en garder jalousement le secret, pour éviter d'être envahis par des hordes de touristes...
Bref, voilà ce qui vous attend et qui m'a tant plu : partager une tablée avec des amis et des inconnus, de la nourriture à gogo, une overdose de sucre et de gras, une bonne bière, de la musique en live, une ambiance de folie et pour conclure de la "tire sur neige" (sirop d'érable fait maison, versé bouillant sur de la neige). Je salive rien que d'y penser...
Ici, on arrose allègrement tous les plats de sirop d'érable, même les plats salés : omelette, jambon, etc, et on découvre le vrai ketchup, les fameuses oreilles de criss, ... Et on en sort en ayant desserré notre ceinture de 3 crans...
Précision qui a son importance : Je parle ici de cabanes à sucre authentiques**, qui sont souvent toutes petites et perdues dans une érablière, à l'abri de la recette.
À bannir donc, bien sûr : les usines à touristes qui emploient des messieurs pour garer les bus sur le parking...) et qui se disent cabanes à sucre, alors que le sirop d'érable n'est même pas fabriqué sur place.
2- Aventure la plus marrante
Bienvenue dans l'une de mes régions préférées au Québec : le majestueux Fjord du Saguenay.
Imaginez la scène : un temps superbe (froid mais avec un soleil étincelant), un ciel bleu magnifique, une neige d'un blanc aveuglant et un cadre paisible, hallucinant, dépaysant au possible. Et moi, au milieu de tout ça, en train de filmer de loin une copine faire du traîneau à chiens.
Ma copine, donc, était seule avec un attelage de 4 chiens surexcités : c'était leur première "ride" (course) de la journée. L'attelage suivait celui du musher (guide de traîneaux à chiens), qui "ouvrait" la route. C'était la première fois pour ma copine et il faut savoir qu'en général, faire du traîneau à chien (et non du chiens de traîneau !) est une activité assez facile : on est debout sur un traîneau tiré par des chiens (qui, par habitude et par discipline, suivent le traîneau de devant) et le traîneau suit les traces du traîneau précédent : bref, rien de bien compliqué... en apparence...
Bref, voilà ma copine qui, après avoir disparu à l'arrière d'une petite montagne, surgit à nouveau, mais au sommet de la montagne, toute fière. Zoom sur la "pro" qui commence à prendre (trop ?) de l'assurance et qui décide de laisser le guide prendre un peu d'avance sur elle, pour bénéficier de plus de liberté.
Mais qui dit sommet, dit descente... et qui descente, dit vitesse ! Tiré par les chiens enivrés par l'excitation et la facilité, le traîneau de ma cops s'emballe et commence à descendre la montagne à une allure impressionnante. Je "dé-zoome" donc pour filmer la descente du traîneau de mon amie dans ce cadre magnifique, et là... c'est le drame !
À la fin de la descente il y avait un virage serré que les chiens ont bien négocié, ainsi que le traîneau... mais PAS ma copine ! J'ai eu le chance (le bonheur ?) de la voir se faire éjecter du traîneau lors du virage: M-É-M-O-R-A-B-L-E !!!
3- Aventure la plus décevante
Si un matin vous vous levez comme moi tout excités à l'idée de réaliser l'un de vos clichés rêves canadiens, à soir la pêche sur glace, et si vous vous imaginez déjà, tel un trappeur, en train de :
faire un trou dans la glace (bien hâte qu'on me montre comment... une manivelle peut-être ?) accrocher un hameçon sur un fil, et fixer le fil au bout d'un bâton taquiner le goujon (bon en fait c'est un expression, car si comme moi, vous ne savez même pas ce qu'est un goujon, et encore moins quel type de poisson peut survivre à cette température ! ) guetter votre fil (que l'on s'imagine pendu au bout d'un bâton, tel un David Crocket) espérer réussir à attraper un poisson Et bien... préparez-vous à tomber de haut !
Car dans la plupart des endroits où la pêche sur glace est possible (il s'agit souvent d'hôtels ou de complexes touristiques qui vendent cette activité pour faire plaisir aux touristes et divertir les familles), vous ne vous sentirez plus touriste japonais que trappeur puisque :
le trou est déjà creusé à votre arrivée les lignes sont déjà installées et n'ont pas besoin d'être tenues les poissons sont de "vulgaires" truites ensemencées ET affamées vous sortirez 5 poissons en moins de 30 minutes vous allez avoir très froid puisque vous n'aurez rien à faire, même pas à tenir la ligne Bref... grosse déception en perspective !
Mais rassurez-vous : il y a moyen de faire de la pêche blanche "authentique", en allant à Sainte-Anne de la Pérade (en Mauricie) pour aller à la pêche aux petits poissons des Chenaux (généralement de la dernière semaine de décembre à la mi-février) ou dans la Baie des Ha-Ha (non ce n'est pas une blague ! ) dans le Fjord du Saguenay.
4- Aventure la plus émouvante
C'était lors d'une balade à traîneau à chien en Mauricie. Ce n'était pas ma première fois pourtant, et j'avais adoré les précédentes : il faut savoir que les guides de chiens de traîneau que j'ai rencontrés étaient de gens passionnés.
Sans oublier les décors enneigés, généralement féériques.
Cette fois-là pourtant, la magie a opéré encore plus que d'habitude et ce, dès le départ : un guide rien que pour nous (mon conjoint et moi), de vrais Huskies et Malamutes d'Alaska (pas croisés avec des chiens de races "standards"...), un temps de rêve et un décor fabuleux, typique de la Mauricie (l'une de mes régions préférées) : alternance de forêts de feuillus, de conifères et de lacs.
Le summum de la balade a été la traversée d'un lac gelé sur plusieurs centaines de mètres : un peu de stress (la glace va-t-elle rompre ? ) mêlée à de la béatitude face à l'immensité qui nous entoure, la beauté du paysage, la force et l'engouement des chiens, la vitesse du traîneau, la chaleur du soleil qui nous fait du bien.
Un sentiment fabuleux d'être seul au monde et de faire corps avec la nature.
Bref, émotion à son paroxysme, quoi.
Je vous souhaite sincèrement de vivre cette expérience une fois dans votre vie !
Voilà, ce sera tout pour aujourd'hui. Les prochains épisodes arriveront bientôt.
En attendant, n'hésitez pas à aller faire un tour sur mon blog https://lcomet.wordpress.com/
* Une agence de voyages canadienne réceptive est une agence spécialisée dans l'organisation de voyages dans son propre pays pour des touristes. Celle** pour laquelle j'ai travaillé est spécialisée dans l'organisation de séjours pour les Francophones qui viennent passer des vacances au Canada.
** Pour les adresses, n'hésitez pas à m'envoyer un email à laurence.comet@gmail.com : je vous enverrai des adresses avec plaisir. Ces adresses ne sont aucunement sponsorisées, je tiens à le préciser. Seulement des endroit où j'ai "trippé".
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Laurent a donné une réputation à pepettepinson pour un billet, La grève des bureaux d'immigration dure depuis 1 mois. Ce que j'en pense.
Lesmédias n'en n'ont pas parlé, parce que ça attirerait les foudres. des millions de français en attente d'un papier, celui qui leur permettra d'étudier, de travailler, d'habiter, de retrouver son époux(se) ses enfants....
Quand, en France la RATP ou la SNCF je trouve cela aussi limite. Des millions de parisiens tributaires des transports en commun.... Mais du coup, la vie tourne au ralenti dans Paris et aux alentours.
J'irai manifester devant les bureaux à vegreville, ou bien à Buffalo pour tous ceux dont les délais vont être rallongés de mois voire d'années.
Je comprends mal les revendications des employés du fédéral, même ceux-ci, qui sont, avouons-le relativement bien payés pour ce qu'ils font. C'est-à-dire apposer des sceaux et délivrer permis et visas de toutes sortes, ,genre juste cocher des cases.
Oh oui pour cela je le sais. Je ne rentre tellement pas dans les cases (qui doivent être faciles pourtant!) que on m'a refusé le CSQ et tous les permis de travail. Ça fait un an que j'attends. Pour pouvoir travailler à temps plein dans un territoire, une nation, un pays où je suis depuis 4 ans, et où j'ai un conjoint.
N'Y a -t-il pas d'autres moyens que la grève quand vous mettez en péril, même les réfugiés politiques et demandeurs d'asile du monde entier. Mais de quoi parle-t-on? Le Québec veut redorer son français en moults accords avec la France. Je parle très bien le français, et même l'anglais tiens! Je n'arrive à rentrer par aucun moyen légal. j'ai d'autres qualités et compétences, en plus.
Mais...
La grève comme moyen de pression, bien sûr que ça marche.... Ça marche tellement qu'au Québec... vous avez vu les carrés rouges, des mois et des mois de grève, pour quasiment rien, de valeurs humanistes, socialistes sûrement... qui n'ont même pas eu gain de cause auprès du PQ, celui-là même de Lucien Bouchard, qui lui, semble vieux mais qui a pourtant compris quelque chose.
Il y a eu la grève de Poste Canada il y a 2 ou 3 ans, mais... ça ne mettait pas tout le monde dans la misère, une chance on a fedex et autres ups....
Quel est mon moyen de pression à moi, pour qu'on arrête ce non-sens d'attirer les immigrants dont finalement, on veut juste qu'ils aillent peupler le Nunavut ou devenir des spationautes à qui, ça, hein, on la donnerait la nationalité canadienne, et tout de suite. QUand un joueur russe de hockey veut venir s'établir au Québec et jouer dans une Ligue, on lui donne son papier dans la demi-heure.... c'est juste pour vous mettre en perspective.
Messieurs et Mesdames agent(e)s d'immigration, quel est votre but? Puisque vous savez qu'en revenant, peut-être un jour au travail vous aurez des millions de dossiers en retard à rattraper, du travail supplémentaire à faire pour arriver à rentrer dans délais pourtant rallongés à l'infini.
Vous allez être tellement dépassés par les événements, chers cousins, que vous allez regretter de ne pas avoir choisi comme moyen de pression de délivrer la résidence permanente ou autres titres de séjour à tout le monde.
Oh, on va bien évidemment me parler d'éthique. Que vient faire l'éthique exactement là où des millions de gens qui veulent venir parce que le pays leur semble attrayant et pour des raisons absolument personnelles qui leur sont propres, vont attendre et attendre..... jusqu'à en être oubliés.... comme ceux de Buffalo... Comme ceux qui n'arrivent à rien dans ce système, sans pourtant jamais avoir essayé d'en profiter, mais qui au final sont tributaires d'employés de bureau qui remplissent des cases, ont de bonnes assurances, et qui décident de façon tout à fait arbitraires, certes les cases les aident, de délivrer les sésames.
Je ferai bien une grève de la faim, je crois qu'il ne me reste que cela comme moyen de pression, mais ça ne marche jamais, au final je mourrais, et on sait bien que ce n'est pas un gouvernement qui devient de plus en plus retors qui aura ma mort sur la conscience. Même s'ils devraient... Enfin... ça ne servirait à rien. Remarquez que la démarche est différente: je me ferai du mal à moi-même pour obtenir ce que je veux plutôt que d'en faire aux autres: ce que sont exactement en train de faire ces employés.
Quant à moi je cherche à travailler, mais je n'en ai pas le droit, je cherche des assurances qui veulent bien me couvrir, mais c'est excessivement cher. Je cherche à fonder une famille dans la légalité. Je cherche de la sécurité.
Ce qui m'arrive est cruellement injuste, et cela arrive pour une fois à des milliers ou millions d'autres. où mon dossier croupit-il, tandis que l'attente devient l'éternité.
On n'en parlera jamais assez. Et je vous incite à trouver une solution rapidement, gouvernements, parce que ça va devenir vraiment difficile de peupler votre grand territoire de pays, qui est une raison, ne nous en cachons pas de faire venir les étrangers chez vous. à cette vitesse, vous allez tous les perdre en chemin, et vous ne pourrez vous en prendre qu'à vous-même.
Le Jour de La Marmotte, tu connais?