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    mi12 a réagi à Laurent dans Cette voiture a réservé toute une surprise aux policiers de Montréal   
    Lors des opérations de déneigement, les véhicules doivent libérer les voies de stationnement. Cependant le propriétaire de cette auto ne recevra aucune contravention et ne se fera pas remorquer son véhicule, même s'il a gêné les déneigeurs. La raison est simple, ce n'est pas une auto mais une scuplture dans la neige réalisée par un artiste amateur qui prend goût à ce canular. La police a toutefois émis un avis d'infraction où l'on voit clairement qu'ils ont apprécié le canular.
     

     
    Photo : Facebook/Maxim Tot et Simon Laprise
    Source : Radio-Canada
     
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    mi12 a réagi à Kweli dans Femmes exclues d'un chantier à cause d'une mosquée   
    Oh si, arrêtez avec vos salades, vous. Est-ce que vous croyez à vos propres niaiseries?
     
    Entre ceux qui voulaient instaurer des tribunaux basés sur la charia au Canada, ceux qui voulaient une salle de prière bien à eux dans une université, ceux qui ont tué tous les membres féminins de leur famille et ceux qui recrutent nos jeunes ici pour aller combattre en Syrie, oui, on a un beau paquet de salopards musulmans ici. Ce que nous disons est simplement qu'ils n'ont pas le monopole des saloperies, c'est tout. Et c'est aussi ce discours pétri d'angélisme qui finit par se retourner contre 90%  des musulmans bien intégrés qui n'embêtent jamais personne. 
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    mi12 a réagi à jimmy dans De jeunes anglophones songent à quitter le Québec   
    Et?
     
    si moi j’en parle mal l’anglais et j’envoie des CV dans pleins de compagnies à Toronto ou à Regina....ils vont me convoquer pour une entrevue ?
     
    Ben non ? 
     
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    mi12 a reçu une réaction de samir75 dans Demande de Citoyenneté Canadienne 2017   
    Ah super, je vais pouvoir comparer nos dates, je suis passée à "En cours" le 07 février, on tient bon!
     
    Pour vous donner une idée de mes dates :
    Nous avons reçu votre demande de citoyenneté canadienne (attribution de la citoyenneté) le 9 novembre 2017. Nous vous avons envoyé de la correspondance accusant réception de votre ou de vos demande(s) ainsi qu'un livre d'étude intitulé Découvrir le Canada le 21 décembre 2017. Nous avons commencé le traitement de votre demande le 7 février 2018.
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    mi12 a reçu une réaction de dentan dans [Offre d'emploi] Conseiller, chargé de compte Web   
    Bonjour à tous,

    Je travaille dans une agence web à Montréal et un poste vient d'être créé. Nous recherchons un(e) conseiller(e), chargé(e) de compte web.

    Appliquez directement XXXXXXXXX !
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    mi12 a reçu une réaction de TOULIA dans Attendeux de Nairobi   
    Salut à tous !
    Pour ma part, je suis à Paris en ce moment et j'arriverai à Montréal le 29 octobre.
    Courage Chicharito!
    A bientôt !


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    mi12 a reçu une réaction de crazycrazy dans Fédéraux 2013   
    youpiiiii il est temps de partir te ressourcer au pays!
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    mi12 a réagi à chrystiane dans Fédéraux 2013   
    Passeport récupéré avec visa apposé et CRP. Youpiiiiiiii. Enfin fini!!!!!!
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    mi12 a réagi à chrystiane dans Fédéraux 2013   
    Ahhhh nonnn!!!!!!!!!! Pas 10 jours stp!!!!!!!!!! Ils m'ont dit 48h!!!! Ils m'ont même donné un numéro de suivi
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    mi12 a réagi à alexandre69006 dans Petit bilan de nos 4 mois à Montréal   
    Bien le bonjour a tous, nous voila mon chum et moi arrivé a Montréal depuis 4 mois.

    Le jour de l'arrivé un magnifique soleil nous a accueilli et ça nous as bien aidé a nous boosté car notre première journée a été plutôt difficile: Panne informatique aux douanes donc on as attendus 2h, puis Manifestation en centre ville donc trajet du bus modifié ( merci a la dame qui nous a accompagnée jusqu’à notre hôtel tellement on était paumé!!), les clés qu'on nous a remis pour la chambre d'hotel ne correspondait pas a notre chambre, on as du attendre un peu plus de 2h pour avoir les bonnes, et bien sur première nuitée pas du tout reposante car c'était la fin des cours universitaire et que le ghetto McGill n'est pas la meilleure place pour dormir s a cette période tellement tout le monde fait la fête.

    Apres cette première journée assez difficile notre courage est toujours au top du top et le soleil nous met de bonne humeur. On commence les visites d'appartements pendant une semaine au bout d'une dizaine, on visite un appartement a Hochelaga la propriétaire nous vois et nous dis: Vous deux je vous aime bien et vous trouve trop choux ( Merci a nos sourires ravageur et notre bonne humeur haha) , l'appart est a vous ( aucune enquête de crédit, aucune consultation de compte, ni de caution etc....). Installation dans l'appart notre voisine du dessous nous donne tout les bons plans pour se meubler et s'équiper.

    On se repose un peu (deux semaines) car faut dire que traverser Montréal de long en large c'est tout sauf reposant.

    On se décide de poser des cv un peu de partout pas de news pendant une semaine le stress monte un peu mais faut dire qu'on y vas a la cool (le soleil donnant plus envie de se promener que de chercher activement du travail). au bout de 10 jours après notre recherche de travail le téléphone commence a sonner non stop (les employeurs commencent a me contacter) je me sens l'ame d'un working boy avec toute les clés en moi pour avoir du travail, je fais jouer la concurrence entre employeurs et la bataille se fais rude entre deux (jamais on se serais battus pour moi pour du travail en France haha) je leur dis cash le premier qui m'embauche je travail pour lui, donc mon employeur actuel m,embauche et le deuxième je l'appel pour lui dire que j'ai trouvé une job mais culotté comme je suis, je leur propose d'embaucher mon chum qui après ses entretiens se fait embauché par cette entreprise.

    La on se dit wow en un mois les démarches administratives, l'appart et la job se sont enchaînés. On as pas eu le temps de grignotter nos économie que les entrées d'argent sont font.

    Je me dis on est vraiment chanceux, j'avais pas l’impression d'avoir préparé mon immigration au millimètre prêt, mais je pense qu'une par de hasard permet d'avoir des surprises (bonnes ou mauvaises a bon entendeurs).

    Maintenant qu'on est bien installé et chacun avec ça petites job on commence a prendre plaisir a découvrir des coins et des recoins de l'ile, on repère les bons plans, les petits restos pas cher, et les plaisirs simples de la vie.

    Je dis pas que c'est tout les jours facile mais comparativement au chômage en France et un salaire moindre j'ai l'impression de vivre mieux ici ( pas de fin de mois difficile a manger des pâtes natures lol)

    La seule chose difficile reste quand même pour moi la nourriture, mais on s'adapte au fur et a mesure ( on se fait des défis chaque fois qu'on fait l'epicierie de s’acheter un truc qui nous semble dégueulasse gustativement puis on le goûte, on as parfois de bonne surprise!!!)

    Bref tout ça pour dire que nos 4 mois au Quebec se passe relativement bien, sociable comme je suis je me suis fais quelques amis et puis la chance faut la provoquer par moment.

    Je pense aussi le fait que notre situation en France n'étant pas exceptionnelle on ne cherchais pas non plus a arriver ici avec des job d'enfer et des salaires mirobolant, on se contente de se que l'on as pour le moment et puis le futur nous apportera certainement des chose encore meilleurs que maintenant.

    A bon entendeur, je souhaite a tout le monde, attendeux, immigrés et autres d'avoir plein de belles surprises dans vos vies comme moi j'en ai actuellement

    ps: je fais mon fier, mais je ferais un post quand l'hiver sera la (ma Hantise lol)
  11. J'aime
    mi12 a réagi à rechy dans 1 an à Montréal, bilan d'un parcours pas comme les autres   
    Il y a exactement 5 ans et demi depuis que mon marie et moi avions pensé à immigrer au Canada.
    Après réflexions et rassemblement des documents, nous nous sommes lancés en décembre 2008. Il
    faut vous dire que nous avions prévu de partir en décembre 2009, soit un an
    après, puisque les délais étaient à l’époque de 6 mois pour le CSQ et 6 mois
    pour le fédéral en Haïti. N’ayant obtenu notre CSQ qu’en décembre, nous avons
    fait la demande de nos visas auprès du fédéral le même mois.

    CSQ en poche, fédéral déposé, c’est décidé nous partirons en juillet 2010! Dommage, nous ne savions pas ce qui allait
    nous tomber dessus en janvier 2010.

    Je dois vous rappeler que nous sommes tous les deux haïtiens. Bref pour revenir à janvier 2010. Le 12 janvier
    2010 il y a eu un grand tremblement de terre à Port-au-Prince, la capitale d’Haïti.
    Ce séisme a causé la mort de plus de 300,000 compatriotes (dont des attendeux
    aussi je suppose), détruit et endommagé des milliers de maisons, dont l’ambassade
    du canada à Port-au-Prince.

    C’était la panique partout, des cadavres, des familles en pleurs et nous également bien sûr. Le pays était
    devenu invivable, le canada devait faire quelque chose pour accélérer le
    processus se disait-on.

    Avec la faible connexion internet qu’on a pu trouver, j’ai tapé sur Google « séisme en Haïti, immigration
    canada ». Ca y est le processus est accéléré, j’ai commencé à sauter de
    joie en lisant le communiqué jusqu’à finir par me calmer en lisant la fin. Il y
    avait effectivement une accélération mais cela ne concernait pas la catégorie
    des travailleurs qualifiés, catégorie à laquelle nous appartenions.

    Non seulement, la catégorie des travailleurs qualifiés n’était pas concernée par l’accélération, pire encore l’ambassade
    a suspendu le traitement de tous les dossiers travailleurs qualifiés.

    Et voilà le début de notre cauchemar. L’ambassade était injoignable, et quand finalement nous avons pu trouver un
    numéro de téléphone, nous n’avions qu’une seule réponse : ce service est fermé. C’était comme une douche froide pour nous qui
    étions frappé par le tremblement de terre au même titre que tous. Mais bon on devait faire avec.

    Cela a duré plus de 18 mois jusqu’à ce qu’ils aient finalement affiché un communiqué comme quoi les dossiers des
    travailleurs qualifiés ont été transférés à l’ambassade du canada à Mexico.

    Il faut vous dire que nous attendions de faire nos examens médicaux avant de faire un enfant, car nous ne
    voulions pas retarder le processus. D’ailleurs c’est ce que nous a conseillé l’agent lors de notre entrevue de sélection.
    C’était très éprouvant et dure cette attente, surtout à cause de mon désir d’enfanter.

    Entre temps on est parti en France, on se disait qu’il fallait profiter de cette attente afin de faire quelque
    chose. On en a profité pour faire chacun un master 2, mon mari et moi.

    Pendant notre séjour en France soit 28 mois après notre dépôt fédéral on a finalement reçu nos IVMs. Ce fut un
    sentiment indescriptible, c’était la joie. On a toute de suite oublié toute l’attente du fédéral. On savait que c’était bientôt la fin.
    Exactement 2 mois après l’ambassade nous a demandé les passeports.

    Le même soir de la réception de reception de la brune, nous avons mis en route notre bébé. On se disait que si les
    passeports nous ont été demandés c’est qu’il n’y avait aucune irrégularité dans les examens médicaux. On pouvait donc se lancer.
    Quelques jours plus tard j’allais découvrir que j’attendais un bébé.

    Un mois plus tard nous sommes rentrés à Port-au-Prince, préparer des affaires pour le grand saut.

    Nous sommes arrivés Montréal le 10 septembre de l’année dernière et depuis c’est que du bonheur.

    J’ai trouvé un emploi moins d’un mois après tout en étant enceinte. Bien sûr je l’ai avoué à mon employeur deux
    jours après. Je ne pouvais plus garder ce secret trop pesant pour moi. D'autant plus que tous les sujets de conversation
    au bureau tournait autour de la grossesse, vu qu'une employée était déjà enceinte, lol. J'ai donc avouée que j’étais enceinte
    mais que je me portais très bien et que j’étais prête à travailler jusqu’au bout. Ma boss a été compréhensive, et surtout apprécié
    ma franchise. Tout s’est très bien passé.

    Quand arriva le moment de partir en congé de maternité, pour le choix de ma remplaçante, j’ai reçu et sélectionné
    les CVs, j’ai fait les premiers entretiens, examens, et elle a juste choisi l’un des 3 candidats que je lui ai proposé.

    Je suis partie en congé en vendredi et le jeudi suivant j’ai accouché d’un beau petit garçon.

    Mon mari de son côté a trouvé 2 mois et demi après notre arrivée un emploi dans son domaine.

    Voilà ceci est un résumé de notre parcours. Certes ce dernier a été long, mais au final tout s’est super bien
    passé.

    Nous sommes arrivés au bon moment, notre intégration s’est super bien passée. Nous avons chacun un travail
    (je suis en congé de maternité, je recommence en janvier), nous avons un joli garçon de 6 mois, nous sommes
    plus ou moins stable économiquement et avons des tas de projets a courts et à long terme à réaliser dans la belle province.

    Votre amie Rechy
  12. J'aime
    mi12 a réagi à Un Canadien errant dans Un Canadien errant (ou l'art de réussir son immigration)   
    Bonjour à tous,
    Après 2 mois inscrit sur ce site, j'ai pu enfin techniquement ouvrir un sujet de discussion en «trafiquotant» les adresses IP, car les nouveaux inscrits vivant ou de passage dans certains pays (au Maroc, entre autres) sont interdits de participation à ce forum même s'ils sont Canadiens depuis plus 30 ans! Mystère et boule de gomme!
    Je souhaite partager, bien humblement, mon expérience d'"immigrant professionnel", ayant immigré au Canada à la fin des années 1970, d'abord comme étudiant, puis très rapidement devenu citoyen Canadien pour des raisons professionnelles. Je suis devenu «professionnel» de l'immigration puisque j'ai un parcours que je crois très différent de la majorité des membres du forum (pour l'avoir consulté presqu'en entier). Si mon expérience peut servir en donnant un brin d’espoir et en boostant la confiance de quelques-uns et bien tant mieux. Pour faire très bref: J'ai immigré au Canada ou revenu vers mon pays d'origine quatre (4) fois (et je me prépare à le faire pour la 5ème fois, en attendant la sixième!);

    La première fois à la fin des années 1970: en tant qu'étudiant, célibataire, puis rapidement immigrant reçu et citoyen canadien, puis marié et 2 enfants à charge, Je suis retourné dans mon pays d'origine vers la fin des années 1980 avec ma petite famille (une épouse canadienne) pour 3 ans consécutifs. Nous avons tout abandonné au Canada, incluant nos postes et nous n'avons gardé que des effets personnels, Puis début des années 1990, le mal du pays frappe durement toute la famille, sans exception, malgré le paradis dans lequel nous vivions et les postes de responsabilités que nous avions! J'ai recruté plusieurs Québécois de souche du Québec intéressés à travail dans ce coin de paradis et le fait de les côtoyer pour plusieurs mois à chaque fois nous a définitivement convaincu de revenir au Québec. Le clou dans le cercueil, c'était la Guerre d'Irak et les manifestations anti-américaines (le Canada était un allié déclaré des USA). Ma belle-fille, adolescente blonde aux yeux bleus, a souffert le martyr dans son école secondaire: elle était le seul emblème "occidental-impérialiste-colonialiste" dans une école totalement fréquentée par des "têtes brûlées", Des années plus tard, au Québec, j’occupais un poste d'expert-conseiller pour plusieurs ministères fédéraux et provinciaux et grandes entreprises, et professeur-invité dans plusieurs universités québécoises, un doctorat en plus et deux enfants en plus mais avec une famille en moins! Et oui, un divorce difficile, des déchirements, un ras-le-bol total. Je flanque tout en 2007, la petite famille, la maison, le travail, la voiture, les amis, les associations dont j'étais membre, les organismes dans lesquels j'œuvrais; je donne quelques babioles à des connaissances et tout le reste, en majorité du neuf et de très belle qualité, à des œuvres de charité et des organismes communautaires. Je liquide mes dettes, mes cartes de crédit, etc. et je repars à l'aventure, avec pas grand chose en poche, sinon un saxophone, un ordinateur portable, une caméra numérique et un costume-cravate (on ne sait jamais!). J'atterris en solo en Europe, très différente de l'Amérique du Nord mais rien de particulier ou du moins pas de quoi écrire à sa mère! Ce n'est pas l'excitation dont j'avais besoin, alors je me dirige vers le sud, en Afrique, vers une destination touristique bien connue. Sans vraiment chercher du travail, je reçois une offre au téléphone avant même de me présenter sur place. A peine quelques semaines plus tard, à 45 degrés celsius, le coup de foudre me frappe! 10,000 volts! L'amour de ma vie et la plus belle femme du monde! Six années de bonheur plus tard et des jobs de rêve et une petite fille née de cette union, nous décidons de tout balancer et de partir au Canada! Maison et voitures en vente, les démarches de parrainage vont être entamées dans quelques semaines! Le Canada ne sera qu’un tremplin car nous ne considérons y rester que 4 à 5 ans avant d'aller explorer l’Ouest américain!) Ca fera donc 5 fois que je vais immigrer quelque part... avec rien! Sans rien qui m'attend à l'autre bout! Ni job, ni promesse de job, ni connaissance, ni argent épargné... "Aryen"! On vend à sa valeur ce qui est dû à la banque et on se débarrasse pour une bouchée de pain ce qu’on a travaillé dur pour l’obtenir, mais avec un large sourire, certainement pas de l’insouciance. L’aventure va commencer!
    Pratiquement à chaque fois que je suis parti ou revenu, c'était avec une famille, avec jeune(s) enfant(s), dans l'improvisation la plus totale, chose que déconseillent tous les spécialistes et connaisseurs! Mais j'ai toujours réussi, si on fait exception des premiers mois qui sont remplis à la fois d'exaltation, de découvertes, d'inconnu et d'incertitudes.

    Et c'est justement là où je pourrais, bien humblement, vous être utiles. L'immigration, vous savez, c’est un état d'esprit. Ca n'a rien à voir, contrairement à ce que nous disent les autorités de l'immigration canadienne et québécoise, avec les diplômes ou les
    expériences professionnelles antérieures ou notre dextérité linguistique. C'est plutôt notre capacité (et aisance) à:

    1. Laisser de côté son référentiel habituel (je ne dis pas de se dénaturer, d'oublier d'où l'on vient ou de s’acculturer par négation de soi) et accepter le dépaysement à bras grand ouverts. C’est le secret de l’immigration: Plus on manifeste de la résistance au changement, plus on recule de plusieurs kilomètres dans l'atteinte de nos objectifs. Se fondre dans la foule quand il le faut sans
    forcément imposer sa présence et sa différence, est beaucoup plus apprécié qu’on le croit (à moins que l’on ait un bagage artistique qui exige une originalité et une différenciation marquées). Pour l’anecdote, du fait que je vivais au Québec depuis plus de deux décennies déjà, un couple de Français immigrants qui venaient à peine de débarquer pour la première fois au Québec m’ont demandé, le plus sérieusement du monde, à l’Aéroport que la première chose qu’ils feraient à Montréal, c’était de s’assurer que l’on y trouvait un certain nombre de produits du terroir français, dont des saucisses de foie ariégeoises et un vin particulier des Hautes-Pyrénées. Je ne me rappelle plus de toute leur liste d’épicerie mais ils m’avaient bombardé de toute une série de questions sur la bouffe et tous les ragots qu’ils avaient entendu avant à cet égard. Pourtant, ils venaient à peine de quitter leur Midi-Pyrénées natal depuis quelques heures. C’étaient leurs priorités et décidemment, toute leur attention était tournée vers la re-création de leur «ghetto» au lieu de considérer tous les produits nouveaux et toutes les situations nouvelles qu’ils pourraient découvrir. J’ai tourné ma langue sept fois dans ma bouche car je ne pouvais leur dire le fonds de ma pensée: «Et si jamais vous ne trouviez pas ces produits, considéreriez-vous le suicide?»
    Je les ai contacté quelques semaines plus tard pour m’enquérir de leurs démarches d’installation à Montréal, ils n’ont pas arrêté de pester sur la qualité des produits disponibles dans les épiceries et aux marchés Jean-Talon et Atwater, etc. J’ai regretté de les avoir
    appelés car leur réaction était prévisible. Je ne les ai jamais rappelés!
    Des exemples comme celui-ci, j’en ai vu des centaines même si j’ai tout fait pour les éviter (voir point 8). J’en ai ras le bol d’entendre des gens se plaindre constamment et sans cesse de la qualité ou du prix de la semoule de couscous (remplacer «semoule de couscous» par n’importe quel produit qui vous est cher) que l’on trouve sur les étalages ou la piètre qualité des services dans un secteur ou dans un autre. Si votre pays d’origine est l’Eldorado que vous voulez faire croire aux autres, pourquoi vous n’y êtes pas resté? Vous continuez comme jusqu’au jour où quelqu’un vous lancera cette phrase meurtrière: «Retournez-vous en ben vite dans votre île!»

    2. Accepter d'apprendre de nouveau, de réapprendre de nouveaux codes sociaux (incluant ceux du marché de
    l'emploi). Ne vous enflez pas la tête avec vos diplômes ou expériences professionnelles précédentes obtenus à l'étranger. Un employeur québécois ne fait pas la différence entre HEC Montréal, SupdeCo Paris ou Marrakech! Erreur très très très fréquente chez nos amis Français et Maghrébins, et ça tape sur les nerfs de se faire dire que c'est "la plus meilleure" école de gestion ou d'ingénieurs de France ou d’ailleurs, c’est l’individu qui compte; les diplômes et l’expérience valorisent l’individu, et non l’inverse. Revenez à l’école si nécessaire, c’est même fortement suggéré même si vous avez un diplôme d’ingénieur ou un master car ils ne veulent rien dire. Ce qui compte, c’est l’actualisation de ses connaissances, c’est d’en avoir des actuelles, récentes, car tout évolue, sans considérer que plusieurs façons de faire au Québec sont différentes d’ailleurs.
    3. Apprendre à se valoriser sans exagération, avoir confiance en soi. Je n'en reviendrai jamais, moi qui ai recruté ou participé au recrutement de plusieurs candidats dans mes différentes fonctions au Québec, à quel point les candidats d'origine francophone, européens et maghrébins, malgré leur élégance distinctive, parlaient avec une voix si basse que ça frisait le ridicule. En Amérique du Nord, de manière générale, on déteste les "quêteux de jobs" et on apprécie grandement la confiance en soi raisonnée, la mise en valeur des aptitudes de l'individu en regard au poste postulé et à l'entreprise concernée,
    4. Faire ses devoirs: connaître les entreprises dans laquelle on postule (je vous invite fortement à consulter la définition du verbe «connaître» dans le Petit Robert, vous serez surpris même si votre compréhension du français est plus qu’excellente!). Tout employeur nord-américain apprécierait d’un candidat des propositions de solutions à ses problématiques propres ou à celles de son industrie, une direction, une vision. Rappelez-vous qu’un employeur vous recrutera pour votre valeur ajoutée, pour ce que vous lui apporterez dans le futur, et non pour ce que vous avez été par le passé! Faire ses devoirs, c’est se renseigner en profondeur sur l’entreprise, ses cadres dirigeants, le secteur de l’industrie, la concurrence locale, nationale et étrangère (s’il y a lieu), les particularités régionales (Gaspé, ce n’est pas Montréal!), etc. J’ai vu tellement d’immigrants répéter qu’ils ne comprenaient pas pourquoi ils n’ont pas été admis après une entrevue alors que «ça a bien été»… Ils n’avouent pas qu’ils étaient un peu trop «Joe connaissant» ou qu’ils ont péché par arrogance, par manque ou par excès de confiance en eux.
    5. Être un éternel optimiste, c’est un des secrets les mieux gardés de l’immigration réussie. Je fais référence à l’optimisme dans l’action, et non le rêve dans l’inaction. Se préparer au pire mais toujours agir pour le mieux. Une recherche d’emploi, c’est un travail à temps plein en soi. Et très peu d’immigrants francophones le réalisent à temps: une recherche d’emploi, ce n’est pas de s’accouder sur la section «Emplois» d’un journal quelconque avec un stylo et un expresso, c’est autre chose! C’est le point 4 ci-dessus, combiné avec les points 6 et 7 ci-dessous avec quelques autres ingrédients essentiels en plus de remuer la marmite presque 24 heures sur 24. Vous allez faillir si vous faites 2-3 appels téléphoniques par semaine et/ou si vous vous contentez d’envoyer des CV au gré des vents. Vaut mieux fourbir ses armes car 99% des postes à combler ne sont pas annoncés, pire, il faut provoquer le «désir» et créer le besoin chez des employeurs qui ne savent même pas encore qu’ils ont besoin de votre contribution, il faut donc les convaincre. En bon entrepreneur, il va falloir quasiment que vous créez votre propre poste! Un minimum, selon mon expérience, c’est de réussir de manière continue à obtenir au moins trois à quatre rencontres par semaine avec des décideurs (par «cold call»: appel téléphonique puis rencontre sans forcément qu’un poste soit affiché) et leur supérieur s’il le faut. De plus, si on a à envoyer des CV, il faut le faire de manière ciblée en s’assurant de se constituer des fiches de suivi et d’en faire un suivi rigoureux, bien sûr.
    6. Planifier sa recherche d’emploi: Combien d’immigrants bien intentionnés planifient pour un appartement, l’achat de meubles et diverses babioles, l’achat d’une voiture, l’école des enfants etc., mais oublient un poste budgétaire bien important: «La recherche d’emploi»! Ce poste inclue les coûts potentiels liés à la reconnaissance de diplômes étrangers, l’adhésion à une association ou un ordre professionnel, l’acquisition d’une carte de compétences, la formation ou mise à niveau, l’apprentissage de l’anglais, etc., ainsi que les coûts d’acquisition d’un PC et d’une imprimante s’il le faut, d’une connexion Internet, etc., sans oublier des déplacements en dehors de la ville ou de la région dans laquelle on vient de s’établir…
    Faites des concessions sur tous les autres «postes budgétaires» mais jamais sur celui de l’emploi. Identifiez, bien avant d’arriver au Québec les employeurs potentiels, analysez les problématiques spécifiques à votre secteur, la réglementation en vigueur, les questions de l’heure. Développez un nouveau référentiel lié à votre industrie et à votre profession. De même que vous vous intéressez au pays bien avant d’y arriver, à sa géographie, son climat, ses attraits son histoire, etc., intéressez-vous activement à TOUT ce qui se rattache de près ou de loin à la profession que vous pourrez y exercer. Abonnez-vous bien à l’avance à des bulletins d’information par email ou via des sites Web, à des publications dans le secteur, à des comptes rendus d’associations professionnelles, nationales, provinciales, régionales, etc.
    7. Se constituer un réseau.
    On ne vous le dira jamais assez. Je n’ai rien contre le bénévolat social, j’en ai fait des années durant et j’en fait encore, mais je vous conseille mieux: Le bénévolat professionnel. Soyez membre d’au moins deux associations professionnelles, une spécialiste (avec un lien avec votre domaine d’activités) et une généraliste (comme la Chambre de commerce, la Jeune chambre de commerce, une association de cadres ou d’entrepreneurs, par d’exemple). Les frais d’adhésion sont parfois minimes et même s’ils avoisinaient une centaine de dollars, c’est un investissement à long terme que vous allez amortir très rapidement, croyez-moi! Et soyez un membre actif, vous n’aurez pas de difficultés à occuper un poste de responsabilités ou en tant que membre d’un comité. Assistez à toutes les rencontres, vous ne le regretterez pas, car en plus de pouvoir l’inscrire sur votre CV, vous allez vous familiariser avec la vie active et vous faire des contacts, et ça, c’est le meilleur tremplin vers le marché du travail, dans votre profession. Il n’y a aucun mal à se trouver des jobbines tant que l’on vise haut et que l’on s’active pour le réaliser, mais une jobbine pour une jobbine, ça va finir par vous miner et par semer le doute dans votre esprit!
    Voici une liste non exhaustive d’associations professionnelles canadiennes et provinciales ici (à titre d’exemples seulement, il y’en a des milliers et des milliers d’autres!)
    Centre d'information canadien sur les diplômes internationaux (CICIC) http://www.cicic.ca/fr/profess.aspx Liste des ordres professionnels de l’Office des professions du Québec https://www.opq.gouv.qc.ca/Rapports Conseil interprofessionnel du Québec (CIQ) et sa liste des ordres professionnels http://www.professions-quebec.org/index.php/fr/element/listeOrdres Et un exemple des associations de professionnels à Montréal: http://www.toutmontreal.com/eetp/associationsp.html 8. S’entourer de gens résolument positifs: Adopter une attitude gagnante. Se plaindre, pleurnicher sur son sort, critiquer ses employeurs précédents, critiquer sans cesse la société d’accueil, et d’autres traits culturels français et maghrébins de la sorte, sont des attitudes à bannir dans le monde professionnel. Entourez-vous de gens d’action, qui pourraient vous tirer vers le haut et vous faire découvrir de nouveaux horizons, et pas des gens paumés dans l’âme, négativistes, névrosés sans raison apparente. Vous en trouverez pleins de paumés si vous cultivez la ghettoïsation à outrance. Partez à la découverte d’anglophones, d’allophones, de francophones d’ailleurs que votre patelin d’origine. Cherchez la qualité plutôt que l’affinité culturelle, c’est source d’enrichissement.
    9. Cultiver le goût de l’aventure. Quand vous faîtes 4,000 ou 5 000 km pour vous retrouver au Canada, pourquoi ne pas en faire 500 de plus et vous retrouver ailleurs, peut-être même sous des cieux plus cléments. Montréal n’est pas le nombril de l’Amérique du Nord, malgré toute l’affection que je lui porte et les merveilleuses années que j’y ai passé, c’est une ville parmi d’autres. Si vous souhaitez rester dans un environnement principalement francophone, Québec, Sherbrooke ou Hull/Gatineau sont également d’excellentes alternatives (pour ne mentionner que celles-ci, je pourrais ajouter Rimouski, Trois-Rivières et Drummondville, chaque destination ayant ses particularités). Et pourquoi pas Ottawa (Ontario) ou le Nouveau-Brunswick? Allez ailleurs si ça ne marche pas àvotre goût là où vous êtes actuellement.
    10. Se fixer des objectifs réalistes… et trouver le moyen de les atteindre! L’Eldorado ou le Klondike, ça existe, mais pour une élite seulement, la catégorie des investisseurs, et là encore, la Chine et quelques pays du sud-est asiatique et d’Amérique du Sud attirent davantage d’investisseurs que l’Amérique du Nord. Votre réussite est propre à vous, selon les objectifs et les standards que vous vous êtes fixé. Vous visez trop haut, vous allez être déçu à coup sûr. Vous êtes modestes et raisonnables dans vos projections, il y a de fortes chances que vous réussissiez. Mais dans tous les cas, il est possible de réussir et de bien gagner sa vie pour peu que l’on sache ce que l’on veut vraiment et que l’on travaille fort pour l’obtenir. Vos objectifs sont les vôtres, et ceux des autres leur appartiennent, difficile de comparer autant de situations extrêmement différentes.
    J'ai rencontré ces 35 dernières années plusieurs immigrants français, belges, maghrébins, sud-américains, asiatiques, etc., qui étaient soient terriblement malheureux, ou diamétralement à l’opposé: en extase devant tant d’immensité et de nouveautés. Et pratiquement dans tous les cas, il n’y avait pas de corrélation évidente entre le montant de leur portefeuille ou la qualité des postes qu’ils ont décroché et leur bonheur ou leur malheur. On traine sa tête partout où l’on va, si on est travailleur et bosseur dans son pays d’origine, on va apprendre à travailler davantage et bosser plus et mieux au Canada. Et si l’on est foncièrement paresseux, on va le devenir davantage au Canada, ne cherchant que l’occasion d’abuser du système. Et si on est de nature optimiste, curieux, altruiste, la différence renforce ces qualités. Et à l’inverse, l’égocentrisme et l’ethnocentrisme font obligatoirement tomber dans le banal et l’exclusion.

    Vaut mieux donc se fixer des objectifs progressifs et non un objectif majeur, qui nous tombera dessus dès le premier échec. Une pizza à l’américaine se mange pointe par pointe, impossible de l’avaler d’un coup. Il faut être souple, s’autocritiquer constamment et réajuster le tir.
    Bonne chance à tous,
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    mi12 a réagi à giftique dans Fédéraux 2013   
    Youhou Chrystiane! félicitations!!! enfin!!! Oh super tu pars bientôt alors
    Tu n'as pas besoin de photos supplémentaires pour le visa, ils utilisent les photos que tu as envoyé à ton dossier fédéral pour la CRP.
    Profite bien du pays, on se retrouve à Montréal, je pars le 17 octobre
  14. J'aime
    mi12 a réagi à chrystiane dans Fédéraux 2013   
    BRUNE reçue aujourdhui à 13H30 :Crylol: ENFIN!!!!!!!!!!!!
    MERCI SEIGNEUR!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Je ne sais pas s'ils ont voulu marquer le coup en me l'envoyant le 20 car ma demande a été reçu le 20 mars, le traitement de mon dossier a eu lieu le 20 juin et aujourdhui la brune le 20 septembre :biggrin2:
  15. J'aime
    mi12 a reçu une réaction de chrystiane dans Fédéraux 2013   
    enfin Chrystiane! via e-medical attends-toi à ce que ton e-cas change très rapidement en "résultats médicaux reçus"
  16. J'aime
    mi12 a réagi à chrystiane dans Fédéraux 2013   
    oui il a envoyé par l'e-médical, espérons vraiment que ce sera vite reçu
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    mi12 a réagi à Ceya dans 10 mois à Montréal   
    Bonjour à tous,

    J'ai un peu (beaucoup) négligé ce forum après avoir obtenu mes réponses liées à mon immigration et je m'en veux un peu (beaucoup), d'autant que
    j'appréciais bien l'aide des gens déjà installés. Alors pour me faire pardonner, je m'en vais vous faire un petit récit de ce qui m'est arrivé ; pour
    ma part j'aimais bien lire les témoignages des immigrants...
    10 mois à Montréal, donc. Arrivée un soir avec mon chat qui a été exceptionnel : je l’ai récupéré paniqué sur le tapis des bagages mais une fois qu’il a reconnu ma voix, il s’est calmé et a attendu calmement à la douane, pour le taxi, dans le taxi. Un appartement loué pour un mois nous attendait. Pendant plusieurs jours, il m’a fait des gros câlins et dès que je prononçais son nom, il serrait mon bras avec sa patte comme pour me dire combien il était content de retrouver ses habitudes.

    J’avais des amis qui étaient à Montréal depuis deux mois, et je suis allée les voir dès le lendemain. Mine de rien, ça m’a fait plaisir, car le premier soir, j’ai un peu paniqué en me demandant ce qui m’avait pris de venir ici. C’était peut-être la fatigue, la trouille, les deux, je ne sais pas. Ils m’ont rassurée.
    Je suis arrivée pendant l’été indien, c’était splendide.

    Ça m’a pris dix jours pour trouver un appartement. Je cherchais vers Rosemont, et puis on m’a proposé un appartement vraiment pas cher sur le Plateau, eau chaude, chauffage, éléctricité inclus, à 30 secondes du parc Lafontaine. Moi qui suis née à la campagne, qui aie toujours besoin de verdure, je n’ai pas hésité une seconde ! Pour mes courses, j'essaye d'éviter l'intermarché à côté du métro Mont-Royal qui est orienté pour les Français. Je comprends leur démarche, mais ça me fatigue un peu d'être bombardée d'offres de charcuterie, de fromages, etc. Manger français, en plus, ça coûte cher. Depuis que je suis au Québec, mes habitudes alimentaires ont beaucoup changé. Je consomme beaucoup moins de produits laitiers et ce n'est pas plus mal.
    Une fois l’appartement trouvé, je me suis donnée quelques jours pour découvrir la ville ; puis j’ai commencé à chercher un emploi. Au début, pour dépanner et me faire une première expérience, j’ai travaillé comme hôtesse d’accueil dans un restaurant. C'est sûr que c'était pas le boulot de mes rêves, mais c'est là que j'ai appris plein de choses sur le monde du travail québécois. Et puis, redescendre un peu de son piédestal ne fait de mal à personne. Au bout d’un mois, j’ai décroché un poste de rédactrice de sous-titres ; c’était vraiment intéressant et je pensais y rester même si la paye n'était pas extraordinaire, mais là aussi, au bout d’un mois, nouvelle opportunité : une maison d’édition à laquelle j’avais postulé à mon arrivé m’a recontactée. Inespéré ! Je travaille chez eux depuis plusieurs mois maintenant et je suis vraiment contente de mon boulot. Mes collègues sont adorables, patients et me font confiance.
    Très honnêtement, je me considère comme chanceuse ; tout se passe bien pour moi et j’espère que ça va durer encore longtemps. J’envisage, au printemps prochain, d’aller vivre à la campagne. Ça me manque. Mais en attendant, je profite de la douceur de vivre montréalaise. À mon avis, c’est une ville qui gagne à se laisser découvrir plutôt qu’à être visitée en deux ou trois jours. Les festivals sont partout, les musiciens de rue et les matchs d’impro aussi. La ville se transforme avec les saisons et c’est un bonheur à observer.

    Le « danger » d’habiter sur le Plateau, c’est de ne pas en sortir. C’est un très beau quartier, très vivant, on y trouve tout. Et on a vite fait de considérer que tout le reste est « trop loin ». Je fais en sorte de ne jamais me laisser aller dans cette facilité. Tout comme on peut facilement se retrouver à passer ces soirées avec uniquement des Français et pas un seul Canadien. Je ne cherche pas à éviter mes amis français, loin de là, mais je trouve ça parfois dommage de voir que nous sommes 20 fans dans une soirée et 20 Français. Surtout qu’ils ont tendance à ne pas trop sortir de Montréal. Alors je lance souvent des idées de sortie : il y a deux semaines, nous sommes allés au lac Wapizagonke dans le parc naturel de la Mauricie et samedi dernier, j’étais avec une collègue du bureau et son chum en kayak dans les îles Sorel, que je vous conseille d’ailleurs (à faire le matin)

    J’essaye d’éviter les maudits français quand j’en croise, comme ceux qui me disent que le français qu’on parle au Québec est un français détérioré. Mais ne vous y trompez pas, il y a aussi des Québécois cons, comme partout ailleurs dans le monde ! Bon, d’accord, j’en croise peu, mais ça arrive.

    On me taquine souvent sur ma nationalité, j’en ris pas mal. Ça fait du bien, finalement. C'est la première fois de ma vie que c'est moi, l'étrangère. Il y a cette fois où je n'ai pas ri, mais où je n'ai pas cherché à faire valoir mon point de vue : un Québécois m’a dit : « Alors, votre pays fait la guerre ? C’est pour ça que vous avez fui ? » en parlant du Mali. Qu’est-ce que vous voulez répondre à ça ? Je ne suis pas une ambassadrice, et encore moins une réfugiée politique. J'ai laissé couler.

    La vie a fait de moi la propriétaire de deux hamsters adorables, que j’ai trouvés abandonnées dans une cage en plein soleil, sans eau. La SPCA refusait de les recueillir parce que le Plateau ne lui verse pas d'aides comme le font les autres quartiers. Pas grave. Ça ne prend pas de place, un hamster, et ça mange pas beaucoup. Elles sont cutes.
    Globalement, je me remplis la tête de la beauté des paysages sauvages. Je regarde des séries québécoises que mes amis d’ici me conseillent. Je lis des classiques québécois que j’entrecoupe de mes romans de science-fiction habituels. Je me sens bien. Je n’ai pas encore vécu de mauvaises expériences. Je me sens chanceuse. J'apprends la culture québécoise et je me rends compte tous les jours que parler la même langue ne fait décidément pas de nous des gens de la même culture !

    J’espère que je ne donne pas l’impression de me pavaner, je voulais juste vous dire qu’il fait bon vivre par ici.
  18. J'aime
    mi12 a réagi à Roselij dans Attendeux de Nairobi   
    Salut Mi12

    Felicitation pour l'aboutissement de ton dossier
  19. J'aime
    mi12 a reçu une réaction de loulou13 dans Fédéraux 2013   
    Haha quelle excitation Landa merciiiiii
    la CRP est délivrée à tous les futurs RP!
    l'étape fédérale a vraiment été rapide (malgré la grève)!!
    on se retrouve là-bas!!
  20. J'aime
    mi12 a réagi à Landa dans Fédéraux 2013   
    mi12, mi12, mi12, woooohhhhhhhhhhhhh je suis trop trop contente, je crie de joie pour toi, yehhhhhhhhhhhhhhhhhhhh!!! fantasticcccccccc, c'est formidable, quell aboutissement, c'est merveilleux, tres grand courage pour la suite.

    Et Comme Christiane le demandais, je suis egalement surprise qu'il deliver la CRP en meme temps que le visa, formidable alors, je pensais au 250 dollar a payer encore a l'areoport pour la carte de 5 ans la...et en meme temps, OUTCH!!! pour moi qui ai pris des photo plutot moche, croyant que c'etait juste pour le visa...
    noua les 2013 sommes tres GRACIEUX car tout est tres rapide.

    j'ai poster mon pass jeudi dernier, donc j'attends.

    une fois de plus Yehhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh!!!
  21. J'aime
    mi12 a réagi à whamette dans Attendeux de Nairobi   
    Felicitations Mi12! A bientot!
  22. J'aime
    mi12 a réagi à chicharito dans Attendeux de Nairobi   
    feliciattions Mi,
    on continue le chemin
  23. J'aime
    mi12 a réagi à chicharito dans Attendeux de Nairobi   
    Salut Mi12,

    tres content d'apprendre que ca va vite maintenant pour toi.sois en rassure quand ils ecrivent decision prise c'est que le visa a deja ete appose sur ton passeport il ya de cela 3 jours peu etre.et en ce moment ton passeport est deja entrain d'effectuer le trajet Nairobi Antananarivo.

    en tout cas Nairobi se reveille je vois.
    a bientot au Quebec
  24. J'aime
    mi12 a reçu une réaction de chicharito dans Attendeux de Nairobi   
    Youhouuuu les amis!
    j'ai consulté mon e-cas ce matin, il est passé à "Décision prise", seulement 4 jours après "résultats médicaux reçus"
    Très contente!

    Chicharito, comme toi je me renseigne aussi sur les quartiers de Montréal! je lis souvent qu'il faut se promener dans les quartiers pour voir si on souhaite y vivre, et du coup pour l'instant je cherche surtout un logement temporaire comme point de chute à l'arrivée...

    si les autres ont des conseils supplémentaires, n'hésitez pas!

    Jess, Louly : bientôt le grand départ!
  25. J'aime
    mi12 a réagi à Pressy dans Attendeux de Nairobi   
    Bonjour Mi12, Youhouuuuu je suis contente pour toi. Je suis sure que tu seras ici dans tres peu de temps. Toutes mes felicitations. Ne t'en fais pas sur Kijiji tu auras tout concernant le loyer. Bisou bisou bisou
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