Mar Ge

En général, ce n'est pas pour une question de papier ou d'argent mais un besoin d'aventure, de nouveauté et de changement d'air. Le Canada est en Amérique (mythe du rêve américain), le visa facile à obtenir en comparaison des US et le Québec francophone. Après, la majorité ne reste pas au Québec. C'est souvent une expatriation de quelques années. Alors oui, c'est une immigration de Luxe dans le sens où les Européens ne fuient pas la misére pour rejoindre un pays d'Europe ou d'Amérique coût que coût.

Nous avons immigré sur le tard (la quarantaine), avec 4 enfants, pour "changer d'air", d'un point de vue professionnel et d'un point de vue éducatif.

L'atterrissage au Québec a été dur : on s'est fait plumer dans notre première loc ; on a mis un peu de temps à décoder les relations au travail, en réunion, à l'école ; un de nos enfants se faisait taper dessus à l'école par des "TC intégrés" (qui eux refusait d'intégrer le maudit français nouvellement arrivé) et a fini en dépression (sauf que chez les enfants, ça ne se voit pas....), mon grand qui croulait sous les devoirs et les temps de transport pour avoir son équivalence lycée français/système québécois, moi qui ne me sentais pas très utile.

Alors on s'est serré les coudes. Enfin au début, on a du commencer par ne pas trop regarder tout ça droit dans les yeux. On venait juste d'arriver, on s'était dit que ça allait passer...
Mais ça ne passe pas.... Alors : On a remis à plat notre projet. On a beaucoup discuté. On s'est beaucoup disputé. C'est vrai qu'immigrer, c'est parfois dur.....
Je n'ai pas repris le travail pour rester proches de mes enfants (du coup, c'est moi qui ai frôlé la dépression , )

Après 1 an et demi, les choses se sont calmées. Alleluia.
En fait, c'est quand les enfants ont arrêté de réclamer la France chaque soir en rentrant de l'école qu'on a su que, ça y est, ça allait aller...

On a maintenant une grande maison (c'est un peu matérialiste mais ça aide quand on est nombreux...), pleins de discussions géniales avec certains québécois curieux,
quelques amis (ben oui il faut parfois plusieurs années pour construire son réseau de vrais amis, et puis on est pas sur le plateau, )
Mon grand bonheur bien sûr provient du fait que les enfants s'épanouissent dans une nouvelle école (école alternative publique gratuite = cadeau de la vie).
C'est réussi aussi pour mon mari qui cartonne au boulot et a une reconnaissance comme il n'en a jamais eu en France.
Mon ainé s'éclate en CEGEP (tellement "loin" du lycée français) et est super intégré.
Moi, j'alterne entre la maison avec petite dernière (vive l'école à 5 ans) et l'école où je suis bénévole en classe 2 ou 3 fois par semaine.

Je comparerais notre immigration à un mariage arrangé : tu finiras bien par l'aimer ! , )
Je plaisante mais c'est vrai que quand j'entends parler de "lune de miel au début", je me demande où on a merdé ! , )

Je ne pense pas que l'immigration puisse se résumer à réussite ou échec. C'est comme la vie. Ça ne se résume pas. Point. Les chemins sont tous différents. Parfois on prend un chemin facile, puis un chemin difficile. L'important c'est de trouver les fleurs qu'on aime sur le bord de ces chemins, et d'avoir de bonnes chaussures !

très joliment dit !

Myope à -6 et - 7, le laser m'a changé la vie : Voir dès le réveil et voir jusqu'au coucher, rien que ça, c'est beau.
Mais il y a aussi : voir sous la douche, voir à la piscine, plonger sans réfléchir, pouvoir se frotter les yeux, ne pas avoir peur des coups de vents ou de la fumée, me voir quand j'essaie de nouvelles lunettes de soleil...etc
Y a qu'éplucher les oignons qui est devenu + difficile ! , )

Et si je devais reporter des lunettes parce que ma vue bouge encore un peu, ce serait tellement rien par rapport à mes anciens gros verres....

Par contre, je me réveille encore en me demandant si j'ai pas oublié d'enlever mes lentilles la veille... hé hé... ça laisse des traces , )

je croi que futurquebecoi il était tellement clair il veut entendre des histoires de réussite il auna cher ami beaucoup mais cest sur il trouve meme pas le temps pour rentrer dans ce forum il sont tellement occuper par leur travail et leur projet et leur nouvelle vie

vous savez chers lecteurs en 22mois au canada je ne pourrai pas encore parler de reussite car je suis encore en phase fondations peu etre le temps me le dira.

Pour moi , c'est juste après 4 ans que j'ai commencé à sentir l'équilibre .
Pourtant que j'ai réussi à travailler dans mon domaine après quelques mois ,j'ai acheté ma maison après 2 ans , on est bien installé quoi .
C'est une question d'équilibre totale ,pas juste une seule chose , c'est un pyramide quoi comme partout dans le monde .

Ok ok , grosso-modo ?

J'ai trouvé tout ce que j'ai cherché , donc ça depend de ce que vous cherchez .
Perso j'ai cherché une ambiance saine au travail ,une société civilisé ( le respect ,l'écoute ,la courtoisie ...) , la démocratie , les services publiques efficace , la beauté de 4 saisons , une maison à l'américaine , le pouvoir d'achat ...

Ça prend du temps pour faire le deuil de famille surtout ,les amis ,la culture ,les fêtes .

Voila .

Merci Isseo pour ta réponse et d'avoir donné un peu de ton temps pour nous raconter ton parcours même si ta première phrase dénote un certain agacement sur ce sujet . A mon niveau , ton bilan « ordinaire « d'une famille « ordinaire » il en ressort de l'amour et de l'envie de construire du positif autour de ton noyau familial et qu'à ce niveau on ne peut pas parler d'échec à défaut de pouvoir dire réussite qui est une notion propre à chacun.



Personnellement, les expériences positives ou négatives des uns est des autres sont toujours bon à prendre pour se faire soi même une idée plus ou moins de ce qui nous attend.



Et la notion de réussite est très subjective, maintenant, il me semble que l'idée était que vous « installés » puissiez vous exprimer sur ce que vous trouvez de positif dans votre parcours ( et pas forcément du matériel, d'ailleurs ta conclusion est très juste ) sachez que si cela nous apporte rien forcément , ça ne peut pas faire du mal non plus, tout comme les expériences négatives qui apportent aussi une vision de la réalité. Après, comme je l'avais indiqué plus tôt, libre à chacun de s'exprimer ou non.



Cela dit, je peux me tromper, mais c'est assez récurent dans les réponses des personnes installées à ceux qui sont en processus qu'on ait l'impression d'être un peu traités comme des ignares, inconscients et limites agaçant par toutes les questions qu'on se pose ou les informations dont on ne se lasse pas de recueillir (je ne parle pas de l'assistanat pur et dur que certains abusent dès fois hein ) . Alors si ce sujet vous parait inutile , pas de souci , on discutera sur un autre sujet et on en reste là , mais certains jours où l'on se sent plus susceptible qu'un autre , les réponses laconiques peuvent être très désagréables à lire.

D'accord avec Isseo ... le bonheur des uns ne correspond pas forcément au bonheur des autres !

Déjà une petite parenthèse sur la "réussite" et le "bonheur" ...
La plupart des gens ne font qu'attendre le bonheur : "ça ira mieux quand j'aurais trouvé un conjoint, ça ira mieux quand on habitera ensemble, ça ira mieux quand on sera mariés et qu'on aura des enfants, ça ira mieux quand j'aurais changé de job, ça ira mieux quand les enfants seront plus grands, ça ira mieux quand on aura déménagé, ça aura mieux quand on aura changé de pays, ça ira mieux quand on sera au Québec ...." Bilan ? Ils ont passé leur vie à courir après le bonheur et ne le trouveront jamais, puisqu'il leur manquera toujours quelque chose !
Pour moi le bonheur n'est pas au bout de la route ou du chemin (chemin de la vie de couple, chemin de l'immigration, etc), la route de notre vie n'arrive pas "dans le bonheur" à un moment donné ... le bonheur il faut le trouver tout au long du chemin, souvent il y en a plein autour de nous mais nous ne savons pas le voir ! Bref, le bonheur n'est pas au bout de la route, il est tout le long du chemin de la vie, à nous de savoir le ramasser.

Quand nous avons annoncé notre projet d'immigration, si vous saviez le nombre de personnes qui nous ont dit "Nous aussi on aurait aimé, mais on ne l'a pas fait ..." avec une pointe de regret dans la voix. Dommage ...
Le nombre de fois aussi où on a entendu "Oaaa la chance que vous avez ... !" ... Non c'est pas de la chance !!! On s'est bougés pour arriver ici, on a passé 2 ans à faire des papiers et à régler des problèmes administratifs, on s'est donné la peine de le faire, on a pas attendu que ça nous tombe tout cuit dans le bec, sinon on attendrait encore !!

Bref, fin de la parenthèse, à chacun son bonheur, mais souvent le bonheur est pile sous nos yeux, ou pas très loin à portée de main, c'est juste qu'on ne sait pas le voir


Que dire d'autre ...

Nous sommes contents de notre immigration, nous avons trouvé ce que nous espérons : une belle petite ville en région, des grands espaces, des sports de plein air à volonté, un petit appartement sympathique et bien situé, un job sympa avec des gens sympa pour chacun même si ce n'est pas forcément le secteur et le salaire qu'on visait, de belles vues sur le fleuve, des gens sympathiques, la famille qui visite cet été, des potes avec qui faire du sport et des soirées ...

Si on voulait être rabat-joie, on pourrait dire qu'on est trop loin des grandes villes (3h de Québec), que le budget "sports de plein air" a été réduit les premiers mois pour restriction budgétaire, que notre appartement est un peu plus cher que ce qu'on pensait, que nos jobs sont "sympa" mais pas "parfaits", que le coût de la vie nous a un peu surpris, qu'il a fallut quelques temps pour faire des connaissance et qu'on est toujours en phase de "socialisation", qu'on ne pourra pas profiter de notre famille à fond cet été car pas de vacances, etc !
Mais non, c'est des détails , tout ce qui compte c'est qu'on a trouvé une sérénité et une ambiance qui nous manquait en France, qu'on se contente de s'émerveiller sur tout ce qui va bien et qu'on est heureux d'être là !

Je partage exactement le même avis que dans ce message. Je suis rentrée souvent dans mon "ancien chez moi" (en banlieue parisienne) pour la période des fêtes et à chaque fois, je suis toujours frigorifiée, au grand étonnement de ma famille qui se demande toujours comment j'arrive à affronter des températures en dessous de 0 pendant plusieurs semaines à Montréal. On a du mal à me croire quand je dis que le froid québécois n'est pas le même que le froid français, et pourtant, c'est tellement vrai ! Si beaucoup de québécois (et d'immigrants aussi) me disent que Montréal est pourtant humide par rapport à d'autres régions, ça l'est certainement moins qu'à Paris (sauf peut-être en été quand on doit vivre avec des 40 degrés de température ressentie...) La preuve en est que je suis bien moins souvent malade dès que reviennent les mauvais jours que je ne l'étais quand je vivais en France. Et même s'il m'arrive d'être enrhumée, "grippée" comme tout le monde, ça dure souvent moins longtemps alors qu'en France, je traînais ça pendant des semaines. Et oui, quand à la fin de l'automne on voit tomber la première neige, ça fait toujours quelque chose (une sensation de chaleur en pensant à s'emmitouffler dans une couverture devant la TV, en savourant un chocolat chaud, aux réjouissances des fêtes de fin d'année qui approchent, etc). Avouons-le, même si ce n'est pas toujours agréable de pelleter, de se prendre de la "poudrerie" en pleine face en marchant à tâtons sur les trottoirs, ou de passer 3 heures en voiture pour revenir de Trois-Rivières, le paysage hivernal est bien plus joli sous la neige que sous la pluie ! L'hiver ne convient pas à tout le monde, c'est sûr, mais il me semble que c'est une évidence d'évaluer l'importance de ce détail quand on décide d'immigrer dans un pays comme le Canada. Et oui, c'est une saison plus longue que celle que nous connaissons en France mais quand on voit à notre tour les premières fleurs sortir de terre et autres signes printaniers, on apprécie 2 fois plus, autant que lorsqu'on s'émerveille devant les premiers flocons quand l'hiver revient ! C'est ça la magie de ce pays !

Bonjour,

Je voudrais parler de l'expérience de mon ado qui entrait en 2nde française quand nous avons reçu le fédéral.
Nous avions alors le choix de le mettre, une fois arrivés ici, au secondaire québécois ou au secondaire français.

Le secondaire québécois voulait le classer en fonction de sa classe d'âge (14 ans à l'époque, cela aurait peut-être donné du secondaire 3, ou 4 au mieux).
Le retour arrière ne le tentait guère... rattraper son retard dans les matières non plus d'ailleurs.
Il lui fallait finir sa scolarité française. Stanislas (à Montreal) s'est imposé.

Il a donc fait sa 2nde française à Stanislas. Sans grand enthousiasme car la mentalité française des profs le fatiguait profondément.
Mais il a passé une bonne année, avec des copains français (pas que mais quand même), des manuels français et des cahiers seyès , )

Bonne transition finalement... Car ensuite, et c'est là que ça devient intéressant, ayant réussi sa seconde + le rattrapage Maths/Chimie et Histoire Québec/Canada,
cela lui a donné l'équivalence Secondaire 5 québécois. Et le voilà rentré enfin dans l'univers scolaire québécois.... mais au CEGEP ! Belle avancée.

Ok il a 15 ans et il fréquente des gens de 17 à 32 ans dans sa promo. Mais il fait 1m85, a toujours fréquenté des gens plus vieux que lui et surtout : il s'éclate en Technique d'Intégration Multimédia (internet/3D/programmation). Il est passionné de ça depuis toujours. Il s'est même un peu ennuyé en première session. Pas assez tough...
Ca va venir, on ne s'inquiète pas.

De plus il pourra faire sur place un BAC en création 3D dans la foulée, en 2 ans au lieu de 3 ans, grâce à une accord avec l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.
On en est pas là, mais ce sont vraiment de belles opportunités.

Pour l'instant, il jubile de ne plus avoir d'H-G, d'éco, d'Allemand, de SVT...
Il fait du sport en plein air (rando vélo, rando canoé aux Iles de Boucherville, etc), dispose d'infrastructures géniales, peut (enfin) discuter avec les profs ! Le pied...

Je n'ai pas vu beaucoup d'infos à ce sujet dans la FAQ (dont j'ai du mal à me servir car il n'y a parfois aucune date).
Et on a appris l'existence de la passerelle 2nde-cegep presque par hasard une fois à Stanislas.
Le livre Guide Pratique des Etudes Collégiales au Québec, nous a beaucoup aidé aussi pour comprendre les filières, les contenus et les localisations.
Alors je souhaitais en informer d'éventuels futurs immigrants avec ados.

Bonne chance dans vos différents parcours.

Bonjour,

Je voudrais parler de l'expérience de mon ado qui entrait en 2nde française quand nous avons reçu le fédéral.
Nous avions alors le choix de le mettre, une fois arrivés ici, au secondaire québécois ou au secondaire français.

Le secondaire québécois voulait le classer en fonction de sa classe d'âge (14 ans à l'époque, cela aurait peut-être donné du secondaire 3, ou 4 au mieux).
Le retour arrière ne le tentait guère... rattraper son retard dans les matières non plus d'ailleurs.
Il lui fallait finir sa scolarité française. Stanislas (à Montreal) s'est imposé.

Il a donc fait sa 2nde française à Stanislas. Sans grand enthousiasme car la mentalité française des profs le fatiguait profondément.
Mais il a passé une bonne année, avec des copains français (pas que mais quand même), des manuels français et des cahiers seyès , )

Bonne transition finalement... Car ensuite, et c'est là que ça devient intéressant, ayant réussi sa seconde + le rattrapage Maths/Chimie et Histoire Québec/Canada,
cela lui a donné l'équivalence Secondaire 5 québécois. Et le voilà rentré enfin dans l'univers scolaire québécois.... mais au CEGEP ! Belle avancée.

Ok il a 15 ans et il fréquente des gens de 17 à 32 ans dans sa promo. Mais il fait 1m85, a toujours fréquenté des gens plus vieux que lui et surtout : il s'éclate en Technique d'Intégration Multimédia (internet/3D/programmation). Il est passionné de ça depuis toujours. Il s'est même un peu ennuyé en première session. Pas assez tough...
Ca va venir, on ne s'inquiète pas.

De plus il pourra faire sur place un BAC en création 3D dans la foulée, en 2 ans au lieu de 3 ans, grâce à une accord avec l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.
On en est pas là, mais ce sont vraiment de belles opportunités.

Pour l'instant, il jubile de ne plus avoir d'H-G, d'éco, d'Allemand, de SVT...
Il fait du sport en plein air (rando vélo, rando canoé aux Iles de Boucherville, etc), dispose d'infrastructures géniales, peut (enfin) discuter avec les profs ! Le pied...

Je n'ai pas vu beaucoup d'infos à ce sujet dans la FAQ (dont j'ai du mal à me servir car il n'y a parfois aucune date).
Et on a appris l'existence de la passerelle 2nde-cegep presque par hasard une fois à Stanislas.
Le livre Guide Pratique des Etudes Collégiales au Québec, nous a beaucoup aidé aussi pour comprendre les filières, les contenus et les localisations.
Alors je souhaitais en informer d'éventuels futurs immigrants avec ados.

Bonne chance dans vos différents parcours.

Bonjour,

Je voudrais parler de l'expérience de mon ado qui entrait en 2nde française quand nous avons reçu le fédéral.
Nous avions alors le choix de le mettre, une fois arrivés ici, au secondaire québécois ou au secondaire français.

Le secondaire québécois voulait le classer en fonction de sa classe d'âge (14 ans à l'époque, cela aurait peut-être donné du secondaire 3, ou 4 au mieux).
Le retour arrière ne le tentait guère... rattraper son retard dans les matières non plus d'ailleurs.
Il lui fallait finir sa scolarité française. Stanislas (à Montreal) s'est imposé.

Il a donc fait sa 2nde française à Stanislas. Sans grand enthousiasme car la mentalité française des profs le fatiguait profondément.
Mais il a passé une bonne année, avec des copains français (pas que mais quand même), des manuels français et des cahiers seyès , )

Bonne transition finalement... Car ensuite, et c'est là que ça devient intéressant, ayant réussi sa seconde + le rattrapage Maths/Chimie et Histoire Québec/Canada,
cela lui a donné l'équivalence Secondaire 5 québécois. Et le voilà rentré enfin dans l'univers scolaire québécois.... mais au CEGEP ! Belle avancée.

Ok il a 15 ans et il fréquente des gens de 17 à 32 ans dans sa promo. Mais il fait 1m85, a toujours fréquenté des gens plus vieux que lui et surtout : il s'éclate en Technique d'Intégration Multimédia (internet/3D/programmation). Il est passionné de ça depuis toujours. Il s'est même un peu ennuyé en première session. Pas assez tough...
Ca va venir, on ne s'inquiète pas.

De plus il pourra faire sur place un BAC en création 3D dans la foulée, en 2 ans au lieu de 3 ans, grâce à une accord avec l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue.
On en est pas là, mais ce sont vraiment de belles opportunités.

Pour l'instant, il jubile de ne plus avoir d'H-G, d'éco, d'Allemand, de SVT...
Il fait du sport en plein air (rando vélo, rando canoé aux Iles de Boucherville, etc), dispose d'infrastructures géniales, peut (enfin) discuter avec les profs ! Le pied...

Je n'ai pas vu beaucoup d'infos à ce sujet dans la FAQ (dont j'ai du mal à me servir car il n'y a parfois aucune date).
Et on a appris l'existence de la passerelle 2nde-cegep presque par hasard une fois à Stanislas.
Le livre Guide Pratique des Etudes Collégiales au Québec, nous a beaucoup aidé aussi pour comprendre les filières, les contenus et les localisations.
Alors je souhaitais en informer d'éventuels futurs immigrants avec ados.

Bonne chance dans vos différents parcours.

Ce qui m'inquiéte n'est pas le "médoc" en lui même, dont l'efficacité dans certains cas est prouvé, mais son utilisation à tord et à travers.

Que 25 à 30 % des gamins ne puissent suivre une scolarité "normale" que sous l'influence d'un médicament ( quelqu'il soit) pris à long terme ,est, pour moi, symptomatique d'un problème de société important et inquiétant.

et nos chers enseignants ont ainsi trouvé une aide miraculeuse pour endormir les enfants et supporter plus facilement les quelques heures de travail aux quelles ils doivent faire face 9 mois par ans entre les vacances et les stages...pauvres chéris... moi la prochaine fois que j'aurai des bandes de quadras excités et intenables à table au restaurant, je leur mettrai une bonne dose de Ritalin dans le vin, histoire de les "canaliser"...on va se marrer...

Ouais : le pédiatre que j'avais dû aller voir pour Alexis m'avait lancé un dédaigneux : " De toute façon, madame, je suis bien tranquile : vous reviendrez me voir dans huit jours !" (genre vous reviendrez à genou me supplier de médicamenter votre fils quand l'école n'en voudra plus....) Ça fait 6 ans de cela, et je ne l'ai jamais revu, ni à genou, ni debout.....

Coté école, je n'ai pas de souci : j'ai exposé mes arguments clairement, et je reconnais que tant au primaire qu'au secondaire, ils n'ont pas joué ce jeux. Faut dire que je savais parfaitement de quoi je parlais et c'est moi qui devais leur faire un cours complet sur la dispraxie....

Mais quand même, il y a un réel problème. Bien sûr que les profs ne peuvent pas gérer seuls les débordements de plus en plus d'élèves. Mais la mise sous médicament de tant de jeunes est quand même un aveux de faillite de tout un système éducatif, non ?

Moi, les pressions de l'école pour que je mette ma fille sous ritalin me font plutôt rire ...

Il y a deux jours, j'ai appelé la psy pour lui demander une copie du dossier qu'elle a transmis au pédopsy ... Du coup, elle semble moins sûre d'elle. Elle tente de m'expliquer qu'elle ne devrait pas me le donner. Malchance pour elle: je travaille dans la santé et je connais la LSSSS sur le bout des doigts. Elle hésite à me donner le dossier de ma fille, mais elle m'a demandé trois fois en cinq minutes si j'ai obtenu une prescription. Quand je lui dis qu'il n'est pas question de donner à ma fille des médicaments si rapidement, elle a failli s'étouffer ... La pauvre! Elle tente alors de me culpabiliser. Selon elle, ma fille risque gros, elle pourrait décrocher, d'ailleurs la plupart des enfants judiciarisés sont des TDAH, vous jouez avec l'avenir de votre fille, en lui donnant des médicaments aujourd'hui, vous lui évitez d'être abonnés aux psys pour plus tard, bla bla bla ...

Foutaises! Mes parents ont élevé 11 enfants, tous plus turbulents les uns que les autres et ont survécu

Mon beau frère médecin depuis 25 ans( en France) , avec qui je viens de discuter de cette effarante proportion d'hyperactivité chez les enfants, me confirme que dans sa clientèle aussi, le nombre d'enfants hyperactifs s'envole.

Lui, y voit peut-être un rapport ( qui n'a rien de scientifique, juste de l'expérience) avec l'accroissement considérable des activités d'éveil que l'on fait pratiquer aux enfants dés leurs premiers jours.

C'est vrai que l'on traine les nourissons partout. Qu'aussitôt nés, ils sont emportés dans le tourbillon de la vie des parents : visites à gauche, resto à droite, magasinage, voyage....Avec un tout petit, c'est facile : il dort partout.

Il a vu arriver cette nouvelle mode avec intêret au début, mais se demande maintenant si ces bébés dont on sollicite constamment l'attention, dans les garderies, chez les nounous ou même chez les parents , soucieux d'éveiller leur tout petit le plus tôt possible aux sons, aux couleurs, à l'exercice physique, à la musique , puis plus tard à la lecture, à l'écriture etc...ne seraient pas prédisposés à l'hyperactivité.

Un peu comme-ci , à force d'avoir toujours leur petit cerveaux en mode "on", ils ne pouvaient plus trouver le mode "off" plus tard.

Ça fait un moment qu'il voit arriver chez lui de plus en plus de bébés agités, présentant des troubles du sommeil, et des enfants de 4-12 ans fatigués, surmenés me dit-il, par leur agenda aussi chargé que celui d'un ministre : École, bien sûr, mais aussi, sport, dessin, danse, musique,...Une activité en dehors de la maison pratiquement tous les soirs. Les enfants aiment en général....
Mais on peut effectivement se poser la question de l'effet de cette "hyper activité" provoquée sur l'équilibre cérébrale "mécanique"?

C'est une sorte de cercle vicieux : ils sont actifs, donc on les occupe. On les occupe, donc ils sont actif. J'avais lu un article il y a quelque temps qui parlait des vertus de l'ennui sur la construction saine d'un enfant.....

Voilà une piste de réflexion comme une autre....

Reste que quelque soit la cause de l'hyper activité des enfants, le recours à la drogue au moindre signe d'alerte me semble parfaitement abérant, voire dangereux.

bonjour,
sammi a tout simplement dit que la blague est ancienne, et personnellement, je ne vois pas où est le mal.
bref, on énumére tes conneries (regarde en haut) ensemble:
1- tu as manqué de respect à presque 300 millions d´arabe dans le monde.
2- tu as manqué de respect à la société algérienne.... trés grave.....
3- tu as porté atteinte à l´image de l´état algérien.
4- tu as manqué de respect à plus de 40 millions d´algériens à travers le monde.
écoute, tu es derrière un clavier et c´est normal que des personnes comme toi n´ont pas le courage de dire ce que tu as dit autrement....
je me demande aussi où est le modérateur.
à ta place, je m´attends à lire des conneries sur ton fil.
des excuses feront plaisir.

Comme toute experience humaine, l'immigration est personnelle. C'est un peu comme quand vous changez de job, dans la boite que vous quittez il y a des gens qui galerent et d'autres pas, et pareil pour la boite ou vous allez.

Chacun a un vecu et des aspirations differentes, meme s'ils viennent du meme pays.

Les seuls trucs en commun que chaque immigrant doit avoir sont :
- la certitude qu'aucun pays n'est parfait;
- la motivation et l'envie de reussir.

Maintenant dans ce message, moi je retiens la conclusion. Il a reussi sur le plan materiel et a assurer l'avenir de ses enfants. Il est en manque de chaleur et du social de son pays. Somme toute, il reste au Canada. Ce que je retiens c'est qu'il a reussi ce qu'il est venu chercher, il n'avait juste pas l'impression que le cout etait si eleve.

bjr isseo et merci pr cette intervention

je suis nouvelle sur le forum et j'ai été assez surprise de constater avec quelle "agressivité" on pouvait répondre à un message qui me semblait plus désespéré qu'insultant...
j'estime que chacun a le droit de revendiquer son point de vue quel qu'il soit et je remercie ce monsieur d'avoir eu le courage d'assumer ses pensées sur ce forum
je suis désolée pr ceux qui ont l'étroitesse d'esprit de considérer quelqu'un comme un "troll" sous prétexe qu'il écorche un peu cette belle image qu'on a tous du Québec.
je suis actuellement en train de créer mon dossier d'immigration (en tant qu'entrepreneur c'est assez lourd) et ce témoignage ne m'a pas pour autant dissuadé mais me permet d'avancer en connaissance de cause ...il me semble que c'est le but des forum..

encore merci à vous deux

+1 Je pense que les témoignages négatifs sont aussi intéressants à lire que les positifs. Chaque expérience est unique, et ça n'engage que celui qui l'écrit. C'est sûr que c'est plus agréable de lire que des beaux témoignages en page d'accueil, mais je ne suis pas sûr que l'on se prépare bien à immigrer en ne voyant que du rose. Le choc en sera que plus dur face à la réalité qui est ni rose ni noir.

Bonjour à tous,

je me rends compte en lisant de temps à autre les vécus des nouveaux arrivants ( car je le serai dans quelques semaines )qu'ils sont trés disparates.

je trouve que c'est tout à fait normal car ça dépends de le l'expérience de tout un chacun, de ses attentes ,de sa perception des choses,de son vécu et de plein d'autres choses qui restent avant tout personnelles et relatives.

je pense que c'est bien de lire tout cela, mais il faut que ça s'arrête à une "lecture" et de pas s'imprégner des commentaires en attendant de se faire son propre expérience, car chaque expérience est UNIQUE.

je pars du principe que chaque endroit et chaque pays au monde a ses avantages et ses inconvénients.

je parle en connaissance de cause,j'ai vécu au maroc, j'ai vécuen france et bientôt je vivrai au Québec.
je sais qu'il ya des choses qui me plaisait dans mon pays et que je ne n'ai jamais retrouvé en France, et que je ne retrouverai peut être pas au Québec.
pareillement il ya bcp de chose qui me plaisent en France et que je n'ai pas trouvé au Maroc.
et il y'aura certaienement des choses qui me plairaient au Québéc et que je ne trouverai ni au Maroc ni en France.
et y'aura également plein d'autres choses qui me manquerait et que je regretterai une fois que je serai au Québec , des exemples comme ça sont légion.

tout cela pour dire, que là où on va, partout dans le monde : on ne pourra jamais avoir le beurre, l'argent du beurre et la crémière !!!!

il faut être lucide, on fait le choix de partir, on prend le pakage, avec le bon et le mauvais.
mais l'être humain est un eternel insatisfait !

donc du moment qu'on a fait un choix , assumons le, relativisons, et prennons les choses du bon côté, on n'en sera qu'heureux....
ne nous cantonnons pas aux expériences vécus (positives ou négatives)

merci de m'avoir lu.

Bonjour Ronan29,

Ce serait ben l'fun que vous gardiez pour vous-même vos insultes et vos propos désobligeants.

Le respect et la politesse sont de mise sur ce forum. Si vous n'aimez pas les commentaires de certaines personnes, vous passez simplement votre chemin.

Je vous mets provisoirement en congé.