Justement, ce n'était pas des immigrants, c'était des colons, des engagés, beaucoup étaient des mercenaires qui avaient un contrat les liant a un maître pendant x années qui pouvaient les exploités a leur guise.
Beaucoup étaient ou sont devenus agriculteurs, maçons, ferblantiers...ils ont défrichés cette terre inhospitalière, le tout dans un climat rude.
Quand aux Filles du Roy, elles ont été embarquées pour la Nouvelle-France pour vider les orphelinats de l'Île de France.
Ça c'est le mythe des grands espaces
Texte de Jacques Noel:
« ¨Les pays dits "surpeuplés" du Tiers-Monde observe-t-il, ont une densité démographique généralement inférieure à celle de la Grande-Bretagne. Or "les Anglais ne sont pas sous-alimentés ; et ils n’ont pas non plus le sentiment d’être trop nombreux sur leur île ». (James Lovelock, cité par Guy Sorman dans "Les vrais penseurs de notre temps")
L’une des pires conneries, des pires imbécillités qu’on nous raconte dans le dogme l’immigration, c’est sans doute celle des grands espaces. « Le Sud déborde et va continuer à déborder avec le réchauffement de la planète. Nous autres, icite, on a d’la place. Emmenez-en du monde, on peut en accueillir. »
C’est vrai, y’a de place au Québec. Beaucoup de place. Le Québec est un immense pays ; il fait 1,667,441 de km carrés.
http://www.stat.gouv.qc.ca/jeunesse/territoire/compa_superf_pays.htm
Si le Québec était un pays indépendant, il serait le 17e plus grand au monde, à égalité avec l’Iran d’Amir.
http://www.nationmaster.com/graph/geo_sur_are_sq_km-geography-surface-area-sq-km
En ajoutant le Labrador qui fait 269,073 km carrés, le Québec serait le 15e plus grand pays au monde, juste derrière le Mexique.
Le Québec est peu peuplé. La densité est de 4,67 hab par km carré. Oui, y ’a de la place icite.
Pourtant, 80% des immigrants s’établissent dans la région montréalaise. Personne ne débarque à Dorval avec son pic et sa pelle pour aller développer les terres en friche de Gaspésie, prospecter des mines en Abitibi, bravant ours et mouches noires, ou partir des PME au Lac St-Jean. C’est une insulte à l’intelligence que d’entretenir le mythe de l’immigrant qui vient créer de nouvelles frontières, à la sueur de son front.
Idem au Canada. Quatre immigrants sur cinq débarquent à Montréal, Toronto et Vancouver. Personne vient développer de nouvelles frontières. Ils viennent rejoindre leur famille en ville. Loin de se dispercer dans l’espace à la recherche de nouvelles richesses, les immigrants s’entassent dans les quartiers ethniques des grandes villes. Ils viennent coloniser le Canada urbain.
A Toronto, 43% des habitants n’y sont pas nés ! A Vancouver c’est 37% (chiffres du recensement de 2001) http://www40.statcan.gc.ca/l02/cst01/demo47a-fra.htm
Les tentatives de régionalisation de l’immigration ont pratiquement toutes échouées au Québec. Y restent pas. Et c’est pas d’hier que ça ne marche en dépit de tous les efforts consentis par nos naifs. On a d’abord essayé avec les réfugiés. Y’avaient pas le choix. Les plus vieux vont se rappeler l’accueil extrêmement généreux que tout le Québec avait fait aux boat-people à la fin des années 70. Tout le Québec s’était mobilisé. On avait ramassé tous nos vieux meubles, jouets et vêtements. Chaque petite ville avait son comité d’accueil. Des boat-people arrivaient complètement démunis à Rivière-du-Loup, Sept-Iles, Rouyn. On les équipait au complet. Un énorme élan de générosité populaire. Plus de 50,000 réfugiés accueillis en moins de 2 ans.
Sont pas restés. Deux ans après, z’étaient tous à Montréal. Ou à Toronto…"