arcelor-3615 Posté(e) 4 janvier 2008 Posté(e) 4 janvier 2008 Bonjourma petite soeur me charge de lancer ce fil, car elle etudie presentement à ottawa, et sinquiete tellement..J'aimerais savoir s'il est possible d'exercer la profession d'enseignant au quebec, avec un baccalaureat en education, de l'université D'ottawa, avec bien sur un certificat d'enseignement delivrer par l'ordre des enseignants ontarien....si oui, quelles conditions devrait imposer l'ordre des enseignants quebecois...quel est le salaire moyen D'un jeune enseignant quebecois, avec un diplome specialisé niveau intermediaire et superieur ( 4e jusqu'en 12e année secondaire).. Citer
Habitués Azarielle Posté(e) 4 janvier 2008 Habitués Posté(e) 4 janvier 2008 Bonjourma petite soeur me charge de lancer ce fil, car elle etudie presentement à ottawa, et sinquiete tellement..J'aimerais savoir s'il est possible d'exercer la profession d'enseignant au quebec, avec un baccalaureat en education, de l'université D'ottawa, avec bien sur un certificat d'enseignement delivrer par l'ordre des enseignants ontarien....si oui, quelles conditions devrait imposer l'ordre des enseignants quebecois...quel est le salaire moyen D'un jeune enseignant quebecois, avec un diplome specialisé niveau intermediaire et superieur ( 4e jusqu'en 12e année secondaire)..Il n'y a pas d'ordre professionnel des enseignants au Québec. C'est le ministère de l'éducation, des loisirs et des sports qui reconnaît ou non la capacité d'enseigner dans la province. À cet endroit, tu trouveras l'information quant aux autorisations d'enseigner délivrées par le ministère.http://www.mels.gouv.qc.ca/dftps/interieur/autorisa.htmlPlus précisément, pour les gens ayant une autorisation d'enseigner ailleurs au Canada, il faudra lire ceci:http://www.mels.gouv.qc.ca/dftps/interieur...orsQuebec_f.pdfAu Québec, il y a le niveau d'enseignement préscolaire et primaire (de la maternelle à la 6e année) et il y a l'enseignement secondaire (1ere secondaire à 5e secondaire). Ensuite viennent les niveaux postsecondaires : cégep et université. Pour les échelles de traitement (salaire) , je les avais mis dans un autre sujet, je les remets ici. Cette échelle de traitement est valide dans toutes les commissions scolaires. Dans les écoles privées, il peut y avoir des différences.http://www.travail.csq.qc.net/sites/1679/d...itement_fse.pdfBonne lecture! Citer
arcelor-3615 Posté(e) 4 janvier 2008 Auteur Posté(e) 4 janvier 2008 Bonjourma petite soeur me charge de lancer ce fil, car elle etudie presentement à ottawa, et sinquiete tellement..J'aimerais savoir s'il est possible d'exercer la profession d'enseignant au quebec, avec un baccalaureat en education, de l'université D'ottawa, avec bien sur un certificat d'enseignement delivrer par l'ordre des enseignants ontarien....si oui, quelles conditions devrait imposer l'ordre des enseignants quebecois...quel est le salaire moyen D'un jeune enseignant quebecois, avec un diplome specialisé niveau intermediaire et superieur ( 4e jusqu'en 12e année secondaire)..Il n'y a pas d'ordre professionnel des enseignants au Québec. C'est le ministère de l'éducation, des loisirs et des sports qui reconnaît ou non la capacité d'enseigner dans la province. À cet endroit, tu trouveras l'information quant aux autorisations d'enseigner délivrées par le ministère.http://www.mels.gouv.qc.ca/dftps/interieur/autorisa.htmlPlus précisément, pour les gens ayant une autorisation d'enseigner ailleurs au Canada, il faudra lire ceci:http://www.mels.gouv.qc.ca/dftps/interieur...orsQuebec_f.pdfAu Québec, il y a le niveau d'enseignement préscolaire et primaire (de la maternelle à la 6e année) et il y a l'enseignement secondaire (1ere secondaire à 5e secondaire). Ensuite viennent les niveaux postsecondaires : cégep et université. Pour les échelles de traitement (salaire) , je les avais mis dans un autre sujet, je les remets ici. Cette échelle de traitement est valide dans toutes les commissions scolaires. Dans les écoles privées, il peut y avoir des différences.http://www.travail.csq.qc.net/sites/1679/d...itement_fse.pdfBonne lecture!je suis ravi des infos, cest sympa...as tu un lien concernant les professions en demande, tant au quebec, qu,en ontario, bref, ca permettra de faire une comparaison quant à l'offre d'enseignement ontarien et quebecois.... Citer
Habitués Azarielle Posté(e) 4 janvier 2008 Habitués Posté(e) 4 janvier 2008 as tu un lien concernant les professions en demande, tant au quebec, qu,en ontario, bref, ca permettra de faire une comparaison quant à l'offre d'enseignement ontarien et quebecois....Tu parles de la profession d'enseignant? Je ne suis pas certaine de bien saisir ta question.En ce moment au Québec, les gestionnaires de l'éducation ont à gérer un phénomène de décroissance. C'est-à-dire que d'année en année, le nombre d'enfants et d'adolescents fréquentant les écoles québécoises diminue. Évidemment, il y a quelques secteurs qui vivent une croissance (nouveaux développements immobiliers attirant les jeunes familles), mais en général, c'est l'inverse qui se passe. On se trouve donc dans une situation où, bien qu'il manque d'enseignants dans certaines spécialités (français, anglais, maths, sciences), il peut y en avoir trop dans d'autres (enseignement primaire, entre autres). Dans la commission scolaire où j'enseigne, il y a des enseignants qui avaient même une permanence qui n'avaient pas de poste pour la rentrée scolaire. C'était le cas pour des enseignants du secteur préscolaire et primaire, mais aussi pour certains enseignants du secondaire (initiation à la technologie, arts plastiques, etc.) Évidemment ces mêmes enseignants ont été les premiers à occuper des postes de remplacement parce que l'employeur devait les payer quand même puisqu'ils sont permanents, qu'ils travaillent ou pas. On se retrouve donc avec des situations où l'enseignant parachuté dans un autre poste doit apprendre à enseigner une matière qu'il ne connaît pas.La décroissance devrait être temporaire, que quelques années, puisque depuis 2 ou 3 ans, on vit un miniboom dans le taux de natalité. La situation va donc se résorber dans quelques années, mais entre temps, ça demeure un gros casse-tête pour les administrateurs qui doivent parfois même choisir de fermer une école dans un village et de voyager sur de nombreux kilomètres les enfants de ce même village vers une autre école. Citer
arcelor-3615 Posté(e) 4 janvier 2008 Auteur Posté(e) 4 janvier 2008 as tu un lien concernant les professions en demande, tant au quebec, qu,en ontario, bref, ca permettra de faire une comparaison quant à l'offre d'enseignement ontarien et quebecois....Tu parles de la profession d'enseignant? Je ne suis pas certaine de bien saisir ta question.En ce moment au Québec, les gestionnaires de l'éducation ont à gérer un phénomène de décroissance. C'est-à-dire que d'année en année, le nombre d'enfants et d'adolescents fréquentant les écoles québécoises diminue. Évidemment, il y a quelques secteurs qui vivent une croissance (nouveaux développements immobiliers attirant les jeunes familles), mais en général, c'est l'inverse qui se passe. On se trouve donc dans une situation où, bien qu'il manque d'enseignants dans certaines spécialités (français, anglais, maths, sciences), il peut y en avoir trop dans d'autres (enseignement primaire, entre autres). Dans la commission scolaire où j'enseigne, il y a des enseignants qui avaient même une permanence qui n'avaient pas de poste pour la rentrée scolaire. C'était le cas pour des enseignants du secteur préscolaire et primaire, mais aussi pour certains enseignants du secondaire (initiation à la technologie, arts plastiques, etc.) Évidemment ces mêmes enseignants ont été les premiers à occuper des postes de remplacement parce que l'employeur devait les payer quand même puisqu'ils sont permanents, qu'ils travaillent ou pas. On se retrouve donc avec des situations où l'enseignant parachuté dans un autre poste doit apprendre à enseigner une matière qu'il ne connaît pas.La décroissance devrait être temporaire, que quelques années, puisque depuis 2 ou 3 ans, on vit un miniboom dans le taux de natalité. La situation va donc se résorber dans quelques années, mais entre temps, ça demeure un gros casse-tête pour les administrateurs qui doivent parfois même choisir de fermer une école dans un village et de voyager sur de nombreux kilomètres les enfants de ce même village vers une autre école.une derniere question stp, au quebec, les enseignants sont ils payés en periode de vacances, je veux dire, congé de noel, congé de paques, et congés estival.... Citer
Habitués Azarielle Posté(e) 4 janvier 2008 Habitués Posté(e) 4 janvier 2008 une derniere question stp, au quebec, les enseignants sont ils payés en periode de vacances, je veux dire, congé de noel, congé de paques, et congés estival....Nous n'avons pas deux mois de vacances payés, contrairement à ce que beaucoup de personnes dans la société québécoise croient. Nous avons un salaire annuel pour une tâche à accomplir. Notre salaire n'est pas attribué selon un nombre d'heures travaillées par semaine, mais bien selon un pourcentage de la tâche annualisée. Une journée d'absence correspond à 1/200e de coupure sur la paye puisque notre tâche annuelle est étalée sur une année scolaire de 200 jours, dont 180 jours d'enseignement. En fait il faut faire une distinction entre les enseignants permanents et ceux qui ne le sont pas.Quand on remplace à court terme un enseignant, on reçoit un salaire pour le temps travaillé et le 4% (qui correspondent aux indemnités de vacances).Quand on n'a pas de permanence, mais qu'on a un poste pour une grande partie de l'année ou même pour l'année entière, le salaire pour l'année (10 mois) est réparti sur 26 périodes de paye (donc sur 12 mois). À la fin de l'année scolaire (en juin), l'enseignant reçoit les montants mis de côté pour l'été et le 4% d'indemnités de vacances (6% si on est à l'emploi du même employeur depuis plus de 5 ans je crois). Quand on a sa permanence, le salaire pour 10 mois de travail est réparti sur les 12 mois, donc pendant l'été on reçoit de l'argent aux deux semaines. C'est de l'argent qu'on a gagné dans l'année et qui a été mis de côté par l'employeur pour nous être remis pendant la période où on ne travaille pas. Ce ne sont pas des vacances payées. Citer
arcelor-3615 Posté(e) 4 janvier 2008 Auteur Posté(e) 4 janvier 2008 ok, ct clairjaimerais aussi savoir si a part enseigner, les enseignants du quebec peuvent ils aussi se qualifier pour des postes au ministere de tutelle (MELS), bref des postes puremment administratifs...a part les agglomerations de Montreal et quebec, selon tes experiences, quel zones ou commissions scolaires quebecoises seraient en penurie d'enseignants, du moins concernant les domaines mathematiques, sciences, comptabilité.... Citer
Habitués Azarielle Posté(e) 4 janvier 2008 Habitués Posté(e) 4 janvier 2008 ok, ct clairjaimerais aussi savoir si a part enseigner, les enseignants du quebec peuvent ils aussi se qualifier pour des postes au ministere de tutelle (MELS), bref des postes puremment administratifs...a part les agglomerations de Montreal et quebec, selon tes experiences, quel zones ou commissions scolaires quebecoises seraient en penurie d'enseignants, du moins concernant les domaines mathematiques, sciences, comptabilité....Un enseignant peut devenir conseiller pédagogique dans sa commission scolaire, il peut aussi devenir directeur-adjoint ou directeur d'école, il peut être engagé aussi au ministère. Mais ce sont des emplois plus difficiles à obtenir. Il faut avoir une expérience en enseignement et aussi parfois des connaissances supplémentaires (maîtrise en administration scolaire, etc.). Pour les commissions scolaires qui ont de la difficulté à recruter dans certains domaines, il n'y a pas de statistiques. Du moins, s'il en existe, je ne les connais pas. Je sais cependant qu'il y a quelques années, la région de l'Outaouais avait de la difficulté à recruter et à garder des enseignants à cause de la proximité avec l'Ontario. Beaucoup d'enseignants vivant dans cette région préféraient enseigner en Ontario où ils reçoivent un meilleur salaire. Le mieux à faire, restera de communiquer avec les différentes commissions scolaires. Plusieurs d'entre elles ont des sites web où on peut même faire application en ligne. Citer
arcelor-3615 Posté(e) 4 janvier 2008 Auteur Posté(e) 4 janvier 2008 par curiosité, si ca ne te gene pas, pourais je avoir une idée sur ton cursus, je veux dire, si tu es passée par un baccalaureat en enseignement du quebec, ou un bacc en education dune autre province, ou bien encore une equivalence etrangere...combien de temps as tu mis pour trouver ta job.... et dans quel domaine enseignes tu, au primaire, secondaire...en fin, est que le salaire dune enseignante specialisé ds le primaire, egale celui de l'enseignant du secondaire 5 car les taches paraissent fastidieuses pour l'enseignant du secondaire 5. Citer
Habitués Azarielle Posté(e) 4 janvier 2008 Habitués Posté(e) 4 janvier 2008 par curiosité, si ca ne te gene pas, pourais je avoir une idée sur ton cursus, je veux dire, si tu es passée par un baccalaureat en enseignement du quebec, ou un bacc en education dune autre province, ou bien encore une equivalence etrangere... et dans quel domaine enseignes tu, au primaire, secondaire...J'ai un baccalauréat en enseignement du français langue première au secondaire que j'ai fait à l'UQAM. C'était avant l'implantation du nouveau baccalauréat en enseignement au secondaire. Il durait donc 3 ans au lieu de 4, mais je n'avais pas le brevet automatiquement à l'obtention du baccalauréat. J'avais un permis d'enseigner et je devais faire mes preuves sur le marché du travail pour obtenir mon brevet après un certain nombre d'heures travaillées et selon les évaluations positives de mes employeurs.combien de temps as tu mis pour trouver ta job.... J'ai vécu une longue précarité en enseignement. Tout d'abord, les deux premières années, je n'ai fait que de la suppléance sur appel et de courts remplacements (le plus long : 5 semaines). J'ai travaillé dans 2 commissions scolaires différentes et dans des écoles privées. Ensuite j'ai eu des contrats à temps partiel en formation générale des adultes (FGA). J'ai travaillé dans une précarité terrible pendant quelques années. Mon employeur pouvait mettre fin au contrat d'enseignement quand il y avait des diminutions d'élèves. Je pouvais donc apprendre le vendredi que le lundi suivant une personne avec plus d'ancienneté prenait mon poste. La convention collective protège peu les enseignants en FGA. Après quelques années horribles, à travailler de moins en moins longtemps et dans des conditions de plus en plus difficiles, j'ai décidé de retourner à l'enseignement secondaire. C'était difficile de faire balancer le budget quand on est engagé pour 90% de tâche et qu'on se fait couper avant la fin du contrat et qu'on passe à 60% ou 70%.J'ai appliqué sur un poste resté vacant, poste qui menait à une permanence. Ce n'était pas le type de poste très recherché : beaucoup de préparation de cours (j'enseignais 5 matières différentes) et clientèle très difficile. Ça m'a permis d'obtenir rapidement ma permanence au secteur de l'enseignement pour les jeunes. Après j'ai pu améliorer mes conditions, je travaille maintenant au secondaire dans des classes dites régulières.J'ai toutefois une expérience diversifiée. Pendant mes années en FGA, j'ai travaillé à contrat pour le ministère de l'éducation et aussi pour une société oeuvrant dans le milieu scolaire. Pendant cette même période, j'ai aussi fait un remplacement de plusieurs mois comme directrice-adjointe. est que le salaire dune enseignante specialisé ds le primaire, egale celui de l'enseignant du secondaire 5 car les taches paraissent fastidieuses pour l'enseignant du secondaire 5.Le salaire est identique à expérience et scolarité équivalentes. Les tâches sont différentes, les difficultés aussi, les défis le sont également. Même si je peux passer des journées entières de la fin de semaine à corriger une centaine de textes, je ne me verrais pas du tout enseigner au primaire. Citer
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