Immigration au canada

[Greyheart]

Bonjour à tous,

Je viens de découvrir un article très intéressant sur la migration au Canada concernant les immigrants hommes de 25/45 ans. D'après l'étude qui porte de 1980 à 2000, un tiers des immigrants quittent le pays.

Voici le lien : http://www.statcan.ca/Daily/Francais/060301/q060301b.htm

Par conséquent, est-ce que le fameux taux de 80% d'immigrants qui resteraient au pays ne serait pas faux ?

Est-il possible que les femmes restent en plus grand nombre que les hommes et compenseraient la différence ?

Qu'en pensez-vous ?

Bonne journée.

Grey

[tilda]

Merci greyheart pour l'info. Ca peut servir pour nourrir la réflexion et le réalisme .

Le chiffre de 80% d'immigrants qui restent n'est pas exact d'après certains experts et cette étude va dans ce sens.On voit bien tous les cas de figures possibles.

Pour moi, elle signifie seulement que l'immigration ne doit pas se faire sur un coup de tête, un rêve sans une longue réflexion et préparation. Mais cela, avec Immigrer.com et Fréquence Caribou, on s'en doutait !

Et toi, qu'est-ce que ça t'inspire ?

[Greyheart]

Merci greyheart pour l'info. Ca peut servir pour nourrir la réflexion et le réalisme .

Le chiffre de 80% d'immigrants qui restent n'est pas exact d'après certains experts et cette étude va dans ce sens.On voit bien tous les cas de figures possibles.

Pour moi, elle signifie seulement que l'immigration ne doit pas se faire sur un coup de tête, un rêve sans une longue réflexion et préparation. Mais cela, avec Immigrer.com et Fréquence Caribou, on s'en doutait !

Et toi, qu'est-ce que ça t'inspire ?

Bonjour Tilda,

Je suis tout à fait d'accord avec toi.

Une immigration cela se prépare minutieusement et non sur un coup de tête.

Pour ma part, cela fait des années que je pense à ce projet. Si j'avais écouté mon sentiment premier, je serai parti du jour au lendemain.

Mais je pense qu'aujourd'hui avec du recul, je me serai pris une "claque".

A cette époque, je n'avais pas conscience des aspects négatifs. L'amour rend aveugle parfois.

Depuis plus d'un an et demi, j'ai entrepris sérieusement ma démarche d'immigration que j'avais mis entre parenthèses. Je préfère prendre mon temps et bien m'informer que tomber des nues.

En tant qu'immigrant, personne ne m'attend, personne ne me fera de cadeau.

Ce sera à moi de me battre et de faire ma place. Mais je suis motivé et malgré les aspects négatifs, je suis convaincu que c'est au Québec que je peux m'épanouir.

J'essaie donc de partager les informations que je découvre et qui peuvent paraître importantes à d'autres immigrants. Que ce soit ici ou sur d'autres forums, j'ai l'impression que certains voient tout en rose et ne veulent pas voir le côté obscur de l'immigration (Bon certains ne voient aussi que ça. :glare: )

Je crois que s'informer permet de s'armer un peu plus contre les mésaventures et obstacles de la vie d'immigrant.

Je voulais faire cette mise au point car certains pourraient penser que je vois tout en noir, ce qui n'est pas du tout le cas. Bien au contraire. Ma déesse c'est Lorie et j'applique la "Positive attitude".

Sur ce, bonne soirée.

Grey

[looleepop]

Un article de La Presse qui montre bien la relativité des chiffres en fonction de la catégorie d'immigration.

Le tiers des immigrants en âge de travailler repartent du Canada

François Berger

La Presse - vendredi 3 mars 2006

Les immigrants qui présentent le plus fort potentiel économique pour le Canada quittent le pays en grand nombre à peine débarqués, conclut une étude publiée hier par Statistique Canada.

Les gens d'affaires, des personnes fortunées entrées au Canada grâce à un programme spécial, et les travailleurs de haut niveau, sélectionnés spécifiquement pour leurs qualifications professionnelles, sont les premiers à repartir du pays, tandis que les réfugiés y restent, tout comme les gens entrés dans le cadre de la réunification familiale.

Parmi les hommes immigrés au Canada entre les âges de 25 et 44 ans, de 1980 à 1996, un sur cinq est reparti dès la première année de son arrivée! Sur une période de 20 ans, la bougeotte touche le tiers de ces immigrants, qui constituent la «force vive» de l'immigration à cause de leur grand potentiel sur le marché du travail.

L'étude souligne également le «cas particulier» des immigrants venus de Hong Kong au début des années 90, juste avant la rétrocession à la Chine de ce territoire colonial britannique. Souvent des gens d'affaires, ces habitants de Hong Kong auraient en grand nombre choisi d'immigrer au Canada dans le seul but d'en devenir citoyens et non dans la perspective d'un long séjour, écrivent les auteurs du document.

Les immigrants provenant de Hong Kong ont une très forte tendance à repartir du Canada, comme aussi ceux venant des États-Unis. Après cinq ans au Canada, près de la moitié des gens provenant des États-Unis et de Hong Kong sont repartis.

Les Américains qui immigrent au Canada le font pour des raisons d'emploi et ils retournent aux États-Unis pour les mêmes raisons, agissant comme si les deux pays n'étaient qu'un seul et même marché du travail, indique l'étude.

Sur un horizon de 10 ans après l'immigration, 40 % des gens d'affaires et des travailleurs qualifiés sont repartis, tandis qu'il s'agit de 30 % des «parents aidés» (catégorie de la réunification) et de 20 % des réfugiés politiques. Les immigrants mariés repartent moins souvent, de même que ceux ne parlant ni anglais ni français. Ce sont les Antillais et les Européens d'origine qui s'installent le plus souvent en permanence au pays. Les périodes de récession économique sont plus propices aux départs.

L'analyse de Stat Can évoque «l'exode des cerveaux» du Canada vers les États-Unis, mais ne le quantifie pas. On n'y étudie pas si les départs des immigrants constituent un retour dans leur pays d'origine ou une nouvelle migration vers un autre pays.

On connaît cependant, par d'autres enquêtes, l'attrait exercé par les États-Unis sur les Canadiens qui émigrent. Ainsi, 26 000 Canadiens déménagent chaque année chez leurs voisins du Sud. Dans le sens inverse, quelque 6000 Américains émigrent au Nord. Dans le secteur de l'informatique, les spécialistes d'origine asiatique ayant immigré au Canada songent deux fois sur trois à déménager aux États-Unis.

Les auteurs de la nouvelle étude de Statistique Canada insistent sur le fait que la migration internationale est désormais souvent provisoire, dans une économie qui se mondialise de plus en plus. Ils notent d'ailleurs que les États-Unis eux-mêmes, premier pays d'immigration au monde, perdent aussi une portion appréciable de leurs immigrants en âge de travailler, qui repartent après un certain temps.

Source : Cyberpresse

[rimouski29]

Les auteurs de la nouvelle étude de Statistique Canada insistent sur le fait que la migration internationale est désormais souvent provisoire, dans une économie qui se mondialise de plus en plus. Ils notent d'ailleurs que les États-Unis eux-mêmes, premier pays d'immigration au monde, perdent aussi une portion appréciable de leurs immigrants en âge de travailler, qui repartent après un certain temps.

Cette partie est très drole. La France aurait voulu que son immigration soit transitoire et elle est devenue définitive. Le canada/quebec qui voudrait bien qu'elle soit définitive pour augmenter la population serait provisoire.

Y a rien a faire, on a jamais ce qu'on veut dans la vie ou alors il y a que les gentils qui sont récompensés !

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