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Une des plus sûres pierres de touche du caractère est la manière dont nous nous conduisons envers les autres.

De gracieuses manières envers nos supérieurs, nos inférieurs et nos égaux, sont une source constante de plaisir. Elles ne peuvent manquer de plaire aux autres, parce qu'elles indiquent un certain respect pour leur personnalité, mais elles nous causent 10 fois plus de plaisir à nous-mêmes.

Tout homme peut acquérir de bonnes manières, et, comme toute autre, cette acquisition dépend de nous en grande partie. Il ne tient qu'à nous, en effet, d'être polis et obligeants : il n'est pas même nécessaire pour cela d'avoir un sou vaillant.

Si nous voulions seulement laisser la nature agir avec sa bonté naturelle, libre d'affectation et d'artifice, les trésors de bonne humeur et de bonheur dont elle comblerait la société seraient incalculables.

Il est difficile d'aimer un homme qui, quoiqu'il s'abstienne, il est vrai, de te donner des soufflets, se fait un plaisir de te blesser dans ta conscience ou de te dire des choses désagréables. D'autres prennent des airs horriblement protecteurs, et ne perdent pas une occasion, quelque insignifiante qu'elle soit, de faire sentir leur grandeur et leur condescendance.

Il y a sans doute dans le monde un petit nombre d'esprits tout ensemble forts et tolérants qui peuvent passer sur les défauts et l'angulosité des manières et ne tenir compte que des qualités plus solides ; mais le monde en général n'est pas si tolérant, et ne peut d'ailleurs, le plus souvent, faire autrement que de prendre la conduite extérieure pour base de ses jugements et de ses préférences.

Une autre manière de faire preuve de vraie politesse est de montrer du respect pour l'opinion d'autrui. On a dit du dogmatisme que ce n'est que la fatuité venue à maturité ; et certes, de toutes les formes que cette qualité peut revêtir, la pire est celle de l'obstination et de l'arrogance.

Que les hommes s'accordent donc une bonne fois la liberté de différer, et, lorsqu'ils diffèrent, qu'ils sachent se supporter et se tolérer les uns les autres.

On peut maintenir ses principes et ses opinions avec une parfaite suavité, sans en venir aux coups ou aux gros mots ; et il y a des circonstances où les mots sont des coups, et infligent des blessures bien plus difficiles à guérir.

La politesse innée qui prend sa source dans la droiture du coeur et dans la bienveillance des sentiments n'est l'apanage exclusif d'aucune classe, d'aucune position sociale

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