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Une arrivée à Québec en douceur , un départ chaotique à Roissy....


dometaure

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  • Habitués

Le jour du grand saut est arrivé en ce 14 juillet !!!

Le jour où D a les soucis qui se bousculent dans la tête.

Pourvu qu'ils n'ont pas oublié de faire le plein de l'avion. Pourvu que les techniciens ferment bien toutes les soutes. Pourvu que les sondes de vitesse fonctionnent bien et surtout, surtout... Pourvu que le chien soit bien acheminé vers Québec et non vers une autre destination exotique comme Hongkong ou Santiago.

Bref....

Enregistrement des bagages :

Mauvaise nouvelle: 8 kg d'excès..... « il faut payer 80 euros madame »!!!

Bonne nouvelle: On peut encore garder la chienne avec nous jusqu'à 1h30 avant le décollage.

Super!

En avant pour une dernière ballade........sur le sympathique parking du terminal 3 de ROISSY, histoire qu'elle se dégourdisse un peu les jambes, avant d'être enfermée dans sa cage. Après avoir fait 15 allers-retours sur le parking ( A. promenant N. et D. promenant la cage sur le chariot...) nous retournons vers le terminal. Et là, impossible de rentrer : le bâtiment est évacué à cause d'un colis suspect.... A ce moment-là, gros coup de flip: est ce que nous avons tous nos bagages à main? 1,2,3,4,5 bagages , ouf, tout est là.

Nous sommes tous invités à attendre dehors sur le parking, pour une durée bien sûr indéterminée. Branle-bas de combat : arrivée des CRS, pompiers, démineurs etc...

45 min plus tard, la police ouvre à nouveau le terminal. Il est plus que temps d' enregistrer la chienne.

Pour bien comprendre, il faut savoir que la cage doit être obligatoirement encerclée par une sangle, horizontalement et verticalement par le personnel de l'aéroport.

En retournant dans le hall, nous retrouvons le jeune homme qui nous avait enregistré nos bagages 2h avant. Il nous dit qu'il ne sait pas cercler la cage mais qu'il nous envoit quelqu'un de compétent. C'est visiblement la fin de son service, il s'en va et nous laisse en plan face à notre problème de encerclage!

Nous attendons 10 minutes, 15 minutes, personne « de compétent » ne vient. Devant cette absence, les employés du bureau voisin se décident de le faire, même s'il ne sont « pas compétents »....

Ouf, car nous sommes déjà à la bourre. Les passagers de notre vol ont déjà tous passés le portique de sécurité.

La chienne confortablement installée, la cage barricadée par une sangle + encore 2 cadenas : nous nous disons, ça y'est c'est bon....

Un léger doute nous interpelle alors en mesurant d'un coup d'il la hauteur du passage du tapis roulant.

Nous entendons encore l'employée de l'aéroport nous dire: « Ah oui, en effet, la cage ne passera pas par ce tapis. Mais ne vous inquiétez pas je trouve quelqu'un qui va s'occuper de vous pour faire passer la cage par un autre tapis. »

CHOUETTE !!!

Légère attente de 10 minutes....

Une nouvelle personne des service de l'aéroport arrive.

Après un rapide coup d'il expert:« Et bien non !!! la cage est trop haute, elle ne passe pas le tapis roulant !!!!! On va la faire passer plus loin. »

« Ok, on vous suit. »

Le cur plein d'allégresse, nous traversons le hall pour enfin faire enregistrer la cage et la chienne par la même occasion.

L'employé nous arrête devant un tapis roulant qui présente exactement les mêmes caractéristiques que le précédant.

« Ça y est, nous y sommes. »

C'est pas vrai. Ou bien je suis né avec un compas dans l'il ou bien nous nous trouvons en face du même problème. ( Il fallait naturellement opter pour la seconde solution.)

Je crois que c'est à ce moment là qu'a commencé à perler nos premières gouttes de sueur froide.....

Le temps passe... Nous regardons nos montres : l'avion décolle dans 20 minutes et nous n'avons toujours pas passé le portique de sécurité, ni la fouille.....

Nouvelle proposition de la personne compétente : sortir la chienne, tourner la cage et la passer vide sur le tapis.

Sortir la chienne de la cage encerclée de la courroie sans utiliser d'objet tranchant ( plus mis à disposition du personnel pour des raisons de sécurité) était encore un problème supplémentaire !! Pas de problème, que des solutions, me direz vous ? Hop, l'employé sort son briquet et brûle la courroie. Ouf, N. peut sortir de sa cage !

L'employé tourne la cage et la fait passer ,à vide, sur le tapis roulant. On serre les fesses. Pourvu qu'elle passe! .....Oufffff......... Elle passe, mais non sans racler légèrement la limite supérieur du passage.....

La cage s'est donc engouffrée par le passage mais reste le problème de la chienne.

Un ptit coup sur la montre : 11h35 ( rappel : l'avion décolle à 11h45)

A. a donc le privilège de passer de « l'autre côté » avec N. Arrivée dans une petite pièce avec un portique de sécurité. L'employé présent est obligé de prévenir l'organisme de sécurité de la présence de A. , car celle-ci n'est pas censée être là.

Pendant ce temps, dans le hall le haut-parleur lance:

« Monsieur D. et madame A. sont priés de se présenter à la porte d'embarquement n° 6.

L'employé se place de l'autre côté du portique de sécurité, ouvre la cage ( A. n'a pas le droit de le franchir...), appelle N. , se dépêche de fermer la porte, lui manquant au passage de presque lui coincer la queue ......

Ils emmènent enfin la chienne, direction l'avion.

Ouf !!!!.... On a réussi !! En tout cas pour la chienne. Pourvu qu'elle ne part pas sans nous.

Car ce n'est pas pour autant fini !!

A ce moment là ( 11h45 ) ....., le haut-parleur aboie : « Monsieur D. et Madame A. sont invités à se présenter à la porte d'embarquement ».

A. ressort enfin de « l'autre coté ». Vite, vite, il faut encore passer le portique de sécurité, la fouille.... Par chance, on nous laisse passer en priorité. Nous courons vers la porte d'embarquement et nous présentons au monsieur qui, dans son micro, passait une nouvelle fois le message suivant : « Monsieur D. et Madame A. sont priés de se présenter de toute urgence à la porte d'embarquement ».

Hop, on nous embarque dans une voiture .....une Partner !!!! Petite accélération sur la piste, et D. et A. montent en quatrième vitesse dans l'avion, bien entendu retardé.....

Le capitaine Gauthier nous a pondu un magnifique atterrissage, au grand bonheur de D. C'était chouette !!!

A. se dépêche de se lever, presse D. : "Allez, allez, dépêches toi, il faut qu'on sorte les premiers, car on doit encore passer l'immigration et récupérer le chien "

Malheureusement, A. et D. étaient assis tout au fond de l'avion..... et les sorties étaient ..... tout à l'avant de l'avion..... Résultat : A. et D. sont sortis les derniers !!!!

A la sortie, A. ne peut s'empêcher de demander à l'hôtesse de s'assurer qu'un chien a bien été débarqué ( l'avion repartait pour Toronto).

C'est en attendant devant les comptoirs des douanes, que A. et D. aperçoivent la cage et N. fièrement posée en son sein !!

OUFFF !!!! ELLE EST BIEN LA !!!! ( N'ont -ils pas de tapis roulant ici ? C'était rapide !! )

Le passage aux douanes et à l'immigration s'est fait sans problèmes, A. et D. (accessoirement N. aussi) n'y ont perdu que les croquettes .... (composées de viande, qui est formellement interdit de rentrer sur le sol canadien).

Voilà !! Sacré 14 juillet !! ....

http://dnaquebec.vefblog.net/

Nous avons intégré à Québec un logement provisoire meublé et équipé. Nous courons à droite , à gauche pour les différentes démarches. Et surtout...., nous marchons bcp !!!!

En tout cas, nous sommes contents d'être là. ;)

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Le jour où D a les soucis qui se bousculent dans la tête.

Pourvu qu'ils n'ont pas oublié de faire le plein de l'avion. Pourvu que les techniciens ferment bien toutes les soutes. Pourvu que les sondes de vitesse fonctionnent bien et surtout, surtout... Pourvu que le chien soit bien acheminé vers Québec et non vers une autre destination exotique comme Hongkong ou Santiago.

Bref....

Enregistrement des bagages :

Mauvaise nouvelle: 8 kg d'excès..... « il faut payer 80 euros madame »!!!

Bonne nouvelle: On peut encore garder la chienne avec nous jusqu'à 1h30 avant le décollage.

Super!

En avant pour une dernière ballade........sur le sympathique parking du terminal 3 de ROISSY, histoire qu'elle se dégourdisse un peu les jambes, avant d'être enfermée dans sa cage. Après avoir fait 15 allers-retours sur le parking ( A. promenant N. et D. promenant la cage sur le chariot...) nous retournons vers le terminal. Et là, impossible de rentrer : le bâtiment est évacué à cause d'un colis suspect.... A ce moment-là, gros coup de flip: est ce que nous avons tous nos bagages à main? 1,2,3,4,5 bagages , ouf, tout est là.

Nous sommes tous invités à attendre dehors sur le parking, pour une durée bien sûr indéterminée. Branle-bas de combat : arrivée des CRS, pompiers, démineurs etc...

45 min plus tard, la police ouvre à nouveau le terminal. Il est plus que temps d' enregistrer la chienne.

Pour bien comprendre, il faut savoir que la cage doit être obligatoirement encerclée par une sangle, horizontalement et verticalement par le personnel de l'aéroport.

En retournant dans le hall, nous retrouvons le jeune homme qui nous avait enregistré nos bagages 2h avant. Il nous dit qu'il ne sait pas cercler la cage mais qu'il nous envoit quelqu'un de compétent. C'est visiblement la fin de son service, il s'en va et nous laisse en plan face à notre problème de encerclage!

Nous attendons 10 minutes, 15 minutes, personne « de compétent » ne vient. Devant cette absence, les employés du bureau voisin se décident de le faire, même s'il ne sont « pas compétents »....

Ouf, car nous sommes déjà à la bourre. Les passagers de notre vol ont déjà tous passés le portique de sécurité.

La chienne confortablement installée, la cage barricadée par une sangle + encore 2 cadenas : nous nous disons, ça y'est c'est bon....

Un léger doute nous interpelle alors en mesurant d'un coup d'il la hauteur du passage du tapis roulant.

Nous entendons encore l'employée de l'aéroport nous dire: « Ah oui, en effet, la cage ne passera pas par ce tapis. Mais ne vous inquiétez pas je trouve quelqu'un qui va s'occuper de vous pour faire passer la cage par un autre tapis. »

CHOUETTE !!!

Légère attente de 10 minutes....

Une nouvelle personne des service de l'aéroport arrive.

Après un rapide coup d'il expert:« Et bien non !!! la cage est trop haute, elle ne passe pas le tapis roulant !!!!! On va la faire passer plus loin. »

« Ok, on vous suit. »

Le cur plein d'allégresse, nous traversons le hall pour enfin faire enregistrer la cage et la chienne par la même occasion.

L'employé nous arrête devant un tapis roulant qui présente exactement les mêmes caractéristiques que le précédant.

« Ça y est, nous y sommes. »

C'est pas vrai. Ou bien je suis né avec un compas dans l'il ou bien nous nous trouvons en face du même problème. ( Il fallait naturellement opter pour la seconde solution.)

Je crois que c'est à ce moment là qu'a commencé à perler nos premières gouttes de sueur froide.....

Le temps passe... Nous regardons nos montres : l'avion décolle dans 20 minutes et nous n'avons toujours pas passé le portique de sécurité, ni la fouille.....

Nouvelle proposition de la personne compétente : sortir la chienne, tourner la cage et la passer vide sur le tapis.

Sortir la chienne de la cage encerclée de la courroie sans utiliser d'objet tranchant ( plus mis à disposition du personnel pour des raisons de sécurité) était encore un problème supplémentaire !! Pas de problème, que des solutions, me direz vous ? Hop, l'employé sort son briquet et brûle la courroie. Ouf, N. peut sortir de sa cage !

L'employé tourne la cage et la fait passer ,à vide, sur le tapis roulant. On serre les fesses. Pourvu qu'elle passe! .....Oufffff......... Elle passe, mais non sans racler légèrement la limite supérieur du passage.....

La cage s'est donc engouffrée par le passage mais reste le problème de la chienne.

Un ptit coup sur la montre : 11h35 ( rappel : l'avion décolle à 11h45)

A. a donc le privilège de passer de « l'autre côté » avec N. Arrivée dans une petite pièce avec un portique de sécurité. L'employé présent est obligé de prévenir l'organisme de sécurité de la présence de A. , car celle-ci n'est pas censée être là.

Pendant ce temps, dans le hall le haut-parleur lance:

« Monsieur D. et madame A. sont priés de se présenter à la porte d'embarquement n° 6.

L'employé se place de l'autre côté du portique de sécurité, ouvre la cage ( A. n'a pas le droit de le franchir...), appelle N. , se dépêche de fermer la porte, lui manquant au passage de presque lui coincer la queue ......

Ils emmènent enfin la chienne, direction l'avion.

Ouf !!!!.... On a réussi !! En tout cas pour la chienne. Pourvu qu'elle ne part pas sans nous.

Car ce n'est pas pour autant fini !!

A ce moment là ( 11h45 ) ....., le haut-parleur aboie : « Monsieur D. et Madame A. sont invités à se présenter à la porte d'embarquement ».

A. ressort enfin de « l'autre coté ». Vite, vite, il faut encore passer le portique de sécurité, la fouille.... Par chance, on nous laisse passer en priorité. Nous courons vers la porte d'embarquement et nous présentons au monsieur qui, dans son micro, passait une nouvelle fois le message suivant : « Monsieur D. et Madame A. sont priés de se présenter de toute urgence à la porte d'embarquement ».

Hop, on nous embarque dans une voiture .....une Partner !!!! Petite accélération sur la piste, et D. et A. montent en quatrième vitesse dans l'avion, bien entendu retardé.....

Le capitaine Gauthier nous a pondu un magnifique atterrissage, au grand bonheur de D. C'était chouette !!!

A. se dépêche de se lever, presse D. : "Allez, allez, dépêches toi, il faut qu'on sorte les premiers, car on doit encore passer l'immigration et récupérer le chien "

Malheureusement, A. et D. étaient assis tout au fond de l'avion..... et les sorties étaient ..... tout à l'avant de l'avion..... Résultat : A. et D. sont sortis les derniers !!!!

A la sortie, A. ne peut s'empêcher de demander à l'hôtesse de s'assurer qu'un chien a bien été débarqué ( l'avion repartait pour Toronto).

C'est en attendant devant les comptoirs des douanes, que A. et D. aperçoivent la cage et N. fièrement posée en son sein !!

OUFFF !!!! ELLE EST BIEN LA !!!! ( N'ont -ils pas de tapis roulant ici ? C'était rapide !! )

Le passage aux douanes et à l'immigration s'est fait sans problèmes, A. et D. (accessoirement N. aussi) n'y ont perdu que les croquettes .... (composées de viande, qui est formellement interdit de rentrer sur le sol canadien).

Voilà !! Sacré 14 juillet !! ....

http://dnaquebec.vefblog.net/

Nous avons intégré à Québec un logement provisoire meublé et équipé. Nous courons à droite , à gauche pour les différentes démarches. Et surtout...., nous marchons bcp !!!!

En tout cas, nous sommes contents d'être là. ;)

Merci pour le récit j'en ai eu des sueurs froides aux moment critiques.

Bonne chance et bonne continuation dans votre nouveau pays.

De la part d'une Alsacienne (exotique faut quand même le reconnaître).

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Le jour où D a les soucis qui se bousculent dans la tête.

Pourvu qu'ils n'ont pas oublié de faire le plein de l'avion. Pourvu que les techniciens ferment bien toutes les soutes. Pourvu que les sondes de vitesse fonctionnent bien et surtout, surtout... Pourvu que le chien soit bien acheminé vers Québec et non vers une autre destination exotique comme Hongkong ou Santiago.

Bref....

Enregistrement des bagages :

Mauvaise nouvelle: 8 kg d'excès..... « il faut payer 80 euros madame »!!!

Bonne nouvelle: On peut encore garder la chienne avec nous jusqu'à 1h30 avant le décollage.

Super!

En avant pour une dernière ballade........sur le sympathique parking du terminal 3 de ROISSY, histoire qu'elle se dégourdisse un peu les jambes, avant d'être enfermée dans sa cage. Après avoir fait 15 allers-retours sur le parking ( A. promenant N. et D. promenant la cage sur le chariot...) nous retournons vers le terminal. Et là, impossible de rentrer : le bâtiment est évacué à cause d'un colis suspect.... A ce moment-là, gros coup de flip: est ce que nous avons tous nos bagages à main? 1,2,3,4,5 bagages , ouf, tout est là.

Nous sommes tous invités à attendre dehors sur le parking, pour une durée bien sûr indéterminée. Branle-bas de combat : arrivée des CRS, pompiers, démineurs etc...

45 min plus tard, la police ouvre à nouveau le terminal. Il est plus que temps d' enregistrer la chienne.

Pour bien comprendre, il faut savoir que la cage doit être obligatoirement encerclée par une sangle, horizontalement et verticalement par le personnel de l'aéroport.

En retournant dans le hall, nous retrouvons le jeune homme qui nous avait enregistré nos bagages 2h avant. Il nous dit qu'il ne sait pas cercler la cage mais qu'il nous envoit quelqu'un de compétent. C'est visiblement la fin de son service, il s'en va et nous laisse en plan face à notre problème de encerclage!

Nous attendons 10 minutes, 15 minutes, personne « de compétent » ne vient. Devant cette absence, les employés du bureau voisin se décident de le faire, même s'il ne sont « pas compétents »....

Ouf, car nous sommes déjà à la bourre. Les passagers de notre vol ont déjà tous passés le portique de sécurité.

La chienne confortablement installée, la cage barricadée par une sangle + encore 2 cadenas : nous nous disons, ça y'est c'est bon....

Un léger doute nous interpelle alors en mesurant d'un coup d'il la hauteur du passage du tapis roulant.

Nous entendons encore l'employée de l'aéroport nous dire: « Ah oui, en effet, la cage ne passera pas par ce tapis. Mais ne vous inquiétez pas je trouve quelqu'un qui va s'occuper de vous pour faire passer la cage par un autre tapis. »

CHOUETTE !!!

Légère attente de 10 minutes....

Une nouvelle personne des service de l'aéroport arrive.

Après un rapide coup d'il expert:« Et bien non !!! la cage est trop haute, elle ne passe pas le tapis roulant !!!!! On va la faire passer plus loin. »

« Ok, on vous suit. »

Le cur plein d'allégresse, nous traversons le hall pour enfin faire enregistrer la cage et la chienne par la même occasion.

L'employé nous arrête devant un tapis roulant qui présente exactement les mêmes caractéristiques que le précédant.

« Ça y est, nous y sommes. »

C'est pas vrai. Ou bien je suis né avec un compas dans l'il ou bien nous nous trouvons en face du même problème. ( Il fallait naturellement opter pour la seconde solution.)

Je crois que c'est à ce moment là qu'a commencé à perler nos premières gouttes de sueur froide.....

Le temps passe... Nous regardons nos montres : l'avion décolle dans 20 minutes et nous n'avons toujours pas passé le portique de sécurité, ni la fouille.....

Nouvelle proposition de la personne compétente : sortir la chienne, tourner la cage et la passer vide sur le tapis.

Sortir la chienne de la cage encerclée de la courroie sans utiliser d'objet tranchant ( plus mis à disposition du personnel pour des raisons de sécurité) était encore un problème supplémentaire !! Pas de problème, que des solutions, me direz vous ? Hop, l'employé sort son briquet et brûle la courroie. Ouf, N. peut sortir de sa cage !

L'employé tourne la cage et la fait passer ,à vide, sur le tapis roulant. On serre les fesses. Pourvu qu'elle passe! .....Oufffff......... Elle passe, mais non sans racler légèrement la limite supérieur du passage.....

La cage s'est donc engouffrée par le passage mais reste le problème de la chienne.

Un ptit coup sur la montre : 11h35 ( rappel : l'avion décolle à 11h45)

A. a donc le privilège de passer de « l'autre côté » avec N. Arrivée dans une petite pièce avec un portique de sécurité. L'employé présent est obligé de prévenir l'organisme de sécurité de la présence de A. , car celle-ci n'est pas censée être là.

Pendant ce temps, dans le hall le haut-parleur lance:

« Monsieur D. et madame A. sont priés de se présenter à la porte d'embarquement n° 6.

L'employé se place de l'autre côté du portique de sécurité, ouvre la cage ( A. n'a pas le droit de le franchir...), appelle N. , se dépêche de fermer la porte, lui manquant au passage de presque lui coincer la queue ......

Ils emmènent enfin la chienne, direction l'avion.

Ouf !!!!.... On a réussi !! En tout cas pour la chienne. Pourvu qu'elle ne part pas sans nous.

Car ce n'est pas pour autant fini !!

A ce moment là ( 11h45 ) ....., le haut-parleur aboie : « Monsieur D. et Madame A. sont invités à se présenter à la porte d'embarquement ».

A. ressort enfin de « l'autre coté ». Vite, vite, il faut encore passer le portique de sécurité, la fouille.... Par chance, on nous laisse passer en priorité. Nous courons vers la porte d'embarquement et nous présentons au monsieur qui, dans son micro, passait une nouvelle fois le message suivant : « Monsieur D. et Madame A. sont priés de se présenter de toute urgence à la porte d'embarquement ».

Hop, on nous embarque dans une voiture .....une Partner !!!! Petite accélération sur la piste, et D. et A. montent en quatrième vitesse dans l'avion, bien entendu retardé.....

Le capitaine Gauthier nous a pondu un magnifique atterrissage, au grand bonheur de D. C'était chouette !!!

A. se dépêche de se lever, presse D. : "Allez, allez, dépêches toi, il faut qu'on sorte les premiers, car on doit encore passer l'immigration et récupérer le chien "

Malheureusement, A. et D. étaient assis tout au fond de l'avion..... et les sorties étaient ..... tout à l'avant de l'avion..... Résultat : A. et D. sont sortis les derniers !!!!

A la sortie, A. ne peut s'empêcher de demander à l'hôtesse de s'assurer qu'un chien a bien été débarqué ( l'avion repartait pour Toronto).

C'est en attendant devant les comptoirs des douanes, que A. et D. aperçoivent la cage et N. fièrement posée en son sein !!

OUFFF !!!! ELLE EST BIEN LA !!!! ( N'ont -ils pas de tapis roulant ici ? C'était rapide !! )

Le passage aux douanes et à l'immigration s'est fait sans problèmes, A. et D. (accessoirement N. aussi) n'y ont perdu que les croquettes .... (composées de viande, qui est formellement interdit de rentrer sur le sol canadien).

Voilà !! Sacré 14 juillet !! ....

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Nous avons intégré à Québec un logement provisoire meublé et équipé. Nous courons à droite , à gauche pour les différentes démarches. Et surtout...., nous marchons bcp !!!!

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envoie moi le four a flam's

j'en ai de la place en masse dans mon jardin

je pourrais meme vous le preter de temps en temps. :innocent:

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  • Habitués

mort de rire!!!!

t'es en manque l'ours????

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mort de rire!!!!

t'es en manque l'ours????

BIEN SUR

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