Habitués jarrive Posté(e) 10 juin 2009 Habitués Posté(e) 10 juin 2009 Je vais jouer à ton petit jeux et je vais aussi te sortir des articles de presses sans argumentations aucune et sans avoir aucune connaissance du sujet traité.OBJET: RACISME AU QUÉBEC - Vaste enquête: 59% des québécois se disent racistes MONTREAL, Canada, January 22 /PRNewswire/ -- - À l'attention du directeur de l'information et des rédacteurs des chroniques des relations sociales et humaines L'institut Léger Marketing mandaté par le Journal de Montréal, le réseau de télévision TVA et la station de radio 98,5FM, a mené la plus importante enquête réalisée au Québec sur ce sujet. Les résultats établissent que 59% des québécois se déclarent racistes et que 56 % d'entre eux estiment que la société québécoise est trop tolérante envers les immigrants. 86% d'entre eux avouent avoir été témoin de propos racistes. Dans l'ordre, les communautés les plus victimes sont les arabes (à 50%), la communauté juive (à 36%), puis la communauté noire ( à 27 %). La firme de Montréal, spécialisée en immigration francophone, avait déjà dénoncé, en 2004, la discrimination dont étaient victimes ces communautés par le ministère de l'immigration du Québec. Son Président, Alain Guerrero, commente le présent sondage. "Il y a déjà plusieurs années, nous avions dénoncé qu'il y avait discrimination raciale à l'égard de ces communautés. Nous avions établi dans l'ordre, preuve à l'appui, ce triste tiercé.>> Rappelons que le Québec est la province industrielle la plus pauvre et la plus endettée du Canada. Elle est aussi la plus taxée d'Amérique du Nord. Selon Statistiques Canada, 22,5% des habitants du Grand Montréal vivent sous le seuil de la pauvreté et ce taux monte à 30% pour les familles avec enfants. Le Québec est aussi la province canadienne la moins productive. Signalons que plus de 50% des immigrants français retournent en France dans les années suivant leur arrivée. Toujours sur le fait français, rappelons que 78% des futurs enseignants ont échoué le test de français imposé par l'Université de Montréal. La firme conseille fortement à tous les candidats à l'immigration canadienne de s'installer dans une autre province que le Québec, où des communautés canadiennes francophones les y accueilleront avec joie. << Quitte à changer de pays, autant s'installer dans une région qui offre des perspectives >>, conclut monsieur Guerrero.Et une petite vidéo sur le Le visage caché du racisme au Québec:http://www.sumo.tv/watch.php?video=2398291(Ils me font presque pitié)J'en ai encore des dizaines et des dizaines d'articles de ce genre, tu m'en sortira 1 je t'en sortirai 3 Ah que c'est bon de faire son troll des fois Non mais franchement ce qu'il ne faut pas entendre Citer
Invité Posté(e) 10 juin 2009 Posté(e) 10 juin 2009 Racisme anti-chinois en Algérie...Les ouvriers chinois en Algerie confrontés au racisme Reportage sur un phénomène scandaleux dimanche 30 septembre 2007. Ils ont traversé presque la terre entière, la mer du Japon, l'océan, voire même l'Europe et les pays arabes pour arriver enfin en Algérie et contribuer à la relance économique. Si ailleurs les ressortissants chinois ne souffrent pas de problèmes de discrimination, dans les chantiers de Aïn Bénian, dans la banlieue ouest d'Alger, ils font face à des comportements intolérants, voire racistes. <script type="text/javascript"> <script type="text/javascript" src="http://pagead2.googlesyndication.com/pagead/show_ads.js"> <script>window.google_render_ad(); Ce sont des centaines de Chinois qui se sont exilés pour nous construire des logements en un temps record. Les Algériens, pour leur part, ne sont pas prêts à reconnaître leurs efforts et les accueillir au même titre que les autres travailleurs étrangers. Regards sceptiques, moqueries, insultes... Autant de comportements de nos concitoyens qui traduisent une discrimination à l'égard des ouvriers chinois. Ces derniers se plaignent également de la qualité des services qu'ils reçoivent dans les cafés ou les salons de coiffure, qualité nettement inférieure à celle dont bénéficient les autres clients. Comme notre voisin le maroc ou celui lointain le sénégal, l'Algérie vit désormais à l'heure chinoise au point de verser dans la phobie d'"invasion". Il faut savoir que les derniers chiffres officiels indiquent que 32 000 étrangers travaillent légalement en Algérie, représentant quelque 105 nationalités, dont les Chinois constituant la communauté étrangère la plus importante avec 45% des effectifs, soit près de 14 400 travailleurs. La plupart des grands chantiers de construction (logements, barrages, routes...) ont ainsi été "raflés" par plusieurs groupes chinois de BTP présents en Algérie, dont le géant public China State, Construction&Engineering Corporation (CSCEC), ZCIGC... "Les Chinois sont compétitifs et ils travaillent vite", explique un responsable algérien qui a requis l'anonymat. Un architecte raille de son côté : "Peut-être qu'ils travaillent bien mais, surtout, ils comprennent vite à qui il faut distribuer des enveloppes." La main-d'uvre employée par ces grands groupes est en effet importée de Chine au grand dam de nombreux Algériens qui ne comprennent pas pourquoi on fait appel à des étrangers alors que le pays souffre de chômage. Pis, selon un radio-trottoir effectué durant notre reportage, certains Algériens accusent les groupes chinois d'employer des prisonniers pour diminuer les coûts. "C'est faux. Il s'agit de travailleurs honnêtes, venus dans la majorité du temps de campagnes de notre pays et de manière légale", assurent des directeurs d'entreprise chinoise, notamment M. Chenweiynam, de la société ZCIGC. Mais il faut se rendre à l'évidence que la faillite du BTP en Algérie dans les années 1990 a complètement déstructuré le secteur au point où ce dernier a connu une pénurie de maçons et de manuvres. Le long chemin de la cohabitation Alibaba, les bridés, mangeurs de chien... Des propos qui choquent, pourtant c'est ainsi que certains Algériens les qualifient. Ces ouvriers ont gros sur le cur ; ils en ont entendu de toutes les couleurs. "Cela m'a pris beaucoup de temps pour comprendre ce que signifie Alibaba et pourquoi ils nous appellent ainsi, mais je ne vois toujours pas le rapport", confie Pierre, un jeune cadre chinois. Il est un peu surpris lorsque nous lui avons posé cette question : "Comment se comportent les Algériens avec vous ?" Il esquisse un sourire moqueur : "Bien... Je ne parlerai pas de la méchanceté des adultes car je pense que ce sont des voyous ou encore des personnes qui n'ont rien à faire de leur journée. Ce qui m'effraie, c'est le comportement des enfants. Que d'insultes dans leur bouche ! On ne peut plus marcher seul dans la banlieue algéroise, on s'arrange pour circuler tout le temps en groupe. Trop de haine. Trop d'agression. Je suis tellement scandalisé que je ne réponds plus à leur remarque." Pierre a développé une oreille "sélective" tellement qu'il entend des expressions à la limite du racisme. Face à cette situation, il a trouvé une parade efficace aux remarques déplacées : sourire et faire semblant de ne rien comprendre, pourtant il excelle en français. Il est le seul à parler cette langue dans ce chantier de construction de Belle-Vue (Aïn Benian). d'ailleurs, il a accepté de tenir le rôle d'interprète. "On nous pose plein de questions bizarres, du genre : "vous êtes des prisonniers qui purgent leur peine en faisant des travaux forcés à Alger ?" Ils nous traitent même de voleurs d'emploi. Pourtant, nous sommes des personnes honnêtes et en règle", témoigne notre interprète. Luó nous dira que des jeunes de la cité d'à côté ont tenté de lui vendre des chiens et des chats sous prétexte que c'est leur plat national. "Vous ne verrez jamais ce type de comportement à Pékin", s'indigne-t-il. Quant aux algériens, ils reprochent à ces ouvriers "rustiques" des campagnes chinoises, leur saleté, leur manque de civisme et de culture. En ce qui concerne la saleté, les "rustiques" vivent dans des conditions lamentables sur les chantiers, n'ayant pas d'eau courante dans les robinets pour se laver. Leur réputation est "tachée" par des stéréotypes liés à leur habitude culinaire. "Je ne comprends pas pourquoi on ramène des chinois pour travailler dans notre pays, comme si l'on manquait de main-d'uvre ?", fulmine un chômeur. Comme pour justifier son intolérance, il tire la carte de la religion, "en plus qu'ils ne jeûnent pas, ils osent manger ouvertement devant nous en ce mois sacré, je les aperçois à travers les grillages des chantiers. Vous ne verrez jamais un européen faire ça. Eux, ils nous respectent", poursuit-il. Son copain d'infortune l'interrompt : "Ils sont bizarres, ils mangent n'importe quoi et ils ont de drôles d'habitudes." À la commune de Aïn Bénian, les ouvriers des chantiers de belle-vue ont instauré, par mesure de sécurité, un couvre-feu ; personne ne sort en dehors du chantier après 17h. De ce fait, les contacts avec les citoyens algériens demeurent restreints, ce qui rend leur intégration dans notre société plus difficile. Ces ouvriers de "deuxième ordre" vivent en marge de notre société, pour la majorité des cas leurs racines demeurent à Pékin ou encore dans les lointaines compagnes chinoises. Leur intégration et l'amélioration de leur mode de vie sont inséparables de la grande question du développement des mentalités algériennes et de leur degré de tolérance. Insécurité et agression dans les chantiers de Belle-Vue Contrairement à ce qu'on pense, la banlieue algéroise est inhospitalière, pour les travailleurs chinois, voire même dangereuse. Les chantiers de construction de logements de Belle-vue, relevant du programme AADL, ont enregistré ces derniers mois des incidents inquiétants. Le motif des ces agressions, selon les plaignants qui dans leur majorité sont des chômeurs : trop de bruit et de va-et-vient. En effet, les ouvriers chinois empêchent les habitants des bidonvilles, à quelques mètres du chantier, de faire leur sieste et dormir tôt la nuit car ils travaillent tout le temps. Ils les privent même de la vue sur mer, pour construire les 740 logements ! Les incidents se sont aggravés et transformés en agression physique et vol d'engins sur le chantier. Tout cela pour pousser les chinois à quitter le site. Selon le chef du projet de cette entreprise de construction, la société concernée a demandé plus de sécurité dans ces chantiers de Aïn Benian. "Ces incidents prennent une tournure inquiétante ; ils nous intimident, ils volent et agressent les ouvriers. J'ai interdit à tous les travailleurs de sortir seuls, ou à pied. Ils sont condamnés à rester dans les chantiers jusqu'à ce que ce problème soit réglé de manière définitive", déclare M. Chenweiynam, directeur de la société ZCIGC. Il précise qu'il a demandé au directeur de l'AADL de renforcer la sécurité dans ces sites en présence de Nourredine Moussa, ministre de l'habitat. Ce dernier a donné des instructions afin de travailler en étroite collaboration avec la DGSN pour sécuriser les chantiers, mais jusqu'à présent rien n'a été fait. Mercredi dernier, le site a été une nouvelle fois sujet au vol d'engins et, notamment, du matériel informatique. On apprend également que des plaintes ont été déposées auprès du poste de police et de celui de la gendarmerie nationale de la commune, en vain. "Nous nous dirigions, mon chauffeur et moi, vers le chantier de belle-Vue lorsqu'une personne nous a demandé de l'aide, et dès que nous nous sommes arrêtés, des jeunes nous ont attaqués ; ils ont ouvert la portière de la voiture et tenté de me faire sortir du véhicule. Nous nous sommes débattus mon chauffeur et moi, mais ils ont réussi à voler non cartable et mes documents", raconte M. Chenweiynam. Tout en précisant qu'il a toujours travaillé en Algérie depuis 1990. "J'ai eu des projets dans plusieurs wilayas du pays et je n'ai jamais eu de problème. Ce n'est qu'a partir de la fin des années 1990 que nous avons ressenti un changement de mentalité et plus d'agressivité à notre égard", regrette-t-il. En dépit des agressions qu'ils subissent au quotidien, ces braves gens n'ont perdu ni le sourire ni le sens de l'hospitalité. Ils se sont comportés de manière normale et nous n'avons rien remarqué de bizarre dans leur comportement. Bien au contraire, ils se sont livrés à nous de manière très spontanée et invité à célébrer avec eux leur fête de la lune. Face à cette situation, les autorités sont interpellées à prendre en charge le problème afin d'assurer plus de sécurité à cette catégorie de travailleurs étrangers dans notre pays. Source : Liberté http://algerie.actudz.com/article1552.html glMerci Guépard J'ai vu un reportage de la chaîne France 24 sur ce phénomène des ouvriers chinois en Algérie, c'était le même constat que ton article. Suite à l'article je me disais que finalement c'est mieux que ce soit que des hommes chinois seuls qui y vont, imagine des familles entières. Le choc serait terrible, tu vois déjà le portrait : Le Chinois drague l'Algérienne, le père, le frère, le cousin de lui dire ne t'approche d'Elle espèce de majeur de cochon d'infidèles. L'Algérien drague la chinoise, le chinois proteste, l'Algérien répond RACISTE !!! :lol: Citer
Habitués _Guépard_ Posté(e) 10 juin 2009 Habitués Posté(e) 10 juin 2009 Apparemment certain n'ont pas lu cet article de Afrik.com sur l'épouvantable racisme anti-Noir au Maroc et au Maghreb...Les Noirs victimes de racisme au MarocUn sujet encore tabouAu Maroc, comme dans le reste du Maghreb, il existe un réel problème de racisme envers les Noirs. « Noirs marocains » ou « Noirs africains », ils n'en restent pas moins des descendants d'esclaves. Qualifiés de « hartani », littéralement « homme libre de second rang » ou plus violemment de « aâzi », que l'on pourrait traduire par « sale nègre », les Noirs du Maroc, qu'ils soient étudiants, migrants, subsahariens et autres, sont victimes chaque jour de discrimination de la part du peuple chérifien. Par Smahane Bouyahia <script type="text/javascript" language="javascript" src="http://pagead2.googlesyndication.com/pagead/show_ads.js"><script src="http://pagead2.googlesyndication.com/pagead/expansion_embed.js"><script src="http://googleads.g.doubleclick.net/pagead/test_domain.js"><script>window.google_render_ad();Les Marocains racistes des Noirs. Au Maroc, comme dans le reste du Maghreb, le peuple noir est depuis toujours victime de discriminations. Persécutions, agressions, insultes, injures... sont le lot quotidien des hommes de couleur. Pour mieux comprendre ce phénomène, Afrik.com a recueilli le témoignage d'associations, d'étudiants africains et de citoyens marocains. Un comportement raciste différent Selon Pierre Vermeren, historien spécialiste des sociétés maghrébines, il faut différencier le degré de racisme envers un Noir marocain et un Noir étranger. « Il existe différentes catégories de Noirs au Maroc. La première concerne les populations noires endogènes qui sont mélangées à la population marocaine et qui descendent tout droit des esclaves. La deuxième, est celle des populations noires du Sud. Elles se concentrent dans des oasis entièrement peuplées d'Africains noirs, mais qui ne sont, en aucun cas, mélangées aux Berbères ou aux Arabes. La troisième, touche les Africains du Sénégal majoritairement, qui venaient faire leur pèlerinage dans la médina de Fès. Enfin, la dernière catégorie, les étudiants et les migrants est celle qui est la plus touchée par le racisme. » Pour la plupart des Marocains, le jugement anti-négritude se répercute à travers leurs comportements face aux étrangers noirs non intégrés à la population d'une part, et (ou) non musulmans d'autre part. Il s'agirait d'un profond sentiment de supériorité qui remonterait à l'antiquité. Les Noirs esclaves au Maroc, se comptaient en centaines de milliers à l'époque. Ils constituaient pour certains le corps militaire marocain, la garde civile, tandis que d'autres remplissaient des taches qu'on leur attribuait sous le règne d'Ahmed El Mansour Eddahbi ou encore de Moulay Ismail au 16e et 17e siècle. Aujourd'hui, « l'esclavage n'a jamais été aboli officiellement. Le protectorat français, au début du 20e siècle, en a simplement interdit la pratique. Mais l'initiative n'est jamais venue de la société marocaine elle-même », rapporte l'historien qui nous renvoie à l'ouvrage de Mohammed Ennaji, Soldats, esclaves et concubines qui, selon lui, illustre parfaitement cette période. "Il est rare qu'une Marocaine épouse un Noir" Pour Nadia, une Marocaine âgée de cinquante ans, il ne s'agit pas simplement d'un problème racial. « C'est plus profond que ça. C'est un sentiment qui s'est perpétué de génération en génération. Il est extrêmement rare, par exemple, qu'une Marocaine épouse un Noir, même musulman. Cela ne se fait pas. Le seul cas qui soit, à la rigueur, 'toléré', est lorsque l'homme n'a pas les traits trop négroïdes. On craint le fameux 'qu'en dira-t-on' de la famille et/ou de l'entourage. La femme en question entendra souvent sa mère ou une proche lui dire qu'il y a 'suffisamment de bons Marocains pour ne pas aller chercher un Noir' ». Selon les dires de Nadia, ce sentiment serait monnaie courante au Maroc, et partout ailleurs au Maghreb. « Même pour un homme, qui en générale est plus 'libre' puisque c'est lui qui transmet son nom et sa religion à ses enfants, épouser une femme de couleur,n'est pas accepté par son entourage. Et c'est encore plus difficile quand il ne s'agit pas d'un ou d'une non musulman. Les mariages mixtes sont déjà très rares dans notre culture, alors avec des Noirs non marocains, non musulmans, ça n'est jamais accepté. Que ce soit pour ma génération, la génération de mon père ou celle de mes enfants. » Etre Noirs au Maroc : le cauchemar des étudiants et des immigrants « Le racisme le plus violent s'exprime à l'égard des étudiants noirs. A la cité Internationale Universitaire de Rabat, c'est assez visible. Les étudiants qui viennent de part et d'autre du continent africain pour suivre leurs études, sont regroupés entre eux, voir isolés. Ils ne partagent pas les mêmes locaux que les étudiants 'blancs' marocains. C'est très communautaire », rapporte Hervé Baldagai, Secrétaire Général de la CESAM (Confédération des élèves, étudiants et stagiaires africains étrangers au Maroc). « Les conditions pour les Noirs sont très difficiles, les insultes sont régulières. On nous traite en arabe de 'sales nègres', on nous ordonne de quitter le pays, on nous traite de 'porteurs du Sida', on nous lance des pierres. C'est invivable. Nous rencontrons des difficultés dans les administrations, comme pour l'obtention de la carte étudiante ou encore pour la Bourse. Les étudiants noirs retournent dans leur pays après leurs études « Au Maroc, nous ne pouvons pas trop en parler. Récemment, la chaîne 2M a organisé un débat sur le sujet. Le problème, c'est qu'à la diffusion, certains passages avaient été censurés, notamment les passages où il y a eu des plaintes. Nous parlons entre nous des agressions dans les rues mais c'est tout. De toute manière, que voulez-vous qu'il se passe ? En général, à la fin de leurs études, les étudiants noirs retournent dans leur pays d'origine. Sauf ceux qui viennent de pays en guerre comme la Sierra Leone, le Togo, la Côte d'Ivoire, qui sont contraints de rester au Maroc. « En général, nous ne nous expliquons pas l'attitude de certains Marocains. Je trouve pour ma part que certains facteurs doivent être pris en considération. Le premier est religieux. Les Noirs musulmans sont moins persécutés que les Noirs chrétiens ou animistes. Le deuxième facteur est dû à une méconnaissance culturelle. Les média marocains montrent toujours des aspects négatifs de l'Afrique subsaharienne (le Sida, les guerres...), et les Marocains finissent par avoir peur de nous et donc nous rejettent. Troisième mise en cause : l'éducation. Il est courant aussi d'entendre des enfants ou des adultes traiter ces personnes de « hartani » (homme de second rang) ou de aazi (nègre). Les jeunes enfants nous insultent devant leurs parents sans que ces derniers ne les corrigent ou ne les grondent. Enfin, il existe, à mon avis, une dernière raison. Elle est politique. Depuis 1984, le Maroc ne fait plus parti de l'Union africaine. Ce retrait s'explique du fait que certains pays africains, comme le Cameroun ou l'Afrique du Sud, ont remis en cause la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidentale », souligne le Secrétaire Général de la CESAM. "Un Noir non musulman est regardé différemment d'un Noir musulman" Etudiant Congolais à l'ESM de Rabat (Ecole Supérieur de Management), Parfait M'Benzé Mouanou suit actuellement un Master en management logistique et ingénierie des transports. Cela fait déjà un an et demi qu'il étudie au Maroc. Aujourd'hui, il témoigne. « Les Congolais n'ont pas besoin de visa pour aller au Maroc. Seul le passeport nous est demandé. Par contre, nous devons donner près de 500 euros de dessous de table à l'aéroport sous peine de se faire expulser du territoire. A part ça, mon intégration se passe bien. Mais je dois avouer que j'ai voulu repartir dès mon premier jour ici. Cela ne se passait pas vraiment comme je l'espérais. Au Maroc, on accepte mal la différence culturelle et religieuse. Un Noir non musulman est regardé différemment d'un Noir musulman par exemple. Pareil pour un Noir marocain et un Noir étranger. J'ai vécu en France 15 ans, je suis également allé en Côte d'Ivoire, au Togo et dans beaucoup d'autres pays. Et je peux dire que l'intégration n'est pas la même ici (...) Nous ne sommes pas si nombreux que ça au Maroc, mais les Marocains nous en veulent, car il y a déjà pas mal de chômage dans le pays et ils n'acceptent pas que nous puissions prendre 'leurs' emplois. A la fin de mes études, je retournerai au Congo. Je ne me vois pas faire carrière ici. Vous savez, il fut un temps où les étudiants d'Afrique noire allaient suivre leurs études en Côte d'Ivoire ou au Togo. Ce sont des pays plus proches de nous culturellement. Mais avec les troubles dans ces deux pays, nous venons désormais au Maroc et c'est bien différent. Je tiens toutefois à souligner qu'il ne faut pas généraliser. Le Maroc reste un beau pays, très ouvert sur certains points. Des personnes nous ont très bien reçus, très bien accueillis. C'est vraiment ces personnes-là qui font la fierté du pays », souligne le jeune étudiant. A coté de lui, un jeune Béninois, qui a souhaité garder l'anonymat, nous confie, quant à lui, que les insultes font partie de son lot quotidien. Une timide prise de conscience Aujourd'hui les langues se délient. Le sujet reste cependant très tabou au Maroc, pays qui fait de l'hospitalité un atout culturel. Depuis la parution de l'article de Maria Daif, dans le journal marocain Telquel, il y a une légère prise de conscience. Amel Abou El Aazm, est une des fondatrices de la jeune association Lawnouna (« Nos couleurs »), créée en 2004 et située à Rabat. Le but de cette association est de faire le pont entre les Marocains et les Noirs ou les personnes venant d'horizons diverses. Selon elle, « la discrimination dont sont victimes les Subsahariens et les Noirs est un fait. C'est assez dur pour eux. Personne ne peut nier qu'il existe du racisme au Maroc, ceux qui le nient font preuve de mauvaise fois. Mais il faut tout de même admettre qu'il existe dans notre pays des Subsahariens qui vivent très bien. Ils ont compris qu'il fallait avoir une certaine attitude à adopter pour s'intégrer, notamment se mêler à la population. Il y a un premier pas à faire, pour s'adapter et découvrir la culture de l'autre et la société dans laquelle on vit. Il s'agit peut être d'un petit nombre, mais ça prouve qu'il y a un moyen pour que cela se développe. Et c'est le but de notre association. Elle peut aider les personnes noires à franchir les barrières qu'elles peuvent rencontrer. S'il faut, par exemple, 4 à 5 ans à un étudiant pour s'intégrer au Maroc, Lawnouna, veut, au travers diverses activités, accélérer cette intégration ». « Le racisme est plus visible dans la rue. Je ne pense pas qu'il y ait un seul Noirs au Maroc, qui puissent sortir sans qu'on lui rappelle justement qu'il est Noir. Les clichés et les préjugés ont été nombreux sur le peuple noir. Il fut un temps où certains les prenaient pour des cannibales, des mangeurs d'hommes. Il y a aussi le fait qu'il soit des descendants d'esclaves. Mais vous savez, j'ai moi-même passé quelque temps au Congo, j'ai aussi déjà séjourné au Mali. J'ai dû là-bas dépasser les clichés et les préjugés qui m'étaient attribués. En tant que Franco-marocaine, au Mali comme au Congo, je passais inévitablement par l'expérience du 'blanc en Afrique'. Ce sont des sentiments ancrés dans les moeurs, comme au Maroc, ajoute la jeune femme. « Officiellement, rien n'est fait pour lutter contre ce racisme, même si le Roi affiche un discours pro-africain et rappelle toujours l'unité africaine dans ses allocutions. http://www.afrik.com/article8447.html gl Citer
Habitués _Guépard_ Posté(e) 10 juin 2009 Habitués Posté(e) 10 juin 2009 jarriveOBJET: RACISME AU QUÉBEC - Vaste enquête: 59% des québécois se disent racistes MONTREAL, Canada, January 22 /PRNewswire/ -- - À l'attention du directeur de l'information et des rédacteurs des chroniques des relations sociales et humaines L'institut Léger Marketing mandaté par le Journal de Montréal, le réseau de télévision TVA et la station de radio 98,5FM, a mené la plus importante enquête réalisée au Québec sur ce sujet. Les résultats établissent que 59% des québécois se déclarent racistes et que 56 % d'entre eux estiment que la société québécoise est trop tolérante envers les immigrants. 86% d'entre eux avouent avoir été témoin de propos racistes. Dans l'ordre, les communautés les plus victimes sont les arabes (à 50%), la communauté juive (à 36%), puis la communauté noire ( à 27 %). La firme de Montréal, spécialisée en immigration francophone, avait déjà dénoncé, en 2004, la discrimination dont étaient victimes ces communautés par le ministère de l'immigration du Québec. Son Président, Alain Guerrero, commente le présent sondage. "Il y a déjà plusieurs années, nous avions dénoncé qu'il y avait discrimination raciale à l'égard de ces communautés. Nous avions établi dans l'ordre, preuve à l'appui, ce triste tiercé.>> Rappelons que le Québec est la province industrielle la plus pauvre et la plus endettée du Canada. Elle est aussi la plus taxée d'Amérique du Nord. Selon Statistiques Canada, 22,5% des habitants du Grand Montréal vivent sous le seuil de la pauvreté et ce taux monte à 30% pour les familles avec enfants. Le Québec est aussi la province canadienne la moins productive. Signalons que plus de 50% des immigrants français retournent en France dans les années suivant leur arrivée. Toujours sur le fait français, rappelons que 78% des futurs enseignants ont échoué le test de français imposé par l'Université de Montréal. La firme conseille fortement à tous les candidats à l'immigration canadienne de s'installer dans une autre province que le Québec, où des communautés canadiennes francophones les y accueilleront avec joie. **************jarrive qui cite un sondage bidon et truqué ça prouve la nulleté de tes arguments...Même son de cloche du côté de Claire Durand, spécialiste en méthodologie des sondages et professeure à l'Université de Montréal. «C'est bizarre de demander ouvertement aux gens s'ils se disent racistes. Ce n'est pas une façon de savoir si les gens sont racistes en le leur demandant directement. Il faut plutôt aller chercher la réponse à travers plusieurs autres questions.» Elle juge en outre que le simple fait que les sondages utilisés ont été menés sur Internet discrédite l'étude, ajoutant qu'«il ne s'agit pas d'un échantillon représentatif de la population, même si les résultats sont pondérés». En clair, «dire que 60 % des Québécois sont racistes, c'est faux. Il y a 16 % des Québécois qui sont racistes», affirme Mme Durand.http://www.ledevoir.com/2007/01/16/127579.html gl Citer
Habitués _Guépard_ Posté(e) 10 juin 2009 Habitués Posté(e) 10 juin 2009 jarriveJ'en ai encore des dizaines et des dizaines d'articles de ce genre, tu m'en sortira 1 je t'en sortirai 3 Ah que c'est bon de faire son troll des fois Non mais franchement ce qu'il ne faut pas entendre C'est toi le petit troll... Il y a des centaines d'articles sur le racisme et l'intolérance au Maghreb... si tu m'en sort 3, je vais t'en sortir 10... T.es un ptit rigolo toi. gl Citer
Habitués _Guépard_ Posté(e) 10 juin 2009 Habitués Posté(e) 10 juin 2009 hdelmondoMerci Guépard J'ai vu un reportage de la chaîne France 24 sur ce phénomène des ouvriers chinois en Algérie, c'était le même constat que ton article. Suite à l'article je me disais que finalement c'est mieux que ce soit que des hommes chinois seuls qui y vont, imagine des familles entières. Le choc serait terrible, tu vois déjà le portrait : Le Chinois drague l'Algérienne, le père, le frère, le cousin de lui dire ne t'approche d'Elle espèce de majeur de cochon d'infidèles.Salut hdelmondoEn effet, l'intolérance d'un nombre important de Maghrébins envers les non-musulmans considéré comme "infidèles" et "impurs" est en effet déplorable...Lorsque ces mêmes Maghrébins se plaignent de racisme et d'intolérance, en oubliant le racisme et l'intolérance dans leurs propres communautés, c'est l'hôpital qui se fout de la charité...On ne lance pas de pierres quand on vit dans une maison de verre ! gl Citer
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