rentré en France apres quinze jours

[Câlissss]

Je n'ai pas eu le temps de vivre ça puisque mon père est décédé brutalement, à 60 ans et 1 mois, à 1 mois de mon mariage ici au Québec.

Comment le vit-on? Très difficilement. Je suis choyée parce que je suis entourée de personnes admirables qui m'ont soutenu en vrai comme virtuellement puisque ma gang de l'université s'est réparti à travers le monde maintenant.

Mais c'est d'autant plus difficile si tu n'as personne ici. Ça faut vraiment que vous y pensiez en immigrant. Reconstruire un cercle prend du temps. Pour certains cela ne se reconstruit jamais pareil. Pour d'autres c'est plus simple. Mais les amis, ça prend du temps de s'en faire, et malheureusement, les maladies, les décès n'attendent pas toujours que vous ayez reconstruit tout ça. Et c'est aussi ça le poids qu'on laisse au pays, le poid d'un passé qu'on travestit (dans la tourmente il semble avoir toujours été idéal, dans le succès il a toujours été médiocre).

Je connais néanmoins des gens qui vivent dans le même pays que leurs parents mais à des km de distance, une distance suffisamment longue pour ne pas pouvoir être avec eux chaque soir. Et ces parents vieillissent c'est vrai, mais les enfants aussi et ils s'installent et ils vivent une vie qui les tient parfois éloignés de leurs parents pareil, même si ce n'est pas un océan qui les sépare. Alors demandes-toi comment vivent ces enfants là le vieillissement de leurs parents et tu sauras à peu près ce que tu pourrais vivre ici.

Parce que ce n'est pas vrai que ces personnes sont capables de faire chaque fin de semaine un A/R Paris-Marseille ou Paris-La côte varoise pour aller voir ces parents vieillissants. Les A/R incessants sont autant chronophages et dispendieux, ils culpabilisent pareil. Aucun de ceux dont je parle n'ont abandonné leur emploi pour revenir dans le sud. Parce qu'être au chômage ne les aiderait pas à prendre soin de leurs parents malades. Aucun de ceux que je parle n'ont voulu non plus déraciner le parent malade pour le ramener proche de lui. Mais la culpabilité existe pour eux restés en France que pour moi partie au Québec.

Et bien, à chacun ses expériences. Pour ma part, je connais énormément de monde qui est revenu pour un de ses proches en vieillissant. Apparemment, la région dont tu viens n'est pas très famille, or, c'est loin d'être national comme mentalité!

[Mowgli]

Je n'ai pas eu le temps de vivre ça puisque mon père est décédé brutalement, à 60 ans et 1 mois, à 1 mois de mon mariage ici au Québec.

Comment le vit-on? Très difficilement. Je suis choyée parce que je suis entourée de personnes admirables qui m'ont soutenu en vrai comme virtuellement puisque ma gang de l'université s'est réparti à travers le monde maintenant.

Mais c'est d'autant plus difficile si tu n'as personne ici. Ça faut vraiment que vous y pensiez en immigrant. Reconstruire un cercle prend du temps. Pour certains cela ne se reconstruit jamais pareil. Pour d'autres c'est plus simple. Mais les amis, ça prend du temps de s'en faire, et malheureusement, les maladies, les décès n'attendent pas toujours que vous ayez reconstruit tout ça. Et c'est aussi ça le poids qu'on laisse au pays, le poid d'un passé qu'on travestit (dans la tourmente il semble avoir toujours été idéal, dans le succès il a toujours été médiocre).

Je connais néanmoins des gens qui vivent dans le même pays que leurs parents mais à des km de distance, une distance suffisamment longue pour ne pas pouvoir être avec eux chaque soir. Et ces parents vieillissent c'est vrai, mais les enfants aussi et ils s'installent et ils vivent une vie qui les tient parfois éloignés de leurs parents pareil, même si ce n'est pas un océan qui les sépare. Alors demandes-toi comment vivent ces enfants là le vieillissement de leurs parents et tu sauras à peu près ce que tu pourrais vivre ici.

Parce que ce n'est pas vrai que ces personnes sont capables de faire chaque fin de semaine un A/R Paris-Marseille ou Paris-La côte varoise pour aller voir ces parents vieillissants. Les A/R incessants sont autant chronophages et dispendieux, ils culpabilisent pareil. Aucun de ceux dont je parle n'ont abandonné leur emploi pour revenir dans le sud. Parce qu'être au chômage ne les aiderait pas à prendre soin de leurs parents malades. Aucun de ceux que je parle n'ont voulu non plus déraciner le parent malade pour le ramener proche de lui. Mais la culpabilité existe pour eux restés en France que pour moi partie au Québec.

Et bien, à chacun ses expériences. Pour ma part, je connais énormément de monde qui est revenu pour un de ses proches en vieillissant. Apparemment, la région dont tu viens n'est pas très famille, or, c'est loin d'être national comme mentalité!

Franchement câliss, c'est quoi ces généralités ?

Ca dépend des individus, pas des régions..., c'est un peu agressif de dire que les gens du sud ont telle mentalité!

Franchement, on vit dans une société où n'abandonne pas facilement un emploi pour des raisons familiales, on vit avec quel argent dans ce cas? C'est quand même assez classique, les familles dont les membres vivent dans des régions éloignées de France, et en tant que tel, c'est pas si différent d'avoir un membre de sa famille de l'autre côté de la flaque, à part la possibilité de se déplacer pour peu de temps, genre pour un WE.

[théglacé]

bha nous on rentre au bout de 3 ans ici et sincerement on est bien contents de rentrer aux bercailles ^^ bonne chance pour ton aventure le principal c'Est de pas regretter

quelles sont les raisons du retour si ce n'est pas indiscret? pure curiosité...

il n'y a pas d'indiscretion ^^ le premier point l'eloignement famillial le 2 eme la vie nord americaine n'est pas fait pour nous et en 3 ans je n'Ai aucun contact avec des québécois voila

sinon bonne experience dans l'ensemble mais content de rentrer

[petiboudange]

Et bien, à chacun ses expériences. Pour ma part, je connais énormément de monde qui est revenu pour un de ses proches en vieillissant. Apparemment, la région dont tu viens n'est pas très famille, or, c'est loin d'être national comme mentalité!

Comme tu dis fort bien à chacun ses expériences.

Quant à la mentalité... je préfère personnellement avoir de l'argent pour m'occuper de ma famille (aussi bien mon enfant comme c'est le cas de certains de ceux dont je parle que de mon parent malade) que de devenir un poids parce que je suis au chômage, même si cela doit me tenir dans la région parisienne par exemple et que je ne peux descendre dans le sud qu'une fois par mois (car je parlais bien de cas français, je ne connais pas - encore - de cas depuis le Québec).

Mais si tu aimes te faire entretenir par ton pauvre parent malade, ça te regarde. Ça s'appelle être un parasite dans ma mentalité ça.

Modifié 19 février 2009 par petiboudange

[Câlissss]

Et bien, à chacun ses expériences. Pour ma part, je connais énormément de monde qui est revenu pour un de ses proches en vieillissant. Apparemment, la région dont tu viens n'est pas très famille, or, c'est loin d'être national comme mentalité!

Comme tu dis fort bien à chacun ses expériences.

Quant à la mentalité... je préfère personnellement avoir de l'argent pour m'occuper de ma famille (aussi bien mon enfant comme c'est le cas de certains de ceux dont je parle que de mon parent malade) que de devenir un poids parce que je suis au chômage, même si cela doit me tenir dans la région parisienne par exemple et que je ne peux descendre dans le sud qu'une fois par mois (car je parlais bien de cas français, je ne connais pas - encore - de cas depuis le Québec).

Mais si tu aimes te faire entretenir par ton pauvre parent malade, ça te regarde. Ça s'appelle être un parasite dans ma mentalité ça.

Bah non! parce que dans ce cas, quand t'as un parent malade, tu CHERCHES un emploi qui te rapproche des tiens. M'enfin, ça se fait comme ça par chez moi, n'en déplaise à Mowgli. Je suis désolé mais la mentalité est différente selon les pays et selon les régions. Nos familles, à mon chum et à moi, sont très éloignées géographiquement donc je sais de quoi je parle quand même.

Quant à moi, si un de mes proches tombait gravement malade, oui, j'essaierais de me rapprocher. C'est con, c'est nul peut-être mais c'est comme ça. Petiboudange, je ne parle pas de ton cas précis, soyons clair.

Chacun est libre de ses choix. Mais je ne me sentirais pas bien de ne pas avoir au moins essayé de revenir. Et contrairement à ce que certains pensent, ce serait très égoïste de ma part car je sais que je n'aurais pas l'âme en paix de savoir que mon père ou ma mère est en train de mourir et moi qui continue tranquille mes soirées avec mes chums et la gym avec ma chum.

Passons. Si toi tu appelles ça être un parasite...

[petiboudange]

Et qui te dit que les gens dont je parle n'ont pas tenté de trouver un emploi dans le sud pour se rapprocher?

Si je prends le cas de mon cousin, un des cas dont je parlais, il a un fils qui va avoir un an en mai. Mon parrain- son père, a été dépisté à fort potentiel de cancer, on attend les analyses complémentaires. La tante de sa blonde a je ne sais pas trop quoi mais bon ça augure pas bien non plus. L'un vient de Marseille, l'autre de Troyes. Ils habitent Paris pas par choix mais parce qu'ils n'ont rien trouvé comme emploi ailleurs figures-toi. Mettons qu'ils démissionnent malgré tout. Elle part à Troyes auprès de sa tante, il part à Marseille auprès de son père et on met le petit dans le train tous les jours pour qu'il passe autant de temps avec son père que sa mère?

Alors appelles-ça une mentalité de sudistes si tu veux, mais c'est une généralisation que tu as faite et qui s'est basée sur un tas d'inconnues parce que tu ne connais pas la vie de ces gens-là. J'ai spécifié que je parlais des gens que je connaissais. Pas des 60 millions de français. Non juste une coupe d'individus (sont 6 en tout, pas une masse là, mais 6, entre Paris et sa région et Metz si tu veux tout savoir) que je connais et qui ont vécu ou vivent ce genre de situation.

Tu parles à travers ton chapeau, ne t'en déplaises. Et c'est bien ce que Mowgli te pointait du doigt. Tu as regardé le doigt faut croire.