Cougar Posté(e) 24 février 2009 Posté(e) 24 février 2009 Merci Pimili pour le lien.ça confirme ce que j'avais dit précédemment : il y a moins de racisme dans les provinces anglaises qu'au Québec et les chiffres le prouvent : le taux de chômage des nouveaux immigrants par rapport aux natifs au Québec comparé aux provinces anglaises .Ça serait une bonne idée que vous lisiez l'article au complet. Pourquoi donc les immigrants éprouvent-ils tellement plus de difficulté à sintégrer au marché du travail au Québec quen Ontario ? Personne ne connaît encore la réponse à cette question. On sait que certaines communautés sont particulièrement frappées. Cest, par exemple, le cas des immigrants dorigine arabe, très importants pour le Québec parce quils sont nombreux, et très majoritairement francophones. Lors des cinq premières années après leur arrivée, leur taux de chômage dépasse en moyenne de 24 points celui de la population native ayant le même niveau déducation. Mais, comme on a vu, les immigrants de race blanche éprouvent, eux aussi, de sérieuses difficultés dintégration.Est-ce le processus de sélection de nos immigrants à lentrée qui est déficient ? Est-ce que les employeurs québécois sont plus réticents que leurs homologues ontariens à embaucher des immigrants ? Est-ce que les communautés culturelles tendent plus à former des enclaves repliées sur elles-mêmes à Montréal quà Toronto ? Les équivalences de diplôme et laccès aux métiers et aux ordres professionnels sont-ils plus difficiles à obtenir au Québec ?http://www.vigile.net/C-est-pire-au-Quebec Citer
Habitués Pimili Posté(e) 24 février 2009 Habitués Posté(e) 24 février 2009 OK, on va jouer à sélectionner en gras les trucs qu'on veut bien retenir.Les faits sont les suivants. Pour les immigrants récents qui font partie des minorités visibles (arabe, antillaise, africaine, sud-asiatique, orientale, etc.), lexcédent de chômage par rapport aux natifs est de 16 points au Québec et de six points en Ontario. Le désavantage de 10 points du Québec par rapport à lOntario dans le cas de ces minorités est évidemment considérable. Il apparaît dailleurs encore plus important si on compare le Québec à lensemble des autres provinces.Mais il y a une autre mauvaise surprise. Les immigrants récents de race blanche sont, eux aussi, beaucoup plus durement frappés au Québec quen Ontario. Leur excédent de chômage par rapport aux natifs est de 11 points au Québec et de quatre points en Ontario. Le chômage excessif des immigrants québécois nest donc pas un problème limité aux minorités visibles. Il frappe tous les immigrants récents au Québec.Que tu le veuilles ou non cougar, pour les immigrants récents, c'est plus dur de trouver un emploi au Québec qu'en Ontario (les chiffres le prouvent).Par contre tu as raison de relever les causes mentionnées par les auteurs du texte, car il ne faut crier au racisme trop vite. La situation est souvent plus complexe. Citer
Habitués immigrant_1978 Posté(e) 24 février 2009 Auteur Habitués Posté(e) 24 février 2009 Est-ce que les employeurs québécois sont plus réticents que leurs homologues ontariens à embaucher des immigrants ? Oui j'ai bien lu la suite et ça confirme encore plus ce que j'avais dit plus haut .Ou est la contradiction ? Citer
Cougar Posté(e) 24 février 2009 Posté(e) 24 février 2009 Opinion de Yasmine Alloul, Maghrébine d'origine marocaine, présidente de l'Association des jeunes professionnels maghrébins, sur le haut taux de chômage des Maghrébins au Québec au Québec. ************************************************************************************Yasmine Alloul: «les Maghrébins refusent de travailler» au QuébecMédia Mosaïque, 11/13/2008Montréal Une voix discordante s'élève dans la communauté maghrébine pour rendre celle-ci responsable du taux de chômage (avoisinant officiellement les 30%) qui l'affecte au Québec. Yasmine Allul de l'Association des jeunes professionnels maghrébinsEn effet, la présidente de l'Association des jeunes professionnels maghrébins (AJPM), Yasmine Alloul, a jeté un pavé dans la mare en affirmant que ce sont «les Maghrébins (qui)refusent de travailler» au Québec.En se positionnant ainsi, elle écarte d'emblée la thèse du racisme sur laquelle s'appuient bien des Maghrébins pour justifier ce taux de chômage inacceptable dans une société aussi riche que le Québec.Le choix de ne pas travailler: comment?«Les Maghrébins viennent-ils au Québec pour chercher de lexpérience et desdiplômes(principalement) pour avoir un meilleur emploi dans leurs pays doriginepar la suite?», s'interroge Yasmine Alloul.De l'avis de cette jeune Québécoise d'origine marocaine « (les Magrhébins) viendrai(en)t ici pour le passeport et léducation « (à l')américaine » à peu de frais. On ne viendrait pas ici pour faire sa vieet encore moins pour sintégrer.»Des faits justifiant sa sortiePour étayer son point de vue, Yasmine Alloul, ingénieure de formation, bossant actuellement pour «Aéoroport de Montréal», s'est référée notamment à deux événements qui se sont déroulés au mois d'octobre 2008 à Montréal.«♦ 4 octobre 2008, lAssociation des jeunes professionnels marocains organise un événement avec une dizaine dentreprises canadiennes qui recrutent (pour de vrais postes) et à peu près 150 participants viennent déposer leurs CV.♦ 11 octobre 2008, une dizaine dentreprises marocaines viennent à Montréal pour "supposément" recruter, près de 2000 personnes viennent déposer leurs CV», arévélé Mme Allul dans une lettre publiée dans «Maghreb Canada Express» et dont des extraits sont diffusés par l'agence de presse «Média Mosaïque».Chômage lié au racisme des Québécois?Évoquant sa propre situation, elle confie avoir eu le privilège de choisir des emplois qui correspondent à ses goûts au cours des trois dernières années, balayant du coup le prétexte souvent brandi par certains immigrants qui se plaignent de ne pas pouvoir trouver des jobs liés à leur formationprofessionnelle.«Tous ces postes sont affichés publiquement (site internet, jobboom, journaux, ) et pratiquement aucun Maghrébin napplique sur ces postes. Comment ça se fait ? faut-il cogner à la porte de mes compatriotes pour leur dire de soumettre leur candidature?», a martelé la Marocaine.Elle suggère aux Maghrébins de faire à l'instar des Québécois. «Tout le monde sait que la majorité des emplois au Québec se fait par contacts et par réseautage. Les Québécois simpliquent dans différents organismes pour se faire connaître...Cest facile denvoyer des CV par emails, et cest normal de ne pas avoir de réponses. Cest une bonne excuse pour dire quil ny a pas de job et que les Québécois sont racistes. Ce nest pas cela une vraie recherche demploi.»Elle condamne «la quête de la facilit黫Ce que je comprends, cest que les Maghrébins cherchent à avoir tout facilement.Allez voir sur les forums post-immigration, vous allez rire...», a confié YasmineAlloul. «La majorité des questions sont du genre, "après combien de temps après mon immigration, vais-je toucher laide sociale?", "est-ce que cest facile de travailler au noir pour ne pas payer dimpôts?"»Nuances et défis à relever«Je sais quil ne faut pas généraliser, car beaucoup de Maghrébins nont pas de chance et quils ont tout fait pour travailler, mais ny arrivent pas. Je sais aussi que dautres réussissent bien, sintègrent bien et sont des modèles pour les nouveaux arrivants.Malheureusement, ces gens-là, on les oublie et au lieu de se concentrer surcomment aider les « vraies » personnes qui nont pas réussi et valoriser ceux qui réussissent, on chiale, on crie au loup et on ne fait rien», a-t-elle conclu.http://www.mediamosaique.com/afficherNouve...p;rub=Nouvelles Citer
Cougar Posté(e) 24 février 2009 Posté(e) 24 février 2009 Est-ce que les employeurs québécois sont plus réticents que leurs homologues ontariens à embaucher des immigrants ?Oui j'ai bien lu la suite et ça confirme encore plus ce que j'avais dit plus haut .Ou est la contradiction ?T'as volontairement omis les autres causes affirmés par les auteurs de l'étude. Citer
Cougar Posté(e) 24 février 2009 Posté(e) 24 février 2009 Aucun commentaire sur l'opinion de Yasmine Alloul, Maghrébine d'origine marocaine, présidente de l'Association des jeunes professionnels maghrébins, sur le haut taux de chômage des Maghrébins au Québec ? Citer
Habitués Pimili Posté(e) 24 février 2009 Habitués Posté(e) 24 février 2009 Évoquant sa propre situation, elle confie avoir eu le privilège de choisir des emplois qui correspondent à ses goûts au cours des trois dernières années, balayant du coup le prétexte souvent brandi par certains immigrants qui se plaignent de ne pas pouvoir trouver des jobs liés à leur formation professionnelle.Mme Alloul est née au Québec, elle a fait des études au Québec, elle a grandi dans la culture québécoise, donc elle ne connaît pas les difficultés que les immigrants rencontrent ici.Et en passant je trouve qu'on s'éloigne pas mal du sujet initial de ce fil. Citer
Cougar Posté(e) 24 février 2009 Posté(e) 24 février 2009 Évoquant sa propre situation, elle confie avoir eu le privilège de choisir des emplois qui correspondent à ses goûts au cours des trois dernières années, balayant du coup le prétexte souvent brandi par certains immigrants qui se plaignent de ne pas pouvoir trouver des jobs liés à leur formation professionnelle.Mme Alloul est née au Québec, elle a fait des études au Québec, elle a grandi dans la culture québécoise, donc elle ne connaît pas les difficultés que les immigrants rencontrent ici.Et en passant je trouve qu'on s'éloigne pas mal du sujet initial de ce fil.Ça change absolument rien au fait qu'elle a un nom maghrébin et qu'elle connaît très bien la commuanuté maghrébine puisqu'elle est présidente de l'Association des jeunes professionnels maghrébin au Québec. Citer
Habitués Pimili Posté(e) 24 février 2009 Habitués Posté(e) 24 février 2009 Évoquant sa propre situation, elle confie avoir eu le privilège de choisir des emplois qui correspondent à ses goûts au cours des trois dernières années, balayant du coup le prétexte souvent brandi par certains immigrants qui se plaignent de ne pas pouvoir trouver des jobs liés à leur formation professionnelle.Mme Alloul est née au Québec, elle a fait des études au Québec, elle a grandi dans la culture québécoise, donc elle ne connaît pas les difficultés que les immigrants rencontrent ici.Et en passant je trouve qu'on s'éloigne pas mal du sujet initial de ce fil.Ça change absolument rien au fait qu'elle a un nom maghrébin et qu'elle connaît très bien la commuanuté maghrébine puisqu'elle est présidente de l'Association des jeunes professionnels maghrébin au Québec. Et bien si, ça change quelque chose. Quand on refuse un poste à un immigrant parce qu'il n'a pas le diplôme québécois pour exercer ce poste, quand on lui dit "Tu dois recommencer tes études si tu veux travailler dans ton domaine", on comprend qu'il se casse en Ontario ou ailleurs si on lui dit "Ici on a besoin de toi maintenant". Ça Mme Alloul ne le vivra jamais.Ce n'est pas forcément le nom des gens qui pose problème ici (contrairement à la France) mais le fait qu'ils viennent d'ailleurs. Et ça que tu sois arabe, asiatique ou blanc ça peut t'arriver. Citer
Cougar Posté(e) 24 février 2009 Posté(e) 24 février 2009 Et bien si, ça change quelque chose. Quand on refuse un poste à un immigrant parce qu'il n'a pas le diplôme québécois pour exercer ce poste, quand on lui dit "Tu dois recommencer tes études si tu veux travailler dans ton domaine", on comprend qu'il se casse en Ontario ou ailleurs si on lui dit "Ici on a besoin de toi maintenant". Ça Mme Alloul ne le vivra jamais.Ce n'est pas forcément le nom des gens qui pose problème ici (contrairement à la France) mais le fait qu'ils viennent d'ailleurs. Et ça que tu sois arabe, asiatique ou blanc ça peut t'arriver.Vous avez rien rien compris à ce que je disais. Yasmine Alloul, en tant que présidente de l'Association des jeunes professionnels maghrébins au Québec, côtoit les immigrants maghrébins au Québec donc connaît très bien les probèmes de ceux-ci. Voici une des conclusions de Yasmine Alloul.Elle suggère aux Maghrébins de faire à l'instar des Québécois. «Tout le mondesait que la majorité des emplois au Québec se fait par contacts et par réseautage.Les Québécois simpliquent dans différents organismes pour se faire connaître... Citer
Habitués Pimili Posté(e) 24 février 2009 Habitués Posté(e) 24 février 2009 Vous avez rien rien compris à ce que je disais. Yasmine Alloul, en tant que présidente de l'Association des jeunes professionnels maghrébins au Québec, côtoit les immigrants maghrébins au Québec donc connaît très bien les probèmes de ceux-ci.Moi ce que je te dis c'est qu'il y a une différence entre "minorité visible" et "immigrant". Elle suggère aux Maghrébins de faire à l'instar des Québécois. «Tout le mondesait que la majorité des emplois au Québec se fait par contacts et par réseautage.Les Québécois simpliquent dans différents organismes pour se faire connaître...Quant à cette conclusion de Mme Alloul je la trouve un peu facile. Non tout le monde ne sait pas qu'il faut faire du réseautage, du moins au début. Je la trouve un peu genre "Moi j'ai réussi, alors ceux qui réussissent c'est parce qu'ils font pas d'effort". Citer
Cougar Posté(e) 24 février 2009 Posté(e) 24 février 2009 Quant à cette conclusion de Mme Alloul je la trouve un peu facile. Non tout le monde ne sait pas qu'il faut faire du réseautage, du moins au début. Je la trouve un peu genre "Moi j'ai réussi, alors ceux qui réussissent c'est parce qu'ils font pas d'effort".Mme Alloul a raison. Plus de 80% des emplois au Québec sont le résultat de réseautage. Si tu ne fait pas de réseautage, tu diminue fortement la possibilité de te trouver un emploi. Mme Alloul a réussi, donc elle sait ce qu'il faut faire pour se trouver un emploi et réussir. Citer
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