Journalisme au Québec

[Invité]

Y a-t-il des journalistes et gens de communication sur ce forum ? Je l?espère.

Pourriez-vous me dire comment sont les perspectives d?emplois dans les medias au Québec. Particulièrement dans l?audiovisuel. Un français peut-il faire sa place sur les medias québécois ? L?accent est-il un frein ou un avantage ?

J?attends vos réponses?

Vivien

Vous pouvez visiter mon site pour en savoir plus sur mon parcours pro.

www.taupasvivien.com

[Invité]

vh.ds ou Laurence pourrait te renseigner, essaye le PM!

[JayJay]

Je réponds rapidos car mon bus m'attend... Perso, j'étais reporter autrefois mais j'ai dû abandonner suite à des licenciements massifs (c'était il y a 10 ans). Dans le milieu, on trouvait très facilement si on acceptait de faire du "bénévolat" au début. Ce fut le cas d'une cousine qui a accepté pendant une année, je crois, de faire des critiques de livres "gratos". Depuis quelques années, ils ont ré-embauché "massivement" (mais moi j'étais partie! ). Il faudrait que tu nous en dises un peu plus sur ta spécialisation - journalisme politique? hard news? culturel? hobbies?

L'accent français n'est certainement PAS un frein, au contraire!!! Plusieurs journalistes sont "échangés" de l'Europe et viennent travailler à la SRC, on entend donc relativement fréquemment des accents français, belges, etc. Je crois qu'au contraire l'accent français est bienvenu puisqu'on a tendance à croire que les "Français" (ou autres) écrivent mieux que nous. Déjà, si vous êtes reporter radio ou TV, vous n'avez pas besoin d'aller en formation pour la diction... Plusieurs journalistes d'ici sont issus des lycées français montréalais, et ont un accent. On va également apprécier votre culture. Cependant, chanceux sont ceux qui arrivent à se placer dans les grands centres, souvent il faut accepter de partir dans une autre province ou une autre ville - c'est le cas si tu travailles pour le plus gros employeur dans l'audiovisuel (SRC) qui incidemment, depuis mon retour au Canada, a décidé de licencier à nouveau.

NB: particulièrement si tu fais du journalisme politique ou des "hard news", le bilinguisme est impératif.

Bref, tout ça pour dire que si tu persévères, que tu acceptes les concessions, que tu fonces (ce qui n'est pas mon cas, c'est pour ça que j'ai abandonné la profession), je crois que tu peux trouver qq chose dans ce domaine.