Habitués BREIZH Posté(e) 22 novembre 2006 Habitués Posté(e) 22 novembre 2006 1-passionné par l'histoire de la nouvelle france,des navigateurs bretons et de l'immigration bretonne j'ai été amené a m'intéresser petit a petit au QUEBEC(son histoire,ses modes de vies,etc...).2-mon père et des gens de ma famille y sont allés,sont revenus conquis et m'ont tous dit cette phrase:" c'est un pays tout désigné pour toi".3-j'ai fait le tour içi et ce a plusieurs niveaux(professionnel,affectif,etc...)j'estime etre arrivé a la fin d'un cycle a 33 ans.pret a tout balancer et a recommencer a zéro.je parle a ma compagne d'une éventuelle immigration,pas une seconde d'hésitation:c'est ok pour elle ! 4-voyage au québec.impressions générales au-dela de nos espérances...5-j'ai beau etre fou amoureux de ma terre bretonne,j'ai envie de voir autre chose.les autres parties de la france ne m'intéresse pas,ayant beaucoup voyagé aux 4 coins du monde et ne me voyant pas immigrer ailleurs qu'au québec,on lance la procédure.GO ! donc mon immigration n'est ni -professionnelle ni-politique ni-sécuritaire, ni-économique,ni-familliale...elle est personnelle définitivement...le choix du coeur Citer
musta Posté(e) 22 novembre 2006 Posté(e) 22 novembre 2006 Sujet très intéressant Pour ma part je ne peux pas concevoir une vie sans objectif, ou un objectif sans avoir un espoir de le concrétiser, d'une part et d'autre par se faire valoir dans cette vie.Doit-on se limité a un rythme imposé qui se résume par pointé au travail et se sentir comme le mobilier du bureau ?Placer les enfants dans une école où il devient de jour en jour automate sans aucun esprit d'analyse et de recherche, cette future génération qui sera notre avenir prometteur.Non, je ne suis pas pessimiste, le constat est là devant tout un chacun.Une gestion de ........., aucune perspective économique ni politique réelle.Peut être c'est de la philosophie mais est ce que dans cette vie on doit passer inaperçu ? Citer
Fred_Mtl Posté(e) 22 novembre 2006 Posté(e) 22 novembre 2006 Salut à tous....Sujet très intéréssant effectivement...Pour ma part, depuis que je suis petit, j'ai le Québec dans la tête, d'abord parce que petit, j'ai eu la chance d'entendre des québecois parler, et je trouvai ça super cool d'entendre des gens qui parlai avec un accent différent du miens...Ensuite, je suis quelqu'un qui adore l'hiver, le froid, la neige etc....donc les seules représentations du Québec que je me faisait étant petit c'étais l'hiver...En grandissant, j'ai donc gardé cette fascination pour le Québec, jusqu'au jour où l'occasion c'est offerte à moi de pouvoir y aller...a savoir terminer mes etudes labas pendant 1 an....et là ma vie a basculé. j'ai découvert le "vrai" Québec, celui de la vie de tout les jours, pas celui des touristes et des images d'Epinal....et j'ai aimé ça, une société ouverte, chaleureuse, avec des defauts mais qui n'en a pas...Et, ce qui a fait basculer mon avenir de ce côté la de l'atlantique plutôt que de l'autre, c'est mon chum...pendant mon année, je suis tombé en amour avec le Québec et aussi un Québécois.....et c'est lui qui m'as permis de sauter le pas entre 1 année d'étude et une vie.Mon chum a donc été la personne qui a déclanché le processus d'immigration, sans lui, je ne sais pas si j'aurai eu assez de courage pour tout quitter en France et venir m'installé ici. En tout cas, l'idée étais là, mais il me manquait le déclencheur....maintenant je suis ici, avec lui et c'est formidable....Voila ma petite histoire...Ciao Citer
Habitués rama Posté(e) 23 novembre 2006 Habitués Posté(e) 23 novembre 2006 Moi aussi cela a commencé par une année en tant qu'étudiant d'échange et de mes 5 années d'étude, ca a été sans conteste la meilleure. Je me suis fait des amis qui le sont toujours aujourd'hui. J'ai apprécié la tolérance et la simplicité des gens, une société basée sur le "fait ce qu'il te plait tant que tu ne me déranges pas", plutot que sur le conflit. Et que dire de la beauté des paysages, des grands espaces ... Mais après cette année enthousiasmante, je suis quand même retourné en France (connaitre le passage à l'euro, expérience du travail européen, famille).Et j'ai travaillé, me suis fait une expérience professionnelle comme on dit. Les années passent, tu enchaines metro-boulot-dodo, et tu as l'impression de n'avoir rien fait de ta vie, que cela pourrait rester de même jusqu'à la fin : pas de risque, un environnement confortable mais sans perspective d'épanouissement, une société morose qui se flagèle en permanence. En l'espace de 3 mois, je posais ma démission, faisais les démarches pour un PVT (et plus si affinité), dénichais un travail avant d'arriver sur le sol canadien, arrive à Montreal, trouve un appartement en 1 journée, fais des ballades automnales au Mont-Royal, me goinfre de subways, de glaces DairyQueen, de V8.Mais depuis, l'enthousiasme est un peu retombé : travail qui t'accapare (+50h/sem), l'impression de jouer ta place tous les jours, l'éloignement d'avec ta famille et tes amis, la difficulté de retrouver des liens forts, en un mot : la solitude de l'immigrant.Mais bien que ce soit une période délicate pour moi en ce moment, une chose est sûr : je ne regrette pas d'avoir sauté le pas ! Car le pire justement cela aurait été de ne pas avoir tenté, de ne pas avoir essayé de trouver un endroit ou se sentir mieux, plus en harmonie avec soi-même.On n'a qu'une seule vie et l'essentiel est d'aller de l'avant, ne pas rester sur place. Pour le meilleur comme pour le pire ...Bon j'espère que je n'en ai pas démoralisé certains (ce n'etait pas mon intention). Juste prévenir que immigrer c'est prendre un risque et que ce n'est jamais aussi rose que ce que l'on pense. Par contre, si on arrive à surmonter ces difficultés, cela permet d'apprécier encore d'avantage ce choix. Citer
Habitués Redflag Posté(e) 23 novembre 2006 Habitués Posté(e) 23 novembre 2006 Moi je suis parisienne d'origine et j'ai etudier a Paris. Apres un DESS en psychologie clinique, il m'etait impossible de trouver un travail dans lequel je pouvais develpper ma profession. J'ai connu les 'clicks' que l'on ne pouvait penetrer. Comme beauxoup d'amis a moi a l'epoque tous avec un DESS en poche dans differents domaines) , on se retrouvait a faire des boulots minables pour arriver a la fin du mois. Salut, En 1998, c'était le même genre de perspectives pour moi. Un "emploi jeune" au SMIC à la SNCF après 6 ans d'université ? Ça va pas non ? En France, les bons boulots existent, mais ils sont réservés. Le billet d'entrée s'appelle écoles d'ingénieur, si possible "de premier niveau"... Les "Universitaires" sont 1000 sur une offre d'emploi... Quand on lit les offres d'emploi, c'est presque une farce, le langage y est paramilitaire, on y parle de "mission" et autres conneries comme l'âge requis, va falloir en baver pour le mériter ce "taf". C'en est pathétique. Tout là-bas semble enrobé d'ultra-performance et de sophistication et en même temps ça va mal. Quel paradoxe !Je reviens à ma fin d'études : j'avais pris soin de faire un DEA exceptionnel, à faible volume : une douzaine de diplômés chaque année, très spécialisés. Les débouchés sur la brochure que j'ai encore sont remarquables : CEA, EDF, ANDRA, IRSN, Cogema, AIEA et même l'ONU ! Bref, tout le domaine du nucléaire et de la radioprotection. Résultat : pas une entrevue ! Ayant senti le coup venir, je commençais les démarches dès le début de mon stage de DEA, le doctorat ne m'apparaissait plus que comme une alternative. Juste avant mon diplône je recevais mon CSQ. Je fis tout de même une recherche d'emploi dans mon domaine. Puis soudain j'étais quasiment pris en thèse avec un sujet trippant sur la radioprotection quand le simple fait de dire mon âge a sonné la fin de l'entretien téléphonique... Trop vieux de 3-4 mois !! Quelle preuve de flexibilité : pas moyen de faire une exception pour donner un emploi de 3 ans à un jeune qualifié, mais en revanche c'était toujours aussi flexible quand il s'agissait de faire sauter un PV...Comme écrit par quelqu'un d'autre, de toute façon, j'en avais ras le bol de la France : mon vécu personnel, les voies tracées, l'énorme difficulté (ou impossibilité ?) pour en sortir, la hiérarchie, la morosité, le côté ultra-déprimant d'une recherche d'emploi là-bas... J'en connais qui ont mis 2 ans pour trouver un boulot !!! Ah oui : les perspectives de carrière, d'augmentation de salaire, de promotion... La liste va être longue. Les grèves, la mentalité super de gauche partout alors que les Français consomment comme de bons occidentaux qu'ils sont, la relation à l'argent, la surpopulation dans la couronne parisienne qui fait qu'on se tape 2h par jour de transport. L'immobilier depuis devenu inaccessible... Et de l'autre côté... "l'inconnu" me tendait les bras : fin des démarches quelques mois après mon diplôme. L'Amérique comme je la rêvais : grands espaces, gens plus cools et accessibles, en français, boulot pas insurmontable à trouver, et facile à quitter. Meilleures perpectives de carrière... Tout cela est simplement vrai. Mon frère qui habite Bordeaux vient de changer d'emploi après 6 ans au même salaire ! Et qu'est-ce qu'il me dit ? "T'aurais vu la gueule de mon boss quand je lui ai donné ma dem... " On dirait que la France du travail est une machine à générer de la frustration. Moi je n'ai pas envie que mon boss fasse la gueule quand je démissionne, ni envie "de le mettre dans la merde", j'ai juste envie de le quitter cordialement ou amicalement, dépendamment de ma relation avec lui. C'est ce qui m'est arrivé d'ailleurs et j'en suis bien heureux. J'ai envie que les choses soient simples : pouvoir m'acheter le truc de bricolage qu'il me manque alors que c'est dimanche. Pouvoir avoir un bon boulot qui donne une belle qualité de vie, sans avoir les horaires de fous. Encore une fois c'est possible. Pouvoir payer ma maison tout en l'améliorant, grâce aux facilités de financement d'ici. Possible, encore. Pouvoir voir grandir ma famille dans la sécurité, le respect d'autrui, la perpective d'un meilleur épanouissement personnel et professionnel. Pour toutes ces raisons, j'ai quitté la France. Apparemment, je ne suis pas le seul et ça semble aller toujours plus mal là-bas. Quelque part ça m'attriste. Mais ma vie est ici maintenant. J'oublais l'hiver après qui je peste en mars, mais en attendant, je suis impatient de voir la neige arriver... Redflag Citer
Habitués Ange Posté(e) 23 novembre 2006 Habitués Posté(e) 23 novembre 2006 Bonjour à vous tous !!!Nous sommes en couple notre désir d'immigrer on l'avait avant de se rencontrer.Nous immigrons pour une qualité de vie meilleure.Pour changer de vieUn ras le bol de la France en général.Le job de mon ami est deux fois mieux payer qu'en France. En france aucun avancement possible dans sa carrière je suis actuellement au chomage et ironie du sort je gagne mieux au chomage que de travailler au SMIC, mais malheureusement sur le marché du travail actuel les salaires ne dépassent pas le SMIC dans mon domaine infographie et à Toulouse, a savoir on doit être apte à faire du site web, a faire de l'édition, a faire de la photo, a faire de la programmation, a faire de la 3D et être bilingue et tout ça pour un salaire mensuel de 1200 euro brut.Marre de payer des cautions pour des locations ou nos parents doivent se porter garant, marre de ne jamais pouvoir récupérer sa caution entièrement parce que ce sont des agences et ils n'ont rien a nous justifier eux pour les travaux qu'ils effectueront à notre départ.Nous ne pensons pas que le Canada est le paradis sur terre loin de là, mais nous pensons que l'expérience en vaut le détour.Voilà pour nous et vivement qu'on passe nos VM.A+++ Citer
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