La librairie du Québec à Paris fête ses dix ans

[Alain]

La librairie du Québec à Paris fête ses dix ans

PAR MICHEL DOLBEC

PARIS (PC) - Désormais rentable, la Librairie du Québec fête cette semaine ses 10 ans d'existence, avec la satisfaction d'avoir finalement trouvé sa place dans le paysage culturel parisien.

Pendant toute la semaine, une série de manifestations (débats, rencontres, lectures, émissions de radio) souligne cet anniversaire, auquel se sont associés une douzaine d'auteurs comme Marie-Claire Blais, Yves Beauchemin, Bruno Hébert, Guillaume Vigneault et le Français Jean-Paul Dubois, lauréat du Prix Femina 2004 pour "Une vie française".

L'événement ne passe pas inaperçu : plusieurs journaux lui ont consacré un article, à commencer par "Le Monde", dans son influent supplément littéraire.

Dix ans après sa naissance, rendue possible grâce à une subvention de 300 000 $ de la SODEC, la librairie est devenue une vitrine incontournable de la culture québécoise, la seule du genre en Europe.

"C'est une institution, un port d'attache", a noté en début de semaine le parrain de ce dixième anniversaire, l'animateur Bernard Pivot, comparant même son rôle à celui qu'a joué pour les Américains, entre les deux guerres, la mythique librairie "Shakespeare and Co".

Malgré ce succès, le petit établissement de la rue Gay-Lussac, dans le Quartier latin, à deux pas des Jardins du Luxembourg, ne peut pas prétendre faire office à lui seul de centre culturel québécois. Une telle institution est venue à un cheveu de voir le jour il y a trois ans près du Centre Pompidou et du Forum des Halles, mais le projet a été abandonné par le gouvernement Charest dès son arrivée au pouvoir.

"On compense un peu. On essaie d'être un mini-centre culturel, dit l'éditeur québécois Hervé Foulon, le président de HMH, qui a racheté l'établissement il y a cinq ans. J'ai l'équivalent d'une personne à mi-temps qui se consacre entièrement à un travail d'information qui ne relève pas directement de son boulot de libraire."

Sylvain Neault, le directeur de la Librairie, le confirme : "C'est un lieu de rencontre. Nous donnons des informations touristiques, des conseils sur la musique, des informations culturelles."

Cela ne doit pas faire oublier que la première mission - commerciale - de la Libraire du Québec est de vendre des livres, ce qui lui réussit plutôt bien. Après des débuts difficiles et son rachat par Hervé Foulon, l'entreprise a trouvé l'année dernière le chemin de la rentabilité.

Ses activités de diffusion (à travers une société appelée Distribution du Nouveau Monde) lui apportent plus de 70 pour cent de son chiffre d'affaires, qui s'élève à un 1,5 million $ environ.

DNM propose les livres de 87 éditeurs en distribution exclusive dans 300 librairies françaises et belges. Le fond de la librairie compte par ailleurs plus de 11 000 titres, dans tous les domaines.

Grâce à elle, le lecteur curieux ou l'amoureux du Québec peut désormais se procurer aisément le roman, le guide ou l'ouvrage de philosophie que les grandes librairies n'ont généralement pas en magasin.

"On ne les trouvait pas ces damnés livres québécois. Maintenant, le public sait qu'il existe une librairie où il est sûr de les trouver", a résumé Bernard Pivot.

source : http://mesnouvelles.branchez-vous.com/Arts...1/A060124U.html

Modifié 2 juin 2005 par looleepop

[Laurence Nadeau]

Bonjour,

Eh oui, déjà 10 ans. J'étais présente au lancement de cette belle aventure.

Laurence

Modifié 2 juin 2005 par looleepop

[Invité]

Merci Laurence ,

Alain aussi , a posté le mème message que vous!

A la différence près c'est que lui n'était pas présent (je crois ) comme vous, au lancement de cette belle aventure,pour reprendre vos expressions.

[looleepop]

Messages regroupés et nettoyés

[fortsympa]

dire que je connaissais son existance et que j y suis jamais passe

... c est vraiment bien qu un etablissement comme celui ci existe, à paris