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La question linguistique revient hanter le PQ


PHIL_H

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  • Habitués

Allez, j'en remes une couche sur le délicat sujet de la langue d'enseignement des allophones au Québec biggrin.gif

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Polit...llophones.shtml

Le chef du Parti québécois (PQ), Bernard Landry, tenterait de désamorcer une crise larvée au sein de sa formation politique en prévision du congrès du parti, selon le quotidien La Presse. Le PQ doit réconcilier deux positions opposées sur la langue d'enseignement au cégep pour les allophones.

Le PQ songerait à réintroduire les tests linguistiques pour l'admission des allophones au cégep afin de satisfaire les tenants de l'imposition du français et ceux du libre choix de la langue d'enseignement. Les tests viseraient à s'assurer que les allophones qui s'inscrivent à un cégep anglophone possèdent une bonne connaissance du français.

Cette question revient hanter le PQ de façon cyclique depuis 1996. Elle a constitué un sujet de discorde lors des congrès de 1996 et de 2000. Le sujet menace de revenir hanter le parti lors du congrès qui se déroulera du 3 au 5 juin prochain dans la capitale québécoise.

Le retour des tests linguistiques

La dernière solution envisagée a été lancée par le député de Saint-Hyacinthe, Léandre Dion, opposé au libre choix de la langue d'enseignement au collégial.

Les militants péquistes de Ville-Marie soutiennent que M. Landry s'était engagé à imposer le français au collégial pour les allophones. Ces derniers devraient accueillir la proposition de M. Dion comme une douche froide lors du congrès du parti.

À l'autre extrémité, le député Jean-Pierre Charbonneau illustre bien la pensée de la faction du libre choix. Selon lui, les élèves sont devenus des adultes et ils devraient être autorisés à faire des choix.

Le compromis mis de l'avant par M. Dion préconise le retour de tests linguistiques, avant l'admission au cégep, pourtant décrié par le PQ dans les années 1970.

Une mesure similaire avait été initiée par le gouvernement de Robert Bourassa dans le cadre de la loi 22.

Je ne comprends toujours pas pourquoi, le français n'est pas la seule et unique langue d'enseignement au Québec ?

Ne fait il pas le contraire de ce qui serait logique de faire ? à savoir, enseignement au cégep en Français et test linguistiques anglais pour s'assurer d'une bonne maîtrise de cette langue ? huh.gif

Bonne lecture

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  • Habitués

L'idée c'est pas ça me semble-t-il.

Le Français est bien une langue officielle mais les allophones peuvent être tentés de se contenter uniquement de la langue anglaise. Là ils veulent les inciter à avoir un niveau minimum en français.

C'est un peu dans le même esprit où tu ne peux mettre ton enfant à l'école anglaise que si tes 2 parents sont anglophones... je pense que je dis pas de bêtise huh.gif

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  • Habitués

Est ce que le PQ aura plus d'adeptes entre les allophones avec cet politique? dry.gif

Il faut embaucher un bon conseiller en marketing pour le prochaine referendum. smile.gif

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  • Habitués
Est ce que le PQ aura plus d'adeptes entre les allophones avec cet politique?  dry.gif

Il faut embaucher un bon conseiller en marketing pour le prochaine referendum. smile.gif

Ben je sais pas... le message est clair... tu es dans une province francophone donc tu dois connaître un minimum le Français. Le PQ a une ligne directrice, il est pas là pour manger à tous les râteliers user posted image

Quand on voit la biovidéographie de René Lévesque, on se rend compte à quel point il fût un modéré, résistant à la frange la plus extrémiste des militants.

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  • Habitués
L'idée c'est pas ça me semble-t-il.

Le Français est bien une langue officielle mais les allophones peuvent être tentés de se contenter uniquement de la langue anglaise. Là ils veulent les inciter à avoir un niveau minimum en français.

C'est un peu dans le même esprit où tu ne peux mettre ton enfant à l'école anglaise que si tes 2 parents sont anglophones... je pense que je dis pas de bêtise  huh.gif

Ce n'est pas tout à fait ça. En fait, les anglophones ont le droit d'envoyer leurs enfants à l'école anglaise dès le départ si au moins un des parents a été lui-même à l'école anglaise. Les francophones et les allophones eux, n'ont pas le choix d'envoyer leurs enfants à l'école française, au primaire et au secondaire. Or, rendu au CÉGEP (collégial), il n'y a pas de règles à suivre, les jeunes peuvent aller où ils veulent. Les statistiques disent qu'un fort pourcentage des allophones se tournent alors vers les CÉGEP anglophones. D'où l'idée de faire un test en français d'abord, pour s'assurer qu'ils maîtrisent la langue française, que le fait qu'ils aillent dans un CEGEP anglophone ne changera pas la donne. Le but de tout ça finalement: s'assurer que les allophones utiliseront le français dans la vie de tous les jours, pas l'anglais.

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  • Habitués

Pour ceux que çà intéresse voici un site que je trouve intéressant et qui fait le bilan du Français au Québec depuis 1960......boites de son recommandées biggrin.gif

http://archives.radio-canada.ca/IDCC-0-17-...onomie/loi_101/

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Le problème devrait être encore plus simple que ça.

Pourquoi faire un test de français ?

Puisque les allophones sont obligés d'aller à l'école primaire et secondaire en français, voulez-vous bien me dire pourquoi il faudrait leur faire passer un test de français avant d'entrer au cégep ?

La seule réponse possible, c'est qu'il se pourrait qu'ils ne maîtrisent pas la langue française au terme de leurs études secondaires.

Ça veut dire que, théoriquement, il y a des enfants qui évoluent au primaire ou au

secondaire dans le système d'enseignement francophone du Québec et qui trouvent le moyen de ne pas savoir parler français, avec un diplôme de secondaire 5 en poche.

Le PQ, dont je partage la finalité des intentions, étudie le problème d'un mauvais angle.

Les tests de français, on les a déjà. On est supposé en avoir un au terme de chaque année académique.

Donc, la solution, elle est simple: il suffit que le Ministère de l'Éducation impose des examens sévères à la fin de chaque année du primaire et du secondaire, et qu'il refuse d'accorder un diplôme d'études secondaires sans résultats probants.

Sans résultats probants en secondaire 1, 2, 3, 4 ou 5, pas de collégial, point à la ligne, dans quelque langue que ce soit.

Me semble que c'est logique: tu veux entrer collégial ? Eh bien commence par réussir tes examens du secondaire.

Et il n'y aura pas de débat sur la langue.

Évidemment, pour ça, faudrait peut-être qu'on commence par avoir un programme d'enseignement efficace au secondaire...

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  • Habitués
Le but de tout ça finalement: s'assurer que les allophones utiliseront le français dans la vie de tous les jours, pas l'anglais.

En effet, c'est presque imposible ne pas utiliser le francais dans la vie de tous les jours. Il ne faut pas utiliser ce politique pour encourager l'usage du francais. En plus il y a des autres problemes importants qui touchent les allophones et en general aux residents de Quebec.

je crois que le meillure marketing pour encourager l'usage de francais par les allophones est precisemment l'accueil vers les immigrants. Je dois avouer que l'idee de un quebec independant ne me plaisait avant d'arriver ici. Mais j'ai change d'avis parce que je suis conquis par cet province.

Cependant il faut reconnaitre qu'il y a des problemes d'integration de las minorites visibles. Tous les etudes et enquetes montrent cet realite. Si le PQ offre un programme qui prend en compte des besoins des nouveaux arrivants le but de l'integration en francais marcherais mieux. J'aimerais lire par exemple que dans le congres du PQ se parle sur politiques de integration en emploi et etudes de las minorites visibles.

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  • Habitués

Stadak, tous les allophones n'arrivent pas au Québec avec des enfants de l'âge du primaire ou du secondaire! Ce test est donc légitime. Et s'ils ont été au primaire et/ou au secondaire ici, ils ne devraient justement pas couler ce test. En tout cas, moi je suis pour. Reste à savoir de quel genre de test il s'agit.

Modifié par cherry
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  • Habitués

Euh, question à 3 francs.

Ceux qui vont au collégial maîtrisent-ils très bien l'anglais ? L'enseignement de l'anglais au Québec fait-il des élèves de très bons bilingues ?

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Si ce test s'adresse uniquement aux allophones qui entrent dans le système scolaire Québécois par la porte du collégial, alors je suis d'accord avec l'idée de ce test.

Par contre, si ce test s'adresse aussi aux allophones qui détiennent un diplôme québécois d'étude secondaire, alors il ne peut être justifié que par l'hypothèse que le système scolaire québécois ne fonctionne pas.

C'est à cette conclusion aberrante que doit nous conduire cette deuxième possibilité, et je trouve ça incroyable qu'on ne regarde pas le vrai problème en face.

Le PQ va probablement perdre des appuis s'il va de l'avant avec cette mesure mal ciblée, même parmi les souverainistes, et ce à mon grand désarroi, et il l'aura cherché.

Nous avons un outil pour franciser les immigrants (et les autres, qui auraient aussi bien besoin d'améliorer leur français), et ça s'appelle l'école.

Qu'on s'en serve au lieu de faire peur aux électeurs avec des idées qui ne tiennent pas la route.

Ceci dit, il y a un point complémentaire qui me chatouille autrement plus: pourquoi les cégeps et les universités anglophones jouissent-elles de subventions publiques, alors qu'ils servent à permettre de travailler en anglais dans une province ou la langue de travail est le français ?

Insensé.

Les Allemands qui parlent aussi l'anglais étudient-ils dans des universités allemandes unilingues anglophones financées par Berlin ? Et les Espagnols qui parlent aussi le français, étudient-ils dans des universités unlingues françaises financées par Madrid ?

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  • Habitués
Ceci dit, il y a un point complémentaire qui me chatouille autrement plus: pourquoi les cégeps et les universités anglophones jouissent-elles de subventions publiques, alors qu'ils servent à permettre de travailler en anglais dans une province ou la langue de travail est le français ?

Insensé.

Les Allemands qui parlent aussi l'anglais étudient-ils dans des universités allemandes unilingues anglophones financées par Berlin ? Et les Espagnols qui parlent aussi le français, étudient-ils dans des universités unlingues françaises financées par Madrid ?

C'est exactement le point qui a été soulevé hier à "La part des choses" sur RDI.

Ca a duré 1/2h, bien trop court à mon avis

Lizzie qui commence à prendre conscience et comprendre l'importance du français au Québec

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