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Le nombre de médecins étrangers au Québec


Laurence Nadeau

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Bonjour,

Une suite des articles de cette semaine.

mercredi 18 mai 2005

Le nombre de médecins étrangers au Québec est en hausse constante

Norman Delisle

Presse Canadienne

Québec

Le nombre de médecins étrangers qui se préparent à pratiquer au Québec est en hausse. Mais le processus d'accréditation demeure long, a reconnu mercredi le président de l'Office des professions du Québec, Gaétan Lemoyne.

«Le ministère de la Santé a débloqué des places de stage additionnelles et le Collège des médecins a assoupli les règles pour les médecins étrangers», a déclaré M. Lemoyne devant la commission parlementaire de l'Assemblée nationale qui étudiait les crédits annuels de l'Office.

Selon des données publiées dans la revue du Collège des médecins et citées par M. Lemoyne, il y aura le premier juillet prochain près de 100 médecins étrangers en résidence au Québec, soit le double de juillet 2004.

On note aussi qu'en mars 2004, il y avait 110 permis restrictifs émis pour des médecins étrangers. Ces médecins étrangers peuvent poser des actes professionnels liés à une spécialité ou exercer en médecine familiale.

La procédure pour l'obtention d'un permis restrictif est la suivante. Un médecin étranger s'adresse au ministère de la Santé qui, à son tour, demande au Collège des médecins un avis sur chaque cas individuel.

Cet avis est basé sur le curriculum vitae de l'intéressé. On scrute sa formation et on vérifie s'il a effectivement exercé pendant au moins 12 des derniers 48 mois. De plus, le candidat est soumis à un examen, puis à un stage d'évaluation d'une durée de trois mois.

Par ailleurs, un comité a été créé sur la reconnaissance des diplômes étrangers.

«Il faut chercher des solutions pour faciliter la reconnaissance des acquis des médecins étrangers, tout en s'assurant de la protection du public», a dit le ministre responsable des lois professionnelles, Yvon Marcoux.

Les besoins croissants en médecins au Québec sont donc partiellement comblés par une reconnaissance des médecins formés à l'extérieur du Québec.

Dans la revue Collège, un médecin d'origine moldave, le Dr Viorika Tozlovasnu-Paskal, raconte comment elle a réussie à être intégrée au corps médical en 2000, après être arrivée au Québec en 1993. Elle est aujourd'hui médecin de famille au CLSC de Papineau, dans l'Outaouais.

Mme Tozlovasnu-Paskal admet que le processus québécois d'intégration des médecins étrangers est «exigeant», car il faut respecter la «spécificité» québécoise.

«Ici, la relation médecin-patient est directe et se déroule en mode égalitaire, alors que dans d'autres pays, le praticien est sur un piédestal, explique-t-elle. De plus, au Québec, le médecin travaille de façon très ciblée en se concentrant sur le mal dont souffre le patient, tandis qu'en Moldavie, lorsqu'un patient se présente en consultation, on procède à un tour d'horizon de sa santé».

Enfin, la nouvelle médecin québécoise déplore la paperasse qu'elle-même et ses collègues doivent remplir sur les patients par rapport à sa Moldavie d'origine.

«C'est une bureaucratie bien plus lourde qu'en pays communiste», conclut-elle.

source : http://www.cyberpresse.ca/actualites/artic...005,1038310.php

Laurence

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  • Habitués

«Ici, la relation médecin-patient est directe et se déroule en mode égalitaire, alors que dans d'autres pays, le praticien est sur un piédestal, explique-t-elle. De plus, au Québec, le médecin travaille de façon très ciblée en se concentrant sur le mal dont souffre le patient, tandis qu'en Moldavie, lorsqu'un patient se présente en consultation, on procède à un tour d'horizon de sa santé».

Enfin, la nouvelle médecin québécoise déplore la paperasse qu'elle-même et ses collègues doivent remplir sur les patients par rapport à sa Moldavie d'origine.

«C'est une bureaucratie bien plus lourde qu'en pays communiste», conclut-elle.

Le médecin sur son piédestal c'est surtout bon pour une ancienne génération de médecins et peut-être les Moldaves.

A Sherbrooke, on est loin de travailler de façon ciblé, il faut véritablement revoir le patient de "la cave au grenier", et quelques fois on traite les problèmes urgents puis on reconvoque pour finir le reste des probêmes. En CLSC il est possible de faire ce genre de manoeuvre et le patient ne se sent pas du tout négligé.

Pour la paperasse, c'est vrai: c'est l'influence du voisin, mais l'informatique s'en vient, ce sera probablement moins lourd.

Ce qui est étonnant, c'est qu'elle ne parle pas des délais de rendez vous, c'est probablement pire en Moldavie qu'au Québec........... heu1.gif

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  • Habitués

Bonjour Laurence

Parfois je me demande si tout cela n,est pas fait pour calmer les esprits, car tu sais qu,il faut des medecins evaluateurs, et si tu augmentes les nombre de place dans les stages sans augmenter les evaluateurs : il n,y aura pas plus de medecins formes au bout......

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Bonjour Laurence,

Ma chère collègue venue de Moldavie a le droit de raconter son cheminement et de partager son opinion. Beaucoup d'autres ont leurs opinions mais pour certaines raisons ils ont choisi de se taire. Ou tout simplement n'ont pas le temps de se les faire connaître.

Mais ce n'est qu'un point de vue, son point de vue. Le fait qu'on ne trouve pas dans la presse d'autres points de vue ne signifie pas que c'est le seul et le vrai.

En ce qui me concerne personellement du point de vue du malade avisé (car étant médecin j'espérais étre soignée au moins au niveau d'un pays en voie de developpement) je suis parfois complètement deçue de la qualité des soins. Aux urgences tu peux mourir bel et bien sur une chaise attendant ton tour pendant la nuit. L'infirmière qui fait le triage ne peut pas s'en apercevoir d'un choc anaphylactique. Quand je disais qu'ils n'ont jamais vu ou fait telle ou telle chose qu'un étudiant de 5ème année européen le savait par coeur on m'a carrément répondu qu'au Québec la médecine est de 4 ans! Et ainsi de suite, je ne rentre pas dans les détails et dans d'autres exemples.

Et surtout je ne généralise pas. De bons et des mauvais il en a partout dans le monde. Je dis seulement que la fierté du Québec n'est en rien justifiée au moins dans 2 domaines clé: la santé et l'enseignement.

Dommage qu'on ne l'a pas su avant

Mon point de vue parmi d'autres. Au moins je le dis. Car je l'ai vécu sur ma peau.

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  • Habitués

Bonjour

Ce n'est pas Laurence qui faisait ces remarques, c'est moi. Tous les systèmes de santé ont leur défaut. Cependant si tu es là pour écrire ces mots, c'est que le système québécois a réussi, tu sais très bien qu'un choc anaphylactique est mortel....

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