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Communiqué de presse

Pour diffusion immédiate

Chaîne de solidarité des parrains et marraines de Mohamed Cherfi

Québec, le 17 novembre 2004. Aujourd'hui, à Québec, une vigile se tient devant les bureaux d'Immigration Canada à Québec afin d'interpeller les autorités pour qu'elles prennent les mesures nécessaires en vue de traiter d'urgence la demande de parrainage collectif de Mohamed Cherfi et de le rapatrier au Canada avant qu'il ne soit trop tard. Rien ne justifie de le laisser souffrir plus longtemps dans la prison américaine où il est incarcéré depuis plus de huit mois, vivant dans l'angoisse d'une déportation imminente vers l'Algérie où sa vie est en danger.

Une chaîne de solidarité de parrains et marraines officiels et symboliques est venue rappeler les engagements internationaux que notre société a envers des individus comme Mohamed Cherfi, dont l'intégrité et la sécurité sont menacées. C'est dans le respect de ces principes que l'église unie Saint-Pierre lui avait accordé la protection jusqu'à la violation du sanctuaire, manu militari, le 5 mars dernier, une première dans l'histoire du Canada. Mohamed Cherfi n'est pourtant pas un dangereux criminel ou terroriste, bien au contraire: il a simplement été le porte-parole du Comité d'action des sans statut algériens auprès des autorités canadiennes et québécoises de l'Immigration ainsi que dans les médias pendant ses deux dernières années au Canada.

Partie prenante du mouvement de solidarité pan-canadien avec monsieur Cherfi depuis sa déportation vers les États-Unis, cinq citoyen-es de Québec ont déposé en juin dernier une demande de parrainage collectif qui constitue une voie légale pour le rapatrier au Canada.

Hier, le fonctionnaire attitré du Consulat général de Buffalo a indiqué que l'entrevue avec Mohamed Cherfi, prévue dans le cadre du traitement de la demande de parrainage collectif, se tiendra le 10 décembre prochain.

Les parrains et la marraine de Mohamed Cherfi sont préoccupés par le fait qu'il reste très peu de temps à Immigration Canada pour traiter les différentes étapes de la demande (entrevue, évaluation, enquête judiciaire, examen médical, négociation avec les autorités américaines pour son rapatriement) avant que les autorités américaines ne le déportent en Algérie. Ceci pourrait survenir dans à peine quelques mois, après le traitement de sa demande d'appel aux Etats-Unis.

La vigile de solidarité d'aujourd'hui tient aussi à souligner que Mohamed Cherfi est emprisonné depuis plus de huit mois aux Etats-Unis, où il été déporté en vertu de l'entente de réciprocité Canada-Etats-Unis (selon laquelle les personnes sont renvoyées dans le pays par lequel elles sont arrivées). Après le déchirement de l'exil et ses six ans au Canada, sans statut, puis le refus de son droit de résidence et sa déportation, Mohamed Cherfi subit une intense pression psychologique en étant emprisonné et inquiet pour sa vie. Jour après jour, il voit les agents d'immigration qui viennent chercher les individus à déporter dans la journée, angoissant à l'idée que ce pourrait bientôt être son tour.

Les risques importants que court Mohamed Cherfi en Algérie sont confirmés par la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme et par Amnistie Internationale, section canadienne francophone: « Le fait qu?il ait été porte-parole du Comité d?action des sans statut pendant deux ans au Québec et qu?il ait exprimé publiquement des positions critiques à l?égard du régime algérien accroît les risques qu?il soit emprisonné ou torturé s?il est déporté en Algérie » (communiqué, 17 mars 2004).

Un large mouvement de solidarité regroupant plus de 250 organisations et personnalités ainsi que des milliers de personnes (s'exprimant par la voie de pétitions, lettres, dons, cartes postales et manifestations) appuie le Comité de solidarité avec Mohamed Cherfi dans sa demande d?une solution afin que celui-ci puisse bénéficier d?un droit de résidence au Canada.

Les cinq citoyen-nes de Québec qui ont déposé une demande de parrainage en faveur de Mohamed Cherfi sont: Gérald Doré, pasteur à l'église unie Saint-Pierre; Julie Wilkinson, professionnelle au gouvernement du Québec; Pierre Mouterde, professeur de philosophie au Cégep de Limoilou; François Doré, directeur de l'École de psychologie de l?université Laval et Christian Dubois, spécialiste en communications, gouvernement du Québec.

Pour informations:

Comité de solidarité avec Mohamed Cherfi Tél.: (418) 262-0144 Courriel: solimo2004@yahoo.fr Site web: www.mohamedcherfi.org

Rapatrions Mohamed Cherfi, son pays est ici!

Posté(e)

Je ne veux pas etre pessimiste, mais si les authorites canadiennes l'ont deja expulse vers les USA, il me semble improbable qu'elles reviennent sur leur decision et qu'il puisse revenir au Canada. J'imagine que son cas a deja du etre entendu par un juge de l'immigration canadienne? Je ne connais helas pas bien la procedure j'avoue...

Au vu des dernieres legislations, il a peu de chances de ne pas etre expulse des USA non plus, a moins qu'il puisse convaincre les authorites americaines qu'il serait persecute s'il retournait vivre en Algerie. C'est d'apres moi la seule maniere qui lui eviterait l'expulsion. Je lui conseille de prendre un avocat en immigration et/ou de se mettre en relation avec des groupes d'aide et d'assistance aux immigrants aux USA. La decision est maintenant entre les mains des authorites americaines. Je lui souhaite bonne chance en les tous cas et j'espere que son cas pourra etre rapidement resolu et de maniere positive.

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Posté(e)

Sonia,

puisque Mr. Cherfi n'est ni un terroriste ni une menace pour la sécurité de nos deux pays, son cas peut bénéficier d'une procédure particulière. Cela s'est déjà fait dans quelques cas bien médiatisés; il suffit de faire parrainer l'immigrant et d'obtenir un accord entre les gouvernements.

Nous qui avons manifesté notre support à Mr. Cherfi, lors d'une vigie devant les bureaux d'Immigration Canada, et dans plusieurs campagnes de mobilisation, croyons qu'il sera possible de le rapatrier au Canada.

Il ne faut pas baisser les bras; le cas de Mr. Cherfi est extrêmement important pour le droit canadien. La GRC (police fédérale) est venu l'arrêter, sans ménagement, alors qu'il était réfugié dans une église. C'est la première fois de l'histoire du Canada que le droit d'asile est ainsi bafoué. De plus, Mr. Cherfi n'a commis aucun crime... sa seule "faute" étant d'avoir vu son dossier de réfugié traîner en longueur.

Puisqu'un groupe de volontaires ont déjà fait une demande de parrainage de Mr. Cherfi, son dossier n'est plus celui d'un homme seul mais bien celui d'un immigrant parrainé.

Espérons que nous pourrons le ravoir parmi nous; il a apporté une aide inestimable à la cause des immigrants et réfugisé provenant de pays qui violent les droits humains.

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