Laurent Posté(e) 29 décembre 2023 Posté(e) 29 décembre 2023 Les conséquences de l'adoption d'une loi renforçant la protection de la langue française au Québec a conduit à l'arrêt des activités de plusieurs entreprises dans la province. L'Association for Supply Chain Management (ASCM), basée à Chicago, a suspendu ses opérations au Québec en raison de cette loi, qui exige notamment que les entreprises rédigent en français contrats, offres d’emploi, factures, etc. L'ASCM, ainsi que d'autres entreprises comme PetSmart, OtterBox et London Drugs, ont cessé leurs opérations ou leurs livraisons au Québec à cause de cette législation. Karl Blackburn, président du Conseil du patronat du Québec (CPQ), exprime son inquiétude quant aux répercussions économiques de cette loi, notamment en termes de difficultés à attirer des talents étrangers. L'avocat Vincent de l’Étoile souligne également le dilemme pour les entreprises étrangères, qui doivent évaluer les coûts et bénéfices de se conformer à cette législation. La loi pose aussi des défis pour les petites et moyennes entreprises, avec des coûts supplémentaires et un processus de francisation complexe supervisé par l’Office québécois de la langue française. Les entreprises non conformes risquent de ne pas obtenir de contrats ou de subventions gouvernementales. Francis Bérubé de la Fédération canadienne des entreprises indépendantes souligne le besoin de services pour faciliter la francisation. Le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge, n’a pas commenté la situation. Source: https://www.ledevoir.com/societe/804550/protection-langue-francaise-nouvelles-exigences-proteger-francais-font-fuir-entreprises?utm_source=infolettre-2023-12-29 Citer
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