immigrer.com Posté(e) 11 mai 2020 Posté(e) 11 mai 2020 Les universités et les cégeps s'inquiètent pour leurs finances Programmes d’études menacés, pertes d’emploi, gels de salaires, versements de primes différés, dépenses reportées et réduites : dans les universités et les cégeps du Québec, l’inquiétude est grande, particulièrement à l’Université McGill et à l’Université Laval, de même que dans les cégeps en région, qui comptent beaucoup sur les étudiants étrangers pour se maintenir à flot. Publié le 11 mai 2020 à 5h00 LOUISE LEDUCLA PRESSE Selon les données d’Immigration et citoyenneté Canada, quelque 30 700 étudiants étrangers étudiaient au Québec en 2019. C’est très peu par rapport à l’Ontario, mais comme ces étudiants étrangers sont concentrés dans quelques établissements, leur absence sera durement ressentie par endroits au Québec. Pas moins que le tiers des étudiants de l’Université McGill vient de l’étranger. Quand pourront-ils revenir ? Quel pourcentage d’entre eux voudront toujours quitter leur pays pour étudier au Québec ? Devant l’incertitude, l’Université McGill a suspendu les embauches et gelé les salaires de la rectrice, de tous les cadres supérieurs et des doyens. Toutes les dépenses jugées non urgentes ou essentielles sont analysées, indique Cynthia Lee, responsable des relations avec les médias. « Par solidarité », « pour éviter toute perte d’emploi chez quelque employé que ce soit, professeur ou pas », les professeurs ont aussi accepté que le versement de leurs primes au mérite soit reporté du 1er juin au 6 décembre, indique Janine Mauzeroll, présidente de l’Association des professeurs de l’Université McGill. « Nous sommes dans une position privilégiée, on en est conscients et on sait que les étudiants en arrachent beaucoup plus que nous », ajoute Mme Mauzeroll. À l’Université Laval, qui attire 7000 étudiants étrangers annuellement (14 % de tous les étudiants), 752 personnes (qui étaient pour la plupart à contrat) ont été coupées. De façon préliminaire, il apparaît que le manque à gagner pourrait s’élever jusqu’à 100 millions. Simon La Terreur, conseiller en relations médias Certains Québécois qui ont perdu leur emploi se seraient-ils dit qu’ils étaient aussi bien d’étudier ? En tout cas, à l’Université Laval (comme à l’Université TÉLUQ), les inscriptions pour la session d’été sont à la hausse. source et suite: https://www.lapresse.ca/actualites/education/202005/10/01-5273028-les-universites-et-les-cegeps-sinquietent-pour-leurs-finances.php?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter Citer
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