Laurent Posté(e) 14 juillet 2018 Posté(e) 14 juillet 2018 Fresques géantes, surf et street food : Montréal en été 11/07/18 15h57 PARMina Soundiram Abonnez-vous à partir de 1€ Quand les températures redeviennent positives, la ville sort de son cocon. De nombreuses initiatives naissent dans les rues, les murs se parent de leurs plus beaux atours et les festivals envahissent la place. Pendant plusieurs mois, Montréal devient la ville idéale. Visite guidée. Il est édifiant. A en filer le vertige. Haut de vingt-un étages, l'homme domine de tout son long la rue Crescent. Sous son légendaire couvre chef, il semble veiller sur sa ville de cœur. Né à Montréal, l'artiste Leonard Cohen (décédé en 2016) a passé une grande partie de sa vie dans ce quartier proche du centre. Pour lui rendre hommage, la ville a commandé à deux artistes - l'américain El Mac et le Montréalais Gene Pendon (surnommé Starship) -, une fresque murale à l'effigie de celui qui a étudié à l'université voisine McGill avant de devenir internationalement reconnu. "Je n'avais qu'une seule consigne : que la fresque soit visible à distance, depuis le belvédère du Mont-Royal, la colline surplombant Montréal. Un vrai challenge, c’est au moins trois fois plus grand que ce que je fais d’habitude", raconte Gene Pendon. A l'origine, la peinture devait se trouver à quelques encablures de là. Dans le quartier frenchie du Plateau, sur le bâtiment Cooper, un édifice de neuf étages, à l'angle de la rue Napoléon et du boulevard Saint Laurent, à deux pas de la petite maison face au parc du Portugal de Leonard Cohen. C'est finalement le muraliste canadien Kevin Ledo qui a été désigné pour lui rendre hommage dans cette partie de la ville. Via une oeuvre majeure qu'il a entièrement réalisée à la craie et à l'aérosol, perché sur une nacelle à plusieurs dizaines de mètres du sol. Un exercice périlleux digne d'une haute voltige vu les intempéries de la saison. La fresque de Leonard Cohen à Montréal (photo Mural) L'art urbain sous toutes ses formes L’art possède le pouvoir de transformer nos souvenirs en créations esthétiques. Et cette peinture XXL réalisée en 2017, lors de la 5e édition du festival MURAL illustre toute la ferveur autour de ce monstre sacré. Créé en 2013, par un collectif de quatre garçons dans le vent (André Bathalon, Yan Cordeau, Alexis Froissart et Nicolas Munn Rico), le Festival MURAL s'est imposé comme un pionnier mondial en matière de street art. Cette année, en même temps que les Francofolies, s'est tenue la 6e édition de ce festival international d'art public et le motto n'a pas changé : faire éclater l'art urbain sous toutes ses formes. Pendant dix jours, une centaine de fresques murales peintes durant les six dernières années prennent vie dans les rues de Montréal donnant au visiteur l'impression de se trouver dans une galerie d'art en plein air. Dont l'autoportrait de l'américaine Sara Erenthal ou la fresque en N&B de l'artiste canadien "Le Monstr". Et l'ambition est croissante. "J'aimerais qu'on dessine sur les nuages", confie André Bathalon. Il est midi, le soleil brûle le goudron du boulevard Saint Laurent, l'artère la plus vivante de Montréal, aussi appelé Main. Dix jours par an, elle se transforme en un centre d'art urbain à ciel ouvert. Axe symbolique marquant le point de rencontre des communautés anglophones et immigrantes avec la communauté francophone, ce boulevard est le reflet du multiculturalisme montréalais. Les commerces descendent dans la rue et les stands de streetfood investissent les trottoirs. Les passants sont happés par le fumet des saucisses grillées. A deux pas, un groupe de femmes nous hèle pour nous vendre une limonade maison. Un disquaire a déménagé son shop dans la rue. suite et source: https://www.lesinrocks.com/2018/07/11/style/fresques-geantes-surf-et-street-food-montreal-en-ete-111104006/ Citer
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