Montréal : le tiers des élèves dans la pauvreté

[Invité]

Le jeudi 19 août 2004

ÉCOLES MONTRÉALAISES

Le tiers des élèves dans la pauvreté

Presse Canadienne

Montréal

Des statistiques à être dévoilées aujourd'hui par la Commission scolaire de Montréal révèlent que 36% des quelque 78 000 élèves inscrits en formation générale vivent sous le seuil de la pauvreté.

Le journal Le Devoir a obtenu copie du discours à être prononcé aujourd'hui par la présidente de la plus importante commission scolaire du Québec, Diane De Courcy, dans lequel figurent des données navrantes.

La présidente brandit la pauvreté des enfants comme l'une des principales raisons des piètres taux de réussite des élèves de la CSDM. Moins de la moitié des élèves de cette commission scolaire repartent avec un diplôme en poche cinq ans après leur première année secondaire. Mme De Courcy ajoute que la commission scolaire devra chercher l'aide nécessaire pour soutenir ces enfants, précisant ne pas vouloir s'en remettre uniquement au ministère de l'Éducation.

Ces constatations surviennent à une période où la CSDM se serre la ceinture pour conserver un budget équilibré.

Rappelons que le seuil de faible revenu établi par Statistique Canada est fixé à un peu plus de 30 000 $ pour une famille de quatre personnes et à 19 000 $ pour une famille monoparentale avec un enfant.

[isseo17]

Il me semble que le même genre d'étude avait été faite en France au début de l'année.

La conclusion était qu'un million d'enfants, en France, vivaient sous le seuil de pauvreté.

Dans certains quartiers, les éducateurs signalaient que de plus en plus d'enfants n'avaient pas accés à la cantine et sautaient donc un repas par jour.

Je sais aussi que certaines organisations sociales (type resto du coeur, SOS bébé...) se plaignent de la forte augmentation du nombre d'étudiants devant profiter de leurs aides.

Toutes ces nouvelles n'ont rien de réjouissantes, d'un coté ou de l'autre de l'atlantique.

A+.

[Invité]

ben, dans l'établissement où je bosse,les élèves qui ne paient pas la cantine,ou plutôt les parents, sont interdits de cantine et donc restent sans manger